#budget

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La désingularisation des services publics | AOC

Un article de Nadège Vezinat, disponible gratuitement sur inscription.

Plutôt qu’une bataille pour l’affectation des ressources limitées pour financer les services publics, le fiscaliste Gaston Jèze (juriste français) inversait la logique en considérant que s’« il y a des charges publiques, il faut les couvrir » en allant chercher les ressources qui financent les services considérés comme nécessaires dans la mise en œuvre de la solidarité nationale. La solidarité apparaît d’autant plus, alors, comme un outil de légitimation de l’impôt dans la mesure où l’acceptabilité des prélèvements dépend de l’usage fait des ressources.
[…] Si le concept d’investissement social renvoie à une manière de considérer les politiques sociales comme un facteur productif, ne pourrait-il pas être élargi à l’ensemble des services publics ? Comme le potentiel productif des politiques sociales, les services publics peuvent être appréhendés comme un investissement à long terme (avec des bénéfices non immédiats), un investissement qui équipe une société en droits sociaux articulant à la fois des objectifs d’universalité et de personnalisation. Dans cette configuration, l’investissement peut être territorial, social, humain, et pas seulement économique.
Entre une lecture des « dépenses comme un coût », qui conduit à coder les prestations sociales comme des dispositifs relevant de l’assistanat, et une lecture des « dépenses comme un investissement », qui permet de les considérer comme des amortisseurs aux aléas de la vie pour les populations les plus vulnérables, il y a bien deux manières d’appréhender les dépenses publiques qui s’affrontent. Si les dépenses publiques apparaissent comme une dépense, il est logique de chercher à les limiter, les réduire, les contrôler ; si elles relèvent d’une forme d’investissement social, il convient alors d’identifier les montants engagés mais aussi les services rendus, voire les coûts évités qui seraient liés à l’absence de ce service.

#politique #service-public #économie #budget #État #Nadège-Vezinat #AOC

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Dérapage du déficit

Le rapport du Sénat pointe les responsabilités de Bruno Le Maire, Elisabeth Borne, Gabriel Attal et Emmanuel Macron.

La mission d’information du Sénat sur la dégradation du déficit public, entre fin 2023 et 2024, met en cause les deux gouvernements précédents, ainsi qu’Emmanuel Macron, les jugeant responsables de la situation budgétaire.

« Au moment où le déficit budgétaire s’envolait dangereusement, le changement de premier ministre par deux fois, le ralentissement de l’action publique pour cause d’élection, puis de dissolution, et enfin une trop longue attente dans la désignation du nouveau premier ministre ont été autant de mois perdus pour le rétablissement de nos comptes publics », résument les sénateurs.

C'est bien résumé, d'accord, mais maintenant ? Où sont les condamnations d'un tel jugement ?
Dans une entreprise, les responsables d'une telle merde seraient licenciés pour fautes graves, voire mis en procès pour détournement de fonds.

#politique #gouvernement #sénat #budget

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Budget 2025 : mensonge d'État

Voulant tailler dans les dépenses pour empêcher le déficit public de s'envoler, le gouvernement a décidé de demander un effort pécuniaire aux collectivités. En l'occurrence, 5 milliards d'euros.
C'était sans compter sur la calculatrice d'André Laignel, maire socialiste d'Issoudun, président de la commission des finances locales et vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF) : "Ce n'est pas 5 milliards, mais bien 11 milliards que le gouvernement va chiper aux collectivités".
Et si ces milliards ne sont pas récupérés par les collectivités sur les seuls investissements, ce sera sur le fonctionnement. Autrement dit, les services rendus à la population.

#politique #finances #économie #budget #collectivités #récession

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60 milliards de mensonges (budget 2025)

La version 2025 du budget de l’État promet encore plus de casse sociale et de démantèlement des services publics, au nom de la réduction de la dette publique.
Cette dette, ce sont pourtant les gouvernements néolibéraux qui l’ont créée, à force de cadeaux mirobolants au secteur privé.
Chapitres :
— C’est pas nous, c’est l’Europe
— Boucherie fiscale
— Saignée de l’Éduc’ nat’
— Santé et retraites : le démantèlement continue
— Services publics locaux en PLS

#politique #finances #budget #austérité #destruction-des-acquis-sociaux #gouvernement-avec-les-pieds

noam@libranet.de

She stepped outside, red briefcase held firmly in her right hand. She glanced at the small gathered crowd. She recognised most of them.

She felt confident, but there was a catch in her throat, which she cleared with a short cough.

"Ladies and gentlemen, there has been much speculation in the past few days. I won't keep you waiting. Let's get straight to it.

"This year's #budget is sponsored by... Virgin Media, Tesla, and His Royal Highness the Prince of Wales!

"Now, about the Government's spending and taxing plans..."

Her words were drowned out by chatting amongst the reporters. They'd heard what they came for.

#microfiction

tina@diaspora.psyco.fr

Le budget 2025 proposé par le RN envisage la suppression de nombreux opérateurs et agences de l’Etat.

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, la Commission de régulation de l’énergie, la Commission nationale du débat public, l’Agence française de lutte contre le dopage, l’Arcep, le régulateur des télécoms.
Les agences de l’eau, les parcs nationaux, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’Agence nationale de la cohésion des territoires.
L’Agence nationale de la recherche, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’Agence du service civique.
L’Institut national de l’origine et de la qualité, l’Office français de la biodiversité, l’Office français de l’immigration et de l’intégration… Et de très nombreux opérateurs culturels.
Idem : les administrations, les étrangers, et la transition écologique (dont MLP dit que "ce n’est pas sa priorité").

Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'image d'un type qui dirait "Il me faut de la paille pour l'étable, je vais raser le champ de blé".

#politique #budget #RN #mononeurone

tina@diaspora.psyco.fr

La dette française a atteint 3228,4 milliards d’euros.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, en sept ans, l’addition a bondi de plus de 935 milliards d’euros.
Des chiffres si grands qu’ils semblent totalement irréels. Des sommes rendues presque dérisoires à côté de la montagne qu’il faudra bien rembourser un jour.

Rembourser comment ?...

#économie #budget #dette #macronat

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