#terres

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mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #écran #documentaire #paysans #terre #agriculture #évolution #ferme #entreprise #terres #agricole #agriculture #vie #vaches #culture #mywork #mytex

La ferme des Bertrand de Gilles PERRET

Une ferme en Savoie des années 70 à nos jours. Si vous voulez comprendre l’évolution de l’agriculture dans une ferme d’une centaine de vaches laitières en moyenne montagne, je vous le conseille fortement. Entre Parcours de vie, travail de la terre, gestion d’une entreprise et transmission. Évolution des mentalités dans le travail, dans la vie familiale et sociale. Une démonstration magistrale de 50 ans de révolution dans le monde paysan : Du « travail forcé » du siècle dernier au règne de la mécanique et des robots du monde tel qui va. Passionnant.
Ce n’était pas loin s’en faut mieux avant, mais apparemment suivant les dernières manifestations ce n’est pas la panacée non plus aujourd’hui.

part_of_you@diaspora.psyco.fr

Extrait:

Toutes les difficultés à vivre du monde agricole actuel, alors que notre pays est en paix depuis quatre-vingt ans, qu’il est prospère comme il ne l’a jamais été, que l’agriculture est la première richesse française, sont purement artificielles, voulues, organisées, cyniquement organisées. Ces prédateurs impitoyables prévoient de racheter leurs #terres aux paysans français, toutes leurs terres, à vil prix, comme ils l’ont déjà fait en Ukraine, et de constituer de vastes domaines, de mille hectares ou plus, en substitution aux domaines actuels tournant autour de la centaine d’hectares, détenus par des Français. Ce sera la fin de la paysannerie française.

C’est ce qui est prévu, et en route. Ce mouvement de concentration entre des mains étrangères, facilité par un gouvernement corrompu qui a été mis en place pour cela, a déjà commencé (y compris ici, en Charente, voir en particulier le vignoble du Cognaçais, mais pas seulement). Rien ne l’arrêtera si le peuple français ne se lève pas, pas seulement le monde paysan.

https://stratpol.com/lettre-a-un-ami-paysan/
#france #macron #attal #UE #agriculture #ukraine #US #USA

tina@diaspora.psyco.fr

Les peuples autochtones du Brésil remportent une victoire cruciale pour leurs terres.

Jeudi 21 septembre, à l'issue d'un procès démarré en 2021, la Cour suprême a conforté leur droit sur leurs terres, rejetant les positions défendues par le puissant secteur de l'agro-négoce.
L'enjeu était d'autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts face à la déforestation et jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce procès à la Cour suprême fera jurisprudence.

#Brésil #Amazonie #justice #peuples-autochtones #terres

bliter@diaspora-fr.org

La #Voiture #Electrique : #Drame du XXIè siècle - #Voitures & #Ingénierie

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" #Argentine, 4 juillet 2023. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour #manifester leur #mécontentement.
Le #sujet : une #réforme de la #Constitution #locale permettant au #gouvernement #argentin de #réquisitionner arbitrairement leurs #terres dans le but d’étendre à loisir les #concessions accordées aux #exploitants #miniers.
L’objet du #conflit : le désormais hautement convoité #lithium.
Car il est peu de dire que ce #métal est aujourd’hui au centre de toutes les attentions.
C’est que les quantités de #minerai utilisé dans les #batteries des voitures #électriques sont phénoménales."

https://www.youtube.com/watch?v=CuljHgRH5zY
#politique #écologie #économie

anar65@diaspora-fr.org

#Écologies #Lithium #Argentine #Lutte #Repression

Une rébellion des indigènes et de la classe ouvrière dans le triangle du lithium

A #Jujuy (c’est une province au nord de l’argentine), en ce moment, ya énormement de #manifestations et de #contestations violemment réprimées contre la réforme de la constitution de la province, pour la hausse des salaires, contre l’extractivisme (Jujuy se trouve dans le ‘Triangle du Lithium’ qui comprend le nord de l’Argentine, et des parties du Chili et de la Bolivie), etc…

Texte publié sur le site bureburebure.info.

C’est important qu’on soit capables de construire une vraie réflexion et une vraie #solidarité-internationale avec les populations du Sud Globalisé. Energies fossiles ou capitalisme vert, c’est la même exploitation, les mêmes destructions que subissent déjà et vont subir toujours plus les populations précaires, souvent non-blanches, mais aussi les non-humain.es et les terres sur lesquelles iels vivent.

Depuis notre pays qui se gargarise de son programme de relance du nucléaire et du passage au tout #électrique, on ne peut faire l’impasse sur aucune de ces questions. Ou, comment ? Qui seront celleux dans les #mines, qui seront celleux qui n’auront plus d’accès à l’ #eau potable, qui seront celleux qui seront expulsé.es de leurs #terres ? Et qui seront celleux qui repartiront les poches pleines de pognon, et du lithium nécessaires à la fabrication des #batteries de nos vélo, de nos trottinettes, de nos voitures électriques et tout le reste ? Cet article résume et explique pas mal de choses sur le contexte et les mobilisations a Jujuy.
Quelques pistes pour trouver plus d’info (très peu exhaustive) :

sur les réseaux sociaux

#jujuyresist

→ @soymujercolla (sur instagram, militante qui a crée un canal de diffusion ou elle relaie les auto-média locaux, en espagnol) pour trouver des articles qui parlent des révoltes

→ indymedia argentine

https://www.laizquierdadiario.com/
Jujuy : Une rébellion des indigènes et de la classe ouvrière dans le triangle du lithium

Les travailleurs et les populations indigènes de Jujuy, en Argentine, font face aux réformes #antidémocratiques adoptées par le gouvernement provincial et les sociétés internationales d’extraction de lithium qui le soutiennent.

Dans le nord de l’Argentine, riche en lithium, se déroule une bataille rangée qui a des implications mondiales avec l’expansion du « #capitalisme vert ». D’un côté, il y a les #indigènes, les enseignants, les jeunes, les défenseurs de l’ #environnement et les travailleurs précaires. De l’autre, les #multinationales du lithium et leurs représentants argentins au #gouvernement.

Depuis près d’un mois, la province septentrionale de Jujuy retient l’attention du pays, avec des manifestations quotidiennes pour des augmentations de salaire et le rejet d’une « réforme » constitutionnelle #autoritaire imposée par le gouverneur de la province, #Gerardo-Morales. À ce jour, les militants maintiennent plus d’une douzaine de barrages routiers dans toute la région.

La police a sévèrement réprimé les manifestants, faisant au moins 170 blessés, dont un jeune homme de 17 ans qui a perdu son œil après que la police lui a tiré une balle en caoutchouc dans le visage. Les autorités ont également procédé à des arrestations massives, une cinquantaine de manifestants ayant été inculpés. Les journalistes et les organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé la présence de policiers infiltrés dans les manifestations, les descentes illégales dans les maisons, l’utilisation aveugle de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc, entre autres abus.

Un grand nombre de personnes détenues lors des manifestations sont des indigènes, des femmes et même des enfants. La semaine dernière, des images virales ont montré l’arrestation violente d’une législatrice provinciale, Natalia Morales, que la police avait traînée dans la rue sur plus de 50 mètres. Il est probable que Mme Morales ait été visée en raison de son rôle de dirigeante du Parti des travailleurs socialistes (PTS), un parti trotskiste et une organisation sœur de Left Voice. Le journaliste Lucho Aguilar de La Izquierda Diario, l’organe de presse du PTS, a également été arrêté le même jour alors qu’il couvrait les manifestations. Les Nations Unies et Amnesty International ont dénoncé la violence policière et les arrestations massives à Jujuy, tandis que Greta Thunberg, activiste climatique de renommée internationale, a exprimé sa solidarité avec le mouvement qui se déroule dans les rues.

Au centre de ces affrontements se trouve la lutte contre l’exploitation continue des ressources en lithium par des multinationales étrangères. Alors que les sociétés minières développent leurs activités extractives et génèrent des profits records dans des provinces comme Jujuy, Salta et Catamarca, les habitants du nord de l’Argentine ne bénéficient que très peu des retombées de la production de lithium. Les salaires moyens à Jujuy sont inférieurs d’environ 40 % à ceux de la capitale, Buenos Aires, et le travail informel, qui n’offre pratiquement aucun avantage ni aucune protection de l’emploi, prédomine dans la classe ouvrière. Les perspectives sont particulièrement sombres pour les jeunes : dans la province, neuf jeunes sur dix occupent des emplois précaires. Par ailleurs, les pauvres et les autochtones de la région sont les plus touchés par la contamination et les pénuries d’eau résultant de l’extraction du lithium.

La rébellion remet en question un système dans lequel les multinationales et leurs partenaires locaux pillent les ressources naturelles qui appartiennent légitimement aux populations du Sud Globalisé, en ne laissant derrière eux que pauvreté et dégradation écologique. De plus en plus, les travailleurs et les membres des communautés marginalisées estiment que ce sont eux qui devraient contrôler les ressources minérales de leur région, que ce sont eux qui devraient déterminer où et comment l’extraction devrait avoir lieu, et que ce sont eux qui devraient bénéficier des recettes.
Convergence des luttes des enseignants et des autochtones

Les manifestations en cours ont débuté le mois dernier par des grèves d’enseignants réclamant des augmentations de salaire. Les salaires des enseignants de Jujuy sont parmi les plus bas du pays ; ici, le salaire de départ d’un enseignant peut n’être que de 35 000 pesos (environ 140 USD) par mois, alors que le coût de la vie s’élève à plus de 200 000 pesos par mois (près de 800 USD). Avec l’inflation galopante dans le pays – l’Argentine a connu une inflation de plus de 100 % au cours de
l’année écoulée – les enseignants sont de plus en plus poussés vers la pauvreté.

Les grèves des enseignants ont coïncidé avec une tentative du gouvernement de Gerardo Morales de réformer la constitution de la province. Rapidement, les enseignants ont été rejoints dans les rues par des membres des communautés indigènes, des jeunes, des travailleurs et des membres des partis de gauche. Parmi les changements qui ont suscité le plus d’indignation populaire figurent de nouvelles interdictions de manifester dans les rues et des mesures visant à déposséder les
populations indigènes et à faciliter l’expansion des activités minières sur les terres indigènes. L’objectif des soi-disant réformes de Morales est clair pour tou.tes les habitant.es de Jujuy : permettre aux entreprises multinationales d’accéder à de nouvelles ressources en lithium et réduire les protestations contre les opérations minières ou les politiques favorables à l’exploitation minière.

Conscient de l’impopularité de ces réformes parmi les habitant.es de Jujuy, Morales les a fait passer à toute vitesse au sein de l’assemblée législative provinciale, sans prévoir de véritable temps de débat et sans consulter les communautés indigènes qui seraient les plus touchées. En fait, le texte final de la réforme n’a été rendu public que le jour du vote.

Alors que le président Alberto Fernandez et la vice-présidente Cristina Fernandez de Kirchner ont dénoncé la brutalité des forces de police de Morales à Jujuy, des membres de leur parti ont approuvé la réforme du gouverneur et ont joué un rôle crucial dans son adoption par le corps législatif. Pendant ce temps, les dirigeants péronistes d’autres provinces, comme Gustavo Saenz, gouverneur de la province de Salta et proche allié du président, ont tenté de restreindre de la même manière le droit de manifester et ont apporté des réponses tout aussi répressives aux manifestations.

La seule force au sein du corps législatif à dénoncer systématiquement la réforme constitutionnelle autoritaire a été le Front de gauche des travailleurs (FIT-U, selon ses initiales en espagnol), une coalition de quatre partis trotskystes, dont le PTS. Plutôt que de légitimer le processus, les quatre membres du FIT-U élus à l’assemblée constituante ont annoncé un boycott du processus de réforme depuis la salle et ont quitté les débats. Les membres du PTS et de la FIT-U ne limitent pas leur combat à l’arène électorale ; depuis le début des grèves et des manifestations, ils sont aux côtés des indigènes, des enseignants et d’autres personnes dans les rues pour exiger des augmentations de salaire et l’abrogation des réformes. En outre, le PTS/FIT-U appelle les syndicats à organiser une grève générale jusqu’à ce que les revendications du mouvement soient satisfaites.

Avec l’éclatement des manifestations, le gouvernement de Morales a été contraint de reculer et a retiré plusieurs des réformes qu’il avait prévues, telles que la suppression des élections à mi-parcours. Il a cependant maintenu la mesure la plus détestée : de lourdes sanctions pour les militant.es qui organisent des cortes de ruta (ou barrages routiers) lors des manifestations politiques. Ces barrages routiers constituent la méthode de lutte historique de la classe ouvrière argentine et des communautés opprimées, en particulier dans les régions les plus pauvres du pays, comme Jujuy. En effet, c’est pratiquement la seule méthode dont ils disposent pour se défendre contre le vol de leurs terres, la pollution de leurs ressources en eau et la pauvreté écrasante qui leur est imposée. Et dans un pays où la violence contre les femmes est très répandue – une femme est assassinée toutes les 36 heures en Argentine – les barrages routiers sont également devenus une méthode nécessaire de lutte pour la justice au sein du mouvement féministe.
La ruée vers l’or blanc

Le nord de l’Argentine fait partie de ce que l’on appelle le « triangle du lithium » de l’Amérique du Sud, une région de 7 000 pieds carrés qui comprend également des parties du Chili et de la Bolivie et qui renferme, selon les estimations, les trois quarts de toutes les ressources mondiales en lithium. L’Argentine est aujourd’hui le quatrième exportateur mondial de lithium, derrière l’Australie, le Chili et la Chine. Deux des trois mines de lithium en activité en Argentine sont situées à Jujuy. Parmi les multinationales qui profitent aujourd’hui des réserves de la région, citons la société américaine Livent Corp, la société australienne Allkem, la société canadienne Lithium Americas Corp et la société chinoise Ganfeng Lithium.

L’industrie du lithium connaît l’une des croissances les plus rapides au monde, en grande partie à cause des besoins en lithium des batteries rechargeables, telles que celles utilisées par les véhicules électriques (VE). La production de VE atteignant chaque année de nouveaux records, la demande mondiale de lithium monte en flèche. C’est pourquoi il a souvent été surnommé « l’or blanc ». En 2022, l’Argentine a exporté pour près de 700 millions de dollars de lithium, ce qui représente une augmentation de plus de 200 % par rapport à l’année précédente. Les principales destinations étaient la Chine, le Japon, la Corée du Sud, les États-Unis et l’Union européenne. Six autres sites d’extraction de lithium dans le nord de l’Argentine devraient ouvrir dans les années à venir.

Les États-Unis, qui ne veulent pas être en reste dans la course au lithium argentin, tentent également d’accroître leur influence dans la région et se montrent même prêts à utiliser leurs ressources militaires pour garantir leurs intérêts. Le général américain Laura Richardson, chef du commandement sud de l’armée américaine, a rencontré la vice-présidente argentine Cristina Kirchner et le ministre de la défense Jorge Taiana en 2022 pour discuter d’une formation militaire conjointe dans le pays. Elle a récemment souligné la nécessité de lutter contre « l’agressivité, l’influence et la coercition » de la Chine dans le Triangle du lithium et l’importance d’ »exclure » les concurrents américains de la région.

Les habitants pauvres et indigènes de Jujuy comprennent bien que si les sociétés de lithium ont réalisé d’énormes profits ces dernières années, ce sont les capitaux étrangers et une petite élite argentine qui ont bénéficié de l’extraction du lithium. Pendant ce temps, la majorité des habitants de la province souffre de pauvreté chronique, de précarité et d’un accès à l’eau douce qui ne cesse de diminuer. Les industries telles que les véhicules électriques, qui utilisent des batteries lithium-ion,
sont souvent présentées comme une alternative écologiquement responsable. Pourtant, le bilan des sociétés d’extraction de lithium dans des régions comme Jujuy montre clairement l’impact écologique dévastateur de cette industrie.

Tout d’abord, l’extraction du lithium du sol nécessite d’énormes quantités d’eau. Selon une étude, la production d’une tonne de lithium (d’une valeur d’environ 19 000 dollars) nécessite l’utilisation d’un million de litres d’eau. Dans les régions arides comme Jujuy – certaines parties de la province ne reçoivent que 100 millimètres de précipitations par an – cette utilisation intensive d’eau douce est durement ressentie par les communautés locales et les petit.es exploitant.es agricoles.
Une conscience de classe grandissante

Les profits faramineux d’industries telles que l’exploitation du lithium et l’agro-industrie, ainsi que la dégradation de l’environnement et le fossé toujours plus grand entre riches et pauvres, ont profondément façonné la conscience de classe de la classe ouvrière et des communautés opprimées de Jujuy. Le soutien massif obtenu par le FIT-U lors des dernières élections en est la preuve. Le FIT-U a obtenu 25 % des voix à Jujuy lors des élections nationales de mi-mandat l’année dernière, ce qui lui a permis d’élire son tout premier député de gauche au Congrès, Alejandro Vilca. Vilca est lui-même d’origine indigène, travaille depuis longtemps dans le secteur de l’assainissement et milite au sein du PTS. Cette année, M. Vilca s’est présenté aux élections provinciales et a obtenu le meilleur résultat pour un candidat de gauche au poste de
gouverneur dans tout le pays depuis trente ans. L’avancée de la gauche est due en grande partie au programme anticapitaliste qu’elle a mis en avant pour contester les intérêts des grandes entreprises minières et agricoles et rendre les richesses de la province à sa population. Ce programme comprenait, avant tout, l’étatisation – ou la prise de contrôle par l’État – des ressources en lithium de la province par les travailleurs et les consommateurs.

La lutte des indigènes, des enseignants et des pauvres de Jujuy requiert la solidarité internationale la plus large, d’autant plus que le lithium extrait de leurs terres est en grande partie destiné aux pays du Nord et que les bénéfices de sa vente vont aux multinationales étrangères. Cette solidarité doit inclure le rejet de la réforme constitutionnelle et du pillage impérialiste des ressources locales, ainsi que le soutien à l’abandon des poursuites contre les manifestants, à des salaires égaux au coût de la vie et à l’étatisation des ressources en lithium sous le contrôle des travailleurs et des consommateurs. Enfin, les militants et les travailleurs des États-Unis et du Nord doivent exiger l’annulation de toute la dette extérieure des pays du Sud, y compris de l’Argentine, puisque cette dette est en fin de compte payée par des projets extractivistes contaminants comme l’exploitation du lithium.

Nous devons lutter pour une transition mondiale immédiate vers les énergies renouvelables, mais le développement d’infrastructures renouvelables ne doit pas se faire au prix de la dépossession des peuples indigènes et de la contamination de leurs terres et de leurs eaux. L’expérience de Jujuy montre que la promesse du « capitalisme vert » est une farce cruelle. En effet, pour surmonter les crises climatiques et écologiques, il faut remettre directement en question le système capitaliste qui en est responsable.

https://www.leftvoice.org/jujuy-an-indigenous-and-working-class-rebellion-in-the-lithium
-triangle/

xrlavache@diaspora.psyco.fr

ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l'agro-chimie et du béton !

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

#dissolution #macron #agro-chimie #béton #soulèvement-de-la-terre #mouvement #jemesoulève #terre #révolte #conseil-des-ministres #répression #sainte-soline #darmanin #assemblée-nationale #soutien #organisations-syndicales #organisations-environnementales #collectifs #fermes #personnalités-scientifiques #personnalités-politiques #personnalités-intellectuelles #paris #tribune-internationale #rassemblements #comités-locaux #france #menace #actions #autoroute #castres-toulouse #contournement-routier #rouen #extension #carrières-de-sable #maraîchage-industriel #loire-atlantique #percement #maurienne #tav #camouflet #gouvernement #fnsea #borne #décret #coordinations #assemblées #coalitions #luttes-locales #contestation #mesure-liberticide #nappes #forêts #oiseaux #bocages #terres #eau #anachronisme #désobéissance #obstacle #ravage #blocages #occupations #désarmements #nécessité #écocide #rapport-de-force #populaire #btp #association-de-malfaiteurs #industries-toxiques #impact #autorité #insoumission #fête-de-la-musique #convergences #bétonneurs #responsables-locaux #empoisonnement #mobilisation #solidarité #lafarge #marseille #toulouse #paris #dijon #surveillance #mouvement-social #mouvement-écologique #industriels #ministres #mensonges #médias #écologie #enfumage #paysans #écolo #agriculteurs #front-commun #agriculture #vivant #extinction #rébellion

bliter@diaspora-fr.org

L' envers du #mensonge était-il protégé par #LouisXIV ? - #Campagnol

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https://www.youtube.com/watch?v=7xyBd6ZztCQ
Les #dictatures #McKinsey finiront-elles aspirées par le trou noir de Rennes-le-château ?

https://odysee.com/@campagnoltvl:2/rennes:3
https://crowdbunker.com/channel/srBOV4Ke

Et un #documentaire sur le sujet
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Périllos - Avec André Douzet

André #Douzet nous raconte l' #histoire de #Périllos, un #village #abandonné dans les #Pyrénées #Orientales. Il présente les #seigneurs du lieu, qui auraient, d'après certaines #légendes, gardé le #secret de #tombeaux #royaux et #sacrés sur leurs #terres.

A l'aide de #documents #historiques et de #recherches sur place, il nous explique en quoi le #mystère de #Rennes-le-Château peut être résolu si l'on suit, comme l' #Abbé #Saunière, la #destination de Périllos.

#politique

tina@diaspora.psyco.fr

Greenwashing destructeur dans la Drôme.

La communauté de commune du Diois a voté la bétonisation de terres agricoles en vue d’agrandir la zone d’activité existante, pourtant vide à 40%. Habitat naturel de nombreuses espèces, cinq hectares de terres sont désormais classées constructibles. Ces terres cultivables et perméables sont donc vouées à disparaître sous le béton et les hangars.

Ce projet d’artificialisation profiterait principalement à une filiale de Léa Nature, célèbre fabricant de produits bio. Théoriquement ouverte aux alternatives existantes, Léa Nature se satisfait de ce projet pourtant en totale contradiction avec sa communication «verte».

Le territoire diois importe 90% de son alimentation et l’accès au foncier pour des jeunes paysannes et paysans est dans un état de tension croissant, accentué par la main-mise de nouveaux arrivants fortunés, souvent en recherche de résidence secondaires. Qui plus est, les terres plates, profondes, fertiles et potentiellement irrigables sont rares (et chères).

#Drôme #biodiversité #terres #monde-paysan #lobby-bio #greenwashing #bétonisation #ZAD-partout

xrlavache@diaspora.psyco.fr
fiel@diaspora-fr.org

🌳 Près de l’ancienne #ZAD de ( #NDDL) : la station #Total stoppée grâce à la mobilisation

Encore une victoire contre un projet inutile et imposé en Loire-Atlantique

Elle était prévue à deux pas des terres autrefois menacées par le projet d’ aéroport, c’était une grande station service souhaitée la #multinationale pétrolière Total. Situé à Vigneux de Bretagne, le projet menaçait 6 à 10 hectares de #terres agricoles, de haies, de #prairies avec une #zone-humide bordée par deux #ruisseaux.
#Total allait abattre des #arbres centenaires, habitat d’une #faune nombreuse et variée, et #polluer les cours d’eau. Le projet datait d’un autre siècle, c’était un vieux reste du projet d’aéroport pharaonique qui devait bétonner le bocage nantais. Les opposant-es craignaient même un projet d’aire sur le modèle autoroutier, encore plus gourmand en terre.

Depuis plusieurs mois des riverain-es, des habitant-es de la #ZAD et des #écologistes appelaient à «ne pas laisser démarrer le chantier de la nouvelle station #TOTAL» qui était prévu cet automne. Les personnes mobilisées rappelaient les méfaits de Total, de la marée noire de 1999 qui a dévasté nos côtes après le naufrage de l’ #Erika aux forages destructeurs partout autour du globe, ou plus récemment, le projet terrible de# pipeline en #Ouganda – l’un des plus gros projets pétroliers en cours dans le monde ! Tout ça pour les profits d’une multinationale qui s’élèvent à 14 milliards d’euros en 2021, largement distribués à des #actionnaires.

Bref, derrière cette station Total en bordure de l’ancienne ZAD, c’est tout un monde qui était rejeté. Un pic-nic militant avait eu lieu au début de l’été contre le projet et d’autres rendez-vous étaient à venir. Le 8 septembre, la Direction interdépartementale des routes ouest annonçait qu’elle «renonçait au projet initial visant à artificialiser six hectares de terres agricoles, préemptés par l’État». L’institution suspend le projet pendant un an et étudiera «trois projets alternatifs». Cela veut dire que le combat n’est pas fini. Le projet est stoppé mais pas abandonné.

En 2016, une ancienne station service Total située le long de la quatre voix à Vigneux-de-Bretagne avait été intégralement taguée et mise hors service lors d’une immense manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui avait réuni 60.000 personnes et paralysé la route qui relie Nantes à Rennes. (j'ai des photos de la manif et de cette station Total, des que je les retrouve, je les reposte )

La région nantaise est une terre de #résistances. Deux projets de centrales nucléaires lancés dans les années 1980 et 1990 ont été abandonnés grâce aux #luttes. L’aéroport de #Notre-Dame-des-Landes était enterré en 2017, puis un projet de stade/centre commercial géant trois ans plus tard. Un projet de Surf Park au sud de la Loire, ainsi qu’un entrepôt Amazon géant ont aussi été empêchés par les luttes locales. En cette rentrée 2022, c’est un grand projet touristique de la métropole, L’Arbre aux Hérons, qui est rangé dans les tiroirs. Et désormais cette station service stoppée. La lutte contre les projet inutiles et destructeurs paie ! Les mobilisations ne sont pas vaines.

Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vigneux-de-bretagne-44360/vigneux-de-bretagne-le-projet-de-demenagement-de-la-station-total-stoppe-a177a3b4-35ba-11ed-a858-f7410f1f4331

📷 : manifestation de février 2016 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

et que nos luttes continue ! *'("note" perso)

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Patagonie - #Transhumance andine

https://www.arte.tv/fr/videos/089063-000-A/patagonie-transhumance-andine/
Durée : 52 min - Disponible : Du 07/08/2022 au 30/08/2022 #Documentaire

Dans les #Andes, entre l’ #Argentine et le #Chili, la transhumance, aujourd’hui menacée, de troupeaux d’éleveurs mapuches.

Les #Mapuches pratiquent la transhumance en Patagonie depuis des siècles, bien avant l'arrivée des jésuites et les campagnes contre les populations indiennes, dont celle nommée "conquête du désert" entre 1878 et 1885. Si cette #guerre a octroyé aux grands #propriétaires terriens des millions d'hectares de #terres, le système de transhumance #ancestral a malgré tout survécu. Mais l’organisation sociale, productive et durable des familles #nomades qui en vivent est aujourd’hui menacée par l’augmentation des propriétés privées et les exploitations massives d'hydrocarbures dans la région. Ce film suit l'une de ces migrations dans les Andes, entre l’Argentine et le Chili.

#Luttes #Autochtones #Indigènes #PopulationsTraditionnelles #État #Propriété #Indien #Indiens #Mapuche #Culture #Colonisation #Pétrole #Nature #Animaux #Chèvre #Chèvres #Terre #Vol

colibritho@diaspora-fr.org

87 hectares de terres agricoles, fertiles, riches en biodiversité, et irriguées sont menacés par la bétonisation à travers l’extension de la zone d’activité économique de Pertuis.(13)

*Pétition ici : *

Entrer une description pour l'image ici

Monsieur le Préfet de la Région Paca Christophe Mirmand,
Madame la Présidente de la Métropole Aix Marseille,

Vous avez décidé, avec la Ville de Pertuis, de doubler la Zone d’Activité Economique dans la plaine agricole de la basse vallée de la Durance.

A l’heure où la transition, le zéro artificialisation nette et la planification écologique sont présents dans tous les discours des dirigeants, 87 hectares de terres agricoles, fertiles, riches en biodiversité, et irriguées sont menacés par la bétonisation à travers l’extension de la zone d’activité économique de Pertuis.

Ce projet, porté par la métropole Aix-Marseille, est largement soutenu par le maire de Pertuis, Roger Pellenc, industriel puissant et influent, dont le groupe, qu’il vient de céder tout en restant actionnaire minoritaire et membre du CA, tente de s’accaparer via ce projet 30 hectares sur les 87 concernés dans le but d’agrandir les entrepôts de son ex entreprise.

Alors que le maintien des terres agricoles et la promotion des circuits courts de distribution sont au coeur des nouvelles politiques publiques nationales et locales et de la loi climat résilience pour lutter contre le dérèglement climatique, l’artificialisation de ces terres d’une qualité agro écologique exceptionnelle, privera la commune d'une capacité de production susceptible d'alimenter la totalité de la population de la ville en fruits et légumes. Or, la crise que nous traversons montre l’impératif de travailler sur l’autosuffisance alimentaire et la résilience des territoires.

Ce projet est en outre en totale contradiction avec les objectifs du Projet Alimentaire Territorial pour produire et manger local adopté récemment par la Métropole.

#ZAP #PAT #agriculture #écologie #alimentaire #Pertuis #terres

jaune_lola@diaspora-fr.org

Cyberaction : #Chlordécone : légiférer sans tarder pour que la prescription ne protège plus les pollueurs

Dans une tribune publiée par franceinfo, les signataires dénoncent "une injustice" alors que dans l'enquête sur le scandale du chlordécone, la justice se dirige vers un non-lieu. Au-delà de ce pesticide largement utilisé aux #Antilles, ils appellent les élus et le président de la République à une réforme du régime de la prescription.
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/chlordyncone-lyngifynrersanstarderp-5431.html
Cette cyberaction n'est pas seulement une #pétition, elle a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnée
#martinique #matinik #guadeloupe #gwadloup #pesticides #pollution #terres #agriculture #scandale #cyberacteurs