#résistances

tina@diaspora.psyco.fr

Six mois dans une dystopie néolibérale

Cannibalisme social contre entraide et résistance en Argentine.

C'est long à lire, ça n'est pas un article en 3 phrases, mais ça en vaut la peine. Parce que ça explique très bien ce qui se passe quand on croit aux promesses du capitalisme.

Quand il est évident pour les citoyens ordinaires que leur situation empire matériellement, comment est-il possible de contenir les troubles et d’empêcher un soulèvement général ? Plus incroyable encore, comment est-il possible que Milei conserve un soutien populaire d’environ 50 % ?
La réponse est l’idéologie.
L’idéologie, associée au ressentiment, à la distraction et à l’instrumentalisation des pauvres contre les très pauvres.

#politique #Argentine #capitalisme #fascisme #dystopie #luttes #résistances

tina@diaspora.psyco.fr

Mégabassines à Sainte Soline.

Épisode 1 : La CR 47 annonce "se rendre sur place" et se tenir "aux côtés des forces de l’ordre".
Épisode 2 : Des militants antibassines agressés en route vers le Village de l’eau.

Le 16 juillet. "La position de la CR 47 pose des questions légitimes : Est-ce que les forces de l’ordre ont besoin de l’aide du syndicat lot-et-garonnais ? Est-ce que la présence de ce dernier ne risque pas, au contraire, de mettre de l’huile sur le feu ?"
Le 18 juilet. "Au total, selon les témoins, deux personnes ont été blessées, des vélos et des tentes ont été subtilisés, et des pneus crevés. Même si l’agression n’a pas été revendiquée, tous soupçonnent un acte délibéré et ciblé d’agriculteurs probassines".

L'acte de manipuler n'est pas seulement un art réservé aux kinésithérapeutes. Les médias font ça très bien, et les services de sécurité fournissent la pommade.

#sainte-soline #mégabassines #ressources #eau #agriculture #violences #luttes #résistances

tina@diaspora.psyco.fr

Mégabassines : mobilisation internationale dans le Poitou les 19 et 20 juillet.

À l’initiative du collectif Bassines non merci (BNM) contre les mégabassines et le système agro-industriel qui soutient leur construction, et avec une dizaine d’organisations associées, dont la Confédération paysanne, Attac, le Nouveau parti anticapitaliste, Solidaires ou encore Les Soulèvements de la Terre.
Les manifestations du 19 et 20 juillet se tiendront en même temps que le Village de l’eau, un festival alternatif organisé sur la commune de Melle (Deux-Sèvres) du 16 au 21 juillet.

#politique #résistances #luttes #eau #agriculture #mégabassines

dunoir@diaspora-fr.org
#Israel #Palestine #Guerre #Racismes #Colonialismes #Résistances et #Solidarités-Internationales #Anarchismes
#Israel #Palestine #War #Racism #Colonialism #Resistance and #International-Solidarity #Anarchism

Entretien avec un·e anarchiste d’Israël On ne peut pas se permettre de rester silencieux·ses

We can’t afford to remain silent – interview with an Israeli anarchist

Entretien avec un·e anarchiste venant de Haïfa, en Israël, pour discuter du mouvement anarchiste moderne, de l’occupation israélienne de la Palestine, de la résistance contre cette occupation et de perspectives pour le futur.

Interview with an anarchist from Haifa, Israel, to discuss the modern anarchist movement, the Israeli occupation of Palestine, resistance against this occupation and prospects for the future.

dunoir@diaspora-fr.org

#Gaza #Palestine #Israel #Guerre #Résistances #Solidarités #Boycoot #Macdo

Plusieurs actions de boycott contre des Macdos dans l’agglomération lyonnaise

Suite aux déclarations de soutien de la firme McDonald’s Israël aux forces armées israéliennes, une vague populaire d’appel à Boycott s’est diffusée sur Internet. C’est dans ce contexte qu’au moins 7 enseignes ont été visées par des actions dans la région lyonnaise (à Bellecour, Vénissieux, Décines, Saint-Priest, Meyzieu, Bron et Villeurbanne).

dunoir@diaspora-fr.org

#Carhaix #Hôpital, #LuttesSociales, #Santé #Finistère #Bretagne #Résistances

Carhaix : victoire de la lutte pour l’hôpital public

Bretagne, terre de résistances

30 septembre, les habitants de Carhaix, dans le Finistère, montraient une nouvelle fois leur capacité de résistance. Une foule nombreuse s’était réunie devant la préfecture de Quimper, protégée par des gendarmes. Les militaires avaient gazé et chargé la foule, y compris des élus. Un feu était allumé devant la préfecture et une catapulte, symbole des luttes sociales de la ville, était amenée devant les gendarmes. Les manifestants promettaient de revenir jusqu’à obtenir la réouverture des #urgences en continu dans leur ville.

Il faut dire que la colère était vive. Dans la nuit du 27 au 28 septembre, une fillette de 6 mois était décédée à Carhaix après avoir rencontré des difficultés respiratoires, faute de prise en charge. L’enfant n’a pas pu être admise aux urgences, fermées de 18h30 à 8h30. Mi-septembre, une personne âgée était décédée après une chute car elle n’avait pas non plus été prise en charge à Carhaix. Réorientée vers Quimper, elle était décédée durant le trajet.

Le 27 octobre, le CHU Brest-Carhaix et les services de l’État ont signé un protocole «pour la sortie de crise et le développement» de l’établissement, en présence d’élus locaux. Une situation inédite en quinze ans. Ce document note noir sur blanc le maintien de tous les services de l’établissement et évoque plusieurs projets à moyen terme. Il promet notamment de nouveaux équipements et le maintien des services essentiels – médecine, chirurgie et obstétrique.

Deux bémols cependant : les syndicats qui ont animé le mouvement n’ont pas été conviés aux discussions et appellent donc à rester en alerte. De même, le comité de vigilance est sur le qui-vive, car aucune date de réouverture des urgences, 24 heures sur 24, n’est annoncée pour l’instant.

Cette victoire demeure une preuve de plus que seule la lutte et le rapport de force paient. Face au #néolibéralisme qui menace nos vies, il faut se battre sur tous les fronts.

Une grande manifestation des colères bretonnes était attendue ce samedi devant la préfecture de Quimper et terrorisait les autorités, qui ont dû faire des concessions. Cette mobilisation est remplacée par une «fête revendicative» à Carhaix.

tina@diaspora.psyco.fr

En Angleterre, la folle histoire d’une victoire contre les autoroutes...

Il y a trente ans, en Angleterre, les écologistes radicaux avaient réussi à faire plier le gouvernement et ses projets autoroutiers. Le livre «À bas l’empire, vive le printemps» raconte cette lutte contagieuse.

Sur les 600 projets autoroutiers prévus par les autorités, les écologistes des mouvements Earth First ! et Reclaim the Street réussirent à en mettre en déroute près de 500 ! Ils tinrent ainsi en échec «le plus grand programme de construction de routes depuis les Romains», de l’aveu même de leur gouvernement.

L’histoire du mouvement débute en 1990, dans la petite ville d’Hastings, où six jeunes lycéens, déçus par les ONG traditionnelles, formèrent le premier groupe d’Earth First ! et se firent connaître pour leurs actions coup de poing. Deux d'entre eux allèrent même se former dans la jungle de Sarawak (Bornéo) où les tribus Penans montaient des barricades sur les routes forestières pour résister à l’assaut des multinationales. Revenus en Angleterre, ils décidèrent de passer à l’offensive en exportant les modes d’action des peuples autochtones de Malaisie, et établirent des liens avec des personnes appartenant à différents réseaux éco-anarchistes ; c’est ainsi qu’ils lancèrent un an plus tard «la plus grande vague de contestation écologique que la Grande-Bretagne ait connue depuis l’écrasement de la paysannerie».

Alors qu’un vent de fraîcheur et de radicalité touche aujourd’hui le mouvement écologiste, il peut être intéressant de se souvenir de ces aînés turbulents...

#environnement #écologie #éco-anarchisme #infrastructures #autoroutes #luttes #résistances

tina@diaspora.psyco.fr

Des idées pour créer une alternative aux projets écocides.

Cet article est le premier de notre série « Tuto des luttes », issue de conférences et de formations qui se déroulaient du 3 au 6 août dans le Larzac, aux Résistantes, un évènement réunissant près de 150 collectifs des luttes locales de France.
Nombre de luttes locales construisent désormais des alternatives. Une ferme maraîchère à la place d’un centre commercial, un groupement forestier coopératif au lieu d’une coupe rase, un lieu d’accueil ouvert à tous plutôt qu’un projet immobilier. Sur le Larzac, un atelier s’est ainsi concentré sur la stratégie du « contre-projet ».

#luttes #alternatives #résistances #résiliences #coopératives

regisburin@diaspora-fr.org

Des gentils gens du collectif THX sont en résidence d'écriture dans mon coin. Ils m'ont porté à la boutique (@atm64@diaspora-fr.org) leurs 2 derniers ouvrages papier:
- Présence Solidaire (Petite singularité - 2020 - Essai)
- Présents suspendus (Petite singularité - 2022 - Nouvelles)

Cette page de dépôt légal, une pépite <3

Je les ai mis derrière le comptoir, en vue, à coté du Hacker Protester de Geoffrey Dorne ;-)

#vendredilecture #littérature #collectif #essai #nouvelles #luttes #résistances #logicielslibres #licenceslibres #licenceartlibre

anar65@diaspora-fr.org

#Saint-Martin-Lès-Melle, #Poitou-Charentes,

#Débat #Discussion #Syndicalisme #luttes #écologie

VENDREDI 24 FÉVRIER 2023 À 19:00
Soirée Débat et Discussion "Syndicalisme et luttes écologistes"
Rue de la Mairie
Débat et discussion avec des représentants de :
- La #confédération-paysanne #79
- #Bassines-non-merci 79
- La #CGT 79
- #Sud-Solidaires 79

Parce que nous pensons que les #luttes-sociales et plus spécifiquement les #luttes-syndicales sont indissociables des #luttes-sociétales, nous vous proposons de venir nous rencontrer et échanger autour des #résistances #écologistes qui ont lieux actuellement sur notre territoire, notamment contre les #méga-bassines et l'accaparement de l'eau par une minorité d' #agro-industriels qui exploitent nos terres, et les polluent.

fiel@diaspora-fr.org

#Sainte-Soline #Mega-Bassine #eaux #commun #Ecologie, #Répression #zad

💸 Mégabassines : la répression a déjà coûté plus d’un million d’euros

À propos d’économie et de répression : un calcul du coût du dispositif à Sainte-Soline

Pour protéger une esplanade en terre battue, le week-end du 29 et 30 octobre 2022, l’État français a déployé 1700 #gendarmes, une antenne du #GIGN, 7 #hélicoptères, des #drones. Cela aura coûté plus d’un million d’euros. On vous explique.

En 2018, une seule heure de vol d’un seul hélicoptère au dessus de la ZAD était estimée à 1500 euros par la radio France Inter. Des sites de professionnels du secteur évoquent le chiffre de «plus de 2000€» pour une heure d’utilisation d’un hélicoptère «écureuil», celui utilisé par les gendarmes. Même en gardant la fourchette la plus basse (celle de France Inter, et sans compter l’augmentation du prix du carburant ces derniers mois), en partant sur 7 heures de vol pour 7 hélicos, cela donne minimum 73.500€ par jour. Mais cela ne compte pas l’aller-retour depuis les bases, parfois lointaines. Ni les survols qui ont eu lieu dès le vendredi et jusqu’au dimanche soir. On peut facilement arrondir à au moins 100.000 balles d’hélicos.

Le coût des gendarmes ? Lors de l’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2018, c’était 220.000€ la journée selon France Inter. Oui, la journée. À l’époque, pour environ 3000 agents sur zone, il fallait compter 100.000 balles d’hôtel par nuit pour loger les forces de répression, et 120.000 de primes de déplacement tous les jours. Mais cela ne comprend pas le salaire fixe des gendarmes, bien mieux payés que des ouvriers, des profs ou des infirmières. Et le prix des repas, fournis par des prestataires ? 50.000€ par jour !

Pour 1700 gendarmes présents 3 jours (du vendredi soir au lundi matin) dans les Deux-Sèvres, on peut facilement évaluer le total des frais de personnels entre 500.000€ et 750.000€. Quid du GIGN et des gradés, qui bénéficient sans doute d’un traitement spécial ? Combien de milliers d’euros en plus ?

Il faut ajouter le prix du carburant des dizaines de fourgons. Certains escadrons ont traversé la France pour venir sur le site. Mais aussi le coût des munitions tirées. Chaque grenade coûte entre 30 euros et 50 euros pièce. La gendarmerie en a tiré des milliers. Fourchette basse : 50.000€ de grenades.

Tout cela reste sous-évalué, car il faut ajouter les dispositifs d’écoute, la rémunération d’infiltrés envoyés sur site, les drones, les enquêtes et la surveillance en amont et en aval. Et tous les checkpoints postés jusqu’à 20 kilomètres autour du site.

En additionnant les différentes sommes, on arrive déjà facilement à un million d’euros uniquement destinés à faire peur, blesser et arrêter des écologistes. Pour un week-end. Autour d’un chantier vide. Darmanin annonce dimanche soir que 1000 gendarmes vont rester durablement sur place pour empêcher une ZAD de s’installer. Cela veut dire plusieurs centaines de milliers d’euros supplémentaires par jour !

À quoi sert ce rapide calcul ? À montrer que la répression est idéologique. L’État pouvait très bien laisser les anti-bassines bouger quelques grilles et envahir un trou en terre battue. Mais non, il fallait tenter de #briser les #résistances, ce qui n’a heureusement pas marché. S’il faut mettre plus d’un million d’euros contre une seule mobilisation écologiste, le régime sort le portefeuille. Il n’y a pas de “sobriété” en matière de #terreur d’ #État. #Soumettre la population, l’empêcher de prendre en main son avenir, ça n’a pas de prix.

Rappelons pour finir que 7 hélicoptères pour une seule manif, c’est du jamais vu en France, même lors des plus grosses opérations sur des ZAD ou pendant les Gilets Jaunes. Les gendarmes avaient même des fusils à “marquage chimique” et autres panoplies “innovantes”. Et ce n’est que le début : 90 blindés neufs arrivent sur le terrain, de nouvelles unités de super-CRS sont déployées dans les villes, le gouvernement annonce 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans pour le ministère de l’Intérieur et veut “doubler les effectifs sur le terrain”.

L’État français se radicalise.

Le chiffrage de France Inter en 2018.

fiel@diaspora-fr.org

🌳 Près de l’ancienne #ZAD de ( #NDDL) : la station #Total stoppée grâce à la mobilisation

Encore une victoire contre un projet inutile et imposé en Loire-Atlantique

Elle était prévue à deux pas des terres autrefois menacées par le projet d’ aéroport, c’était une grande station service souhaitée la #multinationale pétrolière Total. Situé à Vigneux de Bretagne, le projet menaçait 6 à 10 hectares de #terres agricoles, de haies, de #prairies avec une #zone-humide bordée par deux #ruisseaux.
#Total allait abattre des #arbres centenaires, habitat d’une #faune nombreuse et variée, et #polluer les cours d’eau. Le projet datait d’un autre siècle, c’était un vieux reste du projet d’aéroport pharaonique qui devait bétonner le bocage nantais. Les opposant-es craignaient même un projet d’aire sur le modèle autoroutier, encore plus gourmand en terre.

Depuis plusieurs mois des riverain-es, des habitant-es de la #ZAD et des #écologistes appelaient à «ne pas laisser démarrer le chantier de la nouvelle station #TOTAL» qui était prévu cet automne. Les personnes mobilisées rappelaient les méfaits de Total, de la marée noire de 1999 qui a dévasté nos côtes après le naufrage de l’ #Erika aux forages destructeurs partout autour du globe, ou plus récemment, le projet terrible de# pipeline en #Ouganda – l’un des plus gros projets pétroliers en cours dans le monde ! Tout ça pour les profits d’une multinationale qui s’élèvent à 14 milliards d’euros en 2021, largement distribués à des #actionnaires.

Bref, derrière cette station Total en bordure de l’ancienne ZAD, c’est tout un monde qui était rejeté. Un pic-nic militant avait eu lieu au début de l’été contre le projet et d’autres rendez-vous étaient à venir. Le 8 septembre, la Direction interdépartementale des routes ouest annonçait qu’elle «renonçait au projet initial visant à artificialiser six hectares de terres agricoles, préemptés par l’État». L’institution suspend le projet pendant un an et étudiera «trois projets alternatifs». Cela veut dire que le combat n’est pas fini. Le projet est stoppé mais pas abandonné.

En 2016, une ancienne station service Total située le long de la quatre voix à Vigneux-de-Bretagne avait été intégralement taguée et mise hors service lors d’une immense manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui avait réuni 60.000 personnes et paralysé la route qui relie Nantes à Rennes. (j'ai des photos de la manif et de cette station Total, des que je les retrouve, je les reposte )

La région nantaise est une terre de #résistances. Deux projets de centrales nucléaires lancés dans les années 1980 et 1990 ont été abandonnés grâce aux #luttes. L’aéroport de #Notre-Dame-des-Landes était enterré en 2017, puis un projet de stade/centre commercial géant trois ans plus tard. Un projet de Surf Park au sud de la Loire, ainsi qu’un entrepôt Amazon géant ont aussi été empêchés par les luttes locales. En cette rentrée 2022, c’est un grand projet touristique de la métropole, L’Arbre aux Hérons, qui est rangé dans les tiroirs. Et désormais cette station service stoppée. La lutte contre les projet inutiles et destructeurs paie ! Les mobilisations ne sont pas vaines.

Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vigneux-de-bretagne-44360/vigneux-de-bretagne-le-projet-de-demenagement-de-la-station-total-stoppe-a177a3b4-35ba-11ed-a858-f7410f1f4331

📷 : manifestation de février 2016 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

et que nos luttes continue ! *'("note" perso)