#rsa

kcemorg@diaspora-fr.org

A mort les fainéants !

Le gouvernement a plus d’égards pour les condamnés à la prison que pour les chômeurs au RSA. J’ai relevé et comparé quelques chiffres qui le prouvent.

RSA :
- Le RSA = 605,75€/mois
- L'obligation pour les bénéficiaires du RSA de consacrer 15 heures par semaine à une activité :
15h/semaines au smic devraient rapporter 632€/mois (déjà l’arnaque. Moins bien payé qu’un job officiel.)

Prison :
- Si vous vous retrouvez en prison, cela coûtera à l’état 105€/jour (le chômeur à la rue ne coûte rien)
- Si vous y travaillez : 45% du SMIC horaire brut pour les activités de production, 33%, 25% ou 20% pour le service général selon la classe dont relève le poste.
45% du Smic = 795,11 €

Conclusion, mieux vaut être condamné qu’au RSA. On sera logé, nourrit, et mieux payé...

#RSA #chomage #prison #chiffres

tina@diaspora.psyco.fr

Les agricultrices, les agriculteurs, et la réforme du RSA.

«Comment les agriculteurs feront-ils leurs 15 heures d’activité hebdomadaires pour bénéficier du RSA ? Qui paie les kilomètres et où met-on les bénévoles en milieu rural ? Ils vont y aller en tracteur ? C’est une triste blague.»

Que changera la nouvelle réforme du RSA ? L’obligation des 15 heures minimums d’activité serait définie dans le cadre d’un contrat d’engagement qui, s’il n’est pas respecté, pourrait à nouveau entraîner des sanctions allant jusqu’à la suppression de l’allocation. Or, «les agriculteurs qui bénéficient du RSA continuent d'avoir une activité agricole qui ne leur rapporte rien. C'est ça le drame !»

#agriculture #monde-rural #emploi #RSA #réformes

dunoir@diaspora-fr.org

#Réforme #FrancTravail #ServicePublic #Emploi #Chômage #RSA #Allocations #MinimasSociaux #Macron #Répression #49-3

Faire la guerre à France travail, résister à l’offensive anti-pauvres

Il est grand temps de prendre au sérieux la lutte à mener contre la création par l’Etat du nouveau dispositif « France Travail ». Énième réforme du service public de l’emploi, la création de « France Travail » accélère la diminution constante des droits des chômeur.euses, attaque le droit au RSA, et baisse l’ensemble des allocations et minimas sociaux. C’est une pièce de plus dans l’énorme machinerie capitaliste construite par Macron à coups de réformes, de répression et de 49.3. A quand la #contre-offensive ?

Tout le monde est concerné par la création de « France Travail », parce que tout le monde (sauf les riches) va en supporter les coûts.

dunoir@diaspora-fr.org
#Travail #Salariat " #Loi #pleinEmploi " #RSA #Chômeurs #Précaires #FranceTravail #Pauvreté

En marche vers le travail forcé

Le projet de loi Plein Emploi, lequel au moment où on écrit n’a plus devant lui que l’obstacle éventuel d’une censure partielle par le Conseil Constitutionnel avant de pouvoir s’appliquer légalement, ne semble pas susciter de réaction à la hauteur de l’attaque inédite qu’il constitue pour le monde du travail et l’avenir du salariat en France.

Concrètement, ce projet de loi va ouvrir la possibilité légale pour l’État de forcer des millions de personnes (pas seulement les allocataires du RSA, mais bien l’ensemble des chômeurs, précaires et bénéficiaires des minimas sociaux qui auront progressivement tous obligation de s’inscrire à la nouvelle entité France Travail sous peine de voir leurs allocations suspendues) à travailler en dehors du cadre légal du salariat tel que défini par le Code du travail.

C’est donc d’abord un projet de guerre aux pauvres, destiné à les rendre encore plus pauvres.
Travailler plus pour gagner moins, en quelque sorte.

Rien que cela devrait suffire à ce que nous soyons des millions dans la rue, ou en grève reconductible, ou ….? Enfin, quelque chose, une réaction collective.
Pour ceux qui croient encore dans le camp du salariat à l’existence d’un intérêt général, collectif, défendre d’abord et en priorité les droits des plus précaires devrait être comme un réflexe, une routine, une pratique non négociable quelles que soient les difficultés conjoncturelles ; une solidarité de bon sens, une des seules armes efficaces contre la logique de concurrence entre tous qu’on nous impose. L’histoire sociale des quarante dernières années en France et la dégradation continue des droits et conditions d’existence des chômeurs et précaires dans une relative indifférence montrent que malheureusement ce n’est plus une conviction largement partagée. Se montre donc aussi en creux, par son absence même, ce qu’il conviendrait de défendre en priorité pour se donner quelque chance d’inverser ce cours néfaste.

Mais ce projet de loi est en même temps un projet de guerre au salariat.

Comment appeler autrement ce qui permettra de faire travailler légalement des millions de gens en dehors de son cadre légal ? Ce qui ouvrira un formidable appel d’air pour pousser encore plus fort à sa dégradation (salaires, temps de travail, conditions de travail) ?

Cela aussi devrait suffire pour que nous soyons des millions etc.

Bon, être des millions ne suffit pas toujours, en tout cas être des millions dans la rue n’a pas suffi en 2023. Mais on n’a pas essayé depuis longtemps d’être des millions en grève reconductible en même temps pendant une durée indéfinie. On finit même par oublier que cela pourrait être possible. Pourtant la grève générale de Mai 68 n’a duré qu’environ 3 semaines, pendant que le mouvement sur les retraites de 2023 a duré six mois (pour une quinzaine de journées d’action officielles).

Entre les deux on préférera toujours la version courte et rigolote : tant qu’à se faire bananer à la sortie, autant faire le truc pour de vrai en 2 ou 3 semaines et passer à autre chose après ; financièrement c’est à peu près kif kif, et surtout il en reste bien plus de belles choses à la sortie, des choses qui resserviront les fois d’après.
Et au fond, quand on est las de l’activisme spectaculaire et stérile, qu’il soit syndical ou émeutier, c’est la seule perspective sérieuse de foutre en l’air le programme néolibéral, sa technologie avilissante, ses ritournelles de l’urgence et de la mobilisation permanentes qui contaminent jusqu’au camp de l’émancipation.

Camarades salariés plus ou moins encore garantis, camarades syndicalistes, vous comptez vraiment attendre l’inauguration officielle du premier néo-camp de travail en France dans 10, 20 ou 50 ans (peu importe le moment précis, cela finira par arriver) par le Rassemblement National Écologique En Marche Pour Sauver La République Par Le Plein Emploi pour réellement commencer à vous inquiéter d’une disparition du salariat au profit d’une forme ou d’une autre de néo-servage ? L’abolition du salariat, la réalisation si longtemps attendue de la grande prophétie marxiste, la voilà qui se dessine enfin, dans le cadre du programme néolibéral : une sortie par le bas, aux conditions de l’adversaire. Au bout de tant de décennies d’échecs et de reculs, serait-ce trop demander qu’un syndicalisme un peu lucide et conséquent reconnaisse cet échec stratégique majeur, regarde en face son impuissance et en tire des leçons ?

novembre 2023,
Un idiot des confins.

Proposé par Lidiot Desconfins

frenchhope@diaspora-fr.org

Sylvain GRANDSERRE sur X : "Une députée LR veut forcer les personnes au RSA à faire les vendanges. Ah ? Avec ou sans fouet ? Moi, j'aurais plutôt envoyé dans les vignes de hauts responsables politiques condamnés comme Sarkozy, Fillon, Balkany ou Guéant. Ils nous coûtent cher en bracelets électroniques. https:// t.co/j1m1PyIVLH" / X

#politique #rsa #travail #vendange