#industrialisation

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TOUT DETRUIRE AU NOM DU « #PROGRÈS » : LA #RÉALITÉ DERRIÈRE LE #MYTHE - #FrançoisJarrige - #ÉLUCID

https://www.youtube.com/watch?v=i65icff3g8k

François #JARRIGE est #historien, #maître de #conférences en #histoire #contemporaine à l' #université de #Bourgogne. Il est entre autres l' #auteur de " #Technocritiques : Du #refus des #machines à la #contestation des #technosciences". Il #travaille sur histoire des #sociétés #industrielles et #interroge les #conflits, #débats et #controverses qui accompagnent les changements #techniques et l’ #industrialisation de l’ #Occident.

Dans cette #interview par #OlivierBerruyer pour #Élucid, François Jarrige revient sur la #notion de #progrès, omniprésente dans les #discours #politiques et #médiatiques. Contrairement à ce qu'affirme l' #adage, on peut arrêter le progrès ! Ou tout du moins le #questionner, et #observer que la course incessante aux #nouvelles #technologies, loin d'apporter plus de #confort à l' #humanité, tend à #détruire nos #liens #sociaux, et notre #environnement. Il serait donc temps de cesser de #disqualifier ceux qui élèvent des #contestations contre cette #idéologie, et de #réfléchir à #bâtir un #monde réellement conforme aux #besoins du plus grand nombre.

👉 L' #article d' #AnthonyGalluzzo sur le #Mythe de l' #entrepreneur : https://elucid.media/democratie/mythe-entrepreneur-legitime-capitalisme-elite-anthony-galluzzo/

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Série « Les péchés capitaux de l’économie »

Épisode 1/3 : La paresse selon Paul Lafargue

Pourquoi les socialistes du XIXe siècle ont-ils revendiqué un droit à la paresse, dans le sillage de l'essayiste #PaulLafargue ?

Avec
#MarionFontaine historienne, professeure au Centre d’histoire de Sciences Po
#ThierrySuchère économiste, maître de conférence à L’université du Havre et membre de L'Équipe D'Économie Le Havre – Normandie (EDEHN)

Alors qu’en 1848, lors de la révolution, les socialistes réclament un droit du travail, Paul @Lafargue, homme politique et essayiste du XIXe siècle, réclame un droit à la paresse dans son ouvrage éponyme, paru en 1880. La défense du droit à des "moments de #paresse" paraît quelque peu déconnectée avec la réalité sociale de la société industrielle. En effet, on assiste au XIXe à ce que l’on pourrait qualifier d’accélération du temps et du travail, du fait de l’ #industrialisation et du progrès technique. Cette accélération s'explique notamment par la révolution des transports, l'émergence de nouveaux moyens de communication, et le rythme effréné imposé par la machine, qui impacte le rythme de vie et de travail de l’ouvrier.
Dès lors, une nouvelle culture du temps se met en place, avec l’industrialisation, la mise en place d’une quotidienneté en trois temps inégaux : celui réservé au travail, celui consacré au sommeil et le résidu, pour les loisirs. Ce n'est que durant la seconde moitié du XIXe siècle, que les #partissocialistes et les syndicats s'emparent de cette nouvelle problématique, celle du partage du temps de travail et de repos, et donc de la paresse.

La paresse, un concept provocateur à l'origine d'une réflexion autour de la réduction du temps de #travail
En 1880, au moment de la parution du " #DroitàLaParesse", les travailleurs travaillent 6 jours sur 7, de 10 à 16 heures par jour. La question de la réduction du temps de travail commence à se poser timidement, alors que l’idée même de #loisir n’existe pas dans les esprits des ouvriers… À cette époque, le loisir est perçu comme l'apanage d'une #classesociale : il est synonyme de femmes futiles et d'élégants dandys paradant sur les champs de course. Marion Fontaine explique cette conception moralisatrice, en ces termes : "Ce n'est pas le temps libre en soi qui est craint, c'est ce que les ouvriers en font. Si l'on se place dans le point de vue de la bourgeoise, ils pensent qu'ils se débauchent et se dépravent avec la prostitution ou l'alcoolisme. Au pire, ils vont utiliser ce temps pour aller protester ou manifester, et c'est ce qui est redouté. C'est l'idée que la paresse est la mère de tous les vices, y compris des vices politiques." Comment la paresse permet-elle, de manière subversive, d’interroger la domination des bourgeois sur les classes dominantes, les enfermant dans l’idée d’un loisir perverti ? Thierry Suchère raconte les enjeux de la revendication de la réduction du temps de travail : "Elle a un objectif principal : l'augmentation des #salaires. Dans un contexte où ils étaient relativement bas, l'objectif était de créer une rareté de l'offre du travail. Réduire le #chômage, pour faire en sorte que les salaires augmentent. On a retrouvé des cahiers de revendications des usines Renault de 1936, et on a remarqué que le temps de loisir était la onzième revendication, ce n'était pas primordial à ce moment-là. Il y a une différence entre temps libre et social, autonome et temps de #loisirs. "
Reconsidérer le temps de travail à l’aune du socialisme révolutionnaire
Dans son ouvrage, l'essayiste entreprenait donc une vive critique des #socialistes qui revendiquent le droit au travail, considérant, pour sa part, qu'il n'y avait de solution au problème du chômage, que dans la réduction de la durée du travail : "Il faut que le #prolétariat foule aux pieds les préjugés de la #moralechrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la paresse, mille et mille fois plus nobles et plus sacrés que les phtisiques Droits de l’homme, concoctés par les avocats métaphysiciens de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour."
Marion Fontaine conte l'importance des mobilisations révolutionnaires et populaires, et notamment celle du 1er mai par exemple, érigée comme date de rassemblement international des #ouvriers : "Quand les travailleurs s'arrêtent, c'est la société qui s'arrête. Par ailleurs, ça va devenir très vite une fête symbolique et militante extrêmement importante, avec son folklore, ses chansons et ses manifestations. Le #1erMai 1891 par exemple, des troupes tirent sur les manifestants et tuent y compris des femmes et des enfants. Il y aura des martyrs... Cela a été et va devenir l'un des points culminants du calendrier du mouvement ouvrier." Thierry Suchère rajoute : "Vous avez l'illustration parfaite de la conclusion du manifeste du parti #communiste, où les #prolétaires de tous les pays se sont unis, sur un même mot d'ordre, le même jour, à la même heure, partout dans le monde. C'est la fête des #travailleurs comme collectif, avec ses manifestations et ses drames."

#TiphaineDeRocquigny #podcast #Baladodiffusion
#Entendez-VousLÉco ? #FranceCulture #économie #histoire

lorenz@framasphere.org

Ça c'est dit!
"Nous sommes partis du constat de l’échec total de l’industrialisation de l’agriculture qui a fait disparaître une classe sociale dans sa quasi-intégralité : les paysans. De nombreux autres métiers ont disparu, des savoir-faire ont été perdus. L’industrialisation de l’agriculture, c’est aussi un échec au niveau de l’entretien des territoires, de la préservation des écosystèmes et au niveau de la santé publique. Et en plus on ne réussit même pas à nourrir tout le monde ! Or, quelle est la place de la machine dans cette industrialisation ? Elle est centrale. Contrairement à ce que l’on pourrait spontanément penser, la machine n’est pas neutre. Elle rend l’obligation de monoculture implacable et elle est indissociable d’une forte précarisation des femmes et des hommes qui n’auront souvent pas assez de toute leur vie pour rembourser leur outil de travail."
https://www.bastamag.net/modele-agricole-reprendre-la-terre-aux-machines-agriculture-bio-pesticides-algues-vertes
#agriculture #ecologie #fr #industrialisation #machine #technologie #critique #solution

bliter@diaspora-fr.org

L‘ #affiche : La #naissance de la #publicité #moderne | #ARTE

Au début du XXe siècle, trois graphistes germanophones, les Allemands Lucian Bernhard et Ludwig Hohlwein, ainsi que l’Autrichien Julius Klinger ont révolutionné le monde de la #publicité.
L' #art de la publicité, dont l'essor récent est intimement lié à celui de l’ #industrialisation, a connu un tournant majeur à Berlin, Munich et Vienne, au début du XXe siècle. Trois graphistes, les Allemands Lucian Bernhard et Ludwig Hohlwein, ainsi que l’Autrichien Julius Klinger décident alors de mettre leur talent au service des #industriels de l’ #automobile, du #tabac ou de la mode. Simplifiées à l’extrême, leurs Sachplakaten (affiches-objet) ne ressemblent plus en rien aux publicités de #style Art #nouveau : désormais, les biens de #consommation et leur marque sont placés au centre des #affiches #publicitaires. Une #révolution.

#Documentaire d'Adolfo Conti (Allemagne, 2017, 52mn)
Disponible jusqu'au 03/12/2021

https://www.youtube.com/watch?v=8o4Cy-rVsMo
#Graphisme

rancol@framasphere.org