#syndicats

tina@diaspora.psyco.fr

Les bonnes affaires d’Arnaud Rousseau, président de la FNSEA.

Arnaud Rousseau est à la tête d’un groupe qui a vu ses revenus grimper en flèche avec l’inflation. Une trajectoire opposée à celle des paysans en colère qu'il représente.
Ce géant français des huiles et protéines végétales (Lesieur, Puget…) surfe même sur des résultats records grâce à la hausse des prix des matières premières de son secteur (colza, tournesol) et a vu son excédent brut d’exploitation bondir de +64% pour atteindre 583 millions d’euros en 2022.
En 2022, le groupe a acquis six sociétés, ou aussi la start-up Eccelenza Italia, bien implantée en grande distribution. Dans le même temps, il a vendu ses activités de transformation animale dans le porc (Porcgros et Aberra) et les œufs Matines. Un empire de l’agroalimentaire qui pesait 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+32% sur un an) en 2022.
Arnaud Rousseau continue d’avancer sur une ligne de crête. Il sera en première ligne lors du prochain Salon de l’Agriculture, qui se tient du 25 février au 5 mars prochain. D’ici là, aura-t-il arraché suffisamment de choses au gouvernement pour répondre aux attentes des agriculteurs ?
Au sein des syndicats concurrents, notamment la Confédération paysanne (plutôt à gauche), la double casquette «cultivateur-grand patron» d’Arnaud Rousseau passe mal.

Tu m'étonnes !...

#agriculture #FNSEA #lobbies #présidents-milliardaires #syndicats

magdoz@diaspora.psyco.fr

Alors... Petit site au nom anglais #TheConversation... pour bien planter le décor.
Et donc, après 3-4 minutes de lecture : 30 traqueurs déjà, sur la page, du gogole à mort.
Un site bien vérolé.

Avec une orientation #politique très nette : le #néo-libéralisme !
Car on voit un encadré vidéo d'une émission d'Arte, la chaîne pro-UE, une chaîne que je regarde souvent, mais dont je sais très bien ce qu'il en est...
Et donc, tout naturellement, après avoir bien démonté qlq détours sur le mot " #Populisme", pour se la jouer fiable aux yeux du lecteur, à la fin, là où donc on place le message important :

En particulier, dans le contexte européen contemporain, où la crise de la #démocratie représentative se marque dans le déclin des corps intermédiaires (partis et syndicats) qui assuraient le lien continu entre les groupes sociaux et l’État, la difficulté des mouvements populistes à reconstruire ces canaux de médiation de façon durable constitue un écueil fondamental du point de vue démocratique.

Faudrait surtout pas rappeler que ce sont les institutions européennes, qui sont à la manœuvre, pour DÉTRUIRE le fonctionnement des syndicats ! Faut-il rappeler que tous ces syndicats ont été obligés de faire allégeance à la CES (Confédération Européenne des Syndicats) pour obtenir du pognon ? Traduction = véhicule la bonne parole néolibérale européenne, et on te subventionnera !
Voilà la vraie raison de l'écroulement des syndics, de la perte de confiance et d'adhérents : les syndics sont beaucoup trop devenus une courroie d'entraînement de la politique néolibérale !

Attention, cela ne nie pas que des gens dans les syndics, soient vraiment dans la #lutte, évidemment, et d'ailleurs, au sein même des syndics, il y a justement des conflits quant à cette affiliation à la CES !

Le temps d'écrire ce commentaire ? 50 traqueurs environ, en augmentation ! Site pourri, à ne pas partager !
Et en augmentation constante, comme le montre la capture d'écran.

Et certains n'ont toujours pas conscience, que la montée de l'extrême-droite en #France, n'a pas pu se faire sans l'aide des petits #bourgeois !

#Néolibéralisme #Fascisme #UE #EU #Travailleurs #Syndicats #CES

tchicketchacke@pod.g3l.org
tina@diaspora.psyco.fr

Emmanuel Macron a proposé un plan de médiation.

Du côté de l’opposition, on salue le geste mais on reste méfiant. “Si c’est sincère, on est prêt à accepter. Mais j’attends de voir le texte, faut toujours se méfier avec eux”. Secrétariat général de la CGT.
Se son côté Elisabeth Borne a proposé en outre que les partis d’oppositions soient sollicités pour les prochains textes du 49.3.

#retraites #réformes #médiation #syndicats #91ème-jour

hans@diaspora-fr.org

Anice Lajnef

Les banques plantent l' #économie réelle mais donnent des leçons*

Imaginez qu'en 2021 la banque vous offre un prêt de 10 millions d'euros sur 3 ans à -1% : vous devez rembourser moins que la somme empruntée.

Ce n'est pas fini, en 2022, cette même banque vous propose de placer cette manne auprès d'elle, pour vous rémunérer autour de 2 % !

Vous n'avez stricetement rien à faire, simplement transférer la monnaie de votre compte à celui de la banque !

Le cadeau inimaginable vous rapporterait 300 000 € sans rien faire. De l'argent que vos enfant peuvent dépenser dans l'économie réelle, là où la populasse travaille.

Ce cas existe. Sauf que ce n'est pas vous bien sûr, mais les banques commerciales, comme la #BNP

La banque de la BNP, c'est la #BCE, censée être la banque qui œuvre dans l'intérêt des citoyens européens.

Les enfants de la banque, ce sont ses hauts dirigeants et ses actionnaires.

La richesse créée est purement comptable et ne correspond à aucune activité et n'est justifiée par aucune prise de risque.

Cette richesse perd tout son caractère virtuel quand elle est distribuée en bonus et en dividendes.

Les euros sont issus d'une pure création monétaire effectuée en cliquant sur un simple clavier d'ordinateur.

Ces euros finissent par s'échanger contre des biens et des services, c'est-à-dire contre la sueur de travailleurs à qui nos politiques demandent de faire plus d'efforts !

Quand on comprend tous ces mécanismes, il est difficile de digérer l'annonce de la BCE d'aujourd'hui, où elle appelle les #syndicats à être raisonnables sur leur revendications salariales pour ne pas alimenter l'inflation !

Quel culot quand on sait le cadeau indécent que la #BCE a faite aux banques, à leurs hauts responsables, à leurs actionnaires.

Quel culot quand on sait la responsabilité de la BCE et des banques centrales sur l #'inflation qui appauvrit les citoyens !

*titre ajouté par mes soins
Source : https://twitter.com/AniceLajnef/status/1623741924946460678

anar65@diaspora-fr.org

#Luttes-Sociales #Mouvement-Social #Syndicats #Grève-Générale-Reconductible #Grève #Grèves #Blocus-Étudiants #Blocages #Organiser les #luttes #Assemblées-Générales #AG #AG-Souveraines #1995 #Mai68 #Macron

🔴 Grève générale reconductible à partir du 7 mars ?

L’information est relayée ce jeudi 9 février par les médias dominants, elle est donc à prendre avec des pincettes.

Les syndicats comptent appeler à la grève générale reconductible à partir du mardi 7 mars. Tous les #commerçants seront invités à tirer leur rideau ce jour-là dans le cadre d’une “journée morte”. Cette grève totale sera suivie d’Assemblées Générales qui auront lieu tous les soirs pour décider de la suite. Un bras de fer qui s’engagerait dans la durée et paralyserait le pays.

Si cela se confirme, après les trois journées de grèves d’une ampleur historique, la multiplication des blocus étudiants et des actions syndicales ciblées, comme les coupures de courant, cela veut dire que l’on s’oriente vers un rapport de force crucial début mars. Les syndicats engageraient donc leur force dès le lendemain des vacances scolaires.

Une grève générale reconductible est un évènement rare : même en 1995, dernière grève victorieuse et massive, c’était le secteur des transports qui avait “tenu” pendant trois semaines, accompagné par les autres secteurs sur des journées ponctuelles.

À notre connaissance, la dernière grève durable et conjointe de toutes les professions remonte à Mai 68. Le pari est gros : d’un côté, Macron joue son mandat sur sa réforme des retraites, il n’a rien à négocier, et ne reculera que dos au mur. De l’autre, un mouvement social aussi puissant qui n’arracherait pas la victoire serait un terrible signal.

Ainsi, il s’agit de construire un rapport de forces victorieux. Prendre des lieux pour organiser la lutte et les assemblées, se réunir pour préparer des actions et des blocages, renforcer ou construire des liens entre les forces en mouvement. Il reste moins de quatre semaines. C’est peu, et beaucoup. À nous de jouer !

anar65@diaspora-fr.org

#Var #Draguignan #voyous-corses #Député d' #ExtrèmeDroite #FN #RN

#Lionel-Ferlaud et #Sandrine-Ducrocq-Schreck #Philippe-Schreck #Menaces a un #Journaliste #Djaffer-Ait-Aoudia, #Reporters-sans-Frontières #Syndicats de #Journalistes

Deux proches d'un député RN convoqués par la police après des menaces contre un journaliste

Lionel Ferlaud et Sandrine Ducrocq-Schreck, les deux associés de l'ex bâtonnier de Draguignan Philippe Schreck, devenu député RN du Var aux dernières législatives, pourraient bien regretter d'avoir menacé un journaliste, en l'occurrence Djaffer Ait Aoudia, directeur du site **le-correspondant.net. Ils sont convoqués ce mardi 24 janvier au commissariat de Draguignan suite à une plainte de ce dernier. Ils risquent la garde à vue et la mise en examen. L'affaire est prise au sérieux au plus haut sommet de l'Etat, après que Reporters sans Frontières et les principaux syndicats de journalistes aient alerté le ministère de l'Intérieur, le 20 septembre dernier. Une affaire qui a pris des proportions incroyables depuis que, selon une rumeur invérifiable, des «voyous corses» auraient été contactés pour « s'occuper du cas du journaliste ».** lire la suite

Contact P-Shreck :


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Philippe SCHRERCK
DÉPUTÉ DU VAR
Tel 06 98 59 03 51
philippe.schreck assemblée-nationale.fr
Bureau parlementaire 18Bd Clémenceau 83300 Draguignan

anar65@diaspora-fr.org

#31Janvier #Manifestation #Retraite #RéformesDesRetraites #Luttes #LutesDesClasses #GuerreDeClasse #Gouvernement #Syndicats

💡 Le saviez-vous ? L’âge de la retraite on s’en fout (en tout cas ça n’est pas le sujet principal)

Se focaliser sur les 64 ans, c’est faire le jeu du gouvernement

L’injustice de la réforme est déjà abondamment documentée : la casse sociale en cours fera payer les plus pauvres et les femmes en premier lieu, tout le monde l’a compris. Mais l’essentiel de la contestation se focalise sur l’âge de départ, pour le plus grand bonheur du gouvernement. Élisabeth Borne l’a annoncé aujourd’hui sur France info : l’âge de départ à la retraite à 64 ans n’est “plus négociable”. Une façon de montrer la détermination du gouvernement à casser le système de retraites, malgré la détestation populaire et la fragilité de sa majorité (relative) à l’Assemblée. Mais c’est surtout une façon de s’assurer un fusible si la contestation gagne en ampleur : l’âge légal de départ à la retraite, aussi symbolique soit-il, n’est pas le cœur de sa réforme. Laisser durer la contestation jusqu’à un recul de cet âge “non négociable” a priori pourrait être une façon d’afficher une défaite de façade tout en remportant une victoire politique.

🔴 Loi Touraine : un calendrier accéléré
Le cœur de la réforme porte en réalité sur l’accélération de la loi Touraine, votée en 2014 par le Parti “Socialiste”. On comprend pourquoi les franges les plus molles de la NUPES sont aussi discrètes sur la question : ce sont elles qui ont cassé le système de retraites, le gouvernement macroniste ne fait que précipiter son effondrement. Concrètement, cette réforme allonge progressivement la durée de cotisation nécessaire pour toucher une retraite à taux plein. Pour une majorité de la population, la question sera donc de choisir entre être vieux et pauvre ou mourir en travaillant, puisque la réforme prévoit de passer à une durée de cotisation de 172 trimestres. Avec une carrière démarrée tard ou des périodes de chômage, il faudra la plupart du temps travailler jusqu’à 67 ans pour obtenir une pension complète : qui se soucie alors de l’âge légal à 64 ans ? Sans changement global, les jeunes ne verront de toute façon pas leur retraite.

🔴 L’arbre qui cache la forêt
Se focaliser sur les 64 ans, c’est donc faire le jeu du gouvernement puisque le problème est ailleurs. Comme un arbre qui cache la forêt, il est mis en avant pour deux raisons : imposer une réforme “nécessaire” et servir de garantie au gouvernement. D’abord il permet de faire culpabiliser les personnes souhaitant partir tôt, en érigeant le travail comme une fin en soi, comme le mode de vie souhaitable. Le travail n’est pourtant qu’aliénation dans une société capitaliste : il symbolise la mort et la souffrance. Le terme même de “travail” pourrait provenir du latin tripalium, un instrument de torture…

Pour bien faire culpabiliser les masses, quoi de mieux que de montrer les efforts réalisés dans d’autres pays ? Le Japon est souvent cité en exemple, les médias de milliardaires s’extasiant sur une possible retraite à 70 ans, sans âge limite. Ces derniers jours, de nombreux reportages fleurissent sur ces employés japonais travaillant à plus de 80, voire 90 ans. C’est sans préciser que le niveau des pensions est tellement faible, et le coût de la vie tellement important, que les seniors n’ont bien souvent pas le choix. L’angle retenu est pourtant trop souvent culturel, et même raciste : ces japonais dévoués qui voudraient travailler ad vitam eternam, pas comme ces feignants de français qui voudraient partir à 60 ans.

Autre exemple à suivre pour le gouvernement : la Suède, qui a instauré il y a plus de 20 ans la retraite à 65 ans. Sauf que les suédois et suédoises partent en moyenne à 62 ans, avec des retraites incomplètes. Et encore, certaines années passées hors-travail sont prises en compte comme le service militaire obligatoire ou les années d’études supérieures, ce qui n’est pas le cas dans le projet de Macron. Pourtant le créateur de la réforme suédoise, le libéral Karl Gustaf-Scherman, affirme désormais que c’était une mauvaise idée et appelle Macron à ne pas s’en inspirer.

🔴 Quelle durée de cotisation en Europe ?
Malgré ces mauvais exemples, la propagande gouvernementale continue à justifier la réforme en s’appuyant sur ce qui est fait dans d’autres pays, par exemple sur le site Vie Publique. Tout en admettant que les systèmes sont très différents et difficilement comparables, il s’agit de s’en inspirer pour le seul âge de départ en retraite. Le discours serait bien différent si l’on s’en inspirait pour la durée de cotisation, que Macron entend porter le plus vite possible à 43 ans. En Angleterre un retraité peut partir avec une pension complète après 30 annuités, tandis qu’il en faut 35 en Belgique, Allemagne et Espagne, et 36 en Italie. La Grèce prévoit de passer de 37 à 40 ans de cotisation : même le rouleau compresseur de la Troïka n’a pas été aussi loin que Macron lorsque l’Union Européenne et le FMI ont forcé la Grèce à réaliser des réformes libérales.

Lorsqu’une personne n’a pas suffisamment cotisé, elle peut tout de même partir en retraite à l’âge légal, mais en subissant une décote. Et là encore, l’État français est sans pitié : jusqu’à 25% de retraite en moins pour ces populations souvent plus précaires que les autres (les femmes, souvent, ou ceux qui ont connu de longues périodes de chômage). En comparaison, notre voisin allemand plafonne ce système de décote à 7% du montant de la pension : beaucoup d’allemand-es partent à 63 ans sans trop y perdre.

🔴 L’exemple du CPE en 2006
Mais alors pourquoi focaliser sur un âge légal qui ne change rien à l’injustice sociale de cette réforme ? Pour servir de fusible : l’État se montre inflexible sur un point symbolique de la réforme, la contestation monte, elle dure, les grévistes fatiguent, perdent de l’argent et de l’énergie dans la lutte, s’épuisent, et si vraiment le gouvernement se trouve en difficulté, s’il doit reculer, alors il fait sauter le fusible.

Cette manœuvre politicienne est bien connue, et l’un des exemples les plus parlant de ces dernières années est celui du #CPE en 2006. Souvent présenté comme une #victoire-syndicale qui a forgée une génération de militant-es, il s’agit en réalité d’une immense #défaite pour les luttes. Un projet de loi “d’égalité des chances” inique qui augmente la précarité, légalise le travail de nuit dès 14 ans pour les apprentis et un tas d’autres crasses venues de la droite chiraquienne. Pour faire passer la pilule, le gouvernement De Villepin y ajoute un article qui focalisera l’attention : la possibilité de signer un Contrat Première Embauche, sorte de CDI où la période d’essai dure deux ans, sans que les “protections” du salariat ne s’appliquent. Immédiatement c’est la #grève, mais le gouvernement attendra deux mois avant de retirer cet article, qui ne serait de toute façon jamais passé devant le Conseil Constitutionnel. “Victoire !” crient les syndicats qui stoppent les grèves et appellent à lever les occupations dans les facs. Tout le reste de la loi passe comme une lettre à la Poste : défaite des droits sociaux ; largement amplifiée depuis par les gouvernement successif, qui saccagent méthodiquement le code du travail.

Dans deux mois, en cas de très forte mobilisation, l’âge légal sera peut-être “ramené” à 63 ans, le gouvernement aura “fait des concessions” et Laurent Berger de la #CFDT signera avec bon cœur cette “victoire” syndicale. C’est à ce moment-là qu’il s’agira d’être vigilant-es, qu’il faudra tenir le plus fort, être les plus #solidaires et #offensif-ves, car c’est à ce moment-là qu’un véritable mouvement pourra réclamer mieux. C’est lorsqu’il n’aura plus de fusible qu’il faudra faire sauter les plombs de ce gouvernement.