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C'est quoi la CNT et Petite histoire de la CNT

La Confédération Nationale du Travail

Introduction
Le nom de la CNT circule désormais régulièrement, sur les tracts, dans les manifestations, parfois dans les médias. Mais si les trois lettres commencent à être connues, ce qu’elles signifient reste souvent bien flou. Plusieurs éléments concourent à cela. " Confédération nationale du travail " indique bien qu’il s’agit d’un syndicat, pour le reste les termes ne sont guère explicite ; et comportent un " nationale " bien peu opportun, de nos jours, en France. Ensuite, les références de la CNT, syndicalisme révolutionnaire, anarchosyndicalisme, laissent souvent la place à un " anarchisme " qui ne lui correspond pas. Enfin, son image sulfureuse, teintée d’une violence que les médias présentent volontiers comme gratuite, trouble la perception extérieure de sa réalité militante. L’existence d’une autre " CNT " dite CNT-AIT, survivance d’ancienne scission, contribue également, lorsqu’on s’intéresse à la CNT, à en compliquer l’appréhension. Alors, la CNT, c’est quoi ?

I- Références historiques
Historiquement, la CNT a deux références qui se complètent, le syndicalisme révolutionnaire et l’anarchosyndicalisme.

1) Le syndicalisme révolutionnaire
Le syndicalisme révolutionnaire de la CGT d’avant la guerre de 14-18, bâtie en grande partie par des militants issus de l’anarchisme, avec certains principes hérités de cet anarchisme (démocratie directe), mais en rupture avec l’organisation politique (principes classistes), et en développant des modes d’action propres : grève générale expropriatrice. Le syndicalisme révolutionnaire est également né contre le développement d’un anarchisme individualiste exaltant la valeur de l’individu au détriment de la société humaine, et usant paradoxalement de l’arme terroriste instrumentalisant la vie humaine. Le syndicalisme révolutionnaire, s’il a interprété l’analyse économique marxiste, s’est également construit contre les partis politiques de cette obédience : marxistes, anarchistes, le premier combat de la CGT naissante a été d’empêcher son instrumentalisation par les partis. Sa défaite, après 1918, sera concrétisée par la victoire du courant social-démocrate puis du Parti communiste. C’est ensuite, après un épisode dans la CGT-U avec les " communistes ", la CGT-SR (" SR " pour syndicaliste révolutionnaire) qui a repris le flambeau du syndicalisme révolutionnaire, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

2) L’anarchosyndicalisme
La seconde référence de la CNT, c’est l’anarchosyndicalisme de la CNT espagnole, qui s’affirme, depuis le début du XXe siècle jusqu’à 1936, comme la principale organisation révolutionnaire espagnole. Contrairement à la plupart des pays occidentaux, la bolchevisation des courants révolutionnaires suite à la révolution russe n’est pas parvenue à absorber celui espagnol. La FAI (Fédération anarchiste ibérique) s’est créée pour assurer un contrôle politique de l’organisation syndicale. Le syndicalisme espagnol s’est ainsi affirmé en inventant le projet de société communiste libertaire : la reconnaissance de la lutte de classe, et non de l’individu, comme base d’organisation sociale, mais selon des principes autogestionnaires, en pratiquant l’action directe (sans délégation par des "spécialistes", les ouvriers gardant le contrôle). Les collectivités d’Aragon et d’ailleurs ont été la réalisation historique de la CNT hégémonique (1 million d’adhérents) dans la période révolutionnaire de 1936-39.

II- Références idéologiques
" Les anarchistes de la CNT ", étaient jusqu’à la fin des années 90 la dénomination la plus courante qui servait aux médias pour nous désigner. On est passé ensuite à " Le syndicat anarchiste CNT ". C’est bien, ça progresse, mais c’est pas encore ça ! Certains commencent à nous appeler " anarchosyndicaliste ". On se rapproche...

1) La CNT, libertaire ?
Se référant à l’anarchosyndicalisme et au syndicalisme révolutionnaire, la CNT aujourd’hui oscille entre la reconnaissance d’un projet communiste libertaire et le refus de toute étiquette spécifiquement idéologique : pas d’organisation politique, de quelque obédience qu’elle soit, comme tutrice de l’organisation syndicale. Une logique d’adhésion qui est basée sur l’appartenance de classe, et non les références idéologiques. Mais une proximité indéniable avec un certain courant du mouvement libertaire, dont la proximité s’explique par le mode de fonctionnement. Une proximité qui, avec d’autres composantes de ce même " mouvement ", se transforme en hostilité manifeste : l’individualisme, de quelque obédience qu’il soit, n’est guère compatible avec le communisme libertaire, fondé sur la reconnaissance de l’être humain comme " animal social ".

2) L’action comme idéologie.
C’est dans l’action bien plus que dans les dogmes idéologiques que la CNT se construit. Parfois accusée d’activisme, soupçonnée d’oublier la réflexion et d’étouffer les débats internes dans un mouvement perpétuel, elle assume ces critiques en considérant la réflexion comme fruit de l’action, l’idéologie issue de la pratique, et non l’inverse. La force de cet état de fait, c’est de permettre de réunir des militants ayant des opinions parfois différentes, de ne pas paralyser l’organisation par d’interminables querelles, comme cela est trop souvent le cas dans les groupuscules. C’est un des piliers de notre développement. La faiblesse est le risque de détournement progressif du projet révolutionnaire, soit dans une fuite en avant activiste, soit dans un ramollissement réformiste. Contre ces dérives, il s’agit de réaffirmer sans relâche nos principes fondamentaux (autogestion, refus de la cogestion, organisation révolutionnaire de lutte de classe, indépendance à l’égard des partis, action directe...). Cela se fait dans les pratiques plus que dans les discours. Pour nous, la résistance se construit au sein même de l’ancien monde. Nous refusons de demeurer entre convaincus dans une tour d’ivoire, ressassant des théories sans réalité. Alors, oui, nous avançons dans la merde. Et nous prétendons le faire sans nous y noyer.

3) L’action directe.
Il est révélateur que l’un de nos principes primordiaux soit un principe d’action, l’" action directe ". Que faut-il entendre par ce terme ? Souvent, il est détourné de sa signification subversive, en ne renvoyant qu’à une idée erronée de " violence ", cette même " violence gratuite " que l’on nous attribue régulièrement dans les médias. En réalité, si une action directe peut être violente, le plus souvent elle ne l’est pas. L’action directe, c’est une forme de lutte, décidée, mise en œuvre et gérée directement par les personnes concernées. Grèves, boycott, piquets de grève, occupations, sont des formes d’action directe, celles que nous pratiquons régulièrement dans notre travail syndical.

III- CNT, de 1946 à la rupture avec l’AIT
La CNT est née en 1946. Elle a pris le nom de CNT en référence à la CNT espagnole, bénéficiant d’un immense prestige. Le " nationale " s’explique ainsi, qui était justifié dans le contexte espagnol où le régionalisme était utilisé par les forces réactionnaires et où ce terme affirmait l’unité de la classe ouvrière. Dans la situation française, il était certes nettement moins pertinent, d’autant plus aujourd’hui que la référence espagnole s’avère moins prégnante.

1) La CNT groupusculaire
Bénéficiant d’un essor considérable au lendemain de la guerre (100000 adhérents environ), réunissant tous ceux qui ne se reconnaissaient pas dans une CGT inféodée aux bolcheviques, malgré une présence indéniable dans certains secteurs (bâtiment, région lyonnaise...) et la participation active de ses sections syndicales lors des grèves de 1947, elle s’est écroulée aussi rapidement qu’elle a grandi, semble-t-il en raison d’affrontements idéologiques de dogmatiques épris de pureté, et la concurrence avec Force Ouvrière. Mais cette période, sur laquelle des camarades travaillent actuellement, est historiquement mal connue. Puis la CNT, si elle n’a jamais disparu, a connu jusqu’aux années 90 une longue existence de groupuscule, oscillant de quelques dizaines à quelques centaines d’adhérents. N’ayant plus de réalité syndicale, hormis quelques expériences ponctuelles, elle s’est naturellement repliée sur des activités propagandistes.

2) Les scissions
Elle a connu durant cette période deux scissions. La première, dite de la " Tour d’Auvergne ", du nom de la rue où se trouvait le local de la CNT d’alors. Elle existe toujours, sous le nom de " CNT-deuxième UR ", elle réunit une dizaine d’adhérents, et sa principale activité semble être l’animation d’un site Internet (http://www.cnt-2eme-ur.org/) et la propagande anarchiste. Les origines de cette scission sont assez floues et semblent relever essentiellement de querelles personnelles.

La seconde date de 1993. Il s’agit de la CNT-AIT (http://cnt-ait.info/) : le XXe congrès de l’AIT (Association internationale des travailleurs), en 1996, a en effet exclu " notre " CNT, à 2 voix contre une ( !) et 3 abstentions... un vote minoritaire, bien peu représentatif de notre logique de fonctionnement, privilégiant le consensus. Une fois encore, des oppositions de personnes ont joué un rôle déterminant dans cette scission. Deux lignes cependant se dessinait, qui se sont encore affirmées par la suite : d’une part, une ligne dogmatique dure, s’opposant radicalement aux élections du personnel et donc à la stratégie de développement des sections syndicales, se repliant de fait sur une ligne propagandiste anarchiste/anarchosyndicaliste ; d’autre part, une ligne cherchant à développer un syndicalisme de lutte, acceptant la participation ponctuelle aux élections pour protéger ses sections syndicales, refusant la référence idéologique unique à l’anarchisme, défendue par notre organisation (souvent appellée CNT Vignolles). Des distinctions à relativiser : il est arrivé par la suite que des syndicats de la CNT-AIT se présentent aux élections de DP et effectuent un excellent travail syndical ; ceux de la CNT ne s’y présentent par ailleurs que très ponctuellement. Soulignons enfin que, localement, lorsque les vieilles rivalités de personnes sont absentes, d’excellentes relations existent, ainsi qu’un travail commun fructueux.

IV- CNT, de #1995 à aujourd’hui
Sinon un développement fulgurant, la CNT a, au long des années 90, connu un développement conséquent. Lors de la scission de 1993, les deux branches qui se séparaient comptaient chacune une bonne centaine d’adhérents environ, ce qui était plutôt important en regard des effectifs connus jusqu’alors. Dix ans plus tard, la CNT revendique environ 5000 adhérents sur toute la France. La région parisienne, qui réunissait à l’époque une dizaine d’adhérents, en compte aujourd’hui un millier, et parvient à composer des cortèges de plusieurs milliers de personnes (7000 le premier mai 2002 - 10000 selon l’envoyé spécial de France Info). Remarquons que la mobilisation pour les initiatives purement syndicales (retraites, licenciements, etc.) sont plus laborieuses - il y a dix ans, elles étaient anecdotiques !

1) La FAU et novembre-décembre #1995
Paradoxalement, c’est le développement d’un syndicalisme universitaire CNT, composé essentiellement d’étudiants (des "travailleurs en formation" pour la CNT) légèrement antérieur aux luttes contre le CIP, qui a contribué pour une bonne part au développement de la CNT dans le sens d’une organisation syndicale. Dans un premier temps, l’activisme des sections universitaires (FAU-Formation action universitaire) a popularisé la CNT et a contribué à la faire apparaître publiquement. Les grèves de novembre-décembre 1995 ont à cet égard été décisives. Basée sur ses quelques secteurs d’implantation syndicale (PTT, Nettoyage, Education, Santé-Social, militants isolés dans d’autres secteurs, etc.), bénéficiant de l’activisme tous azimuts des étudiants, la CNT en peu de temps est apparue publiquement comme une organisation ayant un poids social indéniable. Loin d’être éphémères, ces sections universitaires se sont pérennisées, avec des hauts et des bas, étendues dans de nombreux campus, et les militants qui en étaient issus sont venus en grand nombre renforcer les syndicats existants, voire en créer de nouveaux, dans toute la France. La fin des années 90 a ainsi vu le renforcement des structures de la CNT.

2) Des apparitions publiques de masse
Jusqu’à mai 2000, qui a été l’événement public symbolisant, en France, le renouveau de l’anarchosyndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire. Durant une semaine, des concerts (dont Noir Désir), des débats publics, des conférences, des projections, des expositions, des pièces de théâtre, se sont inscrits dans un festival baptisé " Un autre futur ", organisé par la CNT. Divers livres, brochures et journaux furent publiés à l’occasion. Avec 5000 personnes dans la rue, le premier mai fut cette année-là rouge et noir, avec le plus grand cortège depuis des décennies, composé de camarades venant de toute la France, de délégations du monde entier. D’autres apparitions publiques ont depuis confirmé cette renaissance, en particulier les 10000 manifestants de Göteborg, qui, sous les drapeaux de la SAC, de la FAU, de la CGT-E et de la CNT-F, défilèrent en juin 2000 lors du contre-sommet européen.

3) Implantation syndicale et front social
Ces dernières années, la CNT a poursuivi cette évolution. Non sans heurts, elle continue sa mue, de groupuscule de propagande en organisation syndicale. Sur le champ politique, elle est présente sur tous les fronts : lutte contre la guerre, antifascisme, antisexisme, lutte contre les lois répressives, mobilisation sur les sommets internationaux, soutien aux sans-papiers... Sur le champ syndical, elle élargit son implantation, la nouveauté de ces dernières années étant le développement de contacts avec des syndicalistes de la CFDT ou de la CGT, sur des pratiques de lutte de classe. L’image de violence, l’étiquette d’" anarchiste ", s’estompent peu à peu, au fil des pratiques communes lors des luttes au quotidien. les rapports avec les hiérarchies syndicales, en revanche, sont plus mauvais que jamais. De la CGT qui, en mai 2001, demande à la police de nous empêcher de manifester, à l’intersyndicale CGT-CFDT-FO qui, en mai 2002, appelaient à un cortège " unitaire "... sans nous ! la tension s’accentue. Le dernier congrès de la CGT, accentuant nettement la " cédétisation " (CFDT) de la confédération, ne va pas manquer d’accentuer encore ces tensions, révélatrices de la peur de se faire déborder.

4) La question des élections professionnelles.
Cette question, comme nous l’avons vu, s’est trouvée au cœur de la scission de 1993. Le problème qui s’est posé à nous était simple. Soit nous maintenions des principes inflexibles de refus de participation à ces élections (en particulier parce que les élus ne sont pas révocables), mais nous renoncions de fait à la possibilité de créer des sections syndicales (sans DP, il est pratiquement impossible d’acquérir la représentativité, sans représentativité il est impossible d’ancrer une section syndicale en raison de la répression patronale). C’est ce choix qui a été fait par la CNT-AIT. Soit nous nous réservions la possibilité d’y participer, cela autorisait une stratégie de développement de sections syndicales et de construction d’un syndicat de masse, tout en nécessitant une vigilance particulière. La CNT a fait ce dernier choix, elle s’est dotée d’une commission chargée de recueillir les bilans d’expériences menées, qui sont diffusés à l’ensemble des syndicats, afin que les décisions puissent se faire en connaissance de cause et non selon des principes théoriques. Le sujet est encore débattu. Nous travaillons à la définition des modalités de présentations, des types d’élections auxquelles il est possible de se présenter, des moyens de contrôle permettant d’éviter les dérives cogestionnaires. Entre le groupuscule et l’organisation syndicale, la CNT cherche sa voie propre.

5) Printemps 2003 : enracinement de la CNT.
Même s’il est encore trop tôt pour en tirer un bilan complet, le large mouvement social du printemps 2003 a révélé l’immense chemin parcouru par la CNT depuis novembre-décembre 1995. Nous émergions alors à peine, et c’est seulement dans les universités que nous avons participé au mouvement de manière décisive. Nous étions présents sur d’autres fronts, mais surtout de l’extérieur. Le mouvement du printemps 2003 a démarré sur la fronde de l’Education nationale, qui durait déjà depuis plusieurs mois. La lutte des emplois-jeunes et des surveillants, dans laquelle nous avons eu un rôle central dans plusieurs régions, a débuté dès la rentrée scolaire 2002. Le développement du puissant mouvement de l’Education nationale, initié dès avril, voire mars, s’est fondé sur les assemblées générales d’établissements en lutte et sur la recherche d’une convergence interprofessionnelle, dès mai. Là encore, notre rôle fut essentiel dans plusieurs régions, grâce à notre implantation construite ces dernières années, dans la foulée de 1995.Dans la culture, c’est également là où nous étions le mieux implanté (BNF, La Villette, la Cinémathèque...) que la participation au mouvement a été la plus forte. Les camarades du spectacle (en particulier intermittents) ont mené des actions déterminantes, liées à la renégociations des annexes 8 et 10 (indemnisation chômage). Mais il n’est pas l’objet ici de faire un catalogue : la révélation essentielle est que nous existons réellement maintenant comme syndicat, dans de nombreuses branches. Que notre présence dans d’autres branches, où nous ne sommes pas encore suffisamment influents, nous a au moins permis de propager largement l’information sur le mouvement et notre perspective propre (commerce, presse, métallurgie...). Et que, là où nous avons joué un rôle essentiel, le principe d’organisation était l’assemblée générale souveraine des travailleurs, l’élargissement et la convergence des luttes. Ce qui s’est fait le plus souvent dans de très bonnes conditions avec la base d’autres syndicats, et d’exécrables relations avec les bureaucraties, dont l’objectif a, semble-t-il, été de freiner le plus possible l’extension du mouvement pour en garder le contrôle absolu.

V- Organisation de la CNT
Le mode de fonctionnement de la CNT correspond à la manière dont nous prétendons que la société dans son ensemble peut être gérée. Décisions par la base, mandats impératifs, rotation des tâches... C’est pas toujours facile, mais ça s’apprend par la pratique !

1) Le syndicat, structure de base
Les prises de décisions sont effectuées au niveau des syndicats, qui constituent la base décisionnelle de la CNT. La CNT est conçue comme une confédération libre de ces syndicats. Le principe fondamental, dans la CNT, est le même au niveau local que dans la perspective révolutionnaire : ce sont aux prolétaires de travailler à leur émancipation, ce sont aux travailleurs concernés de prendre les décisions les concernant, tant que le pacte confédéral est respecté. Ainsi, les sections d’entreprise affiliées à un syndicat bénéficient également d’une autonomie de décision, toujours dans la mesure où les principes généraux du syndicat et de la confédération sont respectés.Le syndicat est un syndicat d’industrie : en clair, c’est un syndicat interprofessionnel réunissant les différentes catégories de personnel travaillant dans une même industrie. La section d’entreprise est également interprofessionnelle. Ce principe est parfois difficile à concilier avec la réalité des formes d’exploitation : ainsi, dans le nettoyage, les travailleurs peuvent changer régulièrement de chantier et ne sont pas forcément attachés à une industrie, encore moins à une entreprise. Ces formes se développent, les liens existant entre les différentes catégories de salariés sont rompus entre autre grâce au recours massif à la sous-traitance et aux externalisations. Des formes de structuration sont à trouver pour éviter le piège corporatiste, qui favorise l’isolement et la concurrence entre métiers au profit du patronat, sans ignorer la réalité.

2) Les structures de coordination
Il existe environ 200 syndicats confédérés dans la CNT aujourd’hui. Le bureau confédéral assure le lien entre les congrès (tous les deux ans). Sa charge est uniquement technique, il veille au fonctionnement courant de la confédération, à la circulation de l’information en interne et avec l’extérieur. Il applique les décisions du congrès, il organise le CCN (Comité confédéral national).Les syndicats sont par ailleurs également regroupés en UR (unions régionales), ainsi qu’en UD et UL (unions départementales et unions locales). Ce sont les unions régionales qui se réunissent tous les six mois en CCN, elles veillent à l’application des décisions de congrès, contrôlent les mandatés confédéraux, prennent les décisions techniques qui s’imposent, assurent le suivi des campagnes confédérales.Les syndicats sont enfin réunis en fédérations d’industrie, lorsqu’ils sont suffisamment nombreux. Il en existe six à ce jour : Education, PTT, Bâtiment-Travaux Publics, Communication culture spectacle, Santé-social et Terre-Environnement. La fédération d’industrie n’a qu’un rôle technique de coordination.

3) L’international, une priorité
Au sein du bureau confédéral, le secrétariat international, composé d’une quinzaine de camarades, travaille à développer les contacts internationaux, à coordonner les actions internationales, à mettre en rapport les syndicats de la CNT avec des structures équivalentes afin de concrétiser une réelle dynamique internationale issue de la base.C’est lors de notre congrès de 2001 que nous avons finalement décidé de renoncer à la référence à l’Association internationale des travailleurs. Malgré notre exclusion en 1996, nous avions en effet conservé cette référence à l’Internationale. Cependant, bien que nous nous réclamions toujours des principes de l’AIT, il fallait admettre que cela ne correspondait plus à rien, dans la réalité. D’une part, l’AIT n’était composée que de sections nationales dogmatiques et moribondes (à l’exception de l’Italie et de certains syndicats espagnols), et n’avait aucune réalité sur la scène internationale. D’autre part, nous-mêmes avions constitué un réseau international dynamique qui avait marqué la renaissance de l’internationalisme rouge et noir, avec des luttes syndicales menées au niveau international, avec d’importants cortèges composés principalement, en plus de la CNT, des IWW, de la SAC suédoise, de la CGT espagnole et de la FAU allemande (Amsterdam 1998, Köln 1999, Paris en mai 2000, Göteborg en 2001, Séville en 2002). Des rencontres syndicalistes internationales (San Francisco 1999, Göteborg 2001, Essen 2002, Séville 2003) nous ont également permis de nouer des contacts avec des organisations pratiquant le syndicalisme révolutionnaire de tous les continents, ces rencontres ont débouché sur de nombreuses actions de solidarité internationales (tout particulièrement avec l’Argentine, depuis l’année dernière).Dans le cadre du G8 d’Evian, la CNT a été présente avec des délégations internationales. Elle a participé à trois initiatives : le Village anticapitaliste (VAAAG), la CLAAAC (coordination des luttes anti-autoritaires) et les forums des luttes sociales.

4) Les commissions
La CNT se dote de commissions. Emanations des syndicats, elles peuvent être interne à l’un d’entre eux, ou s’élargir jusqu’au niveau confédéral. Elles n’ont souvent qu’une existence ponctuelle en rapport avec l’actualité. Quelques commissions parviennent cependant à se pérenniser : la commission femmes est la plus ancienne, elle est mixte et travaille sur le sexisme et les rapports entre sexes ; la commission prison ; la commission juridique, qui se met en place afin de répondre mieux aux besoins croissant des syndicats, particulièrement pour les procès en représentativité à l’occasion des créations de sections d’entreprise ; mais il y a aussi une commission prison, antimilitariste, etc...

Bon, alors, c’est quoi, la CNT ?!
Alors, la CNT, c’est quoi ? Une organisation qui a hérité d’une histoire riche, enracinée dans le mouvement ouvrier, mais qui se construit avant tout dans le présent, dans les luttes auxquelles elle participe, qu’elle impulse parfois. Une organisation encore bien proche du groupuscule dans le champ syndical, bien marginale face aux confédérations représentatives, mais qui élargit son audience, son influence, et qui retrouve sur le terrain des pratiques de nombreux syndicalistes appartenant à d’autres organisations. Une organisation qui refuse les étiquettes idéologiques, les dogmatismes paralysants, toute asservissement à un parti politique, mais qui inclut dans son champs d’action des luttes éminemment politiques, révélatrices d’un projet de société, d’une autre forme d’organisation sociale. La CNT a une grande ambition, l’émancipation des travailleurs, l’abolition des classes, l’égalité et la justice sociale, la gestion de la société par les producteurs. Si la CNT déploie beaucoup d’énergie, c’est pour construire ce rêve, l’ancrer dans la réalité des luttes, le faire partager par tous ceux qui, un jour, mettront à bas le vieux monde. Vive la Révolution sociale !

"L’émancipation des travailleurs, sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !

tout cela me rappel beaucoup un texte d'un Anarchiste Italien #Errico-Malatesta : Le gradualisme révolutionnaire

Et, pour finir, un Syndicat CNT (Interpro) est en "Germination" Actuèlement dans le #Lot #46 et aimerai être present dans la rue, les luttes a venir, les entreprises, Lycées .... donc si cela vous interesse, surveillé Diaspora, nous vous donnerons, plus de détails et, venez si vous le souhaitez grossir nos rangs, qui pour l'instant comporte 3 personnes moi inclus et peut être 4 en attendant sa réponse
(je suis dispo sur ce fil, ou je préfère en MP, avant de créer une adresse mail certainement su riseup, mais nous en sommes, qu'aux balbutiment et, au tout debut, de ce beau projet

que crève ce monde et vive la révolution socoial

#ConfédératiopnNationaleduTravail #SyndicalismeRévolutionaire #AnarchoSyndicalisme #CommunismeLibertaire #AutoGestion #démocratieDirect #ActionDirect

Ping a @alexandrehedan@diasp.org @rancol@diaspora-fr.org @paco146@diaspora.psyco.fr (si tu peu transmettre ce post a Pasqual ?

et comme a tout les "vraie" camarades comme @wazoox@diasp.eu @anne_har@diaspora.psyco.fr @mlah@diaspora.psyco.fr @kristall@diaspora-fr.org @kindofblue53@diaspora-fr.org @flaccide@friendica.me @erdu@diasp.org @dandauge@fedi.thechangebook.org si vous pouvez relayez ce projet ? ca nous aiderait a faire germer cette jolie graine ;)
et a tous - toutes les autres que j'ai certainement oublié

merci a vous, si vous pouvez nous aidez :-)

dunoir@diaspora-fr.org

#Autoroute #A69

#Ecologie #ActionDirect #Sabotage

Communiqué du Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers.

**La semaine dernière nous avons saboté deux machines #NGE sur un chantier à côté de la gare de Cenon (33), suite à l’appel du #GIEC. Nous leur avons bouché les serrures, coupé des câbles et plus encore… De plus, non loin de là une voiture NGE a été repeinte et crevée.

Nous voulons contribuer à créer un climat de peur pour cette entreprise responsable du ravage #écologique dans le monde et surtout en #solidarité à la lutte contre l’A69. Nous demandons, comme d’autres collectifs, un #moratoire sur la construction de l’autoroute, l’arrêt immédiat des travaux et la relaxe pour toutes les personnes ayant subi la répression ces derniers mois.

Pourquoi s’attaquer à ce chantier précis alors que les travaux consistent à réaménager la chaussée en y replantant des arbres ? Il nous semble hypocrite que la même entreprise construise d’un côté une autoroute ravageant des centaines d’hectares de champs & de forêts et d’un autre côté qu’elle se verdisse avec ce genre de projets.
« Nous sommes engagés dans une démarche de progrès qui conjugue expérience du terrain et expertise fonctionnelle afin d’améliorer l’impact social, environnemental et économique de nos activités. » Langue de bois, greenwashing, lobbying et juteux contrats de projets mégalo protégés par une police d’un état qui s’est engagé à réduire sa production de gaz à effet de serre. Qui peut encore croire que ce dont nous avons besoin aujourd’hui c’est d’une autoroute ? De quelle expérience de terrain parlent-ils lorsqu’ils transforment tout en matière inerte ?

Nous ne sommes pas dupes, nous refusons leur progrès qui consiste à améliorer l’impact économique de leurs activités.

Nous voyons le problème comme un ensemble indissociable : les industries du #bétons et les aménageurs ne peuvent pas répondre aux problèmes écologiques actuels, car elles en sont des acteurs principaux et NGE le disent eux-mêmes : « Du chantier de proximité au grand projet d’infrastructures, notre engagement est le même. »

L’impunité de cette filiale nous fout la gerbe. Mais il nous est impossible de rester avec un goût amer dans la bouche sans chercher de la force. Et il est très simple de trouver leurs machines vu qu’ils sont présents partout pour tout défoncer, en voici un aperçu .
Voir les photo sur l'article

Nous appelons donc à notre tour, toutes personnes voulant s’attaquer aux géants de l’industrie du ravage, à trouver quelques ami.e.s, bien repérer les lieux, éviter les caméras et mettre à l’arrêt NGE, toutes ses filiales et ses collaborateurs. Car oui c’est bien un réseau de petites, moyennes et grandes entreprises qui collaborent pour réaliser des chantiers d’« aménagement du territoire ».

Notre acte s’inscrit dans un climat général d’attaques des structures de pouvoir. Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’une antenne 5G ou qu’une voiture de police brûle, sans que des groupes s’introduisent dans des entreprises pour y #saboter le fonctionnement, sans que des réseaux parallèles ne s’organisent pour sortir de l’influence du monde #capitaliste mortifère.

Nous savons que nous sommes nombreux et nombreuses et nous n’avons plus envie d’attendre.

Nous voulons particulièrement saluer l’énergie des #écureuils qui sont restés dans les arbres sur le tracé de l’A69 pendant trois semaines sous pression constante des flics.
Et nous saluons les camardes Allemand.es qui ont réussi un sabotage de la plus grande usine #Tesla d’Europe.

Un autre monde est possible, il se fera sur les cendres de l’ancien.

dunoir@diaspora-fr.org

#Tesla #voitures #Électrique #Sabotage #ActionDirect

Chignin (Savoie) : Attaque contre Tesla

Abords de Chambery, dans la nuit du 6 octobre 2023.

Ce monde est rempli de voitures et de machines en tout genre. Il y en a pour déplacer les techno-bourgeois, comme ces Tesla sorties des usines d’un des types les plus riches du monde, ou d’un autre. Il y en a pour faire la guerre moderne, où des humains planqués dans un bureau massacrent avec des drones intelligents d’autres humains planqués dans une tranchée. Et pour que les techno-bourgeois se déplacent tranquillement, et pianotent toute la journée sur leurs smartphones, il faut que les autres se massacrent, parce que les technologies ne tombent pas du ciel : on fait la guerre pour ça, et avec ça. Les enjeux décisifs des conflits qui s’annoncent, derrière leurs caractères idéologique ou ethnique, sont aussi l’accès et la maîtrise des ressources énergétiques et des infrastructures. Et les chocs provoqués par cette guerre déjà mondialisée, permettront de doper les marchés de l’électrique, des technologies convergentes, et du nucléaire, en maintenant ceux du pétrole. Dites ça à un techno-bourgeois dans sa Tesla, il vous répondra probablement avec une petite grimace qu’il n’a rien à voir avec tout ça, qu’il est juste écologiste, et que vous êtes complotistes. Pourtant, derrière une banale voiture électrique, et les puces électroniques qu’il y a dedans, c’est bien cette réalité qui se cache (c’est-à-dire : que tout le monde fait mine de ne pas voir). Derrière chaque nouvelle technologie, il y a de nouveaux esclaves, de nouvelles guerres, et les ravages de notre monde.

Ce monde est rempli de voitures et de machines en tout genre, mais cette nuit là, une quinzaine de Tesla sont parties en fumée. C’est pas grand chose, mais c’est toujours ça que les techno-bourgeois n’auront pas.

Ce monde est rempli de caméras. Vingt ans qu’elles poussent comme des champignons dans les rues, dans les maisons, sur les téléphones, dans les voitures, et jusque sur la tête de ces couillons de coureurs en queshua. Juste dans les rues elles sont plus d’un milliard sur terre, et il y en 9 juste sur une Tesla. Notre vie est désormais un film froid qui se déroule dans un nid de mouchards. Et encore : dans les villes d’Europe il y a 4 caméras pour 100 habitants, en Chine c’est 37. Ah bah ça va alors. Caméra directionnelle, caméra 360 degrés, caméra embarquée, caméra connectée, biométrique, algorithmique, infra-rouge : sous prétexte de guerre contre le terrorisme, de l’extérieur ou de l’intérieur, les caméras de surveillance sont devenues une garantie de la liberté. Car les mesures totalitaires arrivent souvent avec le label de la démocratie. Et lorsqu’elles s’incarnent à travers des dispositifs technologiques omniprésents, elles nous habituent à l’idée qu’il n’y a plus de marge de manœuvre, qu’on ne peut plus rien faire, désormais, sous l’œil des caméras.

Ce monde est rempli de cameras, mais cette nuit là, on s’est introduit dans l’enceinte d’un bâtiment sous vidéo-surveillance, dissimulant nos traits sous des capuches et des parapluies. Et il a fallu un bon moment aux premiers pompiers et flics pour arriver sur place. C’est pas grand-chose, mais c’était largement suffisant.

Ce monde nous laisse croire qu’il n’y a plus d’espoir de changement. Les liens entre les personnes sont si artificiels, si distendus, les possibilités de liberté si minces. On nous a condamnés à mourir d’ennui, et de solitude, sous prétexte de ne pas mourir de faim, mais il n’est pas exclu qu’à notre époque les trois soient compatibles. Prise dans un présent qui se répète, la vie n’a plus d’autre sens que ceux que l’on se choisit par défaut : famille, patrie, travail, religion. Ces illusions produisent des cages solides, et renouvelables. Par les temps qui courent, il n’y a plus beaucoup d’espoir de changement.

Et pourtant, c’est avec la certitude qu’on peut encore bousculer ce monde, poussés par l’énergie que procure la vague continue de sabotages anti-techs en Europe, et portés par l’amour pour nos compagnons, qui est toujours le combustible de nos petites conspirations, que nous avons choisi, cette nuit là, de passer à l’action.

une bande d’élans musqués

dunoir@diaspora-fr.org

#ActionDirect #Sabotage #Librairie #ExtrêmeDroite #LibrairieSoralienne #Covidonégationniste #Louis-Fouché #Santé #Antifasciste #ReinfoCovid #Désinformation #Covid-19 #Fascistes #IVG #LibérationSexuelle #Féminisme #Antisémite #Complotisme #Transphobe #Confusionnisme #Vaccin

#Paris Attaque de la librairie Vincent contre Fouché et ses amis fascistes

Une explication des raisons pour lesquelles la librairie d’extrême-droite Vincent a été prise pour cible à la veille d’une conférence du covidonégationniste Louis Fouché co-organisée par celle-ci.

Depuis plusieurs semaines, la librairie Vincent se vantait de co-organiser, pour le samedi 10 février, une conférence du covidonégationniste Louis Fouché intitulée « Agonie et renouveau du système de santé ». La riposte antifasciste ne s’est pas faite attendre : quelques camarades sont passé-es dans la nuit précédente repeindre la devanture de la librairie et en détruire la serrure. Louis Fouché n’est pas particulièrement connu à l’extrême-gauche, et la librairie Vincent l’est sans doute encore moins. Les raisons de notre action méritent donc quelques éclaircissements.

Louis Fouché est la figure principale du site ReinfoCovid, qui propage de la désinformation au sujet du Covid-19, minimisant sa gravité et proposant des remèdes alternatifs qui n’en sont pas du tout. Depuis son apparition dans l’espace public à la mi-2020, il a montré encore et encore sa proximité avec l’extrême-droite la plus rance : outre ses interventions fréquentes sur CNews, Sud Radio, Radio Courtoisie, FranceSoir etc., il a collaboré à de nombreuses reprises avec des fascistes tels que Jean Robin, proche d’Égalité et Réconciliation, devant lequel il a clamé son opposition à l’IVG, à la libération sexuelle, et au féminisme en général, ou encore Marc Gabriel Draghi, un autre antisémite forcené. Il a également affirmé que les antifas devaient être « trainés dans la boue ». Cette conférence n’est qu’un énième exemple de sa sympathie pour les fascistes : la librairie Vincent est une librairie soralienne installée dans le 7e arrondissement, qui vend par exemple la lettre d’« information » Faits et documents, à l’origine de la théorie du complot transphobe selon laquelle Brigitte Macron est une femme trans.

Malgré ses positionnements politiques, il est traité avec complaisance par une partie de celleux qui devraient être ses ennemis, parce qu’il mobilise des références prisées à l’extrême-gauche telles qu’Alain Damasio ou Murray Bookchin dans le cadre d’une stratégie confusionniste, et parce que le mouvement antifasciste n’a pas entièrement pris la mesure de la menace continue que constitue le covidonégationnisme. Louis Fouché, comme tous ceux qui nient la gravité du Covid-19, l’efficacité du vaccin et des masques, est un eugéniste, prêt à sacrifier les personnes les plus vulnérables à la maladie. Il est également clair que lui et ses amis sont des fascistes, et doivent désormais être traités comme tel par tou-tes les révolutionnaires. L’objectif de cette expédition nocturne était de faire passer ce message, et de montrer à Fouché et ses collaborateurs qu’ils ne sont pas en sécurité, même au cœur des quartiers bourgeois.

dunoir@diaspora-fr.org

#Israel #Guerre, #Solidarité #Palestine #ActionDirect #Manifestation contre les #complices du #Génocide en cours ...

Actions contre les usines d’armement complices d’Israël

Le 7 février, un appel à une «journée mondiale d’action contre les entreprises d’armements complices du génocide en Palestine» avait été lancé. En France, plusieurs actions ont été organisées :

  • Près de #Paris, dans la commune très bourgeoise de #Saint-Cloud, des militants ont rendu visite au siège de Dassault Aviation qui fabrique notamment des avions de guerre et fait du profit sur le sang des peuples.

  • À #Toulouse, une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le site de Thalès à Toulouse pour déployer des banderoles «Stop arming Israel», «Israël, Frontex assassins : Thalès complice» et «Cette entreprise participe à la colonisation de la Palestine». En effet, cette entreprise maléfiques collabore avec l’État israélien, mais elle fournit aussi des drones et autres moyens de surveillance pour Frontex, l’agence européenne qui traque les réfugiés.

  • À #Lyon et à #Lille, des actions de distribution de tract et collage d’affiches ont eu lieu devant des sièges de Thalès.

  • À #Saint-Nazaire, c’est devant l’entreprise Exxelia qu’un rassemblement a été organisé.

  • À #Saclay, nous l’avions relayé, un laboratoire de Thalès a été repeint en rouge et sérieusement esquinté.

Des firmes d’ #armement liées à Israël sont présentes partout en France. Rendons visibles les #complices du #génocide qui agissent en toute #impunité. Ces actions sont invisibles dans les médias dominants, faisons les connaître.

Pour plus d’informations, suivez la page Instagram : @stoparmingisraelfrance

page instagrame que je ne verrai pas, vu que je n'est pas de smartphone et n'est pas compris comment l'avoir sur mon PC (Vielle HP de 19 ans, tournant à merveille sur GNU-Linux (Mx-Linux plus précisément)

dunoir@diaspora-fr.org
#Écologie #ActionDirect #Sabotage

Éco-sabotage » – Retour sur l’enquête de la revue Écologie en 1975

Au lendemain des sabotages de la centrale de Fessenheim et de celle de Framatone en 1975, la revue Ecologie publie dans son deuxième numéro une enquête consacrée à « l’éco-sabotage ». Rassemblant les communiqués de revendication et les réactions de divers collectifs anti-nucléaires de l’époque, l’on retrouve à travers ces textes les débats internes au milieu, comme le traitement médiatique de ces actions qui résonnent aujourd’hui avec une éclatante actualité.

Peu importe qu’on lui accole le préfixe « éco » ou qu’on lui préfère le terme de désarmement, la sémantique du sabotage occupe ces dernières années une grande place dans le champ politique, tant dans les discussions qui animent les milieux radicaux que dans les discours des politiques, les réunions de famille ou encore dans les films d’action.
Nous sommes deux mois après une campagne d’actions « contre Lafarge et le monde du béton » où Lafarge et consorts ont vu à plus de 40 endroits en France, en Suisse et en Belgique leurs sites être envahis, leurs câbles électriques sectionnés, leurs machines endommagées, etc., [1] sans oublier le site du géant mondial CEMEX à Berlin qui a été partiellement ravagé par les flammes le lendemain de Noël. [2]
La teinte écologiste donnée à la pratique du sabotage, apparu dans les usines il y a deux siècles, peut sembler toute récente. Signe d’une radicalisation violente du mouvement écologiste pour certains ou d’un renouveau des tactiques d’actions dans le champ de l’écologie pour d’autres, on a tendance à oublier que saboter les infrastructures responsables du ravage écologique ne date pas de la dernière saison des Soulèvements de la Terre.

Comme en témoignent le sabotage à la bombe de la centrale nucléaire de Fessenheim par le « Commando Puig Antich-Ulrike Meinhof » (dont Françoise d’Eaubonne faisait partie [3]) et le sabotage simultané de deux sites du constructeur de centrales nucléaires Framatone en 1975, la question de l’usage du sabotage se posait déjà dans le mouvement écologiste il y a quelques dizaines d’années.
Nous proposons ici de nous repencher sur un épisode trop peu connu des luttes écologistes, parce que les luttes passées ne doivent pas être à ranger au musée des révolutions manquées, mais au contraire doivent constituer un héritage conséquent permettant de mieux penser et lutter dans le présent.
En espérant que ce numéro, plus que jamais d’actualité, permette d’irriguer les imaginaires de luttes d’une année 2024 quadrillée de béton, de Jeux olympiques, de mégabassines, d’autoroutes et de LGV.

Le texte suivant est une retranscription du deuxième numéro de la revue Ecologie paru en Août-Septembre 1975. Ce numéro est le fruit d’une enquête ménée par l’équipe d’Ecologie, qui rassemble les communiqués de revendication des groupes qui ont mené des actions, ainsi que les communiqués et réactions de différentes organisations qui composent le mouvement anti-nucléaire de l’époque (Les Amis de la Terre/Paris, Mouvement Ecologique, Fédération Anarchiste, PSU...)

Article complet ici

dunoir@diaspora-fr.org

#SaintÉtienne #Climat #Biodiversité #Beton #Lafarge #SDT #Soulèvementdelaterre #ActionDirect

Laisse béton !

Dans le cadre de l’appel international à des journées d’actions contre Lafarge et le monde du béton, des militants se revendiquant des Soulèvements de la terre du Furan ont mené une action de désarmement (et non pas de réarmement) le dimanche 21 janvier sur le site Lafarge rue Jean Huss à Saint-Étienne.

Faut-il encore prouver la légitimité de nos actions ? En ce début de XXIe siècle, la crise climatique et les perspectives d’avenir tragiques qui l’accompagnent ne relèvent plus de la croyance, mais de l’évidence. La science mesure la dégradation des écosystèmes, la perte de biodiversité, elle prévoit aussi les conséquences désastreuses du réchauffement climatique que nos activités ne cessent d’empirer. Nous ne pouvons plus ignorer notre responsabilité face à la destruction du vivant. En tant qu’humanité, les systèmes que nous encourageons ne sont plus seulement criminels, ils deviennent suicidaires. Nous appartenons au vivant que nous sommes en train de détruire. Ainsi c’est à une perte totale de sens que nous assistons. À l’heure de la catastrophe, à quoi bon continuer ?

On entend beaucoup que les militant‧es écologistes incarneraient « la nature qui se défend ». Peut-être y a-t-il en cet endroit une nuance à apporter. Il ne s’agit pas de nous proclamer les portes-parole d’une nature qui serait sans voix. Lorsqu’une forêt brûle, qu’une espèce s’éteint, qu’un glacier disparait, c’est déjà un langage, c’est déjà un avertissement que nous sommes toutes et tous en mesure de comprendre.

Nous ne savons pas mieux, nous ne sommes pas plus clairvoyant‧es, nous avons simplement fait un choix : celui de ne plus accepter que cette voix ne soit pas entendue. Dans une posture d’humilité, nous avons choisi de mettre nos discours et nos actes au service du vivant dans son ensemble, en connaissance des risques encourus.

Le discours qui voudrait montrer les militant‧es écologistes comme des marginales‧aux se dressant contre le reste du monde est faux. Une telle dichotomie n’existe pas. Nous sommes toutes et tous concerné‧es, et si nous en appelons à la responsabilité collective pour essayer de limiter les dégâts, nous en appelons surtout à la responsabilité de quelques-uns, ceux qui décident, qui possèdent le pouvoir, et qui ont par-là la possibilité de permettre un changement radical.

Nous ne sommes que des lanceur‧euses d’alertes. Mais que faire lorsque nos revendications ne sont pas écoutées ? Quelles armes reste-il une fois les discours épuisés ? Face aux choix délibérément climaticides de nos dirigeants, il ne nous reste que l’action directe.

Ce sont des tentatives de résistance, qui fleurissent à travers le monde et s’emploient à mettre à mal un système qui nous mène au désastre. Ainsi, alors qu’ils essayent de nous soumettre par la peur et la répression, nous en appelons à une justice qui dépasse le cadre de la loi, car il est aujourd’hui légal pour les grandes entreprises de compromettre les conditions de vie sur Terre.

dunoir@diaspora-fr.org
#Action #ActionDirect #Suisse #Guerre #Palestine #Israel #MacDo #Complice #Boycott

Action contre McDonald’s complice du génocide à Gaza

Nous avons mené une action contre le McDonald’s de la rue du Bourg au centre-ville de Lausanne, mercredi 8 novembre 2023 autour de 21h30, avec de la peinture et des flyers.

Nous avons recouvert l’entrée, le paillasson et les escaliers de peinture rouge, symbolisant le sang des palestinien.ne.s de Gaza victime d’un génocide. Nous avons mené cette action pour visibiliser la complicité de McDonald’s.

fiel@diaspora-fr.org

Appel à rejoindre la 4e saison des Soulèvements de la Terre

En une année et demi, les Soulèvements de la Terre sont déjà venus à bout de trois saisons. Voici l’annonce de la 4e, si ce n’est pas encore un programme, c’est déjà une invitation : « Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence. »
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#soulèvementdelaterre #actionDirect #environnement #écologie #Climat #artificialisationdesterres #Terre #agro-industrie

cnt31@framasphere.org

#Victoire syndicale pour le #syndicat CNT de Valence a Pans&Company

https://www.cnt.es/noticias/victoria-sindical-para-cnt-valencia-en-panscompany/

Après la menace d'une #grève reconductible de trois jour dans cette chaîne de #boulangerie, les travailleurEuses et leur section syndicale ont arraché l'ensemble de leur revendication : installation de la climatisation dans la #cuisine (ou les température montait jusqu'à 37 C°), respect de la convention collective, respect des dispositions légale sur les plannings, paiement des salaires impayés (la grille de salaires n'était plus légal depuis 2019...).

Bravo aux camarades.

Notre #classe ne doit compter que sur sa propre force pour défendre ses intérêts. L'auto-organisation et l' #ActionDirect syndicale ça paye !

#syndicalisme #social #économie #actu #actualité #València #España #espagne #capitalisme #agroalimentaire #commerce #restauration #société #politique #internationalisme