#nahel

dunoir@diaspora-fr.org

#Nahel

#ViolencesPolicières #Police #Justice ( #Bourgeoise )

"Un policier peut ressortir de prison millionnaire 5 mois après avoir tué un adolescent"

Ce mercredi 15 novembre, le policier qui a tué le jeune Nahel en juin dernier a été remis en liberté après cinq mois passé en prison. Toujours mis en examen pour « homicide volontaire », il a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de porter une arme, de se rendre à Nanterre et de contacter les parties civiles.

Invitée sur BFM, Elsa Marcel (avocate au barreau de Paris) dénonce "un crachat au visage" de la famille, face à Mathieu Valet (porte-parole du syndicat de police SICP) et un plateau en défense du policier qui a tué Nahel.

vincezd@pod.geraspora.de

#lfi #PS #police #cazeneuve

des macronistes au RN, un refus unanime de changer la loi qui autorise les policiers à utiliser leur arme en cas de « refus d’obtempérer »

Hier a commencé l’examen en commission des premières propositions de loi des insoumis dans le cadre de leur « niche parlementaire » [qui aura la semaine prochaine, jeudi 30 novembre]. C’est l’unique journée, dans l’année, où les députés de La France insoumise sont maîtres de l’ordre du jour à l’Assemblée nationale et peuvent donc défendre leurs propositions de lois.

Parmi elles, une proposition de loi visant à abroger la loi Cazeneuve, dite « permis de tuer », autorisant les policiers de faire usage de leur arme en cas de « refus d’obtempérer ». Une disposition qui avait conduit au meurtre du jeune Nahel en juin dernier à bout portant. Entre 2021 et 2022, 44 personnes ont été tuées par un tir de policiers (Basta). Les tués étant, la plupart du temps, de jeunes hommes issus des quartiers populaires et la plupart du temps racisés.

macronie, #RN, #LR: opposés

#EELV #PC:

Les députés écologistes et les communistes ont apporté aux insoumis un franc soutien.

#PS

M. Vicot, quant à lui, s’est dit « étonné » par la temporalité du texte. […] Au total, par la voix de M. Vicot, les socialistes ont déclaré : « Nous ne prendrons pas part au vote car cela ne nous concerne pas à ce moment de l’histoire ».

peut-être parce que

En parallèle de [la] proposition de loi, une mission d’information sur « la hausse du nombre de refus d’obtempérer et les conditions d’usage de leurs armes par les forces de l’ordre », animée par les députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS), a commencé ses travaux fin octobre. Elle devrait rendre son rapport à la fin du premier trimestre 2024.

https://linsoumission.fr/2023/11/22/nahel-abrogation-loi-cazeneuve/

aussi https://www.mediapart.fr/journal/france/211123/tirs-policiers-mortels-la-reforme-cazeneuve-cause-trop-de-degats-depuis-2017

#nahel

anne_har@diaspora.psyco.fr

#France #police #Etat #société #Apocalypse ? je plaisante... Quoique... Alors inutile de me faire remarquer que c'est un ancien flic. Ce qui me fait partager cet entretien est le fond de son analyse, et peut-être une sur-réaction devant un tel gâchis. Beaucoup de choses son hélas vraies. Il cite Voltaire : "la société bien organisée est celle où une minorité survit et vit grâce au travail d'une majorité qu'elle domine" puis dans la même veine Napoléon. Bon courage !

« L’État n’ose pas affronter les voyous et matraque les manifestants » – Jean-Pierre Colombies ###

Jean-Pierre Colombies a été policier pendant 34 ans. Il a notamment travaillé à la brigade criminelle et à la brigade des stupéfiants du SRPJ de Marseille.
Pendant notre entretien, il est revenu sur le décès de Nahel Merzouk, tué par un policier à Nanterre le 27 juin à la suite d’un refus d’obtempérer. « Sur le tir en lui-même, on va être très clair, il n'aurait jamais dû avoir lieu. Est-ce que le policier est en danger ? Est-ce qu'il ne l'est pas ? En se couchant sur le capot du véhicule, j'ai l'impression qu'il se met lui-même en danger. » « Après, il y a aussi la personnalité du jeune homme. Est-il normal que nous ayons énormément d'adolescents qui s'installent dans la délinquance ? Ce n'était pas la première fois qu'il était mis en faute. Il avait été interpellé deux jours avant, déjà en conduite sans permis. Ce qui n'explique pas ni n'excuse le fait qu'on lui tire dessus, mais il est intéressant de se demander comment une partie de la jeunesse s'installe dans le monde de la délinquance », précise l’ancien policier. Si plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un racisme systémique dans la police, l’ancien commandant de police estime que ces accusations sont infondées : « C'est d'une mauvaise foi absolue. Allez dans les commissariats, regardez les patrouilles de police et vous verrez quelle est la couleur des gens qui les composent. Vous avez une grande diversité. » « Qu'il y ait des bavures, c'est incontestable, on ne va pas dire que la police ne commet pas de fautes. Il y a des bavures, elles doivent être sanctionnées », poursuit-il.
Tandis que le décès de Nahel a donné lieu à des émeutes spectaculaires, Jean-Pierre Colombies considère qu'elles sont le produit de plusieurs facteurs, évoquant notamment « le résultat d’une évolution de plusieurs années » pendant lesquelles les forces de l'ordre ont « complètement déserté les quartiers ». « Il n’y a plus de dialogue, il n’y a plus rien. Ces quartiers n'ont plus la notion de ce que sont le service public, la police ou l'autorité. On a tout cassé dans ce pays. »
« Il faut être #Darmanin ou #Macron pour croire que la République va partout. Quand elle y va, c’est à grand renfort de forces d'intervention. Il y a des quartiers tenus par des voyous », renchérit-il. « Si les policiers ne vont plus dans ces quartiers, les habitants victimes d'agression, de violences ne sont plus protégés, c'est dégueulasse. C’est plus facile de matraquer les Gilets Jaunes ou ceux qui défendent leurs droits à la retraite. Dans ces cités, il y a des gens qui se lèvent à 4 ou 5h du matin pour bosser. Ils sont les otages des voyous, on les a abandonnés. » Interrogé sur le fait de savoir si la police faisait un usage légitime de la force,
Jean-Pierre Colombies est revenu sur les manifestations de ces dernières années. « Je ne parle pas de violences policières mais de violences politiques, ce n'est pas la même chose. Il n'y a de violence policière que lorsqu'il y a un pouvoir politique qui l’ordonne ou qui le cautionne », explique-t-il. « Il y a une manipulation des masses. On focalise les images sur les blacks blocs, alors que vous avez 3 millions de manifestants derrière. [...] C'est de la mise en scène, du théâtre, observe l'ancien policier. On laisse le chaos s'installer. Les incidents tournent en boucle sur BFM, CNews et LCI. Ça s'appelle de la propagande. »
« Emmanuel Macron est dans une dynamique de protection de son pouvoir et de sa gouvernance. Il utilise les forces de sécurité comme rempart à sa politique. Jusqu'à quand cela va-t-il tenir ? Que se passera-t-il lorsque cela ne tiendra plus ? »

00:00 Intro
01:34 Quelle a été votre carrière dans la police ?
07:14 Que pensez-vous des circonstances dans lesquelles Nahel a trouvé la mort ?
13:32 La police est-elle raciste ?
19:22 La police fait-elle un usage légitime de la force ?
30:53 Quel est l’état d’esprit des policiers ?
39:02 De quoi les émeutes sont-elles le nom ?
42:44 L’État a-t-il fait preuve de négligence en laissant la situation se dégrader dans les banlieues ?
50:58 Y a-t-il un lien entre la politique migratoire de la France et les émeutes ?
54:18 Quelle est la part de responsabilité des parents dans les violences ?
58:11 Quel est le rôle des caïds des banlieues dans ces émeutes ?
01:10:27 La société française est-elle de plus en plus violente ?
01:16:53 La justice est-elle laxiste ?
01:23:06 Doit-on s’inquiéter d’un glissement vers une société de surveillance au nom de la sécurité ?
01:26:12 Conclusion
#EpochTimesFrance #Police #Nahel #Emeutes #Banlieues #Bavures #Policiers #Justice #Sécurité #Protection #Force #France #Politique #État #Racisme #Violences #Délinquance #Voyous #Chaos #Société #Autorité #Manipulation #Propagande #Pouvoir #JeanPierreColombies #EpochTimes #Interview

Journaliste : Henri-Michel Thalamy

marie-claudes@diaspora-fr.org

Mediapart
Les ombres en colère de la cité Pablo-Picasso
Ils sont absents des médias le plus souvent, défigurés par les préjugés, oubliés quand leur quartier ne brûle pas. Durant les quatre nuits qui ont suivi la mort de Nahel, un seul mot d’ordre : ne pas s’exprimer, rester dans l’ombre. Cinq protestataires, de 16 à 32 ans, racontent leurs nuits de révolte.
rien, ou peu, sur l’essence même de ce soulèvement, n’a été traité par la presse. L’indifférence à propos de l’engagement des jeunes a dominé le débat national.
« Des émeutes, il y en a déjà eu et j’ai participé à plusieurs d’entre elles. Ça aurait pu dégénérer pour moi alors je me suis mis à la place des plus jeunes. Je les ai encadrés pour leur éviter d’aller trop loin, car certains étaient prêts à le faire. J’ai fortement insisté pour faire les choses intelligemment et qu’il fallait juste leur faire mal, sans risquer de tuer personne »
« On ne contrôlait plus rien la troisième nuit. Quant à la quatrième nuit, il y a eu un embrasement général dans toute la France jusqu’en Belgique. Et on n’était pas d’accord avec le pillage des magasins. Ça nous a refroidis. Ça n’avait plus rien à voir avec notre cause, regrette-t-il. Oui, on brûlait des voitures, mais c’était pour nous protéger des caméras de la police en créant un mur de fumée entre eux et nous, il y avait une stratégie derrière. Mais c’est vite devenu n’importe quoi. On ne voulait pas être associés à ça. »
tous convergent vers la dénonciation d’un « racisme systémique ».
Leurs avis divergent sur la violence et le moyen d’expression, mais ils se retrouvent tous sur un point : ils sont prêts à recommencer.
https://www.mediapart.fr/journal/france/170923/le-suicide-d-un-lyceen-harcele-tourne-au-scandale
#Nahel #violencespolicieres #emeutes

dunoir@diaspora-fr.org

#Nantes #17Septembre

Rendez-vous dimanche 17 septembre à Nantes

#Actu #ContreAttaque, #AntiRépression, #Étatdurgence,

Qui terrorise qui ? Soirée de soutien, débat, apéro…

Qu’est-ce qui relie un #militant parti au #Rojava et une bande de potes arrêtés pour des « projets d’actions violentes », des #manifestants de #Sainte-Soline, des utilisateurs de l’application Signal ou des personnes #révoltées par l’exécution de #Nahel ? À chaque fois, une soif de #justice et de liberté. À chaque fois, l’ #État a voulu les #terroriser. Toutes et tous ont été la cible d’une #répression « #anti-terroriste ».

Ces dernières années, le pouvoir tente d’assimiler les contestations à du « #terrorisme » afin de pouvoir les réprimer sans limites. Pour échanger sur ces questions, soutenir les inculpé.e.s du #8Décembre et écouter leurs témoignages avant le procès, mais aussi entendre le récit des Soulèvements de la Terre, et réfléchir aux moyens de #résister, rendez-vous dimanche 17 septembre à 19h30 à Nantes, à la Cocotte Solidaire, le bâtiment en verre sur l’île de Versailles, sur l’Erdre.

Une discussion avec :
- Des inculpé-es du 8 décembre 2020 qui passent en #procès en octobre prochain suite à un montage policier
- Les soulèvements de la terre
- La Quadrature du Net, association qui défend les libertés numériques
- L’avocate Coline Bouillon

Frites maison, boissons, revues sur place. Venez nombreuses et nombreux ! (Et amenez du liquide)

jeymya@diaspora-fr.org

#france #justice #nahel #social #police #etat_policier

L’expulsion de son logement d’un jeune condamné et de sa famille suscite l’incompréhension

La préfecture du Val-d’Oise a annoncé l’expulsion d’une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, après la condamnation d’un des enfants pour pillage lors des révoltes urbaines liées à la mort de Nahel. Une décision aux airs de punition collective et qui pourrait constituer un dangereux précédent.

https://www.mediapart.fr/journal/france/240823/l-expulsion-de-son-logement-d-un-jeune-condamne-et-de-sa-famille-suscite-l-incomprehension

phacelie@diaspora-fr.org

Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Hedi, laissé pour mort par 4 agents de la BAC

➡️ Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessés. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle, et l’abandonnent là. Laissé pour mort.

➡️ Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

➡️ Une caméra de vidéosurveillance a filmé toute la scène. Les médias n’en ont presque pas parlé. Sans ces images, accablantes, les policiers n’auraient jamais été poursuivis, et le tireur n’aurait jamais été mis en détention. Les médias qui, d’habitude, se précipitent sur les moindre détails d’un fait divers et n’hésitent pas à étaler les éléments du dossier se sont bien gardés de diffuser ces informations.

➡️ Dès la convocation des quatre agents de la BAC, des dizaines de policiers de Marseille cessent le travail et se réunissent devant le lieu de l’audition. Les mis en cause sont acclamés et applaudis. Une haie d’honneur est organisée pour eux.

➡️ Un mouvement de soutien national s’organise : des centaines de policiers se mettent en arrêt maladie, de façon totalement illégale, pour protester contre les poursuites judiciaires.

➡️ Non seulement ces policiers ne sont pas sanctionnés, mais ils sont encouragés. Le directeur de la Police Nationale Frédéric Veaux dit qu’il ne «peut plus dormir» parce qu’il est triste pour le policier en détention. Il exige sa libération. La libération d’un homme qui a fracassé le crâne d’un jeune homme gratuitement avant de l’abandonner inconscient par terre. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le préfet de police de Paris Laurent Nunez est d’accord avec Frédéric Veaux. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le président de la République Macron ne souhaite pas commenter les déclarations du directeur de la police. La Première ministre non plus. Dans la foulée, divers politiciens macronistes réclament tout simplement la création officielle d’une justice d’exception pour les policiers, chargée de garantir leur impunité.

➡️ Darmanin se précipite dans des commissariats et invite les syndicats policiers pour les soutenir. Il dit lui aussi «comprendre» l’émotion des policiers. Rappelons qu’au sommet de l’État, tous les éléments du dossier sont parfaitement connus depuis le début. Ces gens connaissent l’extrême gravité des faits et leur caractère injustifiable. Darmanin, comme les autres, n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Sur le plan de l’enquête : les policiers se comportent comme un gang mafieux. Ils ont refusé de répondre aux questions malgré l’existence de vidéos. La cheffe de section de la BAC a affirmé qu’aucun LBD n’avait été utilisé et qu’aucun incident n’a eu lieu ce soir-là. Un mensonge de la part d’une dépositaire de l’autorité publique. Des faits passibles de poursuites lourdes. Le tireur, formellement identifié grâce à la vidéosurveillance, ne se «reconnaît pas» sur les images. Il dit même n’avoir «aucun souvenir des faits». Autre mensonge par personne dépositaire de l’autorité publique.

➡️ Chaque tir d’un policier doit être inscrit au «Traitement relatif au suivi de l’usage des armes», avec la date, lieu, heure, contexte… C’est la loi. Dans la pratique, les policiers ne le remplissent quasiment jamais. Autrement dit, ils utilisent les munitions sans traçabilité. C’est le cas ici avec ce tir.

➡️ Une cagnotte est créée pour soutenir les policiers criminels. Elle récolte plus de 50.000 euros en trois jours.

Cette affaire, qui elle-même fait suite à l’exécution filmée de Nahel, est un symptôme de l’accélération en cours. Toute la police s’identifie à un gang raciste et criminel. Et la haute hiérarchie soutient les séditieux. Le régime n’est pas encore intégralement fasciste, mais des pans entiers, ceux qui disposent d’armes, le sont déjà ouvertement.

#Hedi #ACAB #police #Nahel #autoritaire #antiautoritaire #ContreAttaque #Contre-attaque