#antiautoritaire

dunoir@diaspora-fr.org

#Citation #Castoriadis

#Saillans #9fevrier

#NousnAvonPasPeurDesRuines #YannisYoulontas #Film #Documentère #Grèce #Solodarité #Entraide #AntiAutoritaire #Libertaire #Anarchisme #autogestion #résistance #création.

Attention ce soir à #Montpellier et samedi à Saillans: venez tôt !

Hier soir, au Clap Ciné de #Carmaux, tout le monde a réussi à entrer, mais la salle était pleine pour Nous n’avons pas peur des ruines, avec beaucoup de vieux copains dont le réalisateur de « La vie comme elle va » et « Ici Najac, à vous la Terre » : Jean Henri Meunier qui « a adoré le film » et trouve « formidable que le public le fasse vivre tout seul, en autonomie, avec autant de force, sans l’aide d’aucun média » (sic).

Même chose lundi au Cosmograph de #Toulouse, avec plus de 200 spectateurs très enthousiastes et réactifs, parmi lesquels nos amis Andréas et Yannis (du groupe de rébétiko TRíTSA) et Tomas Jimenez (de El Comunero) qui nous ont offert des surprises musicales au début et à la fin de la soirée.

Mardi aussi, #Carcassonne a accueilli plus de monde qu’à l’habitude pour une projo-débat, avec une grande diversité dans le public, tout comme #St-Gaudens dimanche matin où nous étions également nombreux dans une ambiance chaleureuse et joyeuse qui s’est poursuivie pour beaucoup au squat Lou Madrigal de Lannemezan que nous sommes allés soutenir massivement (certains n’avaient jamais mis les pieds dans un squat).

Bref, il vaut mieux venir tôt au projections, là où vous ne pouvez pas réserver, comme ce soir à Montpellier et samedi à Saillans. D’autant plus que ce sont nos deux dernières séances dans l’hexagone, avant notre retour du 1er mars au 6 avril. Samedi soir à Saillans, ce sera à prix libre. Pas ce soir à l’Utopia de Montpellier, puisque c’est un cinéma. Mais si quelqu’un a besoin d’une « invitation réalisateur » pour entrer, surtout n’hésitez pas à me faire signe dans le hall du cinoche : nous serons sur place dès 19h00 (comme toujours, au moins une heure avant) et, d’ailleurs, nous avons déjà une petite liste de camarades précaires invités ce soir à transmettre à l’équipe du cinéma (et nous pouvons encore rajouter quelques noms sans problème).

Encore merci de votre soutien à ce modeste petit film sans plan com qui parvient souvent à déloger les blockbusters de la salle 1 des cinémas pour parler d’ #autogestion, de #résistance et de #création.

Maud et Yannis Youlountas

maud@paspeurdesruines.net

http://paspeurdesruines.net

dunoir@diaspora-fr.org

#Film #Nousnavonspaspeurdesruines #Exarchia #Solidaire #antiAutoritaire #Libertaire #anarchisme

Joyeuses retrouvailles !

Joyeuses retrouvailles à #St-Etienne puis #Clermont-Ferrand, y compris pour le petit Achille devenu grand, mais pas aussi grand qu’Eloise

Prochaine date et lieux des projection du film de #YannisYoulontas "Nous n'avons pas peur des ruines"

  • Ce soir #Limoges (cinéma Le Lido, 20h),
  • demain Melle avec des camarades de Ste-Soline (cinéma Le Méliès, 20h30),
  • jeudi La Réole (ciné Rex, 20h30), vendredi Bordeaux (Utopia St-Simon, deux séances à 19h00 puis 21h30, réservation très conseillée).

Les détails et la suite du programe de projection du film :
http://paspeurdesruines.net

Encore merci de votre accueil formidable !
PS : Eloise a notamment réalisé le documentaire « Sur la route d’Exarcheia »

lien de la #Video : https://youtu.be/yx0nVtqEYYw

phacelie@diaspora-fr.org

De la république policière à la république fasciste ?

par Frédéric Lordon, 26 juillet 2023

On ne dirait pas sans abus que le macronisme en tant que tel est un fascisme. On peut en revanche affirmer avec certitude qu’il aura tout installé, et tout préparé. Les régimes monstrueux ne prennent jamais que sur des terreaux adéquats. En six ans, le macronisme, totalement ignorant de ce qu’est une société, des forces qui la composent, de ce qui peut s’y réveiller, répandant partout une violence inouïe, aura déposé une épaisse et confortable couche de fumier. Tout va y pousser avec une déconcertante facilité.

https://blog.mondediplo.net/de-la-republique-policiere-a-la-republique

#Lordon #FredericLordon #Mondediplo #ACAB #Facisme #Macron #Darmanin #antiautoritaire #police

phacelie@diaspora-fr.org

Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Hedi, laissé pour mort par 4 agents de la BAC

➡️ Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessés. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle, et l’abandonnent là. Laissé pour mort.

➡️ Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

➡️ Une caméra de vidéosurveillance a filmé toute la scène. Les médias n’en ont presque pas parlé. Sans ces images, accablantes, les policiers n’auraient jamais été poursuivis, et le tireur n’aurait jamais été mis en détention. Les médias qui, d’habitude, se précipitent sur les moindre détails d’un fait divers et n’hésitent pas à étaler les éléments du dossier se sont bien gardés de diffuser ces informations.

➡️ Dès la convocation des quatre agents de la BAC, des dizaines de policiers de Marseille cessent le travail et se réunissent devant le lieu de l’audition. Les mis en cause sont acclamés et applaudis. Une haie d’honneur est organisée pour eux.

➡️ Un mouvement de soutien national s’organise : des centaines de policiers se mettent en arrêt maladie, de façon totalement illégale, pour protester contre les poursuites judiciaires.

➡️ Non seulement ces policiers ne sont pas sanctionnés, mais ils sont encouragés. Le directeur de la Police Nationale Frédéric Veaux dit qu’il ne «peut plus dormir» parce qu’il est triste pour le policier en détention. Il exige sa libération. La libération d’un homme qui a fracassé le crâne d’un jeune homme gratuitement avant de l’abandonner inconscient par terre. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le préfet de police de Paris Laurent Nunez est d’accord avec Frédéric Veaux. Il n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Le président de la République Macron ne souhaite pas commenter les déclarations du directeur de la police. La Première ministre non plus. Dans la foulée, divers politiciens macronistes réclament tout simplement la création officielle d’une justice d’exception pour les policiers, chargée de garantir leur impunité.

➡️ Darmanin se précipite dans des commissariats et invite les syndicats policiers pour les soutenir. Il dit lui aussi «comprendre» l’émotion des policiers. Rappelons qu’au sommet de l’État, tous les éléments du dossier sont parfaitement connus depuis le début. Ces gens connaissent l’extrême gravité des faits et leur caractère injustifiable. Darmanin, comme les autres, n’a pas un mot pour Hedi.

➡️ Sur le plan de l’enquête : les policiers se comportent comme un gang mafieux. Ils ont refusé de répondre aux questions malgré l’existence de vidéos. La cheffe de section de la BAC a affirmé qu’aucun LBD n’avait été utilisé et qu’aucun incident n’a eu lieu ce soir-là. Un mensonge de la part d’une dépositaire de l’autorité publique. Des faits passibles de poursuites lourdes. Le tireur, formellement identifié grâce à la vidéosurveillance, ne se «reconnaît pas» sur les images. Il dit même n’avoir «aucun souvenir des faits». Autre mensonge par personne dépositaire de l’autorité publique.

➡️ Chaque tir d’un policier doit être inscrit au «Traitement relatif au suivi de l’usage des armes», avec la date, lieu, heure, contexte… C’est la loi. Dans la pratique, les policiers ne le remplissent quasiment jamais. Autrement dit, ils utilisent les munitions sans traçabilité. C’est le cas ici avec ce tir.

➡️ Une cagnotte est créée pour soutenir les policiers criminels. Elle récolte plus de 50.000 euros en trois jours.

Cette affaire, qui elle-même fait suite à l’exécution filmée de Nahel, est un symptôme de l’accélération en cours. Toute la police s’identifie à un gang raciste et criminel. Et la haute hiérarchie soutient les séditieux. Le régime n’est pas encore intégralement fasciste, mais des pans entiers, ceux qui disposent d’armes, le sont déjà ouvertement.

#Hedi #ACAB #police #Nahel #autoritaire #antiautoritaire #ContreAttaque #Contre-attaque

phacelie@diaspora-fr.org

Partage d'un article de #CND (#CerveauxNonDisponibles)
🐷 L'IMPOSSIBLE RÉFORME DE LA POLICE

1/ La police française : des idées d’extrême droite au rêve fasciste.

Le dernier communiqué des deux syndicats Alliance police nationale et Unsa police reprenant un discours guerrier, demandant un permis de tuer : « mettre hors d’état de nuire », et menaçant à demi-mot d’un putsch ou d’une guerre civile : « demain, nous serons en résistance », n’aura qu’une nouvelle fois fini d’achever de démontrer le rêve fasciste de la police. Depuis des années, plusieurs forces armées ont fait sécession, certaines désirent ouvertement la guerre civile, d’autres s’autonomisent progressivement. Les états d'urgence et d’exception que nous vivons depuis les attentats de 2015 ont permis à la police d’obtenir un pouvoir démesuré et qui ne fait qu’augmenter au fil des crises. Tout est en place pour le pire.

Nous avons pu le constater notamment à travers les manifs sauvages armées de policiers qui ont eu lieu par vagues successives entre 2016 et 2021 pour demander l’élargissement du cadre de la présomption de légitime défense, plus d’autonomie et de pouvoir, ainsi qu’une répression plus dure mais aussi l'accumulation de primes, l'augmentation des salaires et de l'arsenal policier ou encore le rapprochement avec les services de sécurité privée.
Si la police française est traversée par la tentation du passage à l’acte clandestin, elle a donc réussi à pousser les gouvernements dans leurs retranchements par la rue et les menaces, obligeant nos dirigeants à accepter l’ensemble de leurs revendications.

Le 30 juin 2023 encore, Darmanin se mettait à genoux devant ses chiens de garde appelant à « ne pas le lâcher » dans un communiqué larmoyant prouvant la fragilité de l’État. La police est un danger et tout le monde en a peur, y compris l’Etat.

« Le fascisme n'est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise », disait Bertolt Brecht.

Dans Nous Sommes en Guerre, de Pierre Douillard-Lefevbre, l'auteur explique :
« Le calendrier politique est dicté par des forces fascistes et sécuritaires. En juin 2020, des enregistrements de conversations entre policiers de Rouen révèlent le champ mental au sein du commissariat : « Quand il y aura l’effondrement économique, méfie-toi de l’eau qui dort parce que moi j’ai les armes », « Une merde de gauche [...] mérite de mourir [...] Vivement la guerre civile », « Ce pays mérite une guerre civile raciale bien sale » ou encore « J’attends qu’une chose, que tous ces gens crèvent. Ça régénérera la race blanche ». Sur Facebook, un groupe intitulé « TN Rabiot » réunit des milliers de fonctionnaires de police qui se déchaînent en s’échangeant des messages racistes et sexistes, et en se moquant des victimes de violences policières. Le 2 octobre 2019, lors d’une manifestation organisée par le syndicat policier Alliance, des agents se moquent de manifestants éborgnés en passant devant des photos de Gilets Jaunes mutilés. Plusieurs se cachent un œil en ricanant, l’un d’eux s’exclame : « T’as un truc à l’œil là ». « Je vois pas ce qui est marqué », renchérit un autre, suscitant les rires. Derrière chacun de ces exemples, il y a des militants d’extrême-droite entraînés et armés par l’État. »

2/ Qui veut encore améliorer la police ?

Aux Etats-Unis, fin 2015, dans un contexte de tension entre mairie, police et manifestants suite à la mort de deux habitants de 19 et 55 ans tués par la police, le maire de Chicago s’engage à mieux former les agents et à doubler le nombre de tasers. Une telle annonce à la suite d’un crime policier reflète exactement ce que signifie « réformer la police » et de la fonction de ce genre d’annonces : gagner du temps, dessécher les révoltes en les inscrivant dans le temps judiciaire et faire en sorte que les protestataires rentrent chez eux, persuadé·es que « les choses vont changer ».

Les appels à la réforme de la police sont outre-atlantique de plus en plus forts et fréquents. C'est un des effets des luttes Black Lives Matter qui remettent fortement et régulièrement en cause l’institution policière. En France, on voit souvent émerger des demandes pour une meilleure conduite des forces de l’ordre (#Melenchon) mais rarement des discours affirmant qu’il faut en finir définitivement avec la police.

▶️ CE NE SONT PAS LES POMMES QUI SONT POURRIES, C’EST LE POMMIER. Extrait du livre Abolir la police du collectif Matsuda

« Les nombreuses tentatives de réformes paraissent toutes plus incapables les unes que les autres de faire cesser le harcèlement, les violences et les assassinats policiers. La documentation, la formation ou la surveillance ne protègent pas contre les fouilles, les intimidations, les coups et la mort.

L’exemple du policier Derek Chauvin est éclairant : il avait déjà fait l’objet de dix-huit signalements internes au département de police de Minneapolis, il avait suivi une formation sur les préjugés raciaux, une autre sur la désescalade lors d’interventions avec des personnes en situation de crise et sa caméra-piéton ne l’a pas empêché de maintenir George Floyd sous son genou pendant près de neuf minutes. Les policiers n’ont pas nécessairement besoin d’agir cachés pour brutaliser la population, sachant pertinemment que leurs actes seront couverts, relativisés et étouffés par leurs responsables et la justice. Un plus haut degré de transparence et de proximité de l’institution ne permet pas d’interrompre la violence. La question pour les abolitionnistes n’a jamais été de dénoncer les « brebis galeuses » ou les « pommes pourries » parmi des policiers globalement considérés comme bons et compétents. Ni d’imaginer une police plus respectueuse du droit, qui tuerait moins de citoyens de seconde zone. Car cette institution a pour raison d’être la défense et l’approfondissement des rapports de domination, comme le montre le lien historique entre apparition de la police, début de l’esclavage et naissance du capitalisme. Les réformes ne pourront modifier que les moyens de parvenir à remplir cette mission, mais elles ne changeront pas leurs objectifs. »

En France, on peut prendre l’exemple de la critique des « unités non spécialisées en maintien de l’ordre » qui sont envoyées de plus en plus régulièrement dans les manifestations. Avec aujourd’hui la BRI et le RAID par exemple. Les gauchistes et les pro-désescalades réclament des forces de l’ordre « bien formées ». Ce sont pourtant des CRS qui ont ôté la vie de Zineb Redouane, et des gendarmes mobiles qui ont tué Rémi Fraisse, deux forces réputées pour être parfaitement rodées à l’exercice.

Réformer la police c’est finalement surtout la renforcer. Réformer, c’est étendre leur pouvoir, augmenter leur budget sous couvert de changer la profession. C’est proposer un emballage neuf et légitimer la modernité des pratiques de maintien de l’ordre. C'est perpétuer et améliorer le système répressif.

Par exemple : Améliorer la formation = augmenter le budget et étendre le champs d’intervention = augmenter l'arc répressif.

Trois citations :

« Si on veut en finir avec l’organisation de la société telle qu’on la connaît, on bute sur la police. Donc dire clairement un projet révolutionnaire aujourd’hui, c’est assumer un antagonisme et une conflictualité avec la police. L’enjeu est de dénoncer l’illusion réformiste, l’illusion d’une police que l’on pourrait améliorer. La police ne dysfonctionne pas, elle fonctionne telle qu’elle doit fonctionner, pour maintenir le capitalisme, le suprématisme blanc, le patriarcat, le validisme. On ne remet pas en cause ses travers, mais son existence même. » Gwenola Ricordeau

« La situation des policiers est inhumaine et c’est pour sacraliser en eux ce qui a été souillé dans leur âme par le contact de l’uniforme et des meurtres, qu’il faut l’abolir. » Manifeste pour la suppression générale de la police nationale

« La morale commence là où s’arrête la police » Alain

https://t.me/cerveauxnondisponibles

#ACAB #Police #Fascisme #antiautoritaire #autoritaire #Nael #repression #darmanin

phacelie@diaspora-fr.org

Repartage d'un texte de #CerveauxNonDisponibles diffusé aujourd'hui :

ACCEPTER LA VIOLENCE

Ok, le pouvoir est disposé à tuer, et a réussi à mutiler et blesser des citoyens venus militer contre la réforme des retraites et/ou les méga bassines.

Ok, il salit l'honneur de ces militants en les traitant de sauvages assoiffés de sang et de mort. Il ment sur de nombreux points (secours empêchés de venir aider les blessés, usage de LBD sur des quads, nombre de policiers blessés). Et il tente de criminaliser/interdire les associations qui luttent pour un monde plus juste.

Ok, les médias se sont plus indignés d'une fausse photo de manifestant blessé (générée par une IA) que par les dizaines de photos et vidéos de militants réellement blessés, mutilés et agressés (verbalement et sexuellement).

Ok. Et donc ?

Que fait-on ? On continue de s'indigner de vivre dans cette société ultra violente et injuste ? En espérant un sursaut d'humanité de la part de l'opinion publique, des médias et du pouvoir ?

Non, nous n'en sommes plus là. Et ce serait leur donner raison que de rester dans cette posture de victime qui attend d'être "sauvée". Qui attend qu'on lui dise "en effet, tu as vécu quelque chose d'injuste, et cela va être réparé".

Il va donc falloir arrêter d'être dans un cycle de réaction/indignation face aux horreurs de ce pouvoir et de ce système. D'autant qu'on l'a déjà vécu lors des Gilets Jaunes, lors de la fête de la musique à Nantes ou à NDDL.

Ce système porte en lui la violence, l'exploitation et la mort. Il l'assume de plus en plus. Au quotidien dans la façon de gérer la répartition des richesses et l'effort face à la crise. Tout autant que lors des moments de tensions sociales, où il n'hésite pas à frapper, mutiler, tuer. Sa violence s'exprime ensuite dans sa façon de mentir et de salir ceux qui résistent.

Il nous faut l'accepter. Non par plaisir mais parce qu'on ne peut nier cette vérité. Parce qu'il nous faut vivre avec. Parce que cette violence du pouvoir impacte nos vies. Et nos morts.

Il faut alors réfléchir, et agir, en sachant qu'en face de nous il ne faudra pas compter sur le fait que le pouvoir respecte le droit, la justice et tout ce qui constitue les fondements démocratiques. Qu'il mettra en œuvre tout ce qu'il peut pour détruire les luttes sociales, écologiques et révolutionnaires.

Actons que le pouvoir est prêt à tuer et à emprisonner ceux qui remettent en cause son autorité et sa légitimité. L'acter, c'est déjà entrer en sécession puisque c'est reconnaître que ce pouvoir n'est finalement plus vraiment démocratique, puisqu'il détruit ceux qui osent s'y opposer.

Il faut donc anticiper le pire, pour se protéger. Physiquement, mentalement, et collectivement surtout.

Cela ne signifie pas qu'il faut tourner le dos à toutes les procédures "légales" pour tenter de faire reconnaître les crimes, les mensonges et les abus du pouvoir et de sa police. Pétitions, commissions d'enquête, tribunes, alertes dans les médias mainstream, soutiens de groupes plus institutionnalisés... Il faut prendre ces aides. Mais en actant qu'elles ne suffiront pas. Qu'elles ne protégeront pas, ni physiquement ni juridiquement, les personnes et structures qui se retrouvent en première ligne des luttes (sur le terrain comme en dehors).

Il faut donc construire les outils et les espaces d'autonomie et de luttes pour ne pas être dépendant de l'espace politique/médiatique/social imposé par le système.

Le travail d'équilibriste consiste ainsi à faire sécession d'un monde dont on ne veut plus, et qui porte en lui le pire, sans se couper d'une partie des structures et personnes qui désirent encore lutter en son sein.

C'est ce que redoute le plus le pouvoir. Et c'est pour cela que c'est exactement ce que nous devons faire.

#CND #Etat #violence #acab #retraites #GJ #GiletsJaunes #ZAD #SoulevementsDeLaTerre #megabassines #Anarchisme #antiautoritaire #anticapitalisme #capitalisme

fiel@diaspora-fr.org

(photo d’archive d’un ramassage-chargement précédent à Martigues)

#Martigues #Appel #Grèce #Exarcheia #solidarité

Martigues : un fourgon pour la Grèce à finir de remplir !

Un fourgon #solidaire supplémentaire est sur le départ vers nos lieux autogérés.

★ SI VOUS ÊTES DANS LA RÉGION DE MARTIGUES : UN FOURGON POUR LA GRÈCE À FINIR DE REMPLIR !

Jusqu’à dimanche soir (16/10), nous attendons vos dons à Martigues (contact pour rendez-vous : 06 86 20 35 62). Nous recherchons particulièrement :
– chaussures de type baskets en très bon état, n’importe quelle taille (enfants et adultes) ;
– lait infantile (surtout deuxième âge) ;
– couches (surtout tailles 4 et 5) ;
– vélos adultes en capacité de rouler ;
– couverts, grandes casseroles, marmites ;
– nourriture sèche de préférence (légumes secs, riz, biscuits…).
– genouillères, chevillères… (personnes mal soignées souffrant de douleurs chroniques)

Vous pouvez aussi joindre des dessins, photos, autocollants et messages de soutien

Merci de diffuser l’info dans la région concernée et merci à celles et ceux qui ont déjà participé ❤️

Si vous avez d’autres propositions ou des questions plus précises sur les besoins actuels, n’hésitez pas à nous contacter :
solidarite@anepos.net / 06 24 06 67 98

Début décembre, un second ramassage de plusieurs fourgons solidaires pour la Grèce aura lieu dans plusieurs départements, (surtout dans la moitié sud de l’hexagone, de Toulouse à Marseille, mais pas que). Vous pouvez déjà commencer à collecter si le cœur vous en dit.

✊ Salutations #libertaires, #autogestionnaires et #solidaires depuis #Exarcheia (avec le squat de réfugié-es/migrant-es Notara 26, le squat K*Vox, le groupe Rouvikonas, la structure autogérée de santé ADYE, le réseau de cuisines solidaires SODA et d’autres collectifs qui refusent de collaborer avec le pouvoir et ses valets…).

#anarchisme #anachiste #antiAutoritaire #autogestion #squat #Réfugiés #migrants

sorgin-beltza@diaspora-fr.org

Anarchistes et guerre: Perspectives anti-autoritaires en Ukraine

Source : fr.crimethinc.com

Ce texte a été composé collectivement par plusieurs activistes anti-autoritaires d’Ukraine. Nous ne représentons aucune organisation, mais nous nous sommes réuni·es pour écrire ce texte et nous préparer à une éventuelle guerre.

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#Anarchisme #antiautoritaire #GuerreUkraine #Guerre