#banlieue

paco146@diaspora.psyco.fr

Un film tout plein d'humanité

Les grands esprits

#cinéma #éducation #enseignement #banlieue #immigration #société #lettres #francais #Arte

Un professeur de lettres du lycée parisien Henri-IV est parachuté dans un collège de Stains, en Seine-Saint-Denis... Avec Denis Podalydès, une chronique, entre comédie et drame, de l'art et des manières de rapprocher les élèves de Victor Hugo.

Professeur agrégé de lettres pétri de certitudes, François Foucault enseigne à Henri-IV, lycée parisien réputé, face à l'élite des élèves. Un jour, alors qu'il s'étonne devant une cadre de l'Éducation nationale que de jeunes enseignants inexpérimentés soient nommés dans des établissements de banlieue, celle-ci lui propose de rédiger un rapport en immersion dans l'un d'eux, classé en réseau d'éducation prioritaire (REP). Fébrile quand il débarque à Stains, François Foucault ne tarde pas à se heurter à la loi du collège. Ce parachutage va l'inciter à réinventer ses méthodes, notamment pour rallier à la noble cause des lettres le récalcitrant Seydou, en lui faisant découvrir Les misérables.

"Ennemi de classe"
Dans la série des films sur la vie mode d'emploi des professeurs en zone sensible, la partition douce-amère des Grands esprits met en scène, sur fond de panne d'ascenseur social, l'affrontement de deux mondes, enseignants et élèves, dans la jungle scolaire. En quête de trêve fragile, les uns et les autres tâtonnent avec les maigres moyens du bord, loin des couloirs du ministère de la rue de Grenelle. Entre comédie et drame, cette chronique déclinée sur une année s'attache à la figure de Seydou – formidable Abdoulaye Diallo – pour raconter la précarité violente des cités, le conseil de discipline comme aveu d'échec d'un corps enseignant démuni, mais aussi la puissance émancipatrice de l'éducation à force d'engagement. "Ennemi de classe" de François Foucault à son arrivée, l'adolescent indocile contribue à lui dessiller le regard pour finir par incarner le combat de l'agrégé pour l'égalité des chances. S'appuyant sur sa propre immersion au long cours au collège Barbara de Stains, le lieu du tournage, le réalisateur Olivier Ayache-Vidal a associé à son projet les élèves de cet établissement de Seine-Saint-Denis. Lesquels insufflent au film une énergie rageuse et un plaisir manifeste du jeu, face à un Denis Podalydès en prof des beaux quartiers aussi lunaire que sincère. Un état des lieux des failles de l'école républicaine comme un appel à la mobilisation.

lizzischmidt@pod.geraspora.de

"high noon in the suburb of Tristesse City"

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#Kunst, #Bildbearbeitung, #Bildmanipulation, #manipulation-de-photos, #image-editing, #retouche-d-image, #photo, #Foto, #myphoto, #mywork (CC BY-NC-SA 4.0)

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Quarante ans après, retour sur une Marche pour l’égalité inédite

Entre le 15 octobre et le 3 décembre 1983, une trentaine de marcheurs, bientôt rejoints par des dizaines d’autres, vont traverser la France de Marseille à Paris pour mobiliser contre le raciste et, déjà, contre les bavures policières.

La Marche pour l’égalité est née d’une bavure policière. En 1983, Toumi Djaidja, président de SOS Avenir Minguettes, jeune association du quartier lyonnais, se prend une balle dans le ventre. Il en réchappe. Une marche est alors été décidée sur son lit d’hôpital. S’appuyant sur les réseaux militants de banlieue, celle-ci part de Marseille, avec une trentaine de personnes, le 15 octobre 1983. En route, le nombre de marcheurs ne cesse de grossir. Et lorsque la marche arrive à Paris, le 3 décembre 1983, plus de 100 000 personnes sont là pour l’accueillir.

Les photographies d’Alain Bizos sont exposées jusqu’au 17 décembre au CPA à Valence dans le cadre de l’exposition «Battre le pavé des rues».

https://www.le-cpa.com/expositions-1/expos-du-moment/battre-le-pave-des-rues

https://www.liberation.fr/culture/photographie/en-images-quarante-ans-apres-retour-sur-une-marche-pour-legalite-inedite-20231014_UUMUTESF35DWNDIGTQQU6PG3OY/

#histoire #discrimination #violencespolicières #banlieue #france #expo #valence

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Jamais en tout cas en quarante ans, depuis La Marche, il n’a été donné de réponses à la hauteur des enjeux. L’actualité le confirme : quatre mois après les émeutes de juin 2023 et leur répression, on attend toujours l’analyse et le plan d’action du gouvernement.

Il y a 40 ans, la « Marche des beurs » pour l’égalité et contre le racisme

Comme les Noirs américains marchant derrière Martin Luther King, des jeunes français issus de l'immigration ont décidé en 1983 de se mobiliser pour être traités à l'égal des autres citoyens.

En septembre 1985, le mot « beur » (arabe en verlan) entre dans le dictionnaire Le Robert : "Personne née en France de parents immigrés maghrébins". Cette inscription fait suite à la création en 1981 de Radio Beur, et surtout à la Marche pour l’égalité et contre le racisme, rapidement baptisée par les médias « Marche des beurs ».

Partis de Marseille le 13 octobre 1983, une trentaine de « marcheurs permanents » traversent la France en de nombreuses étapes, accompagnés localement de nombreux soutiens et suscitant d’importants rassemblements. Lors de l’arrivée à Paris le 3 décembre, les marcheurs sont accompagnés de 100 000 personnes, mobilisées par partis, organisations de gauche et associations de jeunes immigrés.

Leurs revendications sont nombreuses et diverses : instauration d’une carte de séjour de 10 ans, vote des étrangers, égalité devant la police et la justice, le droit au travail, le droit au logement, protestation contre les crimes racistes... Parmi eux, de nombreuses filles, très actives dans la structuration du mouvement, dans la revendication pour l’égalité, et qui forcent le respect des jeunes hommes qu’elles soutiennent contre les violences policières.

Le Président de la République François Mitterrand reçoit une délégation et se montre sensible à plusieurs revendications, qui connaîtront toutefois diverses fortunes. Côté droit de séjour, une loi de juillet 1984 opérera une grande simplification en instaurant la carte unique de résident valable 10 ans.

Multiples discriminations

Le soutien à la lutte contre les crimes racistes se traduira, lui, par la création, dans l’orbite du Parti socialiste, de l’association SOS Racisme, que beaucoup de leaders de la marche dénonceront toutefois comme une tentative de récupération de leur mouvement. Le droit de vote des étrangers aux élections locales, enfin, faisait partie des propositions du candidat François Mitterrand en 1981, mais les timides initiatives en ce sens n’aboutissent pas et il est repoussé sine die.

La Marche est une tentative d’action non-violente dans un contexte violent. Les jeunes enfants d’immigrés des « cités » se rebellent contre les violences et le harcèlement policiers.

Les premières révoltes urbaines d’envergure de jeunes des cités se déroulent dans la banlieue de Lyon entre 1979 et 1981, à Vaux-en-Velin, Villeurbanne, Vénissieux. En 1981, dans cette dernière ville, le quartier des Minguettes connaît un « été chaud », des rodéos de voitures volées, puis brûlées, suivis d’affrontements avec les CRS. Le contexte est particulièrement tendu. Depuis quelques années, le chômage sévit, touchant près de 40 % des jeunes de la cité, et particulièrement ceux d’origine maghrébine.

La cité a pris de plus en plus l’allure d’un ghetto. La population de Vénissieux est passée de 15 000 habitants au début des années 1950 à 75 000 en 1975. L’immense cité des Minguettes – près de 10 000 logements, à 60 % HLM –, sortie de terre entre 1965 et 1973, a vu sa population croître fortement, avec en particulier l’arrivée d’une population modeste souvent d’origine algérienne, avant de chuter : sa population passe de 36 000 habitants en 1975 à 25 300 en 1982.

Les classes moyennes – ouvriers qualifiés ou employés – partent pour tenter d’accéder à la propriété dans des zones pavillonnaires hors de la ZUP. L’immobilier se détériore, accentuant le sentiment des habitants d’être des laissés-pour-compte.

La petite délinquance croît ainsi que les tensions avec la police, dont les « bavures » se multiplient dans l’agglomération lyonnaise comme partout en France. En octobre 1982, Wahid Hachichi est tué à Lyon par un policier, laissé libre après son inculpation. Le 28 septembre, un habitant de Bron abat de deux balles dans le dos Ahmed Bouteldja et écope dans un premier temps de six mois de détention provisoire. Des verdicts bien cléments aux yeux des jeunes des banlieues.

De la bavure à la Marche

Aux Minguettes même, on ne déplore aucun mort, mais le climat reste très tendu. En mars 1983, à la suite de l’intervention de la police dans une tour suspectée d’être un lieu de recel d’objets volés, 200 jeunes affrontent les CRS venus en renfort. Des expulsions d’individus jugés dangereux sont prononcées, face auxquelles un nouveau mode d’action apparaît : des jeunes, accompagnés d’un prêtre et d’un pasteur, entament une grève de la faim.

Ils créent dans la foulée l’association SOS Avenir Minguettes dont le président, Toumi Djaïda va être gravement blessé en juin lors d’un énième affrontement par un policier maître-chien quand il tente de protéger un jeune tombé à terre. Touché au ventre, il se rétablit rapidement. Inspiré par le père Delorme et les exemples de Gandhi et de Martin Luther King, il convainc plusieurs de ses amis d’entreprendre une grande « marche pour l’égalité et contre le racisme », espérant dans son efficacité et pour donner une autre image des jeunes maghrébins.

Plusieurs facteurs contribuent alors à la réalisation et au succès de cette marche. D’abord des facteurs propres au vécu de ces jeunes. Leur lieu et conditions de vie communes, le racisme qu’ils ressentent tous de la part de la police et de la justice, les nombreuses associations de différentes natures qu’ils ont constituées, et particulièrement SOS Avenir Minguettes qui affiche dans son local : « la violence, c’est d’avoir 20 ans, pas de boulot et les flics sur le dos ».

Le contexte politique joue aussi son rôle. La gauche vient d’accéder au pouvoir et suscite des espoirs chez les parents immigrés, souvent ouvriers, et leurs enfants, concernant la fin des expulsions, la carte de séjour, la « double peine », le vote des étrangers aux élections locales. Le soutien qu’ils reçoivent sur place de militants de gauche et de chrétiens les encourage.

Pour les plus politisés, la soudaine montée du Front National lors d’élections locales à Dreux inquiète, d’autant plus que sa propagande est alors avant tout dirigée contre les immigrés maghrébins, désignés comme fauteurs de troubles et de chômage. Cette propagande exerce une pression jusqu’au gouvernement socialiste qui a accusé – en janvier 1983 – les ouvriers immigrés grévistes de l’usine automobile Talbot à Poissy menacés de licenciement d’être manipulés par des islamistes.

La Marche est ainsi une action politique forte, qui fait apparaître au grand jour, sur la scène médiatique et politique une nouvelle génération issue de l’immigration : une génération – le plus souvent de nationalité française – qui revendique une égalité citoyenne.

Nouvelle génération née en France

Alors que la génération précédente, immigrée – et souvent appelée – en France pour y travailler, gardait en tête l’espoir de revenir tôt ou tard au pays, ces jeunes, ayant toujours vécu en France, n’imaginent pas leur avenir ailleurs et souhaitent s’intégrer dans une France de fait multiculturelle.

C’est d’ailleurs cette revendication qui est mise en avant par la seconde marche... en mobylette, organisée en 1984 avant que SOS Racisme, impulsé par le Parti socialiste, en impulse une autre et mène d’autres actions.

Même si, aux Minguettes comme dans d’autres cités, l’impact de la Marche est faible, faute d’avoir réussi à structurer une organisation durable des jeunes des cités, elle n’est pas sans effet. Elle impulse la mise en place d’une politique de la ville, et la remise en cause des grands ensembles devenus, au fil des ans, des lieux d’exclusion sociale pour les enfants d’immigrés.

En 1983, il y avait peut-être de plus fortes raisons d’espérer qu’aujourd’hui, malgré le recul relatif du chômage. Les maux dont souffraient les cités et ses habitants ne se sont guère résorbés, et la réponse au mal-être des jeunes de ces cités reste avant tout la répression qui engendre régulièrement des spirales de violences.

Jamais en tout cas en quarante ans, depuis La Marche, il n’a été donné de réponses à la hauteur des enjeux. L’actualité le confirme : quatre mois après les émeutes de juin 2023 et leur répression, on attend toujours l’analyse et le plan d’action du gouvernement.

Gérard Vindt

https://www.alternatives-economiques.fr/y-a-40-ans-marche-beurs-legalite-contre-racisme/00108369

#histoire #discrimination #violencespolicières #banlieue #lyon #france

magdoz@diaspora.psyco.fr

APRÈS LES "ÉMEUTES" : RETOUR SUR UN ÉNORME MENSONGE MÉDIATIQUE
https://video.lemediatv.fr/w/mmwucLr1snA617qZtK6qdg

je vais vous parler d’un fantasme (encore un) qui réunit la #droite, l’ #extrême-droite et les #macronistes : les banlieues sont-elles gorgées d’argent public? Spoiler : non. Pourtant c’est ce que dit le polémiste d’extrême-droite Eric #Zemmour. Les banlieues seraient pleines à ras bord d’argent public et ses habitants sont des #privilégiés. Toutes les études montrent qu’il n’en est rien et que le polémiste n’en est qu’à son énième bêtise de plus.

#Mensonge #Banlieue #Facho #Bourgeois

lester_bangs@pod.mttv.it

Der Zorn aus den Vorstädten

Ein #Teenager stirbt nach einem #Polizeischuss, es kommt zu #Krawalle -n.
Warum findet #Frankreich keine Antwort auf die #Wut der #Jugend ?

#taz #jakob #polizei #Nanterre #Banlieue

https://taz.de/Archiv-Suche/!5942144/

"Sie gehört zu einer Gruppe, die am Dienstag eine Petition gestartet hat, um die #Spendensammlung für die Familie des Polizisten zu stoppen, der #Nahel #Merzouk erschossen hatte. Bis Mittwochnachmittag waren dabei 1,7 Millionen Euro zusammengekommen. „Das ist eine klare politische Botschaft: Wer in Frankreich einen #Araber ermordet, wird Millionär“, sagt Labssi."

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #révolte #violence #république #abandon #espoir #banlieue #ordre #désordre

Révolte,
La révolte gronde, encore, malgré tout. Une étincelle suffit. On ne peut se résigner à perdre tout espoir. Alors il faut que ça éclate, que ça brûle, que ça casse, qu’on expurge enfin la violence qui nous étouffe, chambarder leur ordre qui nous assigne un no man’s land sans issue, un à côté abandonné de la république. Ensuite bien sûr la jubilation de la destruction fait le reste. Bien sûr cela n’a qu’un temps. Tout reviendra en ordre. Mais pendant ce temps c’est nous qui aurons marqué le tempo, imposé notre présence, notre rage, la violence qui chaque jour nous assaille. M. MOUTTE

lizzischmidt@pod.geraspora.de

"waiting for the bus"

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bliter@diaspora-fr.org

Sa #maison ne lui coûte RIEN en énergie (au contraire 💰) !

L' #énergie coûte cher et est un sujet d' #inquiétude pour les #Français. Bruno Comby, #ingénieur en génie #nucléaire, #polytechnicien, fondateur de l' #Association des #écologistes pour le nucléaire, a trouvé une #solution. Il a construit sa maison "positive en énergie" en #banlieue parisienne et a accepté de nous la faire visiter. Comment parvient-il à ne pas dépenser d' #argent en énergie, voire même à en gagner grâce à sa maison ? #Reportage !

https://www.youtube.com/watch?v=OJJRhEhjWWA
#politique #économie #écologie

jaune_lola@diaspora-fr.org

"L'affaire Adnane #Nassih : quand la #police dérape"

Aujourd’hui dans #Affaires-sensibles, l’histoire d’un jeune homme de #banlieue. Dans la cité où il est venu retrouver des amis, une altercation sans gravité va dégénérer et lui coûter un oeil. Le garçon, que tout pouvait accuser, est pourtant la victime d'une #bavure policière. Et il s'en est fallu de peu pour que la bavure passe inaperçue... mais une bande vidéo va rétablir la vérité. Et grâce aux révélations en mai 2021 d’un journal, #Libération, vous découvrirez comment, au sein de la police nationale, la hiérarchie a tenté par tous les moyens, de venir en aide à son agent...
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-jeudi-06-janvier-2022
#radio #douce-france #démocrature #flashball #impunité