#néonazis

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#Belgique #Hongrie #Antifascistes #Néonazis

#Justice #Repression #Solidarité #International

Belgique/Hongrie : Rassemblement demain lundi en soutien aux antifas de Budapast

Depuis plus d’un an des procédures à travers l’Europe sont engagées par la Hongrie à l’encontre de militant.e.s antifascistes poursuivis pour des heurts avec des néonazis durant le « Day of Honour » en 2023 (voir notre article).

Après l’affaire #Antifa Ost en Allemagne, cette nouvelle séquence répressive ne doit pas rester sans réponse. Sommés par la Hongrie de livrer des militant.e.s, les tribunaux européens acquiescent et #collaborent activement.
Le Secours Rouge co-organise avec l’AFA BXL et Front d’Action Révolutionnaire un rassemblement de solidarité envers Ilaria, Maja, Tobi, Gabriele et tous les camarades recherché.e.s.
Nous vous donnons donc RDV ce lundi 18 Mars à 17H devant l’ambassade de Hongrie, 44 avenue du Vert Chasseur à 1180 Uccle, pour apporter notre soutien aux camarades inculpé.es dans cette affaire.

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#Romans-sur-Isère

#Video #Humour #Antifascisme, #ExtrêmeDroite, #Fascistes #NéoNazis

Romans-sur-Isère : opération «Gros Lardon»

À Romans-sur-Isère ce samedi 24 novembre au soir, environ 80 néo-nazis venus de plusieurs villes se sont organisés pour envahir le quartier de la Monnaie, quartier populaire de cette petite ville.

Depuis une semaine, l’extrême droite française se précipite sur un fait divers tragique pour alimenter sa propagande raciste. Un adolescent, #Thomas, a été tué lors d’un bal dans son village de #Crepol, près de la ville de Romans-Sur-Isère.

Au lieu de respecter la douleur de la famille, la chaîne# Cnews, les #politiciens #racistes et influenceurs #identitaires qualifient cet évènement d’attentat terroriste, de «francocide», de début de la guerre civile… Et appellent à la vengeance.

Ce samedi soir, un raid a donc été organisé, aux cris de « #Islam hors d’Europe», «la France nous appartient» ou encore la devise prisée des néofascistes «Europe, jeunesse, révolution». Des slogans bien loin d’un quelconque #hommage à Thomas. Sur leur passage, deux adolescents âgés de 15 ans qui n’étaient pas du quartier auraient été agressés par la #milice.

L’extrême droite qui rêve de conflit racial pensait tenir son heure de gloire, en attaquant un quartier déjà stigmatisé et ainsi alimenter les tensions.

Mais cela ne s’est pas passé comme prévu.

Des habitants ont attrapé un des néo-nazis et l’ont sévèrement corrigé. Deux autres néo-nazis ont été attrapés, dans leur téléphone se trouvaient de nombreux messages racistes à propos d’attaques sur des «bougnoules» et d’ordres venus d’un certain «gros lardon». L’un des assaillants venait de Rouen spécialement pour cette opération. Par ailleurs, 20 militants d’extrême droite ont été arrêtés.

Si les nostalgiques d’Hitler ont passé une mauvaise soirée, cette action révèle l’extrême tension qui règne et le passage à l’acte décomplexé de groupes raciste qui rêvent de guerre civile en France. Il y a deux semaines, des fascistes lyonnais attaquaient une soirée pour la Palestine. Entre autres actes d’extrême droite commis dans toute la France.

La guerre civile c’est sale, injuste, et tout le monde est perdant à la fin. Cultivons la paix entre les peuples et l’amitié entre les communautés.

La plupart des images ont été révélées par le compte Twitter : @Tajmaat_Service

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#'GUERRE EN #UKRAINE

Qui sont les soldats du régiment Azov, accusés d’être les « #néonazis » de l’armée ukrainienne ?
Des photos des membres de ce groupe militaire sont très partagées dans le but de montrer que l’ #arméeukrainienne est « infestée de néonazis ». Ils sont pourtant peu représentatifs des forces armées du pays.

Par #RomainGeoffroy

C’est devenu un argument majeur des prorusses pour défendre la guerre en Ukraine : l’armée de #Kiev serait infestée de néonazis. Alors que le président russe, Vladimir #Poutine, a justifié son invasion par une volonté de « dénazification » de l’Ukraine, de nombreux internautes partagent ces dernières semaines des photos de soldats ukrainiens avec des symboles nazis : ceux du #régimentAzov. Ils affirment que, en soutenant l’Ukraine militairement, les pays occidentaux armeraient ainsi des ultranationalistes.

Quelles sont les origines de ce régiment Azov qui se bat aujourd’hui contre l’invasion russe dans plusieurs villes du pays ? Quels sont ses liens avec le reste des forces armées ukrainiennes ? Les soldats qui le composent doivent-ils tous êtres étiquetés « néonazis » ?

A l’origine, un bataillon de volontaires néonazis pour combattre les #prorusses du Donbass
Quand la guerre éclate dans le #Donbass en avril 2014, l’armée ukrainienne est désorganisée et le gouvernement craint de perdre le contrôle de ce territoire au profit de la #Russie, comme ce fut le cas le mois précédent en Crimée. Pour contrer les séparatistes prorusses, le gouvernement autorise des bataillons de volontaires indépendants de l’armée à combattre. Plusieurs formations armées d’ #extrêmedroite apparaissent.

Parmi elles, on trouve le « Corps noir », qui prendra rapidement le nom de « bataillon Azov » en référence à la mer qui borde la #Crimée et le sud-est de l’Ukraine. Il s’agit d’une unité d’une centaine de volontaires aux idées nationalistes et néonazies, dont certains sont « issus du hooliganisme et du paramilitaire », explique #AdrienNonjon, chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales ( #Inalco), spécialiste de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien.

Originaire de #Kharkiv, le fondateur du bataillon, #AndreïBiletski, dirige alors le parti xénophobe, antisémite et raciste Assemblée sociale-nationale (SNA). Azov va utiliser la même symbolique inspirée du nazisme que celle du #SNA. Son emblème, un #wolfsangel (« crochet de loup ») inversé, rappelle beaucoup l’emblème de la 2e division allemande SS « Das Reich ». Autre symbole du mysticisme nazi, un « soleil noir » représentant un svastika arrondi à plusieurs rayons est aussi incorporé un temps sur le logo du bataillon.

Sur Internet, les références assumées au #IIIeReich par certains membres du groupe sont documentées. Des photos sont régulièrement partagées par des militants prorusses souhaitant décrédibiliser l’armée ukrainienne, comme celle – remontant au moins à 2017 – où un homme pose, Kalachnikov au bras, devant plusieurs drapeaux, dont un d’Azov et un nazi aux couleurs ukrainiennes. Une autre, remontant au moins à 2015 selon Libération, montre un groupe d’hommes en pantalon treillis autour d’un portrait d’Adolf Hitler, dont l’un est vêtu d’un tee-shirt Azov.

En juin 2014, les hommes du bataillon Azov participent au combat qui permet aux forces ukrainiennes de reprendre le contrôle de #Marioupol, la grande ville portuaire de l’oblast de Donetsk, dans l’est du pays. Cette victoire contre les séparatistes prorusses appuyés par Moscou forge d’eux une image héroïque aux yeux de la population ukrainienne.

Un régiment de la garde nationale depuis novembre 2014
L’accord de Minsk I, en septembre 2014, prévoit notamment de « procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires ».

Les bataillons ont alors le choix entre rejoindre la garde nationale ukrainienne ou se dissoudre. En novembre 2014, le bataillon #Azov devient officiellement un régiment de la garde nationale, sous la tutelle du ministère de l’intérieur ukrainien.

« Cela leur a permis de se légitimer, de recruter plus largement et d’obtenir des armes modernes. C’est devenu une unité d’élite de la garde nationale », retrace Adrien Nonjon. Des #Ukrainiens sont séduits, des combattants étrangers (des Géorgiens, des Russes, des Biélorusses et même quelques Français) viennent grossir les rangs d’un #régiment qui passe d’une centaine de soldats à sa création à près de 2 500 à la fin de 2017, selon une enquête du magazine allemand Spiegel. Ses #soldats sont réputés durs, et certains crimes de guerre dans le Donbass (tortures, viols) leur ont été attribués en 2016 par des rapports des Nations unies ainsi que d’ @AmnestyInternational et #HumanRightsWatch.

De nombreux volontaires s’engagent dans le régiment Azov sans pour autant être militants d’extrême droite. « [Le] rejoindre (…) n’était qu’un moyen de se battre pour leur pays de la façon qu’ils jugeaient la plus efficace, écrivait, en 2016, #ViatcheslavLikhatchev, historien et expert en sciences politiques, dans une note de l’Institut français des relations internationales. Cependant, toutes les nouvelles recrues étaient endoctrinées aux idées d’extrême droite, souvent xénophobes. »

Pour #MichaelColborne, chercheur et journaliste pour le site d’enquête #Bellingcat et auteur d’un livre publié en 2022 (en anglais) sur « le mouvement Azov », seule une minorité des soldats du régiment sont aujourd’hui portés par des idées d’extrême droite ou néonazies. En 2015, un porte-parole de la brigade, #AndriyDiachenko, affirmait au site du quotidien américain USA Today que « seuls 10 % à 20 % des membres du groupe [étaient] #nazis ».

Cette minorité constitue le noyau du régiment et continue ses provocations à la #haineraciale, comme récemment lorsque des soldats se sont filmés enduisant de graisse de porc leurs balles destinées aux militaires tchétchènes musulmans qui aident la Russie.

Malgré cela, « ce n’est pas une milice qui peut faire tout ce qu’elle veut, rappelle Michael Colborne. Elle n’est pas indépendante et doit répondre aux ordres de l’Etat ukrainien ». Comme le souligne Adrien Nonjon, « l’objet de leur intégration au sein de la garde nationale a été justement d’empêcher que ces bataillons se retournent contre l’Etat ».

Un parti d’extrême droite fondé avec des vétérans du régiment Azov
Le fondateur du régiment, le suprémaciste blanc Andreï Biletski, tente d’exploiter la popularité d’Azov sur le terrain politique. Aux élections législatives de 2014, il décroche un siège de député.

En 2016, il fonde le parti d’extrême droite Corps national avec des vétérans du régiment. « C’est un mouvement national révolutionnaire d’extrême droite prônant une troisième voie, estimant que l’Ukraine ne doit se ranger ni du côté de l’Eurasie, ni [du côté] de l’Occident, décrit Adrien Nonjon. Il met en avant un nationalisme soldatique selon lequel la guerre est le meilleur moyen pour que la nation parachève sa solidification. »

Dans son article de 2016, l’historien ukrainien Viatcheslav Likhatchev écrivait : « Azov est l’exemple le plus éclatant de la légalisation, voire de l’héroïsation, de l’ultranationalisme dans le discours public ukrainien. »

Des vétérans du régiment Azov participent au premier congrès du parti d’extrême droite Corps national, à Kiev, le 14 octobre 2016.
Des vétérans du régiment Azov participent au premier congrès du parti d’extrême droite Corps national, à Kiev, le 14 octobre 2016. GENYA SAVILOV / AFP
En 2017, des proches de Corps national et des vétérans du régiment Azov ont également créé une « milice nationale », qui veut « lutter contre la criminalité de rue, le trafic de drogue et l’alcoolisme public, selon un article du Guardian.

Une extrême droite quasi inexistante aux élections
Mais tous ces efforts pour transformer la popularité d’un régiment en bulletins de vote semblent avoir échoué. Lors des législatives de 2019, Andreï Biletski perd son mandat de député. L’alliance entre les partis ultranationalistes Svoboda, Secteur droit et Corps national n’obtient que 2 % des voix.

« Azov a grandi trop vite pour se constituer une base solide, estime Adrien Nonjon. Le milieu nationaliste ukrainien est extrêmement divisé et Corps national n’a pas su adapter son programme aux problèmes des Ukrainiens. Du fait de la menace russe, on peut aussi considérer que tous les partis ukrainiens sont aujourd’hui nationalistes, pour la défense de leur nation. »

Lire aussi Guerre en Ukraine : parcourez les infox et les fausses images qui circulent depuis le début de l’offensive russe
Bien que la galaxie constituée autour d’Azov ait connu un échec dans les urnes, Michael Colborne souligne que des ultranationalistes comme Andreï Biletski ont réussi à s’intégrer et à être normalisés dans le paysage politique ukrainien. De par sa grande liberté de parole et sa capacité à multiplier ses branches (militaire, politique…), Azov a également bénéficié d’une forte popularité au sein des mouvements d’ultradroite occidentaux. Des néonazis américains, norvégiens et même français se sont ainsi rendus en Ukraine pour rencontrer ses membres.

Un régiment qui représente moins de 2 % des forces armées ukrainiennes
Difficile de dire précisément combien de personnes compte actuellement le régiment Azov. Michael Colborne estimait ce chiffre à 2 000 avant la guerre avec la Russie. Adrien Nonjon avance plutôt un chiffre situé entre 3 000 et 5 000 membres (avec les réservistes).

Le conflit en cours rend l’évaluation beaucoup plus difficile en raison des recrutements massifs auprès de la population. De plus, « l’Etat ukrainien et le régiment entretiennent délibérément le flou sur les effectifs exacts car il s’agit d’une information militaire hautement stratégique », rappelle le chercheur de l’Inalco.

Selon l’International Institute for Strategic Studies, l’Ukraine comptait au total, au début de cette année, 196 000 soldats et 60 000 membres de la garde nationale. Le régiment ne représenterait donc pas plus de 2 % des forces armées du pays.

#Décodeurs #LeMonde

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ALSACE : MARINE LE PEN PREND LA POSE AVEC UN NAZI

Le 1er avril, Marine #LePen se déplaçait dans la commune de #Haguenau en #Alsace. Dans cette ville où l’ #extrême-droite fait des scores importants, un réseau #néo-nazi avait été démantelé par les services anti-terroristes en 2021 : selon les enquêteurs, une cellule s’apprêtait à commettre des attentats.

C’est donc là bas que la candidate du #Rassemblement-National a pris la pose avec une figure de l’extrême droite la plus #violente : un leader d’un groupe de hooligans #néonazis baptisé : «Strasbourg Offender». La photo a été diffusée sur les réseaux sociaux de Marine Le Pen.

Le groupe de #Hooligans dont fait parti l’individu se démarque par sa grande violence en organisant des «fights» contre d’autres supporters, tout en s’impliquant politiquement, notamment aux côté du #Bastion-Social, éphémère groupuscule #fasciste issu du Groupe Union Défense – #GUD. Ces hooligans alsaciens ont notamment commis des agressions #racistes aux abords de stades ou attaqué une manifestation contre la «Loi de sécurité globale» à Stasbourg.

Le crane rasé qui pose avec la candidate figurait sur la liste du #Front-National aux élections municipales de Haguenau en 2014. Il était aux côté d’un autre nostalgique d’ #Hitler : Thibaud #Rufra, l’un des individus arrêtés l’an dernier pour un projet d’ #attentat. Celui ci se faisait surnommer «Thibault Aryan» par ses copains, et porte un tatouage #nazi sur le torse.

Avant cela, le même leader hooligan sur la photo avec Marine Le Pen était également membre du groupuscule nazi Elsass Korps dissout par le gouvernement De Villepin pour leurs nombreuses agressions et la dégradation en série de cimetières juifs.

Eric #Zemmour a mené une candidature #néo-fasciste assumée, réhabilitant #Pétain, et proposant la déportation d’1 million de personnes.
Pendant ce temps, l’héritière du clan Le Pen n’a pas fait campagne : les #médias l’ont faite pour elle. Elle s’est faite discrète, n’a pas organisé de grand meeting, et a attendu son heure, en capitalisant sur l’ambiance brune qui plane sur la France et la « #dédiabolisation» dont elle bénéficie. Si elle passe au second tour face à #Macron, cette fois ci, elle pourrait bien gagner.

L’extrême droite est littéralement aux portes du pays. Et le dernier geste politique du gouvernement aura été de dissoudre un groupe #antifasciste.

Sources :

Le journaliste Guillaume Krempp : https://twitter.com/GuillaumeKrempp/status/1510206901337874435

Et : https://www.rue89strasbourg.com/avant-son-projet-dattentat-le-neonazi-de-haguenau-naviguait-entre-fn-et-groupuscules-dultradroite-207151

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Des radicaux d’extrême droite attaquent une conférence #antifasciste à Strasbourg

Une vingtaine d’assaillants, identifiés par les victimes comme membres du groupuscule #néonazi Strasbourg Offender, ont fait deux blessés vendredi soir. Un fait divers de plus à ajouter à la litanie des violences d’ #ultradroite perpétrées ces dernières années.

«[Vendredi] soir, une vingtaine de nazis ont attaqué la Maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67», a condamné Cem Yoldas, porte-parole de la Jeune Garde Strasbourg sur Twitter samedi, vidéo à l’appui. (Twitter Cem Yoldas)
par Maxime Macé et Pierre Plottu
publié le 27 février 2022 à 12h35

Il est autour de 22 heures, vendredi soir à Strasbourg, lorsqu’un commando d’extrême droite se déchaîne soudain. Entre 15 à 20 personnes, selon les différents témoignages, ont attaqué, à coups de bâtons et de projectiles, une conférence #antifasciste qui se tenait à la Maison des syndicats, dans le centre-ville. Des militants de gauche présents sur place, dont un responsable du groupe antifasciste Jeune Garde contacté par #Libération, désignent des néonazis héritiers du GUD comme les assaillants. Deux blessés légers sont à dénombrer.

«[Vendredi] soir, une vingtaine de #nazis ont attaqué la Maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67», a condamné Cem Yoldas, porte-parole de la Jeune Garde #Strasbourg sur Twitter samedi, vidéo à l’appui. «On les a empêchés de rentrer dans la Maison des syndicats, c’est très grave qu’ils attaquent ce lieu», dénonce le même auprès de Libé. Les images qui circulent en ligne montrent un groupe de jeunes hommes tentant de pénétrer dans le bâtiment mais se heurtant au service d’ordre qui en défend l’entrée. S’ensuivent de longues minutes de violences à coups de bâtons et de projectiles lancés par les assaillants, tandis que les militants de gauche tiennent l’embrasure de l’entrée. Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont recensé deux blessés parmi ces derniers, l’un ayant eu une dent cassée, un autre ayant dû se faire poser des points de suture à la tête.

Hier soir, une vingtaine de nazis ont attaqué la maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67.
Heureusement ils ont étés repoussés par le service d'ordre de l'événement. pic.twitter.com/1kiMvGSqwk

— Cem Yoldas (@CemYoldass) February 26, 2022
Cette conférence réunissant une historienne, une autrice, un syndicaliste et un membre de la #JeuneGarde avait pour thème le danger fasciste en France et une centaine de personnes y assistaient, détaille Rue89 Strasbourg. Le site d’actu a recueilli le témoignage d’une riveraine «choquée par une scène d’extrême violence».

La mouvance d’extrême droite radicale a revendiqué l’attaque via ses canaux habituels. Un compte rendu partial, viriliste, accompagné d’une vidéo des violences en version longue. Mais qui omet de nommer un auteur. Les participants à la réunion désignent pourtant clairement Strasbourg Offender, des hooligans néonazis supporters du RC Strasbourg (RCS). «On les a formellement reconnus, assure Cem Yoldas. Et ça criait “ #RCShooligan” !»

Des anciens du GUD
Une version confirmée par les images que nous avons pu consulter. Ce qui, entre le mode opératoire, le canal de revendication et le motif politique, flèche très clairement vers Strasbourg Offender (qui nie toutefois son implication auprès de Rue89 Strasbourg). Des radicaux pour qui militer se résume à la violence de rue. Attaques de manifs, de militants de gauche, agressions… ces anciens du #GUD, devenu Bastion social en 2017 (dissous par les autorités dès avril 2019), ont également attaqué des supporters d’un club israëlien en juillet 2019. Ils l’avaient revendiqué en diffusant une photo de leur groupe brandissant leur bannière, faisant des saluts #nazis et exhibant un drapeau à croix gammée.

#StrasbourgOffender appartient à la galaxie de groupuscules #néonazis qui militent à coups de poing un peu partout en France. Des #ZouavesParis (qui ont molesté des militants de SOS Racisme au meeting de #Zemmour à Villepinte et dont le leader est en prison) au #GuignolSquad à Lyon, en passant par le #LagafCrew de Toulouse… une épidémie de bandes mêlant #néonazis, #identitaires et autres militants d’ #extrêmedroite, la baston réconciliant les chapelles.

Une conséquence aussi de la stratégie de décentralisation commencée pour contrer l’interdiction du #Bastionsocial, qui s’est reformé quasi immédiatement en montant une nébuleuse de groupes locaux. Et qui est désormais très ancrée à l’ #extrêmedroite radicale. Libé a démontré que #GénérationIdentitaire a reproduit le même schéma dans la foulée de sa dissolution en mars 2021, s’illustrant également par un regain de violence.