#occupywallstreet

pelican3301@diasp.org

#Longshoremen at the Port of #Oakland, #Strike prep! Remember... this INDEPENDENT union is #AntiWar, supported #OccupyWallStreet, and is predated on for members and contracts by the Teamsters Operating Engineers which supports war and was mum about Occupy.

"'Nobody works for free': Why Port of Oakland workers walked out" https://www.sfgate.com/news/article/why-port-of-oakland-workers-walked-off-17553861.php

"Oakland longshoremen walk-off portends possible strike" https://www.ktvu.com/news/oakland-longshoremen-walk-off-portends-possible-strike

escheche@diasp.org
fiel@diaspora-fr.org

Anarchist in the UK

David Graeber

En accès libre , émission publiée le 26/08/2017
Durée de l'émission : 82 minutes

Avant que David Graeber n’accepte l’invitation de Hors-Série, je n’avais lu de lui que deux ouvrages ; les deux plus courts disponibles en français. L’un consacré à #Occupy-Wall-Street et l’autre à l’ #anthropologie, sa discipline d’appartenance. J’avais ainsi évité de me coltiner le plus volumineux de ses livres : 5 000 ans d’ #histoire de la #dette. Pour l’occasion, j’ai donc englouti cette enquête monumentale. J’y ai découvert comment, derrière la prétendue évidence morale selon laquelle « il faut toujours payer ses dettes », se cache une violence insidieuse : la domination des créanciers sur les débiteurs. Ceux qui ont souscrit un jour à un prêt pour acheter leur véhicule, régler leurs factures ou payer leurs études connaissent cette violence, cette crainte de ne pouvoir rembourser, ils connaissent l'épée de Damoclès tenue par leur banquier. Le cas des pays africains, qui continuent de payer à leurs anciens colonisateurs une dette dont ils ont déjà remboursé vingt fois le montant initial, prouve combien l’endettement repose toujours sur un rapport de forces. Comme le dit le proverbe : « Si tu dois 100 000 dollars à la banque, elle te tient. Si tu lui en dois 100 millions, tu la tiens ».

Je me suis également plongé dans le dernier ouvrage de Graeber, consacré à la #bureaucratie. Avec une ironie mordante et des montagnes de données, l’auteur montre combien le #néolibéralisme, qui se présente comme un remède aux lourdeurs de l’ #Etat, pousse au contraire à son paroxysme la #bureaucratisation de nos existences. « Toute initiative gouvernementale conçue pour promouvoir les forces du marché aura pour effet ultime d’accroître le nombre total de réglementations, le volume total de paperasse et l’effectif total des agents ». L’Etat néolibéral ne manque jamais d’imagination pour rédiger des lois qui interdisent les semences artisanales, les #monnaies alternatives et les #solidarités collectives. Et, pendant qu’il se débarrasse de ses enseignants et de son personnel hospitalier, il octroie des milliards à des officines #privées auxquelles il confie d’inutiles missions de #consulting et de dangereuses missions de #surveillance. Mais le #libéralisme ne se contente pas d’intensifier la bureaucratie étatique ; il en fait de même pour la bureaucratie privée. Qui a été trimbalé deux heures au bout du fil pour résilier un contrat sait combien les #multinationales constituent des labyrinthes au moins aussi anxiogènes que les administrations publiques.

Au cours de notre entretien, nous avons discuté des quatre ouvrages mentionnés à l’instant, ainsi que de la #révolution-espagnole de #1936, de la #lutte des #Kurdes au #Rojava, de Michel #Foucault, de Donald #Trump, et d’autres choses encore. Sur chacun de ces thèmes, David Graeber expose sa pensée avec une clarté exemplaire. J’ai été frappé, en le lisant comme en l’écoutant, par le fait que David Graeber est un homme #entier. Il n’y a pas d’un côté l’ #anthropologue et de l’autre l’ #activiste, il n’y a pas de séparation entre celui que le New York Times décrit comme « l’un des #intellectuels les plus influents du monde » et le type en tee-shirt qui se ballade au festival de la #CNT. David Graeber fait fusionner la figure du #chercheur et celle du "militant. Et c’est peu dire que le mélange porte ses fruits ! Je vous laisse en juger…

#OccupyWallStreet #anarchiste #anarchie #anarchisme

dredmorbius@joindiaspora.com

Changing the conversation: The Big Problems, Davos Edition

From BusinessInsider, a graph of Top 5 Global Risks in Terms of Likelihood as identified by the Davos conference from 2007 - 2013.

BI focuses on How Occupy Wall Street Won In One Chart in identifying income inequality as the leading risk for the past four years running, and yes, absolutely, Occupy has changed the debate.

I still see this as missing the bigger problems....

Continued at the dreddit

#BigProblems #Davos #population #resources #environment #sustainability #changetheconversation #OWS #Occupy #OccupyWallStreet

messageth@joindiaspora.com

#techpolicy #Internetfreedom #unemployment #privacy #lostgeneration #wtfeconomy

Feeling frustrated with the state of things? Unemployed or underemployed? Can't understand why Greece's debt makes you poorer? Think that the #OccupyWallStreet protesters are foolish hippies? What does tech have to do with this--with you feeling so anxious and out of control about now, the future, and everything in between?

Jon Lanier believes "tech" is causing massive unemployment. He thinks tech in itself is neutral, but the way we've structured tech (e.g., to encourage free content) makes us, the average peeps, poorer and creates a deep class divide.

Watch here for Lanier thoughts on technology, from the horse's mouth: http://edge.org/conversation/the-local-global-flip. (Video to the right, and ignore the dreadlocks if they bother you :)).

Lanier's thinking is along the lines of Columbia Law Professor Eben Moglen's RE: we've been duped by companies that own the servers to give up our communications freedom/earning power/etc. for Internet shiny objects like free email storage and status update likes.

Moglen's famed 2010 talk about that is here: http://www.law.columbia.edu/magazine/interactive/5848/view-more-professor-eben-moglens-2010-internet-society-speech

After hearing these guys explain what's happening and will keep on happening if we don't do something, doesn't it make you root for and want to use Diaspora even more? Diaspora is more than just privacy-based, distributed social networking. It's part of our desire toward freedom and sanity itself.