#allemagne

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

Documentaire Après Hitler

Durant les cinq années qui séparent l'immédiat après-guerre du début de la guerre froide, le monde qui espérait une paix durable, va de nouveau se retrouver au bord de l'apocalypse.
Cinq années de chaos et d'espérance, pour que les peuples d'une Europe meurtrie ne deviennent le jouet des grandes puissances.
Cinq années de confusion et d'espoirs avant de se retrouver, malgré eux, de part et d'autre du rideau de fer.
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RĂ©alisateurs :
Olivier Wieviorka
David Korn-Brzoza
Voix : Vincent Lindon

#guerre #Hitler #Allemagne #USA #Fance #prisonniers #allemands #VincentLindon #documentaire #reconstruction #1939-1945 #39-45 #deminage #famine

magdoz@diaspora.psyco.fr

Le chef de l’ONU exhorte les autorités israéliennes à éviter une catastrophe humanitaire à Gaza

13 octobre 2023 #Paix et #sécurité https://news.un.org/fr/story/2023/10/1139637

Alors que l’armée israélienne se prépare à une offensive terrestre à #Gaza après l’attaque surprise du Hamas samedi dernier contre Israël, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté vendredi les autorités israéliennes à éviter une catastrophe humanitaire.

Bon.... quelqu'un a entendu n'importe quel #pouvoir #politique parmi les puissants de l' #Occident, #USA, #France, #Allemagne, #UE, exiger d' #Israël, de concert avec l' #ONU, d' «éviter une catastrophe humanitaire» ?

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Pérou - #Allemagne : le #paysan contre le géant de l’ #énergie - ARTE Reportage
https://www.arte.tv/fr/videos/113835-000-A/perou-allemagne-le-paysan-contre-le-geant-de-l-energie/

C’est l’éternel combat de David contre Goliath. L’histoire de Saúl Luciano LLuya, ce paysan des #Andes qui a osé s’attaquer au géant allemand de l’énergie #RWE, un des plus grands pollueurs mondiaux. Cette seule #entreprise a émis plus de #CO2 dans son histoire que le Pérou à lui tout seul. Or, aujourd’hui, c’est l’un des pays les plus affectés par le #RéchauffementClimatique.

Le sujet a été abordé dans le flash info d'Arte ce soir 25 août 2023. Les sommes en jeu ? Très faible : 20.000 euros.

Là-bas, la maison de Saúl et la survie de sa communauté sont menacées par la fonte des #glaciers. Alors, il demande des comptes à RWE devant la justice allemande. Les grandes #multinationales devront-elles payer pour les conséquences du réchauffement climatique ?
L’affaire « Saúl contre RWE » pourrait constituer un dangereux précédent pour le secteur des énergies #fossiles. Car Saùl est un homme seul, issu d’un village perdu aux confins des Andes, mais il y a des milliers d’histoires comme la sienne. S’il gagne, il pourrait ouvrir la voie à une déferlante d’actions en #justice de pays #pauvres qui ont peu contribué à la crise climatique mais en subissent les effets de plein fouet.

L'histoire a débuté il y a déjà un moment :

Un paysan péruvien porte plainte en Allemagne contre un géant de l’énergie
https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20171130-paysan-peruvien-porte-plainte-allemagne-contre-geant-energie

C'est le pot de terre contre le pot de fer. #SaulLucianoLliuya, agriculteur péruvien, attaque en justice le géant énergétique allemand RWE. Il accuse l'entreprise, dont les centrales sont situées à 10 000 km de chez lui, de contribuer au réchauffement climatique mondial et donc d'être en partie responsable de la fonte des glaciers dans les Andes.

#SaĂşlLucianoLLuya #SaulLucianoLLuya #Quechua #Politique

magdoz@diaspora.psyco.fr

Guerre en Ukraine : #Berlin déçu du faible impact des sanctions contre la Russie
https://www.sudouest.fr/international/russie/guerre-en-ukraine-berlin-decu-du-faible-impact-des-sanctions-contre-la-russie-16371198.php

« En principe, des sanctions économiques devraient avoir des conséquences économiques, mais ce n’est pas le cas » concernant la Russie, a déclaré Annalena #Baerbock au journaliste Stephan Lamby dans un livre consacré notamment à la gestion de la guerre en Ukraine par le gouvernement allemand. Cette interview a été réalisée le 10 juillet, a indiqué le journaliste allemand.

#Russie #Ukraine #Guerre #Allemagne #France #Europe

wazoox@diasp.eu

Allemagne: Ă  Burg, deux profs en guerre contre les nazis

#politique #Allemagne #nazisme

Burg est un charmant village d’Allemagne de l’Est, distingué par l’Unesco pour la richesse de sa biosphère. Les canoës sillonnent la sinueuse rivière Spree et une longue queue de touristes s’étire devant le glacier de la rue principale. Dans l’école de la commune, les élèves gravent des croix gammées sur les bureaux, dessinent des personnages brandissant le salut nazi et à l’occasion des cours, crient «Arbeit macht frei», la sinistre devise accrochée à la grille d’enceinte du camp d’Auschwitz.

La micro-industrie hôtelière et une partie de la population de Burg - 4000 habitants - préfèrent ne pas prêter attention à ces incidents et se fondre dans leur paysage de carte postale. Mais pour Max Teske et Laura Temin, l’atmosphère est devenue tellement irrespirable dans la Mina Witkojc Schule, que ses deux enseignants ont publiquement dénoncé la mainmise de l’extrême droite dans leur établissement. Et de guerre lasse, ont fini par demander leur mutation.

«Nous n’avions pas d’autre choix que de partir car nous ne nous sentions plus en sécurité», explique Laura Temin qui s’apprête, à la prochaine rentrée, à prendre un autre poste dans ce même Land du Brandebourg. Au passage, elle a relancé l’empoisonnant débat allemand sur la «menace démocratique» que fait peser l’extrême droite sur le pays et singulièrement l’école, censée éduquer aux valeurs d’égalité.

«Chaque matière enseignée doit servir la démocratie et notre histoire nous oblige à remettre sans arrêt ce sujet sur le tapis», ajoute cette enseignante d’anglais. Le président de la République lui-même, Frank-Walter Steinmeier, a apporté son soutien aux deux professeurs, qu’il recevra le 8 septembre à Berlin.

Lettre de parents anonyme demandant leur licenciement

À Burg, l’AfD est arrivée en tête lors des élections fédérales avec 25 % des voix. Le Brandebourg, comme la Saxe et la Thuringe, en ex-RDA, constituent ses bastions. Max Teske, qui admet volontiers avoir fait le coup de poing contre les fascistes alors qu’il était lycéen, ne s’est jamais résigné à cette emprise, surtout lorsqu’elle se manifeste à l’école. Lorsque, au printemps dernier, un de ses élèves de 15 ans, s’est levé dans la classe et a crié «Sieg Heil», bras droit levé, il a averti son administration. Celle-ci, estime-t-il, a enterré l’affaire. Avec Laura Temin, ils ont alors publié une lettre qui n’a guère eu plus d’écho. Mi-juillet, ils sont passés à une pétition. Et celle-ci a fait mouche.

Ils y dénonçaient «le mur de silence» face à la montée «quotidienne de l’extrémisme de droite, du sexisme et de l’homophobie». Et déploraient le «manque de soutien» des conseils scolaires, de plusieurs parents d’élèves et de collègues. Leurs deux photos ont été placardées dans les rues, accompagnées de l’avertissement suivant: «Allez-vous faire voir à Berlin!», la capitale allemande déjà honnie par Hitler parce que cosmopolite et aujourd’hui dénoncée par les néonazis pour son «multiculturalisme». Une lettre de parents anonyme a été adressée à la direction de l’école demandant le licenciement des deux enseignants. Ils leur reprochaient leur militantisme politique et le fait de considérer que seules «leur idéologie et leur vision de la démocratie sont correctes». Un adolescent de 16 ans, titulaire d’un compte Instagram appelant à «la chasse» aux deux professeurs a été interrogé par la police.

Une centaine d’incidents antisémites et xénophobes

Au début de l’affaire, le ministre de l’Éducation du Brandebourg (SPD), Steffen Freiberg avait plaidé la thèse d’un incident «isolé». Malheureusement pour lui, Die Welt a révélé que sa propre institution avait enregistré, dans un rapport confidentiel une centaine d’incidents antisémites et xénophobes pour l’année scolaire en cours, soit le double qu’en 2021/2022. Parmi eux, un papier griffonné: «Les nazis au pouvoir», et une chorale improvisée autour de Sur la Lande, la chanson prisée des nazis. Au lycée Ulrich von Hutten de Francfort-sur-l’Oder, un collégien de quatrième a annoncé son intention «d’aller en Israël pour tuer tous les juifs». «Des élèves font ça par provocation, d’autres, par conviction car ils sont élevés dans des familles qui glorifient Hitler», explique Laura Temin.

Depuis, les sociaux-démocrates ont rectifié le tir mais l’affiliation au parti de Laura Temin et Max Teske prête le flanc à la critique de l’extrême droite, qui se prétend victime de ces événements. «Sous couvert de défendre les droits de l’homme, ils utilisent leurs fonctions pour endoctriner les jeunes aux idées de gauche», dénonce Mathias Fischer, représentant du groupe identitaire radical La troisième voie, qui, pour sa part, défend une idéologie «nationale révolutionnaire» et souhaite «orienter vers les bonnes voies les jeunes par la politique nationaliste».

«Le fait d’arborer une étoile rouge constitue une provocation pour les parents et les autres enseignants», abonde le chef de l’AfD de Cottbus (chef-lieu de la région), Jean-Pascal Hohm, en référence au tatouage porté par Max Teske sur son bras. Ce dernier assimile ces incidents à de mauvaises blagues commises par des jeunes élèves «dépourvus d’idéologie». «Lorsque des écoliers migrants menacent leurs camarades avec un couteau, le sujet passe inaperçu. Mais lorsque dix personnes lèvent le mauvais bras d’une manière ou d’une autre, tout le monde en parle», dénonce-t-il. Sans préciser à quelle attaque de migrants il fait référence.

La mairie annonce une «action de nettoyage»

Dans le Brandebourg, la branche jeunesse du parti que Jean-Pascal Hohm présidait auparavant vient d’être désignée par l’Office de protection de la Constitution comme une «menace pour la démocratie et la sécurité». À Burg, on craint surtout que ces étiquettes fassent fuir les touristes. «Les fascistes, ce n’est pas le problème, il y en a ici depuis que je suis tout petit», balaye David, un quadragénaire, qui sort à vélo de l’école Mina Witkojc. Le boom touristique saisonnier aurait plutôt tendance à cacher la paupérisation de la région.

À l’occasion, le célèbre restaurant Deutsches Haus, géré par une figure locale de la scène néonazie, a été montré du doigt. Tatoués, les rares clients y portent des vêtements noirs aux messages gothiques et les journalistes y sont refoulés. «Nous souhaitons que tous les entrepreneurs de la zone soient fermement ancrés au cœur de la société et défendent les valeurs démocratiques. Mais faute d’infraction pénale, l’administration a les mains liées», défend Tobias Hentschel, directeur des services municipaux.

Après s’être efforcée de rassurer les touristes échaudés par les événements, la mairie prévoit de renforcer les séances d’information auprès des citoyens et de promouvoir les livres sur la diversité dans la bibliothèque municipale. Elle annonce avant tout une prochaine «action de nettoyage». «Nous allons débarrasser l’espace public des symboles et d’autocollants extrémistes», promet-elle.

https://www.lefigaro.fr/international/allemagne-a-burg-deux-profs-en-guerre-contre-les-nazis-20230728