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Ce nâest pas un programme, câest un film dâhorreur. Une liste de sĂ©vices. Une sĂ©rie dâactes de torture. Imaginer que les sondages qui donnent Macron Ă 30% puissent avoir raison fait froid dans le dos. Pour voter pour ça, il faut ĂȘtre soit profondĂ©ment dĂ©bile, soit masochiste, soit #milliardaire. #Macron ne fera mĂȘme pas campagne, il jouit de la guerre en Ukraine pour se faire rĂ©Ă©lire sans dĂ©bat. Mais il annonce dâores et dĂ©jĂ son plan de bataille :
âĄïž La retraite Ă 65 ans.
Une mesure dâune violence inouĂŻe, encore plus dure que la rĂ©forme des retraites initiĂ©e en 2019, et qui avait mis des millions de personnes dans les rues, et qui ne fut interrompue que par le COVID. LâespĂ©rance de vie en bonne santĂ© est infĂ©rieure Ă 65 ans en France, et encore plus faible chez les classes populaires. Cela veut dire quâil faudra soit mourir au travail, soit voir le montant de sa retraite massivement rĂ©duit. Et ouvrir grand les portes aux retraites privĂ©es.
âĄïž 15 milliards dâeuros pour la police.
La rĂ©forme des retraites vise soi-disant à «économiser 15 milliards». Câest pourtant exactement la mĂȘme somme que Macron veut injecter dans la rĂ©pression. Comme quoi, il ne sâagit pas de manque dâargent mais de choix. Cela veut dire encore plus de moyens de surveillance, dâarmes qui mutilent, de flics tout puissants. LâĂtat policier quâon connaĂźt dĂ©jĂ , en pire.
âĄïž Saccage final de lâĂ©ducation Nationale.
Macron veut supprimer le CAPES, le concours des enseignant-es, et supprimer le statut de fonctionnaire qui garanti un emploi aux profs. Alors que des milliers de personnes dĂ©missionnent de lâĂducation Nationale tant la situation est devenue intenable dans les classes faute de moyens, Macron veut achever une Ă©cole dĂ©jĂ Ă bout de souffle. Quâest-ce que ça veut dire ? Un enseignement Ă lâAmĂ©ricaine : une Ă©cole publique ghetto, pour les pauvres, avec des enseignant-es mal formĂ©-es et prĂ©caires, et une Ă©cole privĂ©e de qualitĂ© pour les riches.
âĄïž UniversitĂ© payante.
ModĂšle amĂ©ricain aussi pour les facs. DĂ©jĂ bien abĂźmĂ©es par 10 ans de libĂ©ralisation, les facs ne recrutent dĂ©jĂ plus de profs dans les filiĂšres «non rentables», refusent des Ă©tudiant-es, ferment des secteurs. Macron annonce : «On ne pourra pas rester durablement dans un systĂšme oĂč lâenseignement supĂ©rieur nâa aucun prix pour la quasi-totalitĂ© des Ă©tudiants.» Rappelons que lâuniversitĂ© est dĂ©jĂ payante. Mais il promet ici des frais dâinscription Ă plusieurs milliers dâeuros. MĂȘme sâil a rĂ©tropĂ©dalĂ© face Ă la polĂ©mique, tout le monde sait parfaitement que câest son projet.
âĄïž Fin de la redevance.
Les mĂ©dias publics sont dĂ©jĂ dĂ©gueulasses, mais les mĂ©dias privĂ©s sont dĂ©sormais carrĂ©ment aux mains de milliardaires fascistes. En supprimant la redevance, qui finance les mĂ©dias publics, Macron jette ce quâil reste de radios et de tĂ©lĂ©s publiques dans les mains dâultra-riches. BollorĂ© partout. La fin des rares reportages neutres, produits par des tĂ©lĂ©s locales comme France 3, ou des quelques documentaires de qualitĂ©, la fin des enquĂȘtes. Le dĂ©bat mĂ©diatique entiĂšrement privatisĂ©.
Câest un pur saccage qui est promis. Un avenir dâune noirceur absolue pour la jeunesse et les pauvres. Il faut dĂ©jĂ penser lâaprĂšs 24 avril. Votez ou ne votez pas, faites campagne pour un candidat si cela vous plaĂźt, mais surtout, organisez-vous. Il est malheureusement probable que les boomeurs privilĂ©giĂ©s qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de tous les acquis sociaux des «trente glorieuses» et les mĂ©dias aux ordres rĂ©ussissent Ă faire de nouveau rĂ©Ă©lire le psychopathe de lâĂlysĂ©e. Sâil gagne de nouveau, il nâaura absolument plus aucune limite. Il faudra lui opposer, dĂšs le printemps, une vague massive qui lâempĂȘche de mettre ses plans Ă exĂ©cution.
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