Eh oui, cela en surprendra plus d’un à gauche…
il semble donc nécessaire de comprendre l’état d’esprit des principaux initiateurs du fascisme…
Mussolini est un socialiste convaincu, militant de la première heure, qui deviendra le numéro deux du Parti Socialiste Italien, et qui sera connu pour ses organisations de grèves dures, son rejet de la bourgeoisie et du « système », ainsi que son athéisme militant
Ce parti constitué, entre autres, d’anciens camarades socialistes, deviendra en 1922 le PNF. Mussolini n’a aucunement changé d’idée, il est et demeurera toujours un « pur socialiste ».
Emilio de Bono [...] sera en lien étroit avec le Parti Socialiste Italien cherchant à négocier un poste de ministre. Mais, c’est le PNF, alors en pleine croissance vers qui finalement il se tournera, retrouvant en Mussolini la véritable ligne socialiste.
Italo Balbo [...] admirateur de la Révolution française, [...] est bien évidemment un franc-maçon appartenant à la Loge Giovanni Bovio, où se trouvent de nombreux cadres du PNF, c’est ainsi qu’il rejoindra Mussolini.
Cesare Marie de Vecchi [...] penche cependant à gauche et se rapproche du PNF dont la ligne socialiste lui semble compatible avec le nationalisme affiché. Il sera un des députés du PNF, et un des fondateurs du Grand Conseil Fasciste.