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IVG : le combat n’est pas fini

Lutte Ouvrière, 04/03/2024
Les parlementaires ont fini par se mettre d'accord pour inscrire l'IVG dans la Constitution. Mais il n'y a pas de quoi crier victoire : 130 centres d'IVG ont fermé ces dernières années, sans compter l'extension des déserts médicaux. Le droit à l'IVG a été gagné par la lutte. Le garder reste un combat de tous les moments pour qu'il soit réellement accessible à toutes les femmes.

socialisme_libertaire@diaspora-fr.org

#IVG #avortement #droitsdesfemmes #avortement #avortementlesfemmesdécident #féminisme

♀️ ★ Le droit à l’IVG, un combat féministe incessant...

" L’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou le maintien de cet accès ont été, ces dernières années, au cœur de nombreuses mobilisations féministes dans le monde. On l’a constaté en Amérique latine, en Pologne… et à présent aux Etats-Unis. Rien d’étonnant à cela, puisque les femmes revendiquent par ce biais et celui de la contraception le droit d’enfanter ou non selon leur choix, tandis que les tenants du système capitaliste et patriarcal continuent de vouloir contrôler leur sexualité et utiliser leurs capacités procréatives à des fins d’ordre politique, économique ou militaire... "

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dunoir@diaspora-fr.org

#ActionDirect #Sabotage #Librairie #ExtrêmeDroite #LibrairieSoralienne #Covidonégationniste #Louis-Fouché #Santé #Antifasciste #ReinfoCovid #Désinformation #Covid-19 #Fascistes #IVG #LibérationSexuelle #Féminisme #Antisémite #Complotisme #Transphobe #Confusionnisme #Vaccin

#Paris Attaque de la librairie Vincent contre Fouché et ses amis fascistes

Une explication des raisons pour lesquelles la librairie d’extrême-droite Vincent a été prise pour cible à la veille d’une conférence du covidonégationniste Louis Fouché co-organisée par celle-ci.

Depuis plusieurs semaines, la librairie Vincent se vantait de co-organiser, pour le samedi 10 février, une conférence du covidonégationniste Louis Fouché intitulée « Agonie et renouveau du système de santé ». La riposte antifasciste ne s’est pas faite attendre : quelques camarades sont passé-es dans la nuit précédente repeindre la devanture de la librairie et en détruire la serrure. Louis Fouché n’est pas particulièrement connu à l’extrême-gauche, et la librairie Vincent l’est sans doute encore moins. Les raisons de notre action méritent donc quelques éclaircissements.

Louis Fouché est la figure principale du site ReinfoCovid, qui propage de la désinformation au sujet du Covid-19, minimisant sa gravité et proposant des remèdes alternatifs qui n’en sont pas du tout. Depuis son apparition dans l’espace public à la mi-2020, il a montré encore et encore sa proximité avec l’extrême-droite la plus rance : outre ses interventions fréquentes sur CNews, Sud Radio, Radio Courtoisie, FranceSoir etc., il a collaboré à de nombreuses reprises avec des fascistes tels que Jean Robin, proche d’Égalité et Réconciliation, devant lequel il a clamé son opposition à l’IVG, à la libération sexuelle, et au féminisme en général, ou encore Marc Gabriel Draghi, un autre antisémite forcené. Il a également affirmé que les antifas devaient être « trainés dans la boue ». Cette conférence n’est qu’un énième exemple de sa sympathie pour les fascistes : la librairie Vincent est une librairie soralienne installée dans le 7e arrondissement, qui vend par exemple la lettre d’« information » Faits et documents, à l’origine de la théorie du complot transphobe selon laquelle Brigitte Macron est une femme trans.

Malgré ses positionnements politiques, il est traité avec complaisance par une partie de celleux qui devraient être ses ennemis, parce qu’il mobilise des références prisées à l’extrême-gauche telles qu’Alain Damasio ou Murray Bookchin dans le cadre d’une stratégie confusionniste, et parce que le mouvement antifasciste n’a pas entièrement pris la mesure de la menace continue que constitue le covidonégationnisme. Louis Fouché, comme tous ceux qui nient la gravité du Covid-19, l’efficacité du vaccin et des masques, est un eugéniste, prêt à sacrifier les personnes les plus vulnérables à la maladie. Il est également clair que lui et ses amis sont des fascistes, et doivent désormais être traités comme tel par tou-tes les révolutionnaires. L’objectif de cette expédition nocturne était de faire passer ce message, et de montrer à Fouché et ses collaborateurs qu’ils ne sont pas en sécurité, même au cœur des quartiers bourgeois.

anar65@diaspora-fr.org

#Pérou #AmériquesLatine , #Corruption, #Solidarité

🇵🇪 Pérou : la doite fait tomber le président de gauche, soulèvement dans tout le pays

Révolte pour exiger une Assemblée Constituante

Que se passe-t-il au Pérou ? Ce pays d’Amérique latine comptant 32 millions d’habitants, dont une forte proportion d’habitants #autochtones, est en pleine #révolte. Le Pérou, qui borde l’Océan Pacifique, a été marqué par d’importantes #violences-sociales depuis des décennies. Un conflit terrible entre #guérillas marxistes et forces #arméesgouvernementales a fait des dizaines de milliers de morts, dans la capitale comme au sein des populations rurales. Un président d’extrême droite, Fujimori, a établi un régime d’exception dans les années 1990 et liquidé des opposants. Il est aujourd’hui emprisonné pour crimes contre l’humanité. La #police est #militarisée et la classe politique est régulièrement mise en cause pour corruption.

Depuis le 7 décembre, un soulèvement est en cours au Pérou, en réaction à la destitution du président de gauche Pédro Castillo, élu en juillet 2021. #Métis, issu d’un milieu #pauvre et #rural, Castillo représente une #gauche-sociale mais #conservatrice sur le plan des mœurs, hostile notamment au droit à l’ #IVG et aux #LGBT. Il est par ailleurs lui aussi accusé de corruption. Ce président élu démocratiquement représentait néanmoins une rupture avec la droite #ultralibérale et #autoritaire, et un certain espoir pour les #travailleurs de la #terre et les minorités.

En 1 an et demi, Castillo n’a quasiment pas pu gouverner. Il voulait réformer la Justice et convoquer une Assemblée Constituante, comme il l’avait promis durant sa campagne. Mais à chaque fois, il s’est heurté aux députés, majoritairement de droite, qui ont bloqué ses projets et ont essayé de le destituer. Castillo a donc tenté le 7 décembre de dissoudre le Parlement et a décrété un couvre feu, le temps selon lui de mettre en place une Assemblée Constituante, avec 130 élus, dont 40% seraient issus des partis politiques, 30% seraient des candidats issus de la société civile, 26% des représentants des peuples autochtones et 4% des représentants des afro-péruviens. Un coup de force pour modifier la Constitution sans l’aval d’un Parlement hostile.

Voulait-il réellement changer le système, ou simplement instaurer un régime plus autoritaire à son profit, comme ont pu le faire ses prédécesseurs ? Nous ne le saurons pas, car il a été immédiatement destitué et enfermé dans une prison militaire, le Parlement l’accusant de «coup d’État» et de «rébellion», et imposant un nouveau gouvernement temporaire non élu.

Depuis, des affrontements ont éclaté entre manifestants réclamant la libération de Castillo et les milices d’extrême droite alliées à la police. Des manifestations massives ont lieu : les mouvements sociaux dénoncent un «putsch» et une «dictature parlementaire». Les syndicats et collectifs de gauche ne défendent pas tous Castillo, mais réclament une dissolution du Parlement, des élections anticipées et une assemblée constituante, avec le célèbre slogan «Que se vayan todos», «Qu’ils s’en aillent tous».

La tension monte, avec des émeutes régulières près du Parlement à Lima, la grande autoroute qui traverse le pays bloquée par des mineurs, et les travailleurs agricoles se déclarent en état «d’insurrection populaire face au coup d’État néofasciste». Les organisations autochtones de l’Amazonie péruvienne appellent à la mobilisation de tous les autochtones du pays en soutien au mouvement insurrectionnel. Deux adolescents tués par des tirs de grenades policières depuis des hélicoptères, des centaines de personnes ont été blessées et un état d’urgence est instauré.

La Présidente non élue, une ancienne ministre de l’ex président, Dina Boluarte, propose d’organiser des élections anticipées en… avril 2024. Face à la surdité d’un pouvoir aux ordres des riches, probablement appuyé par les puissances d’Occident, la rue péruvienne risquer de continuer de gronder.

Un article réalisé avec l’aide de Clément Renard.