#dieselgate

dudababel@diaspora-fr.org

Pas de prison ferme pour Rupert Stadler, PDG de Audi (filliale de Wolswagen), dans le cadre de l'affaire Volkswagen ou #dieselgate

Rappel des faits dans un post précedent.
En substance, on parle de vente massive de véhicules truqués, équipés d'un logiciel fraudeur, capable de détecter les situations de bancs de tests pour tricher aux tests d'homologation concernant les émissions de polluants (cotament NOx). 11 millions de voitures frauduleuses auraient été vendues dans le monde (marques Volkswagen, Audi, Škoda, Seat). page Wikipedia de l'affaire

Ainsi, Rupert Stadler, ancien PDF d'Audi (qui à développé le logiciel), a été condamné à SEULEMENT 21 mois de prison avec sursis et 1,1 million d’euros d'amende, par le tribunal régional de Munich. Accusé d'avoir eu connaissances de la véracité des faits depuis 2016, il à nié depuis le début de l'enquête et tout au long des audiences (qui débutait en septembre 2020), mais il avait finalement accepté en mai de reconnaître sa culpabilité, sur proposition du tribunal, pour bénéficier d’une peine moins lourde que les dix ans de prison encourus. Il en est de même pour chacun de ses co-accusés, aucun n'ira en prison. l’ancien PDG du premier constructeur européen à l’époque du scandale, Martin Winterkorn, est dispensé de procès pour raison médicale.

La justice allemande à jouer son rôle, et fait passer le message qu'il lui fallait donner : "vous pouvez vous gavez, toucher des millions en pourrissant la vie de milliards d'individus pour des centaines de générations, vous ne ferez pas un seul jour de taule". Quel contrat social est censé tenir après ça ?
Face à cette justice des riches qui n'est visiblement pas là pour défendre l'intérêt général, il n'y à plus que la justice populaire qui soit compétente pour montrer l'exemple sérieusement. #Fumez_moi_ce_connard #Pas_de_justice_pas_de_paix

aktionfsa@diasp.eu

20.11.2022 Dieselgate war kein "Entwicklungsfehler"

Whistleblower stärken Kläger gegen Autokonzerne

Vor sieben Jahren wurde "Dieselgate" bekannt und jetzt haben wir es schwarz auf weiß: Der Abgasskandal ist kein Fehler einzelner VW-Ingenieurinnen und -Ingenieure, sondern das Ergebnis organisierter Auftragsarbeit seitens deutscher Dieselkonzerne. Das schreibt uns die Deutsche Umwelthilfe (DUH).

Und es gibt dafür auch Belege, wie es weiter heißt: Entsprechendes Beweismaterial – unter anderem interne Protokolle und Präsentationen – haben wir von einem Insider zugespielt bekommen und in dieser Woche veröffentlicht. Demnach gaben Audi, VW, Daimler und BMW bereits 2006 Abschalteinrichtungen in Auftrag, also noch früher als bislang bekannt. Und vor allem: Sie taten das in vollem Bewusstsein über die rechtlichen Probleme, denn darüber wurden sie wiederholt und ausdrücklich informiert.

Erst letzte Woche hat der Europäische Gerichtshof die Genehmigung von Abschalteinrichtungen durch das Kraftfahrtbundesamt für rechtswidrig erklärt und damit wird Millionen betrugsgeschädigten Bürgerinnen und Bürgern der Rücken gestärkt. Die DUH stellt fest: Das zuständige Verwaltungsgericht Schleswig hat prompt reagiert und angekündigt, im Februar 2023 unsere vorliegenden Klagen zu insgesamt 119 Diesel-Fahrzeugmodellen zu verhandeln. Wir gehen fest davon aus, dass daraufhin alle Diesel-Fahrzeuge mit Abschalteinrichtung behördlich stillgelegt oder nachgerüstet werden müssen – natürlich auf Kosten der Hersteller.

Das ist eine gute Nachricht, da nach der "Erholung" und den Gewinnen des letzten Halbjahres auch genug Geld für eine angemessene Entschädigung vorhanden ist. Außerdem wächst der Druck auf die Kfz-Hersteller den Umstieg auf alternative Antriebstechnologien zu beschleunigen.

Mehr dazu bei http://www.duh.de/newsletter/neues-kapitel-im-diesel-betrugskrimi-groesster-industrieskandal-der-deutschen-nachkriegszeit-geht-noch-viel-weiter-als-bisher-bekannt/
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Tags: #Whistleblowing #Kfz #Dieselgate #Auto #Gleichheitsgrundsatz #Vorsatz #Entschädigung #Verhaltensänderung #Verbraucherschutz #Transparenz #Informationsfreiheit #klimaneutral #Bosch #VW #Daimler #BMW

dudababel@diaspora-fr.org

Le #dieselgate

https://roulemafrite31.fr/2020/07/15/dieselgate/

[...] Si l’affaire éclate aux États-Unis en 2015, pour la comprendre il faut revenir en Europe au début des années 2000.
A l’époque, Audi (groupe Volkswagen) développe les premiers moteurs diesels à injection directe. Parallèlement, la marque développe une série de véhicules diesels haut-de-gamme. Or, les moteurs diesels mono-injection vibrent beaucoup plus que les moteurs essences et le cahier des charges de ces luxueuses berlines ne le tolère pas. Les ingénieurs allemands finissent par trouver une solution à ce problème de vibration : la post-injection, c’est à dire grossièrement, au lieu d’une seule injection dans le cylindre causant une explosion trop vibratoire, on procède à de multiple petites injections dans le cylindre avant l’explosion ce qui réduit fortement les vibrations. Problème : la multiplication des injections multiplie d’autant les émissions de polluants et la voiture ne passait alors plus aucun test d’homologation. C’est alors que les ingénieurs d’Audi trouvèrent à nouveau une « solution » qui fera date : ils dotent l’ordinateur de bord de deux programmes, un programme pour la conduite réelle et un programme pour l’homologation.

Le banc d’homologation est le tapis roulant sur lequel les véhicules sont testés : parfaitement à l’horizontale, seules les roues motrices sont entraînées par le tapis et le volant est à midi pile ... C’est à dire un ensemble de conditions que ne rencontre jamais un véhicule dans la vie courante. L’ordinateur est donc programmé pour reconnaître les situations de banc d’essai et il déclenche alors la mono-injection, moins polluante et plus vibrante : la voiture passe ainsi le test d’homologation et entre sur le marché. Une fois entre les mains de son heureux (puisque riche) propriétaire, il suffira que ce dernier tourne le volant pour que la voiture se reprogramme en post-injection tellement plus confortable pour la conduite de notre délicat cadre de l’industrie de la chimie.
Le crime originel du trucage systématisé des moteurs diesels venait d’être commis, au profit du confort de quelques conducteurs.

Retour au États-Unis [...] Malgré les filtres à particules et les systèmes de traitements des NOx, les constructeurs peinent à passer les tests plus stricts outre-Atlantique. Sous pression, Volkswagen décide donc d’utiliser la fonction « double programme » développée par Audi sur les moteurs destinées au marché américain mais aussi européen. Car si « seulement » 700 000 véhicules truqués pénètrent en Amérique du Nord, c’est officiellement 11 millions de ces voitures qui seront produites à travers le monde, majoritairement à destination du marché européen.

C’est en 2014, suite à une étude de l’ONG International Council on Clean Transportation en partenariat avec l’université de Virginie Occidentale, que le pot-aux-roses est révélé. L’étude consistait simplement à analyser les rejets de plusieurs véhicules diesels en conditions réelles, sur des parcours comprenant des accélérations, des franchissements de côtes, des routes accidentées…

Quelle ne fut pas la surprise des scientifiques de découvrir que certains véhicules ne dépassaient pas de 2, ni 3 ou 4 mais bien de 22 fois la norme européenne en matière de rejet de NOx (soit 44 fois la norme US).