Les multinationales du numérique prennent toujours plus de place dans l’éducation, mettant la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives émergent, s’appuyant sur les logiciels libres.
Au début de la pandémie, il n’y avait aucun critère pour choisir les outils, pas même la protection des données, relate Inge Klas, parente d’élève dans le sud de l’Allemagne. Ce sont les syndicats de professeurs qui ont dit très tôt que quelque chose n’allait pas.
En France, la situation est bien différente de l’Espagne, ou même de l’Allemagne. Dans les établissements scolaires français, l’essentiel des déploiements en logiciel de gestion de classe et de vie scolaire se font avec Pronote, un logiciel développé par une entreprise française, Index Éducation.
L’an dernier, la direction du numérique de l’Éducation nationale a embauché l’un des cofondateurs de Framasoft, l’association française historique de promotion du logiciel libre. Depuis, Alexis Kauffmann y est chargé de développer des projets de logiciels et ressources éducatives libres.