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Derrière le paravent démocratique, le règne de la bourgeoisie

Lutte Ouvrière, 17/04/2023


Crédit : Patrick Janicek, photo modifiée

Après le feu vert du Conseil constitutionnel, Macron s’est empressé de promulguer la loi, samedi à 3h26 du matin. Et lundi soir, aux JT de 20h, il a essayé de tourner définitivement la page.

Avec la même arrogance et les mêmes mensonges, il a justifié d’imposer deux ans de travail ferme pour tous les travailleurs. En guise de baume apaisant, on a eu droit à des paroles en l’air sur les salaires et le pouvoir d’achat.

Ce cinéma était grossier et inutile, car Macron n’est plus le seul à décider sur cette affaire des retraites : des millions de travailleurs se sont exprimés et battus contre cette attaque et ils n’ont aucune raison, eux, de tourner la page.

Ce n’est pas parce qu’une loi est promulguée qu’elle n’est plus à contester ! Et puisque la mobilisation pose problème à Macron, eh bien, il faut continuer et ajouter nos revendications sur l’augmentation et l’indexation des salaires !

Le gouvernement explique que la loi a terminé son « cheminement démocratique ». Eh oui, pour lui, la démocratie, c’est faire voter une loi concernant des millions de travailleurs à 577 députés, même quand elle est rejetée par les premiers concernés à la quasi-unanimité ! Et quand il craint que la loi ne passe pas à l’Assemblée, il sort le bazooka du 49.3 pour éviter le vote. C’est autorisé par la Constitution, alors, c’est forcément démocratique !

Ultime étape de légitimité, la loi passe ensuite devant le Conseil constitutionnel. Neuf membres, pompeusement appelés « sages », sont censés garantir que tout a été fait selon les règles de l’art démocratique. Parmi eux, on ne compte, bien sûr, aucun ouvrier, aucune aide à domicile ou aide-soignante, aucun magasinier ou chauffeur… mais d’anciens premiers ministres comme Fabius et Juppé, des hauts fonctionnaires et des énarques, tous serviteurs fidèles de l’ordre bourgeois...

Alors, voilà, pour tous ces gens-là, la démocratie, c’est tout ce que l’on veut, sauf tenir compte de ce que demande l’immense majorité de la population !

II n’y a qu’une conclusion à tirer de cela : c’est que l’appareil d’État dans son ensemble, le gouvernement, le Parlement, le Conseil constitutionnel, appuyés, bien sûr, sur les forces de répression, sont conçus non pas pour refléter l’avis du monde du travail et servir le peuple, mais pour servir les intérêts de la minorité capitaliste qui tire toutes les ficelles.

La grande bourgeoisie, au premier rang de laquelle trônent des milliardaires tels que Bernard Arnault ou Françoise Meyers-Bettencourt, domine toute l’économie au travers de la propriété privée des entreprises, des banques, des réseaux de distribution. Ce faisant, elle régente la vie sociale, l’imprègne de ses valeurs et de ses intérêts. Pour faire tourner son système politique, elle dispose de hauts fonctionnaires et de politiciens totalement dévoués et, la plupart du temps, issus de ses rangs.

Même parmi les opposants à Macron, que ce soit Le Pen ou Mélenchon, personne n’imagine d’autre horizon que cette société d’exploitation et de classes sociales où les intérêts des financiers et des industriels s’imposent à toute la société.

Le Pen promet, si elle est élue en 2027, de revenir sur les 64 ans. Mais aucun des partis d'opposition n’est jamais revenu sur aucune des réformes précédentes malgré leurs promesses, et Le Pen est une politicienne aussi attachée et dévouée au monde bourgeois que les autres.

Quant à la proposition de Mélenchon de passer à la 6ème République, elle ne changerait rien au problème de fond, c’est-à-dire la nécessité de contester le pouvoir de la bourgeoisie et de ses milliards sur nos vies, sur la société et l’avenir de l’humanité.

Avec la lutte en cours, beaucoup de travailleurs ont réalisé que, derrière la morgue de Macron, il y a la volonté et les intérêts de la bourgeoisie de reprendre le plus de droits possible aux travailleurs. Ils ont réalisé ce qu’était la lutte des classes. C’est cette conscience qu’il faut approfondir et propager.

Comprendre qui sont nos véritables ennemis est d’autant plus nécessaire que les combats les plus durs sont devant nous. Avec l’explosion des prix, l’intensification de l’exploitation et la précarité, les travailleurs paient déjà le prix d’un capitalisme à bout de souffle. La concurrence féroce entre les grands trusts les pousse à intensifier la guerre sociale contre les travailleurs et peut mener à une véritable guerre généralisée. La guerre en Ukraine et les guerres sans fin au Moyen-Orient ou en Afrique doivent servir de signal d’alarme.

Alors, au cours de ces trois mois, nous avons réappris à discuter, à nous organiser et à riposter. Nous avons exercé notre force de travailleurs. À cette force, il faut ajouter toujours plus de conscience pour se fixer le seul objectif qui vaille : le renversement de tout l’ordre social bourgeois.

Nathalie Arthaud

CONSEIL CONSTITUTIONNEL
bliter@diaspora-fr.org

👋 COUCOU, NOS #PAYSANS CRÈVENT

#Salon de l' #agriculture, samedi 25 février, #Paris : des #vaches, des paysans qui se tuent à la tâche pour moins d'un #SMIC, et un #Macron en opération de com'. #Reportage.
00:00 : Introduction
00:49 : Petite danse de la joie
01:41 : 3000 ans de savoir-faire
02:24 : La #macroniste de ouf
03:10 : #Manger #local !
03:28 : #Concurrence #déloyale
04:17 : Le #métier des #parents
05:39 : #Macron va au devant etc.
06:22 : On arrose ça (encore) !
07:10 : Question étrange...
07:33 : Pourquoi faire agriculteur ?
08:11 : 6 #suicidés !
08:36 : De l' #héroïsme
09:27 : Le #contrôle de l' #UnionEuropéenne
09:56 : Le #problème du #label #bio
10:37 : Que faire d'autre ?
10:50 : Elle se fait agriculter
11:19 : Le phoenix #France ?
12:03 : #Histoire de chevreaux
13:10 : Quand des #parisiens voient des vaches
14:19 : 1000€ à deux !
15:18 : Tout va bien
15:34 : On ne le dira jamais assez
16:24 : Un Macron et un oeuf
16:56 : Immi...
18:20 : Sans eux, on est rien quoi.
18:52 : La France en un mot
20:29 : Un coup de rouge
21:06 : #Paysan ou #Medef, il faut choisir
21:25 : Sous le flot de la #mondialisation
22:25 : C'est la m****
23:12 : #Agricultez-nous !

https://www.youtube.com/watch?v=o1reSXS-yqs
#politique #agricole #suicide #UE

basta.media@diaspora-fr.org
bliter@diaspora-fr.org

[Hausse de l’ #électricité +44,5%] : Comment la #concurrence a fait exploser les #factures ! - VF#7 - #TroubleFait

Face à l’envoler des #prix de l’électricité, Bruno le maire et Barbara Pompili sont intervenu pour limiter cette hausse à 4%, afin de protéger le pouvoir d’achat des #Français des conséquences de leur politique. Creusant au passage un trou de 16 milliard d’euro dans les caisses de l’ #état et d’ #EDF, mais ce n’est pas chers, c’est l’état qui paye !

https://www.youtube.com/watch?v=ZXHDJkxWrfk
#politique #énergie

bliter@diaspora-fr.org

[ #RELOCALISATION] - La #FNSEA va-t-elle détruire l’ #agriculture #Française ? - #TroubleFait

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, est venue pleurnicher à la radio sur les conséquences du #libre-échange, de la #concurrence déloyal et des #prix bas, qu’elle accuse d’être à l’origine de la perte de #souveraineté #alimentaire de la #France.
C’est pourtant son #syndicat qui a promu ces #politiques ces dernières décennies… et continue de le faire !

https://www.youtube.com/watch?v=NFhtnFom_os
#politique

frenchhope@framasphere.org

Usbek & Rica - « Au travail, un temps-mort est un moment profondément vivant »

Effectivement, cette situation d’atomisation a aussi ses partisans. Certains cadres sont contents de profiter d’une négociation au cas par cas des salaires et des avantages, ils sont heureux d’accomplir leur tâche puis de retrouver leur vie de famille… Et puis, parce que la dimension collective avait déjà disparu des open spaces, la vie de bureau n’était pas plaisante, et le retour à la maison a été perçu comme un soulagement.

La question que ça soulève, dans le fond, c’est celle du confort. Les temps collectifs ne sont pas des temps confortables. Les accepter, c’est accepter d’être dérangé, de participer à des discussions critiques. Ces dernières peuvent être pénibles, dérangeantes ou ennuyeuses, parce qu’elles font naître une prise de conscience sur la situation de l’entreprise, des éventuels problèmes avec la hiérarchie. Alors parfois, on préfère manger devant son ordinateur et avancer.

Au-delà de la convivialité, il y a une dimension supplémentaire dans cette vie collective de bureau : la solidarité et les luttes. Pendant longtemps, l’usine, puis l’entreprise, ont été le lieu d’organisation de l’action sociale, des réflexions critiques et collectives sur les conditions de travail. C’est au sein de l’usine ou du bureau qu’on décidait de mener une grève, dans un élan collectif.

Signe des temps, la grève a reculé au profit des manifestations. Les Gilets Jaunes, c’était le samedi, preuve que l’entreprise a disparu de la crise sociale. Perdre ça, c’est perdre une dimension politique très importante, qui n’a pas que la lutte pour but, mais la formation de l’esprit citoyen. Quand on a une discussion critique avec des travailleurs, on forge sa réflexion citoyenne, et on participe à l’élaboration de la société. C’est l’un des modes d’agir qui permet d’avoir une prise sur le monde et d’être en relation avec son environnement.

https://usbeketrica.com/fr/article/au-travail-un-temps-mort-est-un-moment-profondement-vivant

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fla@diaspora-fr.org

Droits voisins : Google sanctionné d’une amende de 500 millions d’euros par l’Autorité française de la concurrence

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/droits-voisins-le-gendarme-francais-de-la-concurrence-impose-une-amende-de-500-millions-d-euros-a-google_6088120_3234.html

Et maintenant, la question à 1M de sesterces... que se passerait-il si Google ne payait pas ? Quel pouvoir a réellement la France et ses institutions ? Je ne vois en réalité aucune carte dans notre main, car interdire les produits Google me parait absolument impossible. De la même façon que Facebook, Linkedin & Cie se foutent de nous avec des conditions d'utilisation inacceptables, nous n'avons aucun pouvoir autre que de nous passer du service. Si demain Google refuse de payer, que pouvons-nous faire ? Bloquer au niveau DNS google.fr et google.com ? Cela reviendrait à couper internet en France, totalement impossible... Nous n'avons en réalité aucun moyen de pression sur ces multinationales bien plus puissantes qu'un État, car le web (et même + avec les téléphones) ne fonctionne pas sans elles, et que notre société ne fonctionne plus sans le web...

#google #concurrence #monopole