#bébé

frenchhope@diaspora-fr.org

La tête des enfants dépend de ce que leur mère mange pendant la grossesse | korii.

#santé #grossesse #alimentation #régimealimentaire #bébé #enfant #beauté #visage #tête #protéines

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xrlavache@diaspora.psyco.fr

Feluy : TotalEnergies rejette des PFAS, des scientifiques pointent un risque possible pour la santé

https://www.rtbf.be/article/feluy-totalenergies-rejette-des-pfas-des-scientifiques-pointent-un-risque-possible-pour-la-sante-11283815

#feluy #totalenergies #total #pfas #santé #contamination #bruxelles #wallonie #prélèvements #eaux #sols #œufs #prises-de-sang #environnement #eau #téflon #vêtements #emballages #cancers #système-hormonal #système-immunitaire #pathologies #parc-industriel #totalenergies-petrochemicals #usine #europe #le-monde #forever-pollution-project #analyse #polymères #prélèvement #hotspot #eau-potable #directive-européenne #pfoa #pfos #pfhxs #pfna #nature #3m #zwijndrecht #flandre #restriction #interdiction #agriculteur #cultures #vaches #pêcheurs #poissons #polluants #chaîne-alimentaire #bovins #êtres-vivants #médecine #rivière #mer-du-nord #belgique #communication #pvdf-hfp #aliments #toxique #polymère #traitement-des-eaux #sels-minéraux #dépôt-pétrolier #merlon #responsabilité-environnementale #pollution #commission-européenne #denrées-alimentaires #marché-européen #règlement-européen #chemviron #kuraray #charbon-actif #ruisseau #air #gaz #charbon #économie-circulaire #pfhxa #anvers #pfbs #cimenterie #obourg #analyses-de-sang #test-sanguin #toxicologie #antiadhésif #vêtements-de-pluie #emballage-alimentaire #polluants-éternels #surcontamination #population #bébé #grossesse #tristesse #révolte

miks@pod.g3l.org

Les émotions.
Les émotions

Nous le savons, basés sur de nombreuses études scientifiques, les émotions de l'être humain se construisent grâce à l'exemple (neurones miroir notamment), c'est à dire le fait que les enfants voient les expressions sur le visage des adultes qui les entourent et peuvent ainsi les répéter.
Les signes physiques des émotions sur les visages sont extrêmement important dans la construction psychologique de tout enfant.

Les émotions pour les enfants depuis 2020

Le masque, couvrant la moitié du visage, est donc un frein important à cette construction naturelle de l'enfant.
Depuis 2020, de nombreux spécialistes alertent sans arrêt sur la dangerosité des masques en crèche et à l'école...

#covid #masques #enfance #education #crèches #école #émotions #emotions #psychologie #enfant #bébé #nourrisson

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

ÇA VAUT LE COUP

Je cherchai en moi des mots qui auraient pu aider.
« Cherche dans ta tête… ça vaut l'coup ?… En colère pour ça, tu crois qu'ça vaut l'coup ?… Souviens-toi ! »
Soudain, une scène me revint en mémoire : ça se déroulait au troisième étage, dans la chambre à Nani - ma sœur - quand elle m'avait fait revoir mon premier souvenir, alors que j'étais calme et qu'elle m'avait fait voir dans ma tête la colère que j'avais faite une heure plus tôt.
Et là, j'étais au premier étage, sur le palier, j'étais calme et je voyais devant moi la colère de Nicolas ; de Nicolas qui m'avait fait l'honneur de m'appeler sa sœur.
Du coup, je voulus, pour l'occasion, être une sœur pour Nicolas, avoir pour lui un geste fraternel en faisant une chose que ma vraie sœur avait déjà faite pour moi : porter le souvenir pour le lui rendre une heure plus tard.
En étais-je capable ? Ça vaut le coup d'essayer, comme disait Nani. J'aurais voulu, d'abord, pour commencer, porter un souvenir pour moi-même mais je n'y étais jamais arrivée. Le problème, c'est que pour faire la démarche de porter un souvenir, il faut se projeter vers le futur, c'est-à-dire concevoir le moment où on retrouvera ce souvenir. C'est très compliqué.
Pour commencer, il faut savoir que le futur existe. Voir un souvenir, c'est prendre conscience que le passé existe. La prise de conscience du futur est beaucoup plus complexe parce qu'on ne peut pas le voir comme on voit le passé. Pour appréhender le futur, il faut faire appel à la logique : si aujourd'hui on est le lendemain d'hier, alors hier avait un lendemain… Il fallut beaucoup de persévérance à Nani pour m'entraîner à cette gymnastique mentale.
Ensuite, pour faire le choix de porter un souvenir vers le futur, il faut en avoir l'idée. Quand Nani me remémorait un événement important, bon ou mauvais, je me retrouvais, en souvenir, bien trop absorbée par l'instant présent pour qu'il m'eût été possible de penser à conserver la scène dans ma mémoire. Donc, plus un événement était important pour moi-même, plus j'oubliais de m'en souvenir.
Enfin, le plus compliqué de tout, c'est de faire traverser le temps au souvenir. Si je vivais une scène quelconque et que je choisissais de la porter en souvenir, j'y pensais dans ma tête juste après l'avoir vécue et effectivement, elle restait dans ma tête aussi longtemps que j'y pensais, c'est-à-dire quelques minutes, tout au plus. Et puis, dès que je pensais à autre chose, la scène disparaissait de ma tête et c'était fini. C'était quoi, au fait, la scène ? Aucune idée. En somme, je ne parvenais qu'à faire durer l'instant présent, pas à me souvenir. Comment le moi d'aujourd'hui peut-il envoyer un message au moi de demain ? Comment le moi d'aujourd'hui peut-il recevoir un message du moi d'hier ? Comment traverser le pont de l'oubli, comme disait Nani ?
Dans le cas présent, la solution était évidente. Nicolas était celui qui oubliait tandis que moi, je faisais durer l'instant dans ma tête et le lui remettais au bout d'une heure. Allais-je réussir à garder cette scène dans ma tête une heure entière ? Ça me paraissait difficile mais j'y étais bien décidée.
Comme Nicolas en était à se rouler par terre, sa maman renonça à sa discussion avec Maman. Elle resta douce et gentille avec son enfant, ne lui donna pas de fessée. Ne pouvant le porter tellement il gesticulait, elle le tira par le bras et le traîna jusqu'à son appartement dont elle ferma la porte.
Maman prit dans ses bras la petite Angélique bien sage et me porta pour monter l'escalier menant au deuxième étage.
Dans ma chambre, au milieu de mes jouets, je repensai à la scène, y repensai encore et encore. Et puis, mes pensées glissèrent sur autre chose mais je m'en rendis compte et me remémorai bien vite la scène. Plusieurs fois mes pensées glissèrent sur autre chose ; chaque fois je parvins à me remémorer la scène.
Il arriva un moment où je commençais à être fatiguée de porter le souvenir. J'en avais marre, ça me faisait mal à la tête. Ça devait faire une heure.
J'allai voir Maman dans la cuisine et réclamai Nicolas.
« Oh ! Ben on va pas le revoir aujourd'hui, lui. »
Zut. Je n'avais pas prévu que Maman réagirait comme ça. Que faire ? Porter le souvenir jusqu'au lendemain ? Je ne m'en sentais pas le courage et puis, ça ne servait à rien : une heure plus tard, Nicolas aurait peut-être pu retrouver le souvenir dans sa mémoire mais le lendemain, c'était trop tard. Alors, voilà, c'était fichu. Du reste, j'en avais marre de penser à ça et j'avais mal à la tête. Je retournai dans ma chambre, au milieu de mes jouets, et repris le cours normal de ma vie.
Là, alors que je n'y pensais plus, la scène de la colère de Nicolas revint toute seule dans ma tête, ainsi que le désir de porter le souvenir… jusqu'au lendemain ? Ça me paraissait difficile mais, comme disait Nani, ça valait le coup d'essayer. Bien vite, pourtant, la lassitude revint à son tour. Et puis, Nicolas était trop petit pour retrouver dans sa tête un souvenir vieux d'un jour. C'était fichu.
Il en fut ainsi tout au long de la journée. Le souvenir allait et venait dans ma tête, repartait, revenait et moi, j'étais mitigée entre d'un côté l'envie de continuer à le porter pour Nicolas et pour voir si j'y arrivais, de l'autre la lassitude et le découragement.
Le lendemain, après avoir dormi toute la nuit, la scène de la colère de Nicolas me revint à l'esprit. J'avais réussi ! Je me souvenais. Hélas, je ne revis pas Nicolas ce jour-là. Devais-je porter le souvenir toute une semaine ? Le pouvais-je ? Était-ce utile ?…
Quelques années plus tard, j'eus un jour l'occasion de passer un moment en compagnie de Nicolas. Naturellement, quand j'essayai de lui reparler d'une colère qu'il avait faite étant bébé, ça lui passa bien au-dessus de la tête.
Quant à moi, toute cette histoire resta gravée à jamais dans ma mémoire.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 12 : C'est mes potes
section 15 sur 20


#bébé #mémoire #exercice #fraternité #temps

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

MON VOISIN

Quand je faisais un progrès, tout le monde applaudissait et j'étais très fière. Mon dernier progrès, c'était de pouvoir monter les escaliers toute seule, sans qu'on me portât. J'arrivais à monter un étage en entier. C'était dur !
Ce jour-là, revenant de commissions avec Maman, je montais les escaliers marche par marche et Maman, à ma droite, me tenait la main. Je commençais à fatiguer mais quand je vis Nicolas sur le palier du premier, je mis toute mon énergie à lui montrer fièrement ce dont j'étais capable.
Lui aussi avait l'air très fier. Il était debout sur ses deux pieds et tenait sa maman d'une seule main. De son autre main, la droite, il tenait un anneau en plastique de couleur vive, qu'il s'amusait à porter à la bouche. Nicolas, c'était mon voisin, un bébé aux boucles blondes de six mois plus jeune que moi. C'était la première fois que je le voyais debout.
Nous étions face à face. La maman de Nicolas, du haut des escaliers, engagea la conversation avec Maman et les deux dames se parlèrent, tandis que Maman et moi finissions de gravir les marches. Nicolas me regarda faire d'un air pensif.
Lorsqu'enfin j'enjambai la dernière marche et me retrouvai triomphalement sur le palier, devant Nicolas, il retira son anneau en plastique de sa bouche et me le tendit en disant :
« Ma sœur. »
Touchée par le compliment, je pris son jouet dans ma main et il le lâcha.
« Non, ce n'est pas ta sœur »
rectifia sa maman.
Évidemment que je n'étais pas sa sœur. Tout le monde le savait mais peu importe, j'avais bien compris ce qu'il avait voulu dire avec son maigre vocabulaire.
Enfin, quand je dis peu importe, ce ne fut visiblement pas le point de vue de Nicolas, qui regarda sa mère d'un air mécontent, vexé d'être pris pour un idiot. Et pour montrer qu'il savait ce qu'il disait et pourquoi il le disait, il répéta avec aplomb :
« Ma sœur. »
Cela n'eut pas l'effet escompté car sa mère lui redit :
« Non, ce n'est pas ta sœur. »
Les joues de Nicolas devinrent toutes rouges, il trépigna et en tomba sur les fesses. Sa maman me reprit l'anneau des mains d'un geste délicat, comme si elle craignait que je voulusse le garder. Je le rendis de bonne grâce. Ce jouet était à Nicolas. Il n'avait pas eu l'intention de me le donner vraiment, juste l'utiliser pour véhiculer sa pensée. D'ailleurs, Nicolas, qui s'était vite remis debout pour montrer comme il était grand, regarda d'un bon œil la main de sa mère récupérer l'anneau.
La maman de Nicolas poursuivit bien tranquillement sa conversation avec Maman.
Nicolas, la regardant, insista :
« Ma sœur. »
Aussitôt, sa maman s'interrompit et lui dit gentiment :
« Non, ce n'est pas ta sœur. »
Cette fois, Nicolas se mit à bouillir. Il savait se mettre debout, il savait dire ma sœur et, malgré toutes ces prouesses qui le faisaient se sentir grand, il n'arrivait pas à se faire comprendre ! Eh oui, il en faut de la patience quand on est bébé et qu'on n'a pas les moyens d'exprimer sa pensée. Je connaissais bien ça. Apprendre à parler, c'est très long. Apparemment, Nicolas en manquait, de patience. Il n'en n'était qu'à prononcer ses premiers mots et il aurait voulu pouvoir tout dire avec.
Aussi, il se concentra aussi fort qu'il put, regroupa toutes ses connaissances linguistiques, y mit toute la force de l'émotion et cria donc :
« Ma sœur ! »
Sa maman qui, de toute évidence, ne comprenait pas la métaphore, voulait se faire un scrupuleux devoir de détromper son fils et répéta, toujours aussi calmement :
« Non, ce n'est pas ta sœur. »
Cette fois, ça y était : Nicolas fit une colère.
Moi, ça m'arrivait de faire des colères mais c'était la première fois que je voyais ce que ça donnait de l'extérieur. Moi, là, je n'étais pas en colère, je n'avais pas de raison de l'être. Je me sentais calme, très calme et je voyais devant moi un autre bébé que moi-même faire une colère. Tout ça pour avoir voulu me témoigner de la sympathie. Pauvre Nicolas !
Et Nicolas répétait toujours les mêmes mots depuis le début : « ma sœur » ; et sa maman répétait toujours les mêmes mots depuis le début : « non, ce n'est pas ta sœur » ; et la mère et l'enfant croyaient, chacun de son côté, que les mots qu'ils employaient allaient finir par véhiculer le message qu'ils se refusaient à véhiculer depuis le début ; et la mère ne se rendait pas compte que c'était elle qui ne comprenait pas ce que son enfant essayait de lui dire ; et, chaque fois qu'elle le contredisait, la colère de Nicolas montait d'un cran.
J'aurais voulu lui dire que moi, j'avais compris mais comment le dire ? Il ne s'occupait plus de moi et j'aurais eu du mal à me faire entendre au milieu de ses cris. Si seulement j'avais pu lui souffler le mot ami… je l'avais sur le bout de la langue… je ne savais pas précisément, je ne voulais pas déclencher une nouvelle polémique. Je ne possédais pas beaucoup plus de vocabulaire que lui.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 12 : C'est mes potes
section 14 sur 20


#bébé #progrès #voisin #mot #compréhension