#transgenre

cgib@diaspora-fr.org

Alors que Dora Moutot et Marguerite Stern font le buzz avec un livre apparemment facho-compatible (paru chez un éditeur d’extrême droite), il est nécessaire et urgent de lire une critique de gauche de l’idéologie transgenre, de ses présupposés frauduleux, des représentations qu’elle promeut et de ses conséquences.
https://www.partage-le.com/produit/dans-la-mauvaise-societe/
Audrey A. & Nicolas Casaux, *Né(e)s dans le mauvais corps – Notes pour une critique féministe et socialiste du phénomène trans*

#politique #société #féminisme #genre #trans #transgenre #transgenrisme #transactivisme #livre #lecture #Audrey-A #Nicolas-Casaux

cgib@diaspora-fr.org

« Transidentité » : un rapport majeur souligne l’irresponsabilité des traitements actuellement prescrits aux jeunes | Chroniques du désastre

Un article sur le rapport « The Cass Review - Independent review of gender identity services for children and young people » de Hilary Dawn Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health, qui a été chargée par le NHS (National Health Service), le service de santé national du Royaume-Uni, de mener une recherche sur les traitements « de genre » proposés aux jeunes dans les cliniques et les autres centres de soin spécialisés du pays.

Extrait du rapport : « L’augmentation frappante du nombre de jeunes présentant une incongruence/dysphorie de genre doit être considérée dans le contexte d'une mauvaise santé mentale et d'une détresse émotionnelle au sein de la population adolescente dans son ensemble, compte tenu notamment des taux élevés de problèmes de santé mentale et de neurodiversité coexistants. »

Le rapport relève également que l’augmentation frappante du nombre de jeunes qui se pensent « trans » est au moins en partie liée aux réseaux sociaux, aux influenceurs et à internet en général, y compris à la consommation de pornographie.

Personne n’est « transgenre » et personne n’est « cisgenre ». Il y a seulement des filles, des femmes, des garçons, des hommes, et quelques personnes intersexuées, qui ont été happées par un système de croyances incohérent.

Les militants trans appellent « identité de genre » la personnalité.

#politique #santé #genre #trans #transgenre #transgenrisme #The-Cass-Review #Grande-Bretagne #Nicolas-Casaux

ariadne2022@diaspora-fr.org

La #transphobie est au coeur de l'agenda de I' #extrêmedroite

👉️ https://www.thenation.com/article/society/transphobia-white-supremacy/

La transphobie, et toutes ses déclinaisons plus ou moins intellectuelles et plus ou moins « soft », est au coeur de l'agenda de I'extrême-droite.

Quand vous signez les appels à |a panique morale concernant les jeunes trans, sous prétexte de protection des enfants (en fait plutôt pour protéger le contrôle des parents sur le corps et la socialisation de leurs enfants) ou des pétitions visant à perpétuer la légalité de thérapies de conversion concernant les personnes trans, notamment mineures (essentiellement parce que les parents ne veulent pas entendre parler de transition), vous soutenez l'agenda de l'extrême-droite. D'autant plus que les « #femellistes », qui prétendent sauver le féminisme du « wokisme », ne font que reformuler des idées qui vous feraient reculer d'horreur, si elles étaient déclamées dans leur forme brute par un type au crâne rasé et portant des tatouages de croix gammées. Des mecs dont ces femellistes se rapprochent de plus en plus et surtout, de plus en plus ouvertement, avec tout ce que cela implique en matière de droit à l'autodétermination (vous savez, la contraception, l'avortement et tout le patacoufin!).

Vous connaissez l'histoire de la grenouille plongée dans l'eau qui se réchauffe progressivement jusqu'à Ia bouillir vivante? Et bien, la grenouille c'est vous et l'eau qui se réchauffe, ce sont les discours réactionnaires patriarcaux et sexistes dans lesquels vous barbotez joyeusement, par réactance à ce que vous ne comprenez pas (et n'avez pas l'intention d'essayer de comprendre), et qui deviennent de plus en plus fort. Et si tout se passe mal, vous serez les premiers ébouillantés.

Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. On n'est plus au début du 20è siècle avec les journaux pour seules sources d'informations quotidiennes, un cinéma et une radio pétaradante, en grande partie sous contrôle étatique ou de gros groupes, un téléphone rare, et pas de TV. Et vous savez presque tous lire et écrire (alors qu'au début du 20" siècle, l'analphabétisme/ illettrisme était assez important, entre 15 et 20 % de la population). Vous disposez de nombreuses sources d'infos, et on n'a jamais autant publié de livres. Vous n'avez pas vraiment d'excuses. D'autant moins si vous avez plus de 60 ans et avez bénéficié d'une des périodes les plus prospères de l'histoire de l'humanité, avez une formation d'universitaire et un parcours d'intellectuel qui n'a jamais trop eu à se soucier du lendemain et a pu passer sa vie à réfléchir et écrire!

Quand vous prétendez que le militantisme pour les droits des trans nie la biologie, non seulement vous dites n'importe quoi, mais en plus vous dévoyez la #biologie, qui ne dit nulle part que le #sexe et |e #genre vont forcément de paire. Et vous dévoyez le féminisme moderne, qui, depuis Simone de Beauvoir, s'échine à déconstruire les #stéréotypes de genres associés à une compréhension particulièrement étriquée, morale, politique et philosophique du #féminin et du #masculin. Les femmes ne sont pas opprimées à cause de leur utérus et de leur capacité à enfanter, mais des significations que nos sociétés ont attribuées à ces organes et fonctionnalités. Et à cause des conclusions complètement claquées au sol auxquelles ont mené ces significations, comme l'idée que la femme est plus fragile physiquement, psychiquement et intellectuellement, mais aussi naturellement portée à s'occuper des autres et à se sacrifier pour les hommes, à cause de son sexe. Ces conclusions disent aussi que les hommes sont inversement plus solide, mais aussi plus égoïstes, territoriaux, possessifs, jaloux, agressif, guerrier et in fine, dangereux, notamment pour les femmes et les hommes plus « faibles ».

En s'affirmant homme ou femme, les personnes trans ne font que remettre particulièrement en cause ce vieux narratif #réactionnaire. Iels nous montrent qu'on peut naître avec des testicules ou des ovaires, mais préférer un mode de vie et une identité de genre autre que celle prescrite aux porteurs de testicules ou d'ovaires. Iels restent cependant suffisamment dans les balises traditionnelles binaires. Et c'est ce qui fait flipper la fibre réactionnaire d'une partie de la population. Parce que Ia remise en cause vient de gens qui respecte la #binarité sexuelle de l'espèce humaine, mais refusent de se soumettre à une identité de naissance, imposée par la #société!

En effet, on ne voit personne s'inquiéter des personnes s'affirmant non-binaires et qui refusent d'entrer dans l'une des deux cases sexuelles, estimant qu'elles peuvent mélanger les deux et créer leur propre identité. Bon, il est vrai que les personnes non-binaires sont simplement confondues avec toute personne trans. comme cela, pas besoin de rendre plus compliqué un phénomène qui échappe déjà complètement à la compréhension de tout ce beau monde très inquiet, qui n'a d'ailleurs aucune envie d'essayer de comprendre. C'est plus simple de faire progressivement disparaître le phénomène en mettant partout, à tous les niveaux (sociaux, culturels, politiques, légaux, philosophiques et moraux, mais aussi économiques et médicaux), des bâtons dans les roues des personnes trans, enjointes violemment à se conformer à une vision complètement erronée et dépassée de l'être humain.

#transgenre #conservatisme #réactance #féminisme #confusionnisme

oursnoir@diaspora.psyco.fr
cnt_stp_67@diaspora.psyco.fr

8 mars et intersyndicale : ça sera sans nous

Nous, le Syndicat des Travailleur·euses et Précaires 67, faisons le choix de sortir de l’ #intersyndicale face à ce que nous qualifions comme de graves manquement à l’#inclusivité au sein de l’organisation. Il est manifeste que l’intersyndicale est en accord avec le fait que des organisations non-syndicales soient co-signataires et co-organisatrices d’un événement initialement appelé et organisé par des syndicats. Plus grave, deux de ces organisations sont ouvertement hostiles à certaines catégories, notamment aux travailleuse·eures du sexe et aux personnes #transgenre. Comment cela a-t-il été possible alors que l’appel est strict à ce sujet ? Citons : « Nous serons dans la rue pour dénoncer les discriminations, de genre, de classe, de race, et lesbo,-bi- transphobes cumulées par certaines. » Notons toutefois que l’appel fait l’impasse sur la #putophobie.

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Devons nous comprendre que nos membres issu·es de certaines de ces catégories doivent se sentir en danger s’iels se présentent dans une manifestation dont une partie des associations et partis co-organisateurs leur sont ouvertement hostiles et contre leurs droits ? Il est pour nous impossible de parler de convergence et d’accepter la présence d’associations et de partis excluant des catégories sociales sur critères de genre, de travail exercé, de sexualité et de couleur de peau.

Pour ces raisons, nous nous retirons notre signature de l’appel et nous retirons de la co-organisation de l’événement. Les centrales syndicales ne sont pas à la mesure de l’enjeu social actuel. Le #syndicalisme sera #révolutionnaire, ou ne sera pas.

#feminisme #émancipation #culturduviol #8mars