#bureaucratie

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Het land van Rutte werkt vooral voor wie Nederland toch al werkte

NRC

Gaaf land - In het Nederland van Mark Rutte moeten mensen zo veel mogelijk zelf doen. Wie dat niet kan, wordt gewantrouwd, of loopt vast in een „spaghetti van wetten en regels”. (...)

(Tekst loopt door onder de foto.)

Foto van huizen met zonnepanelen
Zonnepanelen op de daken van Hoonhorst. Foto Dieuwertje Bravenboer.

„Van mijn ouders heb ik geleerd dat je eerst moet proberen om voor jezelf te zorgen, voordat je een beroep doet op de overheid”, zegt Mark Rutte in september 2013. De premier houdt op verzoek van Elsevier de HJ Schoo-lezing in Amsterdam, waarin hij zijn blik op Nederland deelt. Het land verkeert in financiële problemen, de gevolgen van de kredietcrisis een aantal jaar eerder dreunen nog altijd na. De staatskas is leeg, de gezondheidszorg is een bureaucratisch labyrint geworden en betaalbare woningen zijn er amper. Problemen die Rutte met zijn tweede kabinet (2012-2017) – met de ideologische tegenpool PvdA – moet zien te beteugelen. (...)

NRC trok in de week na de aankondiging van zijn vertrek het land in om de balans op te maken. „In zelfredzaamheid zit best iets goeds, maar veel mensen zijn dat niet.” (...)

Veel duidelijker is de tweedeling tussen de groepen die het door Rutte voorgeschreven medicijn van zelfredzaamheid aankonden en zij die er juist (verder) door de in moeilijkheden kwamen. (...)

Sociale werkplaatsen verdwenen en mensen moesten meer in ‘normale’ bedrijven en overheidsorganisaties aan de slag. Dat lukte niet. (...)

Voor de jeugdzorg was 2015 „een rampjaar”, zegt Jason Bhugwandass, die zich na eigen ervaring in de gesloten jeugdzorg nu inzet als adviseur. Het was altijd al „een problematische sector”, zegt hij. „Maar vanaf 2015 moesten gemeenten méér gaan doen met minder middelen, omdat er ook fors werd bezuinigd.” Door aanbestedingen kwamen er „perverse prikkels”, zegt hij. „Met lichtere zorg kun je namelijk meer geld verdienen.”

Het gevolg is dat de jongeren die het kwetsbaarst zijn en de grootste problemen hebben, het moeilijkst aan hulp komen. (...)

Ook het Sociaal en Cultureel Planbureau (SCP) concludeerde in 2020 in een vernietigende evaluatie dat de Participatiewet de positie van kwetsbaren niet had verbeterd – integendeel. „Er zijn lange wachttijden voor jongeren met complexe problemen en de baankansen zijn afgenomen voor mensen die aangepast werk nodig hebben.” En: de overheid overschatte de zelfredzaamheid die mensen aankunnen, aldus het planbureau. (...)

Hilhorst voorspelde: wie zijn eigen boontjes kan doppen, redt zich. Maar wie minder geluk heeft, vindt de overheid steeds vaker tegenover zich – ook door nieuwe, politiek breedgesteunde wetgeving, die foutjes met uitkeringen en toeslagen als fraude bestraft.

Anders gezegd: mensen moesten meer zelf gaan doen, maar wie dat niet kon, werd steviger gewantrouwd. Inmiddels loopt een op de vijf burgers vast in een „spaghetti van wetten en regels”, schatte de commissie van Tweede Kamerleden die in 2020 de problemen bij uitvoeringsorganisaties als de Belastingdienst onderzocht. (...)

Vroeger, vertelt ze, was er een boekje van de gemeente waarin burgers precies konden zien waar ze recht op hadden. Dat verdween. Daardoor lopen mensen nu geld mis waar ze wel recht op kunnen hebben. (...)

Burgers zien een opeenstapeling van crises: de wooncrisis, stijgende prijzen, de oorlog, de asielcrisis, de stikstofcrisis en dan speelt klimaat er ook nog doorheen.” Er is, zegt ze, „grote somberheid in de samenleving over de enorme hoeveelheid crises die door de politiek niet wordt opgelost”. (...)

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Tags: #nederlands #nederland #gaaf_land #rutte #mark_rutte #bureaucratie #participatiemaatschappij #participatiewet #kredietcrisis #gezondheidszorg #woningnood #toeslagenaffaire #aardbevingsschade #tweedeling #studiefinanciering #sociale_werkplaats #bezuinigingen #jeugdzorg #belastingdienst

bliter@diaspora-fr.org

[ #VF] – L’ #UE, CE #CANCER PERMANENT ! #Censure, #Nucléaire, #bureaucratie, #concurrence #déloyale… - #Trouble Fait

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https://www.youtube.com/watch?v=Nsn1s-7xEqs

Tour d’horizon de l' #actualité de l' #UE de ces 3 derniers mois :
0:00 #Accord de #libre-échange #MERCOSUR
6:57 L’UE s’attaque au #cidre
14:30 Y’a-t-il encore du vrai #miel dans l’UE ?
23:25 Point Boutique
26:31 L’ #arnaque du #Plan de #relance UE s’aggrave
29:19 L’UE (les #Allemands) torpille encore le nucléaire #Français
38:50 L’UE va créer un « #ministère » de la #censure sur #internet

#Boutique d’ #artisanat : https://www.zone-artisanale.com

#politique #économie #nourriture #santé #vieprivée #libertédexpression #journalisme

fiel@diaspora-fr.org

Anarchist in the UK

David Graeber

En accès libre , émission publiée le 26/08/2017
Durée de l'émission : 82 minutes

Avant que David Graeber n’accepte l’invitation de Hors-Série, je n’avais lu de lui que deux ouvrages ; les deux plus courts disponibles en français. L’un consacré à #Occupy-Wall-Street et l’autre à l’ #anthropologie, sa discipline d’appartenance. J’avais ainsi évité de me coltiner le plus volumineux de ses livres : 5 000 ans d’ #histoire de la #dette. Pour l’occasion, j’ai donc englouti cette enquête monumentale. J’y ai découvert comment, derrière la prétendue évidence morale selon laquelle « il faut toujours payer ses dettes », se cache une violence insidieuse : la domination des créanciers sur les débiteurs. Ceux qui ont souscrit un jour à un prêt pour acheter leur véhicule, régler leurs factures ou payer leurs études connaissent cette violence, cette crainte de ne pouvoir rembourser, ils connaissent l'épée de Damoclès tenue par leur banquier. Le cas des pays africains, qui continuent de payer à leurs anciens colonisateurs une dette dont ils ont déjà remboursé vingt fois le montant initial, prouve combien l’endettement repose toujours sur un rapport de forces. Comme le dit le proverbe : « Si tu dois 100 000 dollars à la banque, elle te tient. Si tu lui en dois 100 millions, tu la tiens ».

Je me suis également plongé dans le dernier ouvrage de Graeber, consacré à la #bureaucratie. Avec une ironie mordante et des montagnes de données, l’auteur montre combien le #néolibéralisme, qui se présente comme un remède aux lourdeurs de l’ #Etat, pousse au contraire à son paroxysme la #bureaucratisation de nos existences. « Toute initiative gouvernementale conçue pour promouvoir les forces du marché aura pour effet ultime d’accroître le nombre total de réglementations, le volume total de paperasse et l’effectif total des agents ». L’Etat néolibéral ne manque jamais d’imagination pour rédiger des lois qui interdisent les semences artisanales, les #monnaies alternatives et les #solidarités collectives. Et, pendant qu’il se débarrasse de ses enseignants et de son personnel hospitalier, il octroie des milliards à des officines #privées auxquelles il confie d’inutiles missions de #consulting et de dangereuses missions de #surveillance. Mais le #libéralisme ne se contente pas d’intensifier la bureaucratie étatique ; il en fait de même pour la bureaucratie privée. Qui a été trimbalé deux heures au bout du fil pour résilier un contrat sait combien les #multinationales constituent des labyrinthes au moins aussi anxiogènes que les administrations publiques.

Au cours de notre entretien, nous avons discuté des quatre ouvrages mentionnés à l’instant, ainsi que de la #révolution-espagnole de #1936, de la #lutte des #Kurdes au #Rojava, de Michel #Foucault, de Donald #Trump, et d’autres choses encore. Sur chacun de ces thèmes, David Graeber expose sa pensée avec une clarté exemplaire. J’ai été frappé, en le lisant comme en l’écoutant, par le fait que David Graeber est un homme #entier. Il n’y a pas d’un côté l’ #anthropologue et de l’autre l’ #activiste, il n’y a pas de séparation entre celui que le New York Times décrit comme « l’un des #intellectuels les plus influents du monde » et le type en tee-shirt qui se ballade au festival de la #CNT. David Graeber fait fusionner la figure du #chercheur et celle du "militant. Et c’est peu dire que le mélange porte ses fruits ! Je vous laisse en juger…

#OccupyWallStreet #anarchiste #anarchie #anarchisme

alarch@diaspora-fr.org

Chute de l'URSS : vers une dystopie capitalo-soviétoïde

#urss #dystopie #bureaucratie #dictature #capitalisme

Je me rends compte que j'ai maintenant vécu presque aussi longtemps dans un monde où l'URSS n'existe plus que dans un monde où elle existait.

J'ai toujours été très anti-soviétique, le système mis en place dans la Russie et ses satellites était totalement dysfonctionnel et oppresseur. Bien entendu les USA ont tout fait pour mette des bâtons dans les roues de l'URSS. Elle a du porter Cuba à bout de bras, entretenir des régimes sympathisant un peu partout dans le monde, sans avoir l'avantage des USA de posséder la monnaie du monde et pouvoir en créer à volonté.

Les réponses apportées par le système soviétique, totalement déconnectées des réalités, n'ont fait, durant toute l'histoire soviétique, qu'aggraver la situation et empirer les conditions de vie dans les républiques socialistes de l'Union. Mais cela n'impliquait pas que leur grand ennemi, les USA, soient pour autant meilleurs ou que leur modèle soit le moins du monde enviable.

Ainsi, lors de la chute officielle de l'URSS (décembre 1991) je me souviens qu'avec un ami, nous avons pris une bonne cuite, non pas pour fêter un événement heureux, mais pour essayer d'oublier la peur que nous donnait le fait que les Yankees n'avaient plus aucun contre-poids et allaient dépecer le monde à leur avantage.

Et force est de constater que depuis que l'URSS a disparu, la situation mondiale n'a fait que se dégrader, et que le monde actuel est devenu invivable sans aucune responsabilité de l'URSS.

Et pire, notre système vacillant, soit-disant reposant sur des valeurs totalement opposées à celles des bolchéviques, propose comme réponse aux problèmes de notre époque, les mêmes solutions dysfonctionnelles et criminelles que l'ex URSS.
Et elle essaye de faire peser la faute de son incapacité à l'actuelle Russie qui n'a que le tort de ne pas accepter toutes les lubies et biais sociétaux secrétés par un monde finissant.

Nous sommes en train de réunir le pire de ce que peut donner le capitalisme libéral, au pire de ce que pouvait donner la bureaucratie soviétique.

frenchhope@diaspora-fr.org

Penser la complexité : du rêve d’un monde simple au cauchemar du simplisme

Le besoin de simplicité se manifeste actuellement en France par toutes sortes de souhaits exprimés par la négative : il y a trop d’impôts, trop d’administration, trop de complexité dans la vie collective, trop de présence délétère de l’Europe, trop de problèmes internationaux qui nous tombent sur le nez comme les phénomènes migratoires, trop de crises qui affectent le monde entier comme la crise du climat, dont on rêverait qu’elle ne concerne pas la France, etc. L’on rêverait volontiers que, comme le gouvernement l’avait dit à l’époque, les nuages radioactifs de Tchernobyl s’arrêtent à la frontière de la France : l’équivalent des nuages de Tchernobyl, c’est actuellement toutes sortes de problèmes comme ceux qui viennent d’être évoqués.

Une grande partie des Français rêve à un monde simple, apaisé, où il fasse bon vivre, sans angoisse, sans complexité. Et c’est normal. C’est tellement normal que c’est universel. Nous portons tous en nous ce rêve d’une vie tranquille, sécurisée et pacifiée, où tout irait comme nous voulons. Ce rêve est universel, entre autres pour la bonne et simple raison que la relation hiérarchique verticale avec des humains qui nous protègent est la première relation archaïque que nous avons toutes et tous connue lors de la prime enfance. Les nourrissons dépendent fondamentalement de leurs parents – biologiques ou pas – pour leur vie et leur survie. Sans la protection du monde parental, pas de durabilité. Le monde « simple » dont nous rêvons tous serait un tel monde. Avec des gouvernants protecteurs qui nous simplifieraient la vie.

Le simplisme consiste à rêver que les autorités gouvernementales nous sécurisent totalement. Qu’elles garantissent que nous ne sommes plus concernés, comme le dit si bien Francis Cabrel dans sa chanson Le pays d’à côté, par les problèmes mondiaux. Or c’est faux. On ne peut plus faire comme si l’on vivait dans un pays isolé du reste du monde. C’est non seulement faux mais contre-productif voire dangereux : l’expérience montre que lorsque l’on veut faire comme si le monde était seulement simple alors qu’il ne l’est pas, on ajoute une complexité profondément délétère à l’irréductible complexité du réel.

Cette volonté de faire comme si le monde était simple, en croyant que l’on peut « réduire » la complexité s’exprime particulièrement au travers de la volonté de contrôle des organisations. Qu’il s’agisse de la volonté de contrôle des entreprises privées ou de l’administration. Et plus il y a volonté de contrôle pour maîtriser la réalité, plus on surcharge la vie de procédures, de formalismes qui font perdre du temps et de l’énergie à tout le monde.

Le problème, c’est que si l’on reste campé sur ses positions et ses certitudes en croyant être le seul ou la seule à avoir raison contre l’autre, lors de l’éclat du confit, on va ne faire que répéter des conflits anciens, et ne plus voir que l’autre peut aussi ne pas se tromper sur la situation, malgré un avis contraire voire contradictoire au nôtre. On va alors s’adresser, en pleine tension de la scène de ménage, non pas à la personne qui est en face de nous maintenant, mais à l’expérience qu’on a eue d’elle par le passé en s’immobilisant dans la certitude d’être dans son bon droit. On peut parler alors de « mauvais jeux » psychologiques.

Savoir qu’on ne se connaît pas les uns les autres fortifie les liens entre nous. Croire que l’on se connaît ou que l’on connaît les autres nous sépare.

Lorsqu’au contraire l’on croit connaître les autres, et qu’on élabore des politiques simplistes qui loin d’inclure tout le monde, incluent des exclusions, cela peut faire illusion car cela alimente les rêves des enfants que nous sommes, mais c’est une source d’aggravation des difficultés.

https://theconversation.com/penser-la-complexite-du-reve-dun-monde-simple-au-cauchemar-du-simplisme-168948

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stigandjoe@diaspora-fr.org

"[...] Il est difficile de pointer du doigt toutes les violences structurelles en un bloc.
Tout comme, par ailleurs, il serait difficile d'oublier le geste désespéré mais militant d'un étudiant s'immolant par le feu devant un bâtiment du Crous de Lyon en novembre 2019, le fait que 150 auteurs de BD sur 200 soient au RSA à Angoulême (cf. Charentelibre.fr) ou encore, plus récemment, l'assassinat regrettable d'une conseillère du Pôle Emploi.
Nous traversons une crise séparatiste. Nous renvoyons les individus les uns contre les autres en les flagellants de morales idéologiques, sans tenir compte de leurs réalités. Les structures qui devraient être vectrices de lien social ne sont plus que des outils normatifs. Le plein emploi est-il véritablement souhaitable ? Et de quel emploi parle-t-on ? Fait-il sens, a-t-il une véritable pertinence sociétale ?
Nous traversons une crise d’hégémonie culturelle. Une rupture s’opère au sein d’un ordre vieillissant. Quelle place occuperez-vous dans cet échiquier ?
Je fais partie de cette masse qui a intériorisé l’illégitimité que ce système lui renvoie, qui bien trop souvent se cache servilement, lâchement, de peur qu’on ne la laisse pas mourir en paix. [...]
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https://blogs.mediapart.fr/charliewellecam/blog/160321/lettre-ouverte-au-monde-de-l-insertion-de-la-part-dun-artiste

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