#ges

wazoox@diasp.eu

Hubert Serret sur LinkedIn

Du grand n'importe quoi Thierry Breton.
C'est sous Giscard d'Estaing, le 3 janvier 1973 très précisément, que la France a été obligée de s'endetter lorsque les députés français, majoritaires du centre droit à l'extrême droite, ont voté l'interdiction de battre monnaie à la banque de France et que le Sénat, très majoritairement à droite, à validé cette trahison.

Ensuite, Mitterrand a effectivement suivi, à partir de 1984, le modèle économique néoliberal qui a été imposé au monde par les USA, consistant à remplacer le moteur habituel de la croissance du PIB, le pétrole pas cher avec un très fort EROEI, par de la dette par habitant sous forme de $, monnaie d'échange mondiale, dont les États Unis ont le privilège du tirage, se substituant au contenu énergétique du PIB (E/PIB), dont le prix du baril de pétrole a triplé en octobre 1973 du fait des accords de l'OPEP et dont l'EROEI est en forte chute.

Le contenu d'énergie nécessaire va passer de 20 kWh pour fabriquer 1$ de PIB, en 1970, à 2 kWh, en 2018 (E/PIB).

Dans le même temps, la dette par habitant (D/POP) va passer de 900 $ par habitant, en 1970, à 26000 $ par habitant en 2018, tandis que de 1970 à 2018, la population passe de 3,5 milliards à 8 milliards d'habitants sur Terre.

La France ne représente pas grand chose au niveau mondial et a subi, comme le reste du monde, la déferlante de dettes US.

De toute façon, la dette est la source de la croissance du PIB, sans croissance de la dette pas de croissance du PIB.

LA DETTE OU (ET) LE CHAOS ?
https://lnkd.in/eRYBw4Bm

La fameuse "croissance" du PIB est un mensonge économique, c'est en réalité de la DETTE injectée dans l'économie pour booster la consommation, produisant le PIB nécessitant de l'Energie pour la production, énergies à plus de 80% fossiles, émettrices de GES qui réchauffent le climat et détruisent la biodiversité.

Démonstration mathématique à partir de l'équation de Kaya à laquelle j'ai rajouté la DETTE :
CO2 = (CO2/E) * (E/PIB) * (PIB/DETTE) * (DETTE/POP) * POP

Équation utilisée par l'ONU, la Banque Mondiale, l'AIE (IEA), BP, PWC, etc...

Vous voulez connaître la croissance mondiale du PIB en 2024 ?

Il suffit de connaître le montant de DETTE qui sera injectée.

Voilà la formule "magique" à 99.82% de precision :

PIB = 4.19844909928152 DETTE^0.815144241251946

La croissance infinie du PIB n'est que de la croissance infinie de la DETTE, un forçage anthropique qui détruit le climat et la biodiversité.

#forçage #anthropique
#dette #croissance #pib #chaos #effondrement #climat #rechauffementclimatique #urgenceclimatique #biodiversite #economie #kaya #BAU

#Environnement #ipcc #giec #nosenfants #generationsFutures #terre #inhabitable #terreInhabitable #energiesFossiles #conscience
#climat #urgenceclimatique #rechauffementclimatique #limites #biodiversite #BAU #dette #debt #pib #croissance #CO2 #CH4 #GES #ClimateAction

magdoz@diaspora.psyco.fr

Moins de 20% de l'énergie primaire en #Allemagne est de l'EnR !!

Et ~75% ce sont des hydrocarbures !
C'est à dire, tout juste de quoi dire que les EnR, ce n'est pas "anecdotique", comme disait le gamin "le Réveilleur" (un ... influenceur... YT !!), dans une vidéo pour critiquer #Fressoz ! lol
Ça nous fait une belle jambe, vraiment.

https://allemagne-energies.com/2024/01/11/allemagne-les-chiffres-cles-de-lenergie-en-2023/
Image : https://allemagneenergiesdotcom.files.wordpress.com/2024/01/fig-1-energie-primaire-2023.jpg

L' #Allemagne produit beaucoup d' #énergie #renouvelable ? Ah oui ?
Autre chose, comme blabla pro-technosolutionniste à la sauce #bobos néolibérale ?

Sinon, voir 2 minutes, Arthur #Keller, la #technologie, la #Croissance, le #PIB et les #GES : https://piped.adminforge.de/watch?v=73Dfdr2RwUE&t=380
Non, faut surtout pas parler de #sobriété... C'est pas encore l'heure... Revenez déjà de WE en gros #SUV, ce sera déjà pas mal. :)

Pour info, en #France, c'est pas mieux :

Chiffres clés de l’énergie 2023 : où en est la France ?

14-15% en gros, d'EnR, en France.

https://amorce.asso.fr/actualite/chiffres-cles-de-l-energie-2023-ou-en-est-la-france
Image : https://amorce.asso.fr/storage/attachments/image-655f19c8086a0.png

Et dernière info, pour ces 2 économies qui dépendent à donf des #hydrocarbures, le #Pétrole, lui, sera en pénurie d'ici à 2030...

#Politique #Économie #Consommation #Technosolutionnisme #Techno-solutionnisme #Néolibéralisme #Europe #EnR #Écologie #Hydrocarbures #Effondrement #Collapse #ArthurKeller

xrlavache@diaspora.psyco.fr
cgib@diaspora-fr.org

Estimer son empreinte écologique et climatique

Il nous est nécessaire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES), directes (par l’usage d’énergie) ou indirectes (par l’achat de biens et services). Mais il est difficile d’estimer quelle est l’importance de nos émissions individuelles, et encore plus celles de l’État et des collectivités locales qu’il faut répartir entre l’ensemble des habitants du pays. Au-delà des GES, il est utile d’estimer notre empreinte écologique, c’est-à-dire de déterminer « combien de planètes » il faudrait à l’humanité si chaque habitant avait notre mode de vie. Des calculateurs existent.

Pour répondre correctement à ces tests, il faut prévoir un peu de temps et avoir préalablement fait le point sur ses consommations (énergie, objets) et habitudes. Les résultats obtenus ne sont bien sûr que des estimations.

Empreinte écologique

L’empreinte écologique comptabilise la pression exercée par les humains sur les ressources naturelles et les « services écologiques » de l’écosystème terrestre.

Le WWF Suisse(1) propose un calculateur d’empreinte écologique.
Les réponses proposées manquent parfois de précision ; on peut donc supposer le résultat approximatif. Puisqu’il est suisse, probablement ce calculateur intègre-t-il l’empreinte de l’administration et des services publics suisses qui ne sont pas équivalents aux français (l’armée par exemple).
Note : un franc suisse équivaut à peu près à un euro.

Existe aussi celui de Global Footprint Network(2), l’organisme qui calcule le jour de dépassement.

Le jour de dépassement pour la France en 2022 a été estimé par Global Footprint Network au 5 mai. Cela signifie que les habitants du pays ont consommé approximativement en quatre mois ce que la Terre produit « pour eux » en un an. Il nous faudrait donc trois planètes pour vivre ainsi durablement.

Empreinte climatique

L’empreinte climatique, plus spécifique, qui est une partie de l’empreinte écologique, reflète les émissions anthropiques de gaz à effet de serre, constituées particulièrement de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4).

Le site Internet Nos Gestes climat(3) de l’Ademe permet de calculer l’empreinte climatique. Il a l’intérêt d’intégrer explicitement les émissions de l’État, c’est-à-dire l’administration et les services publics.

L’objectif est de parvenir à des émissions par personne de 2 tonnes équivalent carbone (CO2e) pour respecter les accords de Paris sur le climat signés lors de la Cop 21 en 2015. Le niveau d’émissions en France avoisine officiellement 9 tonnes CO2e par personne !

  1. https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/calculateur-d-empreinte-ecologique.
  2. https://www.footprintcalculator.org/home/fr.
  3. https://nosgestesclimat.fr.

Encadré : J’ai fait le test

Je me suis plié à l’exercice fin 2022 avec honnêteté. Résultat :

Les deux calculateurs d’empreinte écologique indiquent 1,7 planète pour le WWF Suisse et 1,8 pour Global Footprint Network. Ces résultats sont proches, ce qui suggère une certaine fiabilité.

Le calculateur d’empreinte climatique de Nos Gestes Climat indique 3,1 tonnes CO2e lorsqu’il ne faudrait pas dépasser 2. Ce chiffre intègre 1,1 tonne CO2e par personne résultant du fonctionnement de l’État (administration et services publics). Cela représente plus de la moitié des émissions « allouées » à chacun et 37 % des miennes.

Si on me considère souvent exemplaire à bien des égards du point de vue écologique (alimentation végétalienne, pas de voiture ni de déplacements en avion, chauffage très modéré mais au gaz, niveau de consommation modeste), et bien qu’effectivement nettement en deçà des productions de pollutions et des consommations d’un Occidental moyen, mes empreintes écologique et climatique sont au-delà du niveau requis, ce qui se fait au détriment d’autrui.

[Article initialement publié dans le n° 45 de janvier 2023 de La Trousse corrézienne]

#écologie #climat #empreinte-écologique #empreinte-climatique #GES #CO2 #CH4 #consommation #WWF-Suisse #Global-Footprint-Network #Nos-Gestes-Climat

xrlavache@diaspora.psyco.fr

Le double jeu du cabinet McKinsey sur le climat, selon des lanceurs d'alerte

McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP. En coulisses, l'américain McKinsey & Company a fourni aux organisateurs émiratis de la 28e conférence sur le climat des Nations unies des scénarios sur l'avenir du secteur énergétique mondial qui sont en contradiction avec les objectifs climatiques que le cabinet affiche publiquement, révèle l'enquête de l'AFP. Un "récit de la transition énergétique", rédigé par le cabinet et consulté par l'AFP, prévoit une réduction de la consommation de pétrole de seulement 50 % d'ici 2050, et évoque des milliers de milliards de dollars d'investissements annuels dans le pétrole et le gaz d'ici là. McKinsey, dont les grands clients des hydrocarbures vont de l'américain ExxonMobil à la compagnie nationale saoudienne Aramco, est l'un des nombreux cabinets qui conseillent gratuitement les Émirats arabes unis, puissance pétrogazière hôte des cruciales négociations de près de 200 pays à la COP28, qui débuteront le 30 novembre à Dubaï.

Celles-ci seront présidées par Sultan Al Jaber, également patron de la compagnie pétrogazière émiratie Adnoc. L'année 2023 sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée et les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter à des niveaux sans précédent, malgré l'alarme sonnée par les scientifiques et la multiplication des catastrophes climatiques. Pendant ce temps, McKinsey "appelle ouvertement et sans vergogne à abaisser les ambitions sur l'élimination du pétrole au sein même de la présidence de la COP28", a déclaré une source ayant assisté à des réunions confidentielles avec les hôtes du sommet. "Le développement durable est une priorité essentielle" de McKinsey, a répondu à l'AFP un porte-parole du groupe qui se dit résolument engagé dans le soutien à la décarbonation des entreprises qu'il conseille.

"Nous sommes fiers de soutenir la COP28 en fournissant des informations et des analyses stratégiques, ainsi qu'une expertise sectorielle et technique", a-t-il ajouté.

"Au plus haut niveau"

Certains des concurrents de McKinsey exerçant aussi des activités à Dubaï travaillent à trouver de véritables solutions climatiques, rapportent trois participants à des réunions préparatoires de la COP28 de haut niveau, qui ont demandé à préserver l'anonymat. "Mais il était très clair dès le départ que McKinsey avait un conflit d'intérêts", a déclaré l'une de ces sources qui a pris part aux discussions confidentielles de la présidence de la COP28. "Ils donnaient des conseils au plus haut niveau qui n'étaient pas dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de responsable d'un accord multilatéral sur le climat, mais dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de PDG de l'une des plus grandes compagnies pétrogazières de la région", a-t-elle ajouté. Des documents confidentiels consultés par l'AFP le confirment.

Le plan de transition préparé par McKinsey pour la présidence de la COP28, que l'AFP a pu voir, "donne l'impression d'avoir été écrit par l'industrie pétrolière, pour l'industrie pétrolière", estime l'expert des marchés financiers Kingsmill Bond. "Il ne s'agit clairement pas d'une trajectoire crédible vers l'objectif de zéro émission nette", analyse cet expert du centre de réflexion Rocky Mountain Institute. Joint par l'AFP, un porte-parole de la présidence de la COP28 confirme que "McKinsey soutient la COP28 en fournissant de l'expertise et des analyses à titre gracieux". Mais dire que le cabinet a présenté des scénarios incompatibles avec les objectifs climatiques mondiaux "est tout simplement incorrect", ajoute-t-il.

Le double de pétrole et de gaz

Structuré comme un cabinet d'avocats, McKinsey emploie environ 35.000 personnes dans le monde, dont 2.500 associés, pour un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de dollars en 2022. Par l'accord de Paris en 2015, les nations se sont engagées à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Selon les experts climat du Giec, l'économie mondiale devait être neutre en carbone d'ici 2050 pour espérer rester sous ce seuil plus ambitieux. "En moyenne, 40 à 50 millions de barils par jour de pétrole devraient encore être utilisés en 2050", contre environ 100 millions aujourd'hui, dit le scénario de McKinsey. Ces volumes constitueraient le double des quantités maximum recommandées par la feuille de route zéro émission nette de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), souligne Jim Williams, spécialiste des stratégies de décarbonation à l'université de San Francisco.

Selon l'AIE, les technologies d'émissions négatives, par captage du CO2 dans l'atmosphère, devraient être multipliées par 100.000 d'ici 2050 pour atteindre l'objectif d'un monde neutre en carbone, un défi colossal et sans garantie de succès. Or le scénario de McKinsey en nécessiterait probablement au moins le double, d'après des experts. Ce plan "implique d'atteindre une échelle beaucoup plus importante de déploiement des technologies" de captage du CO2, "ou bien une sortie beaucoup plus rapide du charbon et du gaz", selon Mike Coffin, ancien géologue chez BP devenu expert du groupe de réflexion Carbon Tracker. Le projet de McKinsey pour la COP28 évoque 2.700 milliards de dollars par an de nouveaux investissements dans le pétrole et le gaz jusqu'au milieu du siècle, bien plus que ce que recommande l'AIE.

"Même dans la situation actuelle et en l'absence de nouvelles politiques climatiques, nous prévoyons que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum au cours de cette décennie", a récemment déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE. Mais de nombreuses majors - encouragées par les bénéfices élevés engrangés grâce à la hausse des prix due à la guerre en Ukraine - sont revenues sur leurs engagements de transition vers les renouvelables... voire ont redoublé leurs investissements dans les hydrocarbures. "Nous continuerons de faire ce que nous savons faire de mieux", a répondu Darren Woods, PDG d'ExxonMobil, lors d'une interview publiée en septembre sur le site de McKinsey, dans laquelle il explique pourquoi l'entreprise s'est tenue à l'écart des éoliennes et du solaire.

Rébellion interne

En 2021, le travail de McKinsey auprès de l'industrie des énergies fossiles a déclenché une rébellion dans ses propres rangs. Plus de 1.100 employés ont signé une lettre interne, consultée par l'AFP, avertissant de l'existence d'un "risque significatif pour McKinsey et pour nos valeurs de poursuivre la voie actuelle". "Notre inaction (ou peut-être notre soutien) au sujet des émissions des clients pose un risque sérieux pour notre réputation" et "pour les relations avec nos clients", écrivent-ils. "Depuis plusieurs années, nous disons au monde d'être audacieux et de s'aligner sur une trajectoire d'émissions pour 1,5°C; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil", poursuivent-ils.

Selon le porte-parole de McKinsey, le cabinet s'est engagé à aider ses clients à atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050 et cela implique de travailler avec des "secteurs à fortes émissions". "Se désengager de ces secteurs ne contribuerait en rien à résoudre le problème du climat", ajoute McKinsey.

"Besoin d'aide"

De nombreuses entreprises font appel à des cabinets de conseil pour se préparer aux risques climatiques comme aux débouchés de la transition écologique. "Nous avons besoin de l'aide des cabinets de conseil car nous devons passer à l'action, et très rapidement", affirme Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change à la London School of Economics. "Mais il est essentiel qu'ils travaillent activement à la transition plutôt que d'essayer de la ralentir en raison des intérêts des acteurs en place, telles que l'industrie des énergies fossiles", ajoute-t-il. Les grands acteurs du marché - McKinsey, Boston Consulting Group et Bain - embauchent des diplômés de haut niveau avec des salaires à six chiffres pour élaborer des stratégies pour leurs clients.

Un document de McKinsey de 2022 promouvant les marchés privés du carbone, consulté par l'AFP, identifie plusieurs de ses clients importants, dont les sociétés pétrolières Chevron et BP, l'électricien Drax et le géant minier Rio Tinto. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, Aramco, n'a pas souhaité répondre à l'AFP sur ses relations avec McKinsey. McKinsey affirme avoir aidé des clients du secteur de la santé à développer leur parc solaire, des fabricants d'éoliennes à devenir plus compétitifs et au moins un pays en développement à produire davantage d'électricité renouvelable, mais ne cite pas les noms de ces clients. "Si nous voulons assurer une baisse maîtrisée de la production de combustibles fossiles, nous ne pouvons pas le faire si ceux qui aident (les entreprises) à gagner de l'argent avec cela continuent de siéger autour de la table", a déclaré à l'AFP Pascoe Sabido, du groupe de réflexion Corporate Europe Observatory.

Conseil en hydrocarbures

Il y a un "angle mort" juridique sur le rôle des cabinets de conseil dans la crise climatique, ajoute-t-il: "le lobbying et les arrangements en catimini (...) y sont beaucoup plus dangereux parce qu'il y a beaucoup moins de comptes à rendre". La politique de McKinsey l'a conduit à faire plusieurs fois les gros titres. Ces deux dernières années, le cabinet, qui conteste toute faute, a été contraint de débourser des centaines de millions de dollars pour solder des poursuites, après avoir été accusé d'alimenter la crise des opioïdes par ses conseils aux laboratoires pharmaceutiques. De nombreuses enquêtes ont montré que les géants des hydrocarbures étaient conscients des impacts du réchauffement climatique dès les années 1970, grâce aux travaux de leurs propres scientifiques, tout en tentant de saper la confiance dans les travaux des climatologues parvenus aux mêmes conclusions.

McKinsey est "capable de faire du bon travail pour aider ses clients à naviguer dans la transition énergétique, mais ce travail fait pâle figure à côté de ce qu'il fait pour le pétrole et le gaz", estime un ancien consultant du cabinet, qui a requis l'anonymat car tenu par un accord de non-divulgation. "Ils sont au service des plus grands pollueurs du monde", assène-t-il. "La meilleure façon de comprendre cette société, c'est de la considérer comme le plus puissant cabinet de conseil en pétrole et en gaz de la planète, qui se présente comme un acteur du développement durable tout en conseillant ses clients pollueurs sur toutes les possibilités de préserver le statu quo".

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cgib@diaspora-fr.org

Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre consommation électrique ?

www.adapt.sh (www.adapt.sh/forecast) est un site Internet qui annonce quels horaires sont les plus propices chaque jour pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre consommation électrique. Par exemple, quand lancer sa machine à laver ?

#écologie #consommation #électricité #climat #ges

cgib@diaspora-fr.org

Et si on donnait de l’argent à ceux qui se passent de voiture ? | Carfree

On ne compte plus les aides financières ou autres crédits d’impôts pour changer de voiture ou pour passer à la voiture électrique. Un projet de loi actuellement en cours de discussion en Californie aux USA va plus loin et propose de créer un crédit d’impôt pour les personnes qui ne possèdent pas de voiture afin d’encourager la population à se passer de voiture.

#impôts #écologie #voiture #climat #GES

cgib@diaspora-fr.org

Calculateurs d'empreinte climatique et écologique

Connaissez-vous des calculateurs fiables permettant d'estimer 1) l'empreinte climatique, 2) l'empreinte écologique, hors https://nosgestesclimat.fr/ dans le premier cas et https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/calculateur-d-empreinte-ecologique dans le second ?
Merci.

#écologie #climat #empreinte-climatique #empreinte-écologique #ges