#solidarité

tina@diaspora.psyco.fr

Pour nourrir les luttes, ces boulangers fabriquent leur four à pain mobile.

De Sainte-Soline à Calais, les membres de l’Internationale boulangère mobilisée nourrissent les lieux de lutte grâce à leurs fours mobiles, qu’ils ont parfois même fabriqué. Une façon de se réapproprier les outils paysans.

Lire aussi : → Nourrir 5 000 militants : le défi des cantines autogérées du Larzac.

#autonomie #autoconstruction #luttes #solidarité

C’est à ça que je pense, quand je parle d’économie parallèle* et solidaire. Ce qui est possible pour les luttes doit l’être… en dehors des luttes, si bien sûr on considère que vivre aujourd’hui dans cette société-là est une l͟u͟t͟t͟e͟ ͟c͟o͟n͟s͟t͟a͟n͟t͟e͟.

*parallèle à l’économie capitaliste qui est imposée, avec de moins en moins de choix possibles, y compris celui de s’en soustraire.

dunoir@diaspora-fr.org

#Exilés, #Palestinien #Gaza #Solidarité #Guerre, #Répression #fRance #extrèmeDroite #Gouvernement #Ordures #Fascistes #genocidaire #fRance #Complice

L’État français menace d’expulser une famille palestinienne vers Gaza

Ce pays est fou. Après que les autorités françaises aient interdit les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et traqué toute parole qui contestait la #propagande de guerre #israélienne, apporté son soutien inconditionnel à un régime génocidaire, fourni des armes et financé l’un des pires massacres de l’histoire contemporaine, elles souhaitent expulser une famille palestinienne qui vit à Rennes vers la bande de Gaza, devenue un véritable tombeau à ciel ouvert...

dunoir@diaspora-fr.org

#Paris #SacréCoeur #Guerre, #Solidarité #Palestine #Gaza #Cisjordanie #TerritoiresOccupés #Apartheid #CrimeDeGuerre #Genocide

Paris : les marches du Sacré Cœur aux couleurs de la Palestine

En bas du monument emblématique du Sacré Coeur, église construite sur les ruines sanglantes de la Commune de Paris, les marches ont été repeintes aux couleurs de la Palestine. Un graffiti “Free Gaza” a aussi été réalisé en haut de l’escalier.

Une action créative et audacieuse en pleine capitale française, dans l’un des centres mondiaux de l’impérialisme.

À Marseille, l’escalier du Cour Julien, au cœur de la Cité Phocéenne a aussi été peint deux fois aux couleurs de la Palestine et rapidement effacé.

Leur répression n’effacera pas le soutien au peuple palestinien et à sa résistance.

Via @samidounpb
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dunoir@diaspora-fr.org

#Grèce #Greece #Ελλάδα

#Étudiants #Réforme #Universités #Privé #Manifestation #solidarité #libertaire et #Internationale

Grèce: Affrontements entre étudiants et policiers

Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci,
arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus.
Parmi les protestations, on compte une campagne d’occupation des bâtiments universitaires, qui a perturbé les cours et contraint certaines autorités académiques à reporter les examens à venir.
Des manifestations ont eu lieu hier jeudi dans plusieurs villes grecques et d’autres sont prévues la semaine prochaine. La police et les étudiants se sont affrontés dans le centre de la capitale grecque après une manifestation.
Les manifestants à #Athènes ont attaqué les cordons de police, mis le feu à des bennes à ordures et jeté des pierres sur la police anti-émeute près du parlement et plus tard au cours des affrontements le long des rues étroites de la capitale. La police a tiré des gaz lacrymogènes et a procédé à plusieurs arrestations.
Dans la ville de #Thessalonique (nord), jeudi en fin de journée, la police, rejointe par des officiers d’une unité des forces spéciales, a pénétré dans l’enceinte de l’université publique de la ville, où des manifestants avaient occupé le bureau du directeur. Les manifestants ont quitté le bâtiment dans le calme, mais des échauffourées ont éclaté entre la police et une foule rassemblée à l’extérieur.

dunoir@diaspora-fr.org

#Ecosse #Solidarité #Palestine

Écosse: Au procès contre la solidarité avec la Palestine

Au tribunal de Glasgow, l’accusation de terrorisme à l’encontre de Mick Napier, fondateur de la Scottish Palestine Solidarity Campaign, a été abandonnée. Le procureur a néanmoins demandé de maintenir les conditions répressives de la mise en liberté sous caution, notamment l’interdiction de participer à toute manifestation en Écosse. Après quelques questions, le juge a annulé toutes les conditions de mise en liberté sous caution. Mick Napier doit cependant encore répondre de quelques accusations de « manifestation non autorisée », pour lesquelles une condition de libération sous caution lui interdit l’accès au centre ville de Glasgow.

dandauge@fedi.thechangebook.org

Documentaire radiophonique "Enfermé.es nulle part"

Image/photo

Documentaire radiophonique "Enfermé.es nulle part"

https://rts-aod-dd.akamaized.net/ww/14029716/a3535a70-1f33-3fcc-a6ac-f09d05f1a0ac.mp3

Enfermé.es nulle part est un documentaire sonore immersif à l’intérieur des zones d’attente, des lieux méconnus au sein des aéroports, des ports et des gares où sont enfermées les personnes étrangères en instance de renvoi à la suite d’un refus d’entrée sur le territoire français. Entre témoignages et composition électroacoustique, ce documentaire propose une traversée dans ces lieux d’enfermement. Documentaire d'Antoine Bougeard et Nausicaa Preiss.

Source : https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/enferme-es-nulle-part-26128647.html

#réfugiers #solidarité #reportage #documentaire #podcast

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Agriculteur #Paysans #Agro-Industrie #Blocages #manifestations #Solidarité ... #mais :

Communiqué des #SoulevementDeLaTerre #SDT #SDLT sur la #Crise-Agricole

https://lessoulevementsdelaterre.org/fr-fr/blog/mouvement-agricole-communique-soulevements

Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes.

Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.

Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.

Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA.
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968

Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...

Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol...

Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €.

Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent.

Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative.

Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.

C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...

Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.

Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.

Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne.

Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.

Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte.

Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques.

L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.

Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.

Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.

Les Soulèvements de la Terre - le 30 janvier 2024

[1] https://basta.media/enquete-Salaires-dirigeants-cooperatives-triskalia-coop-de-France-inegalites-agriculteurs-adherents#:~:text=11%20500%20euros%20%3A%20c'est,dans%20le%20Finist%C3%A8re%2C%20en%20Bretagne ; https://www.latribune.fr/economie/france/mediapart-revele-les-salaires-des-dirigeants-de-la-fnsea-payes-par-les-cotisations-des-agriculteurs-840217.html

[2] Voir : Atelier paysan, Observations sur les technologies agricoles, "Une production agricole ne valorisant quasiment plus le travail"

dunoir@diaspora-fr.org

#Figeac #Lot #10Mars

#Palestine #cinema #Débattre #Penser #Solidarité #SolidaritéInternationale

Ciné-Palestine 2024

dimanche 10 mars 2024 (heure non définie)
L'Astrolabe - 2 boulevard Pasteur

À l'heure où se prépare la 10ème édition de Ciné-Palestine Toulouse Occitanie, Gaza est à feu et à sang et nos cœurs solidaires sont déchirés.
Le cinéma parait bien dérisoire, pourtant au-delà du tragique de l'histoire du peuple palestinien, cette édition témoignera une fois encore, et encore plus cette année, de la richesse d'un cinéma palestinien reconnu ou émergent, attaché à construire le récit d'un peuple nié et écrasé par l'histoire et par les hommes qui la font.
Ciné-Palestine se doit aujourd'hui plus que jamais de soutenir et partager les créations de ses artistes qui résistent avec leurs propres armes celles du 7ème art, pour dire : « quoiqu'il arrive, nous sommes là ».

dunoir@diaspora-fr.org

#Israël = #Genocide #Guerre #Colonialisme #NettoyageEthnique #Apartheid... #crimedeguerre #...

#Solidarité #Internationale #Palestine

Déplacer la population de Gaza

➡️ Voici la définition du mot «génocide» dans le Larousse : «Crime contre l’humanité tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux» notamment par «la soumission à des conditions d’existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d’enfants».

➡️ Voici la définition de «nettoyage ethnique» selon l’ONU : «Une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques».

En presque trois mois, l’armée israélienne a quasiment rasé la totalité de la bande de Gaza, privant de ressources vitales ses 2,4 millions d’habitant-es qui y survivaient déjà dans des conditions extrêmement difficiles, sous blocus et privé-es de liberté de circuler. Au moins 21.000 civils sont morts sous les bombes, des dizaines de milliers d’autres blessés, des centaines de milliers d’autres souffrent de famine et de maladies.

Cette opération est le vieux rêve des fanatiques sionistes, qui n’ont rien à envier aux fascistes européens : pour ces militants d’extrême droite, ce territoire leur aurait été donné «par Dieu» et ils auraient donc un «droit naturel», et même un devoir religieux, d’en prendre possession, d’éliminer ou de chasser ses habitant-es. Colonialiste, suprémaciste, messianique : cette idéologie qui gouverne Israël n’a aucune différence avec les totalitarismes génocidaires que nous avons connus en Europe.

Depuis le 7 octobre, nous assistons ainsi à l’effacement d’une population, mais aussi de son patrimoine matériel : les mosquées, les églises, les vestiges archéologiques et même les cimetières sont pilonnés et détruits à tout jamais. C’est une culture entière qui est éliminée. Plus de 100 sites patrimoniaux de Gaza ont été soit détériorés, soit entièrement rasés. Parmi eux, un cimetière romain vieux de plus de 2000 ans, mais aussi des bâtiments administratifs avec des archives de plusieurs décennies documentant l’histoire et la population de Gaza, entre autres.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme accuse Israël de viser à «changer de façon permanente la composition de la population de Gaza avec les ordres d’évacuation toujours plus nombreux, parallèlement aux attaques généralisées et systématiques contre les civils et les infrastructures civiles dans le sud de Gaza». C’est littéralement la définition du nettoyage ethnique.

Ce que nous dénonçons, avec des millions d’autres dans le monde, depuis près de trois mois, est désormais confirmé et même assumé par le gouvernement israélien.

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou affirmait le 25 décembre qu’il comptait mettre en place un plan de «migration volontaire» des Gazaouis, autrement dit, un transfert de population. «Notre problème, ce sont les pays qui sont prêts à les accueillir, et nous y travaillons», a-t-il déclaré, rapporte Courrier International.

Un député de son parti est allé plus loin, expliquant qu’Israël était en lien avec des pays d’Amérique latine et d’Afrique pour organiser cette déportation de masse. Ce député, Danny Danon, par ailleurs ancien ambassadeur à l’ONU, a déclaré dans une interview à la radio israélienne Kan Bet que l’État d’Israël avait reçu des demandes de pays disposés à accueillir des réfugié-es de la bande de Gaza.

«J’ai reçu des demandes de divers pays… de pays prêts à accueillir des réfugiés et qui, dans le passé, étaient même en contact avec l’État d’Israël sur cette question… ce sont des pays d’Amérique du Sud et d’Afrique», ajoutant que «certains d’entre eux ont demandé du paiement et d’autres ont demandé autre chose».

Début décembre, Netanyahou demandait déjà à son conseiller un plan pour «réduire la population de Gaza au niveau le plus bas possible».

Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Ce qu’il se passe est un crime contre l’humanité documenté en direct, relayé sur les réseaux sociaux, et assumé au sommet de l’État israélien. Macron, Biden et la bande d’autocrates qui dirigent les pays occidentaux sont complices de l’une des pages les plus noires de l’humanité.
Cette complicité est indélébile

dunoir@diaspora-fr.org

#Guerre #Israël #UE #USA #Genocide #Solidarité #Palestine

Mobilisation mondiale pour la Palestine

L’État israélien massacre les palestiniens avec l’arsenal fourni par les USA. L’Union Européenne soutient Israël. Les pays arabes regardent ailleurs. Mais le plus grand crime contre l’humanité de ce début de siècle n’aura pas lieu dans l’indifférence des peuples. Partout autour du monde, des actions ont lieu pour la Palestine.

Quelques exemples ces derniers jours :
- Un gratte ciel peint à Copenhague
- La Scala de Milan interrompue et des banderoles déployées dans l’opéra
- Des actions contre les fournisseurs d’armement à Paris
- Des blocages de ports et de gares en Australie et aux USA
- Des actions sur les marchés de Noël français
- Des tifos dans les stades
- Une impressionnante mobilisation à Guernica, ville martyre bombardée par les fascistes en 1937…

Cette compilation en #vidéo n’est qu’un infime aperçu des mobilisations en cours. «Plus jamais ça» n’est pas juste un slogan vide de sens. Cette opération génocidaire n’aura pas lieu en notre nom.