#genre

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Transidentité et misogynie – Ou comment le sexisme produit la « transidentité » | Chroniques du désastre

Par Nicolas Casaux.

L’idéologie transidentitaire confond — amalgame — « être masculin » et « être un homme » (et réciproquement, « être féminin » et « être une femme »). C’est-à-dire qu’elle confond les sens propres et figurés des termes garçon/homme, fille/femme. Elle considère que ce qu’elle appelle le « genre » (une affinité personnelle pour les stéréotypes de la féminité ou de la masculinité en vigueur dans notre société) doit déterminer le sexe. Si l’on poussait sa logique à son terme, il n’y aurait plus aucun « homme féminin » et plus aucune « femme masculine ». Que des hommes masculins et des femmes féminines, dont l’esprit et le corps auraient été réalignés grâce aux hormones de synthèse et à la chirurgie.

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Pourquoi le sport féminin de haut niveau doit se fonder sur le sexe, et non sur le genre | Perspective cubi(s)tes

Un article de Doriane Lambelet Coleman publié le 16 août 2024 dans le Washington Post, ici traduit et commenté par Audrey A.

En raison des disparités biologiques entre les sexes en termes de force, de puissance et d'endurance, on constate, selon le sport et l'épreuve, un écart de performance de 10 à 50 % entre les meilleurs athlètes masculins et féminins. La séparation des athlètes en compétition sur la base du sexe est le seul moyen de faire la part belle à la moitié féminine de la population. Aucun autre critère de sélection - que ce soit la taille, le poids ou toute autre caractéristique physique - ne permet d'atteindre cet objectif d'inclusion.

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Courriel adressé à la médiatrice de Radio France au sujet d’une infox sur France culture

→ Il faut d’abord écouter une partie du [journal de 18 heures du 28 mai](www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-28-mai-2024-6898220) à partir de 14’55.

Madame,

Dans le journal de France culture de 18 heures du 28 mai 2024, ont été cités des propos de Marion Maréchal : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation féminine. »

D’abord, la journaliste Aurélie Kieffer dit que Marion Maréchal « a tenu des propos visant… », ce qui sous-entend une attaque. Ensuite, avec son collègue Antoine Marette, elle a affirmé que ces propos étaient transphobes. Enfin, celui-ci a insisté : cette personne « est bien une femme ».

Factuellement, les mots « femme » et « homme » font référence au sexe, lequel est immuable. Dans le monde réel, un homme ne peut pas devenir une femme, et inversement. Affirmer le contraire relève de l’infox (que l’on appelle étonnamment sur France culture des « fake news »). Dire d’un homme qu’il devient une « femme trans » est de la pure novlangue.

• Je considère que toute personne doit être respectée telle qu’elle est, donc ne doit pas être discriminée en raison de sa ou ses spécificité(s). Et je ne nie pas le droit des personnes trans à l’être. Je ne suis donc pas transphobe.
• Par ailleurs, j’accorde une grande importance au sens des mots. Seul le respect de leur signification nous permet de nous comprendre. Précisément, je le répète, un homme ne peut pas devenir une femme, même s’il est légitime à se présenter comme féminin s’il le souhaite.
• Enfin, je combats toutes les discriminations, et en l’occurrence dans cette situation, le sexisme. L’inversion du sens des mots ci-dessus évoquée permet ici à des hommes qui sont trans (ou transidentifiés) et s’affirment « femmes » de revendiquer la légitimité à intégrer des espaces réservés aux femmes, qui s’agisse des toilettes, douches, vestiaires, dortoirs, foyers, et prisons, ou encore les compétitions sportives. On perçoit aisément ce que les femmes ont à y perdre. D’ailleurs, lorsqu’elles sont trans, et peut-être à quelques exceptions près, celles-ci ne demandent pas la réciprocité, c’est-à-dire à intégrer les espaces masculins. Pas folles ! Cela montre la dissymétrie des situations, et, concrètement, le sexisme de ces revendications.
• Ces représentations et revendications trans, si elles sont acceptées, impliquent une insécurisation et une invisibilisation des femmes. Il est alors inadmissible de soutenir ces positions sexistes, qui d’ailleurs renforcent le patriarcat, l’emprise des hommes sur tous les espaces.
Comment peut-on d’un côté lutter contre les discriminations envers les personnes trans et d’un autre favoriser l’atteinte aux droits des femmes ? C’est ce qu’ont fait les deux journalistes nommés.

Le sexisme comme la transphobie sont inadmissibles. Mais contester des représentations frauduleuses et des revendications sexistes des mouvements trans n’a rien de transphobe. Ce n’est pas « nier l’existence même des personnes transgenre » comme l’affirme outrancièrement l’avocat que citent les journalistes.

Que la probable transphobie (outre sa probable homophobie) de la candidate d’extrême droite la conduise à tenir ces propos n’efface pas leur véracité. Je me situe à l’autre bord politique et suis nullement transphobe, mais je soutiens cette position pour la simple raison qu’elle correspond à la réalité incontestable.

Et je m’offusque que les journalistes expriment ainsi des opinions personnelles si marquées et relaient des infox. J’ai alors l’impression de vivre dans un monde orwellien dans lequel on manipule le langage, où on inverse le sens des mots à des fins de manipulation. On peut lutter contre la transphobie tout en combattant les postures sexistes et sans se soumettre à cette forme de fascisme. C’est sur cette ligne de crête que je me situe, et j’aimerais que le service public fasse de même.

Meilleures salutations,

signature

N. B. : Ce courriel est une lettre ouverte.

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salinger3@diaspora-fr.org

« Le licenciement de Jean-François Achilli est purement idéologique »

La politologue, compagne du journaliste de Radio France licencié pour « faute grave », s’alarme de l’extrême polarisation des médias.

https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-chloe-morin-le-licenciement-de-jean-francois-achilli-est-purement-ideologique-06-05-2024-2559505_20.php

Petit rappel de ce qu'elle dit :

“Je pense qu'on peut être de gauche et anti-woke. Et je pense même qu'on doit être anti-woke quand on est de gauche aujourd'hui” déclare Chloé Morin, politologue et auteure du livre Quand il aura vingt ans. Selon elle, le wokisme se définit comme étant “une grille de lecture du monde qui partage le monde entre les dominants et les dominés”.

Dans les “dominants”, elle classe “les hommes, les pays occidentaux, les anciennes puissances coloniales, par exemple”. Dans les “dominés”, elle classe “les minorités sexuelles, les minorités religieuses ou même les femmes. Et le but du combat politique des wokes, c'est de renverser les rapports de domination. Et pour ce faire, tous les moyens sont bons. Et c’est là que les choses deviennent compliquées. En fait, le wokisme, c'est la pratique de l'intolérance au nom de la tolérance”.

Remettre en cause les rapports de domination, c'est le rôle de la gauche depuis toujours. Le problème, c’est le fait de le faire par des moyens qui sortent du domaine de l'acceptable. Il faut rester dans le cadre de principes qui sont ceux de l'Etat de droit et de la République. C'est simplement ça, le cœur de la critique que je fais au wokisme” explique Chloé Morin. La politologue parle notamment “sur les campus américains” des “violences de tous les côtés qui n’étaient pas forcément dénoncées”. Pour ce qui est de la France, elle indique : “J'ai fait un sondage sur ce sujet dans mon livre et on voyait qu'il y avait une personne sur cinq qui disait : il est légitime d'utiliser la violence pour empêcher quelqu'un de prononcer des paroles offensantes”.

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"A ceux qui éteignent les Lumières", le titre de son livre. Elle s écrit à elle même ?

PS : Diplômée de Sciences Po et de la London School of Economics, passée par les cabinets de Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls, aujourd'hui directrice d'un cabinet de conseil en opinion

La mise à pied de #GuillaumeMeurice (humouriste) de #franceInter par la Présidence de Radio France...c'est idéologique.
Mais le licenciement de Jean François Achili c'est pour du travail dissimulé et du copinage poltique via son cabinet de conseil.