#eaux

dunoir@diaspora-fr.org

#Eaux #MegaBassines #SoulevementDeLaTerre

19-20 JUILLET : MOBILISATION INTERNATIONALE STOP MÉGA-BASSINES - Village de l'eau du 16 au 21 juillet

L'APPEL

Malgré l’ampleur décuplée des mobilisation anti-bassines, le gouvernement s’obstine à passer en force. Cette bataille emblématique pour l’eau en tant que bien commun et pour l’agriculture paysanne est encore à gagner. En ce mois de juillet, alors que les regards du monde entier se porteront sur la parade fluviale des Jeux Olympiques à Paris, il s’agira de nous allier pour remporter la plus essentielle des épreuves : trouver les gestes collectifs pour que l’eau soit enfin protégée dans ce pays et partout ailleurs. Nous appelons donc de nouveau à converger autour de la Venise verte en péril du Marais Poitevin, des étendues agricoles épuisées du Poitou, mais aussi de ses multiples repères et terres toujours fertiles. Préparez-vous à faire fleuve, par équipes, par rivières et par bassins versants.

Bassines en berne – Les méga-bassines sont des cratéres géants d’une surface allant parfois jusqu’à 18ha, recouverts de plastique et remplis d’eau pompée dans les nappes phréatiques. Elles sont la dernière fuite en avant d’un modèle agro-industriel qui dégrade et assèche depuis trop longtemps nos milieux de vies. Elles sont avant tout conçues pour des cultures nécessitant une irrigation intensive, au profit d’une petite minorité d’agriculteur.rices, et ce aux dépens de formes de stockage et de partage de l’eau vertueuses, bénéficiant à l’ensemble des agriculteur.rices, de la population et de la biodiversité.

L’été dernier, le scandaleux financement des bassines à 70% par de l’argent public a été vivement critiqué jusque par la Cour des comptes. Celle-ci constate que le parti-pris gouvernemental pour ces infrastructures retarde dangereusement le changement nécessaire des pratiques agricoles. Au sein même des institutions sensées être en charge de la protection qualitative et quantitative de l’eau, les critiques apparaissent au grand jour et le doute sur la viabilité des bassines s’installe parmi les irriguants.

Les luttes en cours sont en passe d’enterrer une bonne partie des bassines initialement projetées. Au cours de ces 3 dernières années de mobilisations, 4 bassines déjà remplies ont été jugées à posteriori définitivement illégales, 15 projets ont été annulés par le tribunal après avoir été jugés inadaptés au changement climatique, 14 autres se sont vues mises hors d’état de fonctionner et des grilles de chantier continuent de tomber. De nombreuses bassines ont déjà été abandonnées grâce à la pression exercée par l’opposition locale.

Diktat gouvernemental – Et pourtant, ils s’entêtent ! Le ministre de l’agriculture s’est récemment risqué à annoncer un objectif de construction de 100 nouvelles bassines d’ici la fin de l’année. Aux abords du Marais Poitevin, malgré les recours juridiques toujours en cours contre les 16 méga-bassines, les chantiers continuent péniblement. Sur fond de conflit d’intérêts, deux d’entre eux ont démarré ces derniers mois à Priaires et Epannes, tandis que celui de Sainte-Soline a stagné toute l’hiver.

Le gouvernement cherche, dans le cadre de la Loi d’Orientation Agricole, à faire reconnaître un «intérêt général majeur» à ces infrastructures afin de court-circuiter les recours juridiques victorieux et piétiner les protections environnementales. Sa réponse sélective au mal-être agricole exprimé cet hiver a été de favoriser – au bénéfice des patrons de l’agro-industrie – les dispositifs et filières qui empoisonnent les agriculteur.rices, plutôt que de leur assurer un travail et un revenu digne. Il continue ainsi de se soumettre à des intérêts privés plutôt que de défendre réellement les paysan.nes et les biens communs. Il finance la stérilisation des terres plutôt que le développement d’une agro-écologie seule à même de faire face à la crise climatique. C’est bien à cette transition que les subventions publiques devraient aujourd’hui être accordées. Mais ce sont les préfet.es qui, dans un élan de crispation autoritaire, font aujourd’hui appel des décisions de justice et passent en force les projets de méga-bassines promis aux grandes industries, coopératives et négociants partout en France.

Vers un moratoire ! – Il nous faut donc, pour l’heure, mettre en œuvre un moratoire populaire sur le terrain et se rassembler pour en porter la nécessité. Alors que la lutte anti-bassines s’étend désormais à d’autres régions du pays et au-delà des frontières, l’enjeu de cette mobilisation est celui d’un tournant historique : si nous les arrêtons ici, nous les arrêterons ailleurs ! Si le système bassine ne vient pas prolonger l’impasse agro-industrielle – les filières d’export de maïs hybride, l’élevage hors-sol, les monocultures gavées d’intrants – nous pourrons enfin cheminer ensemble vers les formes d’agriculture qui protègent les terres et les eaux.

Plus d’un an après la convergence à Sainte-Soline, se retrouver de nouveau massivement dans le Poitou cet été c’est, pour l’ensemble des forces sociales et écologistes, l’occasion de démontrer à ce gouvernement qu’il ne peut espérer arrêter un élan vital par la répression. Du 15 au 21 juillet, dans notre pluralité de présences paysannes, syndicales, habitant.es de tous âges des campagnes et des villes, nous réinventerons nos façons de manifester et de nous protéger. Nous retrouverons mille manières de marquer notre refus des projets de bassines.

No Bassaran !

COMMUNIQUÉ DE LA MOBILISATION STOP MÉGABASSINES SUITE À LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Pour rejoindre l’appel, le formulaire de signature est disponible ici : https://framaforms.org/20-21-juillet-2024-stop-mega-bassines-prochaine-mobilisation-internationale-1699517649

LE TEASER

LE GUIDE ANTIBASSINE POUR AFFRONTER LES MÉGA-DÉBATS

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #poésie #eaux #vie #nature #fontaine #torrent #cascade #champs #forêts #baume #chanter #désaltérer
L’Eau,
Du fleuve tumultueux au moindre ruisselet,
Exubérante l’eau déborde, sort des pierrées,
De partout ça bouillonne, inonde, s’étale,

Le ru discret se change en torrent, tout est en rut,
Des cascades jaillissent des falaises abruptes,
Les rochers noirs de pluie scintillent au soleil,
Des feuilles s’égouttent des chapelets de perles,
Les massifs, les prés, les champs, les forêts détrempent,
C’est un plaisir intense d’admirer la vie, l’eau,
Prendre toute sa place, celle qui lui est due,
Envahir la terre, la nourrir, la féconder,
Avant de s’infiltrer dans des baumes profonds,
Où calme elle repose chargée de minéraux,
Puis ici ou là réapparaitre mystérieuse,
Chanter aux fontaines du pays de Cocagne,
Désaltérer le passant, amuser les enfants,
De tout temps et à jamais Il en sera ainsi,
Enfin…..il faut croire à l’histoire ancienne.
Mireille Moutte

(Je prie les gens des hauts de France inondés de m’excuser., En Provence l’eau est rare et ses débordements bienvenus.)

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Scandale #alimentaire. les #eaux #Cristalline, #Perrier, #Vichy, #Vittel, etc. filtrées illégalement. #foodwatch va porter plainte et questionne le rôle de l’ #Etat
https://www.foodwatch.org/fr/communiques-de-presse/2024/scandale-alimentaire-les-eaux-cristalline-perrier-vichy-vittel-etc-filtrees-illegalement-foodwatch-va-porter-plainte-et-questionne-le-role-de-letat

Eau minérale naturelle purifiée illégalement : "le même type de traitements que l’eau du robinet ", analyse une journaliste à l'origine des révélations
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-grand-temoin/eau-minerale-naturelle-purifiee-illegalement-le-meme-type-de-traitements-que-l-eau-du-robinet-analyse-une-journaliste-a-l-origine-des-revelations_6305652.html

Sur l’étiquette figure la mention eau minérale naturelle ou de source mais dans les faits le contenu des bouteilles subissait le même traitement que l'eau du robinet. C’est l’histoire d’une tromperie sur la marchandise qui a duré de nombreuses années, tromperie reconnue par Nestlé, l’un des protagonistes, qui implique de très grands groupes mais aussi les pouvoirs publics.

#Eau #Pollution #Fraude #Multinationales

xrlavache@diaspora.psyco.fr

Feluy : TotalEnergies rejette des PFAS, des scientifiques pointent un risque possible pour la santé

https://www.rtbf.be/article/feluy-totalenergies-rejette-des-pfas-des-scientifiques-pointent-un-risque-possible-pour-la-sante-11283815

#feluy #totalenergies #total #pfas #santé #contamination #bruxelles #wallonie #prélèvements #eaux #sols #œufs #prises-de-sang #environnement #eau #téflon #vêtements #emballages #cancers #système-hormonal #système-immunitaire #pathologies #parc-industriel #totalenergies-petrochemicals #usine #europe #le-monde #forever-pollution-project #analyse #polymères #prélèvement #hotspot #eau-potable #directive-européenne #pfoa #pfos #pfhxs #pfna #nature #3m #zwijndrecht #flandre #restriction #interdiction #agriculteur #cultures #vaches #pêcheurs #poissons #polluants #chaîne-alimentaire #bovins #êtres-vivants #médecine #rivière #mer-du-nord #belgique #communication #pvdf-hfp #aliments #toxique #polymère #traitement-des-eaux #sels-minéraux #dépôt-pétrolier #merlon #responsabilité-environnementale #pollution #commission-européenne #denrées-alimentaires #marché-européen #règlement-européen #chemviron #kuraray #charbon-actif #ruisseau #air #gaz #charbon #économie-circulaire #pfhxa #anvers #pfbs #cimenterie #obourg #analyses-de-sang #test-sanguin #toxicologie #antiadhésif #vêtements-de-pluie #emballage-alimentaire #polluants-éternels #surcontamination #population #bébé #grossesse #tristesse #révolte

fiel@diaspora-fr.org

#Sainte-Soline #Mega-Bassine #eaux #commun #Ecologie, #Répression #zad

💸 Mégabassines : la répression a déjà coûté plus d’un million d’euros

À propos d’économie et de répression : un calcul du coût du dispositif à Sainte-Soline

Pour protéger une esplanade en terre battue, le week-end du 29 et 30 octobre 2022, l’État français a déployé 1700 #gendarmes, une antenne du #GIGN, 7 #hélicoptères, des #drones. Cela aura coûté plus d’un million d’euros. On vous explique.

En 2018, une seule heure de vol d’un seul hélicoptère au dessus de la ZAD était estimée à 1500 euros par la radio France Inter. Des sites de professionnels du secteur évoquent le chiffre de «plus de 2000€» pour une heure d’utilisation d’un hélicoptère «écureuil», celui utilisé par les gendarmes. Même en gardant la fourchette la plus basse (celle de France Inter, et sans compter l’augmentation du prix du carburant ces derniers mois), en partant sur 7 heures de vol pour 7 hélicos, cela donne minimum 73.500€ par jour. Mais cela ne compte pas l’aller-retour depuis les bases, parfois lointaines. Ni les survols qui ont eu lieu dès le vendredi et jusqu’au dimanche soir. On peut facilement arrondir à au moins 100.000 balles d’hélicos.

Le coût des gendarmes ? Lors de l’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2018, c’était 220.000€ la journée selon France Inter. Oui, la journée. À l’époque, pour environ 3000 agents sur zone, il fallait compter 100.000 balles d’hôtel par nuit pour loger les forces de répression, et 120.000 de primes de déplacement tous les jours. Mais cela ne comprend pas le salaire fixe des gendarmes, bien mieux payés que des ouvriers, des profs ou des infirmières. Et le prix des repas, fournis par des prestataires ? 50.000€ par jour !

Pour 1700 gendarmes présents 3 jours (du vendredi soir au lundi matin) dans les Deux-Sèvres, on peut facilement évaluer le total des frais de personnels entre 500.000€ et 750.000€. Quid du GIGN et des gradés, qui bénéficient sans doute d’un traitement spécial ? Combien de milliers d’euros en plus ?

Il faut ajouter le prix du carburant des dizaines de fourgons. Certains escadrons ont traversé la France pour venir sur le site. Mais aussi le coût des munitions tirées. Chaque grenade coûte entre 30 euros et 50 euros pièce. La gendarmerie en a tiré des milliers. Fourchette basse : 50.000€ de grenades.

Tout cela reste sous-évalué, car il faut ajouter les dispositifs d’écoute, la rémunération d’infiltrés envoyés sur site, les drones, les enquêtes et la surveillance en amont et en aval. Et tous les checkpoints postés jusqu’à 20 kilomètres autour du site.

En additionnant les différentes sommes, on arrive déjà facilement à un million d’euros uniquement destinés à faire peur, blesser et arrêter des écologistes. Pour un week-end. Autour d’un chantier vide. Darmanin annonce dimanche soir que 1000 gendarmes vont rester durablement sur place pour empêcher une ZAD de s’installer. Cela veut dire plusieurs centaines de milliers d’euros supplémentaires par jour !

À quoi sert ce rapide calcul ? À montrer que la répression est idéologique. L’État pouvait très bien laisser les anti-bassines bouger quelques grilles et envahir un trou en terre battue. Mais non, il fallait tenter de #briser les #résistances, ce qui n’a heureusement pas marché. S’il faut mettre plus d’un million d’euros contre une seule mobilisation écologiste, le régime sort le portefeuille. Il n’y a pas de “sobriété” en matière de #terreur d’ #État. #Soumettre la population, l’empêcher de prendre en main son avenir, ça n’a pas de prix.

Rappelons pour finir que 7 hélicoptères pour une seule manif, c’est du jamais vu en France, même lors des plus grosses opérations sur des ZAD ou pendant les Gilets Jaunes. Les gendarmes avaient même des fusils à “marquage chimique” et autres panoplies “innovantes”. Et ce n’est que le début : 90 blindés neufs arrivent sur le terrain, de nouvelles unités de super-CRS sont déployées dans les villes, le gouvernement annonce 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans pour le ministère de l’Intérieur et veut “doubler les effectifs sur le terrain”.

L’État français se radicalise.

Le chiffrage de France Inter en 2018.

fiel@diaspora-fr.org

#communs

#Vie #Eaux #Repression #Préventive #agriculture #agro-industrie #gouvernement #Etat #démocrature #pré-fascisme #post-Démocratie ..... #écologie #environnement #climat

🔴 Tribune : 200 personnalités protestent contre les interdictions de manifester à Sainte-Soline

La préfecture des Deux-Sèvres crée les conditions d’un trouble majeur à l’ordre public !"

Alors que la crise écologique s’approfondit et que la bataille de l’eau est engagée, les autorités françaises prétendent interdire la mobilisation prévu à partir de ce soir dans les #Deux-Sèvres contre les #mégabassines. Soyons des milliers à nous rendre à #Sainte-Soline vendredi, samedi et dimanche. En attendant, une tribune contre l’attitude irresponsable du préfet :

“Voilà des années maintenant que les habitant.e.s du #Marais-Poitevin, des Deux-Sèvres, que les #riverain.e.s de la Charente et du #Clain tirent le signal d’alarme face à un long et systématique processus d’accaparement de la ressource en #eau par une poignée d’entrepreneurs de l’agro-industrie. Elles et ils se sont mobilisé-es sans relâche pour informer, mobiliser, les élu.e.s, les agricultrices et agriculteurs, les associations, les simples riverains et habitantes contre les protocoles d’accord autorisant la construction de dizaines de réserves d’eau géantes à ciel ouvert, dans des zones déjà partiellement ravagées par les pratiques agricoles industrielles, et fortement impactées par les effets du réchauffement.

Personne aujourd’hui ne peut faire mine de ne pas savoir de quoi il retourne. Un certain modèle agricole, hyper- #industrialisé, porté sans relâche par cette coalition d’intérêts privés qu’est la #FNSEA, appuyé par le lobby #agro-alimentaire et légitimé par l’État est en train de parachever son entreprise de #destruction au nom même de l’adaptation au changement climatique.

Là où toute personne un peu sensée devrait saluer le courage et l’opiniâtreté de ces habitant.e.s qui mènent pour nous, sur le terrain, ces batailles exemplaires, l’État prend activement la défense de l’agro-industrie en finançant et protégeant ces infrastructures. C’est ce débat public informé, qui n’a jamais pu avoir lieu, que les collectifs Bassines non Merci, appuyés par près de 150 collectifs et organisations, viennent chercher ces samedi et dimanche 29 et 30 octobre dans le bourg de Sainte Soline, dans le pays Mellois.

La réponse de la préfecture des Deux-Sèvres, qui a poussé au lancement rapide des travaux, n’a jamais varié. Interdiction d’approcher les sites lors de toutes les manifestations précédentes, pressions multiples contres les habitant.e.s mobilisées au sein des collectifs Bassines Non Merci, de la Confédération Paysanne ou des Soulèvements de la Terre, convocations et placements en garde-à-vue des militant.e.s les plus en vue, dispositifs policiers disproportionnés pour dissuader toute forme de mobilisation. Dès ce mardi matin 25 octobre, le lendemain du dépôt de la déclaration de manifestation par des organisations syndicales signataires, la préfète a dégainé pas moins de cinq arrêtés prétendant interdire tout rassemblement sur un périmètre couvrant 10 communes du pays Mellois et un autre portant les mêmes interdictions sur un large périmètre à proximité de la bassine de Mauzé sur le Mignon, contre laquelle de précédentes manifestations s’étaient tenues en septembre et novembre 2021, ainsi qu’en mars 2022. Un référé liberté va être déposé contre ces arrêtés par la CGT et Solidaires (qui portaient la déclaration de manifestation).

Alors que les machines travaillent jours et nuits depuis 3 semaines à arracher la terre végétale, à damer le sol, à creuser les tranchées de la future méga-bassine de 16 hectares de Sainte Soline, une nouvelle mobilisation massive s’organise depuis partout en France. Ce sont des milliers de personnes qui s’apprêtent à converger sur le site pour exercer leur droit fondamental de manifester et leur opposition à un tel projet, financé
à plus de 70 % par de l’argent public. Au moment où nous écrivons ces lignes, un campement vient d’être installé à proximité, sur un terrain privé à l’invitation de l’agriculteur propriétaire, par des habitant.e.s mobilisé.e.s sur le secteur pour préparer l’accueil des manifestant.e.s.

En s’obstinant de cette manière à essayer, en vain, d’étouffer une mobilisation légitime, la préfecture et les services de l’État produisent les conditions d’un trouble à l’ordre public majeur. En effet en privant les manifestant.e.s d’un point d’accès légal au site, en suspendant localement leur droit fondamental à protester à proximité d’un chantier public au service d’intérêts privés, la préfecture des Deux-Sèvres empêche aussi la mise en place d’infrastructures permettant un accueil décent des manifestant.e.s et des conditions du bon déroulement d’une manifestation qui se veut populaire, festive et déterminée.

Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la #liberté fondamentale de #manifester. La #lutte contre l’accaparement de la ressource en eau est une cause plus que jamais légitime. Au vu de la dégradation constante des conditions climatiques et des ressources en eau souterraines après plusieurs années de sécheresse inédites, elle est un mouvement vital auquel toutes et tous devraient pouvoir prendre part sans crainte d’en être empêchées par un État supposé garant de l’intérêt général.”

Signataires
Nadege Abomangoli – députée NUPES FI
Laurent Alexandre – député NUPES FI
Julie Alix, professeure de droit pénal à l’Université Paris Nanterre.
Gabriel Amard – député NUPES FI
Etienne Ambroselli, avocat au barreau de Paris
Ségolène Amiot – députée NUPES FI
Farida Amrani – députée NUPES FI
Rodrigon Arenas – député NUPES FI
Guillaume Arnaud, avocat au barreau de Bobigny
Rémi Astruc, Enseignant-chercheur à Cergy
Manon Aubry – députée européenne LFI et co-presidente du groupe de la Gauche au Parlement européen.
Hervé Auguin – co-délégué Solidaires 79
Clémentine Autain – députée NUPES FI
Evelyne Auzuret – Adjointe à la Maire de La Crèche
Léa Ballage – secrétaire nationale adjointe d’EELV
David Baranger – élu à la ville de La Crèche
Antonin Bastière – élu à la cfvu de la fac de Poitiers, syndicat étudiant ” l’alternative étudiante de Poitiers”
Vital Baude – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Alexis Baudelin – Avocat au barreau de Paris
Oulematou Ba-Tal, adjointe à la ville de Tours
Alice Becker, avocate au barreau de Paris
Anne-Laure Bedu – Conseillere Régionale EELV Nouvelle AquitaineLisa Belluco – députée de la Vienne
Ugo Bernalicis – député NUPES FI
Christophe Bex – député NUPES FI
Carlos Martens Bilongo – député NUPES FI
Benoit Biteau – député européen
Jean-François Blanco – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Manuel Bompard – député NUPES FI
Mattéo Bonaglia, avocat au barreau de Paris
Emilie Bonvarlet, avocate au barreau de Paris
Coline Bouillon, avocate au barreau de Créteil
Christophe Boulanger, conseiller métropolitain EELV Tours Métropole
Idir Boumertit – député NUPES FI
Katia Bourdin – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Louis Boyard – député NUPES FI
Sophie Bussière – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Chloé Chalot – avocate au barreau de Rouen
Isabelle Chauvin – conseillère municipale, Vitrolles (13) et syndicaliste
Damien Careme – député européen
Aymeric Caron – député NUPES FI
Sylvain Carrière – député NUPES FI
Leila Chaibi – députée du parlement européen
Cyrielle Châtelain – députée de l’Isère, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale
Florian Chauche – député NUPES FI
Sophia Chikirou – députée NUPES FI
Hadrien Clouet – député NUPES FI
Maryse Combre – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Coquerel – député NUPES FI
Alexis Corbière – député NUPES FI
David Cormand – député européen
Jean-François Coulomme – député NUPES FI
Françoise Coutant – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Jérémie Crépel – secrétaire nationale adjoint d’EELV
Catherine Couturier – députée NUPES FI
Didier Damestoy – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Hendrik Davi – député NUPES FI
Chrystelle Dechâtre – co-déléguée Solidaires 79
Gwendoline Delbos-Corfield – députée européenne (EELV)
Karima Delli- députée européenne
Sébastien Delogu – député NUPES FI
Emmanuel Denis – maire de Tours
Amandine Dewaele- Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Karfa Diallo – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Thomas Dossus – Sénateur
Vincent Drezet – porte parole d’Attac
Alma Dufour – députée NUPES FI
Simon Duteil – co-délégué Solidaires National
Karen Erodi – députée NUPES FI
Martine Etienne – députée NUPES FI
Sophie Favriou – Adjointe à la Maire de La Crèche
Raphaëlle Feillant – Eco Avenir 79
Emmanuel Fernandes – député NUPES FI
Sylvie Ferrer – députée NUPES FI
Caroline Fiat – députée NUPES FI
Maryline Forgeneuf – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Elsa Fortage, élue municipale à Niort
Sebastien Fortin, conseiller délégué à la Maire de La Crèche
Charles Fournier – Deputé d’Indre-et-Loire NUPES-EELV
Pascal Fuzat – co-secrétaire départemental FSU 79
Perceval Gaillard – député NUPES FI
Nicolas Gamache – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Raquel Garrido – députée NUPES FI
François Gibert – Elu municipal et communautaire Niort EELV
Nicolas Girod – Porte parole de la Confédération Paysanne Nationale
Christine Graval – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Florestan Groult – conseiller de la métropole de Lyon
Claude Gruffat – député européen
Cathy Garreau – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Clémence Guétté – députée NUPES FI
Murielle Guilbert Co-déléguée Solidaires National
Sébastien Guillon – Adjoint à la Maire de La Crèche
Elodie Guillot-Bozier – élue à la ville de La Crèche
Romain Guillot – Président Eco Avenir
David Guiraud – député NUPES FI
Betsabée Haas – Conseillère régionale Centre- Val de Loire
Anis Harabi, avocat au barreau de Paris
Hélène Hardy – conseillère fédérale d’Europe Ecologie-Les Verts
Julien Hémon – UD CGT 86
Patrick Henriot – Magistrat honoraire
Catherine Hervieu, vice-présidente de Dijon Métropole, présidente de la FEVE
Mathilde Hignet – députée NUPES FI
Pierre Huriet, avocat au barreau de Nantes
Yannick Jadot – député européen et ex-candidat à l’élection présidentielle
Yann Jezequel – Elu municipal et communautaire Niort LFI
Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris
Rachel Keke – députée NUPES FI
Andy Kerbrat – député NUPES FI
Bastien Lachaud – député NUPES FI
Julie Laernoes – députée de Loire-Atlantique
Maxime Laisney – député NUPES FI
Sabine Lalande, conseillère régionale Pays-de-la-Loire – LFI Nupes
Arnaud Legall – député NUPES FI
Antoine Léaument – député NUPES FI
Elise Leboucher – députée NUPES FI
Charlotte Leduc – députée NUPES FI
Jérôme Legavre – député NUPES FI
Sarah Legrain – députée NUPES FI
Muriel Lepvraud – députée NUPES FI
Yannick Maillou – vice président de la communauté de communes du Haut Val de Sevre
Noel Mamère – écologiste
Zoé Maraval – MJC 86
Elisa Martin – députée NUPES FI
Pascale Martin – députée NUPES FI
William Martinet – député NUPES FI
Frédéric Mathieu – député NUPES FI
Lucile Mathieu – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Damien Maudet – député NUPES FI
Marianne Maximi – députée NUPES FI
Marina Mesure, députée européenne LFI-NUPES
Manon Meunier – députée NUPES FI
Servane Meyniard – avocate au barreau de Paris
Laurence Motoman – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Léonore Moncond’huy – Maire de Poitiers
Jean-Philippe Nilor – député NUPES FI
Danièle Obono – députée NUPES FI
Younous Omarjee – député au parlement européen
Karine Olivier secrétaire générale CGT CD79 ou co secrétaire du PG79
Nathalie Oziol – députée NUPES FI
Jean-Louis Pagès – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Lydie Palpacuer – co-secrétaire départemental FSU 79
Mathilde Panot – députée NUPES FI
Aïnoha Pascual – avocate au barreau de Paris
Francesca Pasquini – députée des Hauts-de-Seine
Marylène PATOU-MATHI – préhistorienne, Directrice de recherche au CNRS,rattachée au département Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Karine Parrot – Professeure de droit à l’Université de Cergy-Pontoise
Anne-Sophie PELLETIER – Députée européenne – Délégation France insoumise
Guillaume Pellerin – Responsable R&D à l’IRCAM
Thierry Perreau – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Piolle – maire de Grenoble
François Piquemal – député NUPES FI
Robbin Plantet – Eco Avenir 86
Marie Pochon – Députée de la Drôme NUPES-EELV
Raymonde Poncet – sénatrice du Rhone
Thomas Portes – député NUPES FI
Christine Poupin – porte parole du NPA
Philippe Poutou pour le NPA
Loïc Prud’homme – député NUPES FI
Adrien Quatennens – député NUPES FI
Hanna Rajbenbach – Avocate au barreau de Paris
Jean-Hugues Ratenon – député NUPES FI
Jean Claude Raux – Député de loire-Atlantique
Sandra Regol – députée du Bas-Rhin
Michèle Rivasi – députée européenne
Sébastien Rome – député NUPES FI
Caroline Roose – députée européenne
Sandrine Rousseau – députée de Paris
Muriel Ruef, avocate au barreau de Paris
François Ruffin – député NUPES FI
Chloé Sagaspé – porte parole d’EELV
Aurélien Saintoul – député NUPES FI
Michel Sala – député NUPES FI
Eva Sas – députée de Paris
Mounir Satouri – député européen
Xavier Sauvignet, avocat au barreau de Paris
Claire Schweitzer – Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire et conseillère municipale Angers
Annaelle Schaller – adjointe au maire de Tours, déléguée à la Démocratie permanente
Sabrina Sebaihi – députée des Hauts-de-Seine
Christopher Sébaoun (Conseiller à la Ville de Tours, délégué à la Loire et au Cher, à la préservation du patrimoine fluvial et des ressources aquifères)
Christine Seguineau – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Danielle Simonet – députée NUPES FI
Serge Slama, Professeur de droit à l’Université de Grenoble
Ersilia Soudais – députée NUPES FI
Bénédicte Taurine – députée NUPES FI
Andrée Taurinya – députée NUPES FI
Matthias Tavel – député NUPES FI
Benoît Teste – secrétaire général de la FSU
Nicolas Thierry – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine et député de Gironde
Marine Tondelier – élue d’opposition au conseil municipal d’Hénin-Beaumont
Yohan Touret – élu à la ville de La Crèche
Marie Toussaint – Élue au parlement européen
Stephane Trifiletti – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Aurélie Trouvé – députée NUPES FI
Camille Vannier – avocate au Barreau de Bobigny
Paul Vannier – député NUPES FI
Sophie Wahnich – historienne, directrice de recherche au CNRS
Léo Walter – député NUPES FI
Samuel Delalande – Avocat

fiel@diaspora-fr.org

#Mega-Bassine #eaux #agro-industrie

Pas une bassine de plus !

C’est parti ! Ils tentent de passer en force. Les travaux de la mégabassine de Sainte-Soline (79) ont commencé. Le compte à rebours a démarré jusqu’à la mégamanif du 29/30 octobre pour les arrêter ! Nous vous invitons à relayer cet appel dès aujourd’hui partout et dans vos divers réseaux, à le cosigner avec avec vos orgas et collectifs, à organiser des soirées de mobilisation chez vous, à nous demander des tracts et affiches ! Tous/toutes à Sainte-Soline. No Bassaran !

Pas une bassine de plus !
Les 29/30 octobre 2022, stoppons le chantier de Sainte-Soline (79)
Grande manifestation, rendez-vous samedi 29, 10 heures

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Des soirées de mobilisation, bus et covoiturages s’organisent aux quatre coins du pays et au-delà. Vous pouvez y contribuer ! Pour les covoiturages : https://www.mobicoop.fr/covoiturages-evenements/1904/Pas-une-bassine-de-plus

P.-S.
D’autres info : https://lessoulevementsdelaterre.org/
https://www.facebook.com/bassine.no...