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À partir de demain lundi 29 janvier, les agriculteurs vont entamer le «siège de Paris pour une durée indéterminée». Tous les axes menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs selon le syndicat majoritaire. Le marché de Rungis, le plus important d’Europe, est la principale cible.
➡️ Si Rungis est réellement bloqué, Paris peut être en pénurie de nourriture en 72 heures. C’est une infrastructure extrêmement stratégique, vitale pour la capitale. En réponse, Darmanin déploie 15.000 forces de l’ordre pour «empêcher tout blocage de Rungis, des aéroports d’Île de France et interdire toute entrée dans Paris».
➡️ Le gouvernement hausse le ton. Il compte «empêcher que les tracteurs entrent dans Paris et les grandes villes». Darmanin déclare : «La première consigne est de garantir que les tracteurs ne rentrent pas dans les grandes villes».
➡️ C’est donc la fin de la récréation : les agriculteurs avaient le droit de saccager quelques magasins, de brûler quelques camions et de faire sauter quelques bâtiments de l’État en province, à plusieurs centaines de kilomètres de l’Élysée, mais on ne touche pas à la capitale.
➡️ Ainsi, des blindés ont été déployés, comme contre les Gilets Jaunes et comme lors des émeutes populaires de l’été dernier. La préfecture de Paris va aussi lancer des drones sur l’Île-de-France. Le mouvement agricole est donc à un tournant : après le temps de la mise en scène entre la FNSEA et le gouvernement, c’est le temps du véritable rapport de force. D’ici 24h, on saura si la colère des agriculteurs entre dans une confrontation frontale avec le pouvoir. Et si tel est le cas, la répression risque de se déchaîner.
➡️ Localement, la Confédération Paysanne organise des actions tous les jours sur tout le territoire, n’hésitez pas à aller les soutenir ou à renforcer les blocages, voir en organiser d’autres