#idéologie
« L’individu autonome et tout-puissant est une illusion » - François Flahault - Élucid
#politique #néolibéralisme #individualisme #idéologie
Philippe Chapuis (Élucid) : Vos travaux se présentent sous la forme d’une anthropologie réflexive et critique des manières de penser occidentales et des croyances qui les sous-tendent. Ce faisant, vous dévoilez de nombreux angles morts de cette pensée qui, parce que cette dernière se considère parfaitement rationnelle, ne sont pas considérés comme tels. C’est notamment le cas de la pensée économique ?
François Flahault : Oui. L’économie est imprégnée d’une représentation de l’individu typiquement occidentale, et qui pose aujourd’hui question pour différentes raisons. Dans une préface à un ouvrage de Milton Friedman, grand promoteur de l’économie néolibérale, un de ses émules français, Pascal Salin, évoque des « hypothèses réalistes, en ce sens qu’elles sont conformes à ce que l’on sait de manière très générale de l’être humain », « le caractère rationnel de toutes ses décisions par exemple ». Autrement dit, du point de vue de cet économiste et de l’ensemble des économistes d’ailleurs, il existerait, à l’arrière-plan de l’économie, une anthropologie.
Cette anthropologie, telle qu’elle est présentée dans les manuels d’économie, repose sur l’idée d’un individu ayant des besoins qu’il connaît et qu’il s’emploie à satisfaire. Or, cet individu, n’étant pas en mesure de satisfaire tous ses besoins seuls, va naturellement se tourner vers son voisin afin d’échanger avec lui et ainsi de suite. C’est de cette manière, dans la perspective économique, que les sociétés complexes se développent avec des fondements à la fois utilitaires et volontaires. On retrouve ce genre de récit dans les manuels d’économie.
Dans ces conditions, l’individu, à l’instar de Robinson Crusoé, est par nature seul face aux choses, c’est-à-dire qu’il n’entretient de rapports directs qu’avec les choses et des rapports seulement secondaires avec les Hommes. En effet, les besoins d’un tel individu sont seulement matériels : il a besoin de choses et c’est seulement pour obtenir ces choses, pour des raisons utilitaires, qu’il a affaire aux autres. Cette conception de l’individu est partagée par l’économie, mais aussi par une certaine science politique ou par une certaine conception de la morale, d’après laquelle nos relations à l’autre dépendraient d’un choix personnel de l’individu, d’entrer ou non en contact avec autrui. Elle est ainsi si largement diffusée, qu’elle est aujourd’hui devenue une évidence pour tous les Occidentaux.
Cette conception utilitariste de la vie sociale n’est pas récente. Elle émerge il y a 2 500 ans, dans la pensée grecque, puis fait son chemin, notamment encouragée par la théologie chrétienne. L’histoire d’Adam et Ève, certainement l’histoire la plus familière à l’ensemble des Occidentaux, chrétiens ou athées, véhicule également cette conception. Adam et Ève sont en effet pleinement humains, sans pour autant connaître une vie sociale ; autrement dit, l’être humain est humain par nature, seul.
En tant qu’Occidentaux, cela ne nous surprend pas, mais pour un Africain ou un Asiatique, cette vision de l’individu apparaît comme un fait tout à fait bizarre. Les sociétés non-occidentales sont en effet construites sur une idée parfaitement opposée à la conception occidentale. Pour eux, c’est la vie sociale qui rend l’Homme humain, c’est-à-dire que l’individu s’humanise par le seul fait d’entrer dans la vie sociale. Et tout porte à croire qu’ils ont raison !
« Contrairement à ce que l'on croit, l'individu n'est pas antérieur à la société, mais au contraire, la vie sociale est antérieure à l'individu. »
Élucid : Et pourquoi ont-ils raison selon vous ?
François Flahault : Parce que les travaux scientifiques récents, depuis quelques dizaines d'années, confirment l'idée que, contrairement à ce qu’on a tendance à croire en Occident, l'individu n'est pas antérieur à la société, mais au contraire, la vie sociale est antérieure à l'individu. Trois disciplines principales ont renouvelé la pensée dans ce domaine.
D’abord la primatologie. Cette discipline a en effet connu des changements majeurs dans les années 1950, notamment sous l’effet des travaux de Kinji Imanishi, anthropologue japonais. Les Japonais n’ayant pas les mêmes préjugés que nous à l’égard des animaux, lui et son équipe ont observé les singes dans la nature sous un autre œil, acceptant la possibilité qu’il existait une vie sociale entre eux. Ils ont alors remarqué que non seulement les singes s’identifiaient les uns les autres, mais qu’ils se comportaient différemment en fonction de la personne qui se trouvait en face d’eux.
Un grand nombre d’études, ces dernières décennies, ont confirmé l’existence d’une véritable vie sociale chez les singes, plus complexe et raffinée que ce qu’on pouvait imaginer autrefois. Bien sûr, le singe doit subvenir à ses besoins matériels, mais ces besoins sont tout aussi importants pour lui que celui de s’assurer une place dans le groupe et d’agir en tant que tel.
La hiérarchie dans un groupe de singes a une grande importance pour ses membres : face à un individu supérieur en rang, un singe doit agir d’une certaine manière en lui faisant preuve de respect (en regardant de côté, par exemple, pour ne pas avoir l’air de le provoquer), etc. Chaque groupe de singes, parfois composés d’une quarantaine voire d’une soixantaine d’individus, est le théâtre d’une sorte de vie de village, avec des amitiés, des fâcheries, des réconciliations, des luttes politiques, des formes de pouvoir, des privilèges qu’ont les uns ou les autres, etc. Voilà une vie sociale déjà complexe, qui se développe en dehors des communautés humaines.
« Il y a donc une propension humaine à faire ensemble qui préexiste à l’organisation économique. »
Et les humains, en tant que primates, auraient hérité de ce besoin de vie sociale ?
Oui, et là, une autre discipline nous apporte des lumières complémentaires : la paléoanthropologie, discipline consacrée à l’étude de l’évolution de l’Homme. Elle s’est notamment intéressée à la question du langage des humains, qui se différencie grandement de celui des singes. En effet, chez les Hommes, le langage permet de donner une représentation de choses qui ne sont pas là (en racontant des histoires par exemple), tandis que, si les singes ont des interactions très fines et complexes, ils n’ont pas à proprement parler de sujets de conversation.
On pense aujourd’hui que le langage humain est apparu comme « sous la pression » des relations sociales, qui ont favorisé des individus dont le langage était plus développé que les autres. Si l’on reprend les catégories de Darwin, ce n’est pas la sélection des plus forts, mais de ceux disposant des aptitudes sociales les plus grandes qui s’est appliquée.
Nous avons ainsi développé un langage plus complexe que celui des singes, qui nous a permis de développer une conscience de nous-mêmes, constituant l’un des traits majeurs de la condition humaine. Non pas que les singes soient totalement inconscients d'eux-mêmes, mais la conscience de soi a acquis un développement très fort chez les êtres humains qui, parce qu’en outre ils se situent dans le temps, anticipent leur propre mort, etc. – ce qui n'est pas le cas des animaux.
Finalement, ce que montre la paléoanthropologie, c’est que pour qu’un langage d’une telle complexité ait pu émerger, c’est que la vie sociale humaine était fondamentale. Seule une forte pression sociale a pu conduire à ce développement.
Cependant, l’idée inverse est si profondément ancrée dans la culture occidentale que nous avons parfois de la peine à interpréter les phénomènes selon ce prisme. Par exemple, on pensait encore récemment que les sociétés humaines s’étaient rassemblées uniquement pour des raisons utilitaires (pour plus de commodité, pour pratique l’agriculture et l’élevage) ; on en déduisait alors qu’avant l’apparition de l’agriculture, à la fin du paléolithique, la vie sociale était nécessairement rudimentaire.
Pourtant, on a découvert le site de Göbekli Tepe en Turquie, ensemble de monuments humains datant de 9 000 ans avant J.-C., monumental, comportant de nombreux piliers en pierres gravés et de bas-reliefs. Or, construire un tel monument nécessite une coordination dont on ne croyait pas les Hommes de cette époque capables. En somme, si l’Homme a pu construire de tels monuments, ce n’est pas grâce à l’apparition de moyens économiques suffisants, mais grâce à une organisation sociale nécessairement complexe.
Il y a donc une propension humaine à faire ensemble qui préexiste à l’organisation économique. Plus encore, il semble que l’appartenance au collectif est le principal moteur de l’action humaine, celui qui donne sens à la vie. En effet, ces constructions de Göbekli Tepe ne semblaient pas avoir de fonctions pratiques ou économiques ; elles ne contribuaient pas directement à la survie des Hommes ; elles semblent plutôt constituer l’expression d’une vie collective et sans doute aussi d’une volonté de penser sa propre condition.
« En mettant en lumière le besoin d’autrui pour devenir véritablement humain, la psychologie du développement remet en question les soi-disant évidences sur le caractère natif et originel de l'individu. »
La primatologie nous apprend donc que la vie sociale est une caractéristique partagée par tous les primates, qui semble exister indépendamment de l’utilité, et la paléoanthropologie a mis en lumière l’existence d’une vie sociale complexe depuis bien plus longtemps que ne se sont développées nos relations économiques. Voici donc deux des trois disciplines que vous annonciez plus tôt. Quelle est la troisième de ces disciplines qui, selon vous, a permis de renouveler la pensée occidentale ?
La troisième discipline très importante dans cette affaire est la psychologie du développement qui s’intéresse, non plus à l’origine de l’humanité, mais à l’origine de chacun de nous. La question fondamentale de cette discipline est de comprendre comment un bébé devient un être humain, une personne.
Là aussi, de nombreuses études ont été conduites depuis les années 1950, pour nous montrer que le bébé ne devient pas une personne par lui-même, que ses seuls gènes ne lui permettent pas de devenir une personne. Ce sont les contacts quotidiens de l’enfant avec les adultes qui font progressivement de lui une personne. Plus que de simples contacts, le rôle que jouent les parents tient aussi à la façon dont eux-mêmes considèrent l’enfant dans la société : en lui donnant une place dans la société, ils le considèrent déjà comme une personne et, finalement, font de lui une personne.
Le lien affectif est par ailleurs essentiel au développement de l’enfant jusqu’à l’âge adulte. De nombreuses études l’ont démontré, dont celle menée par le psychanalyste René Spitz. Ce dernier a comparé deux groupes de bébés : les premiers étaient avec leur mère, dans des conditions matérielles très rudimentaires, tandis que les seconds, bébés orphelins, étaient élevés dans un hôpital, bien nourris et soignés, mais recevant les soins de manière anonyme, privés de liens affectifs. Or, quoiqu’ils bénéficient de conditions matérielles favorables, ces derniers dépérissaient. Ce qu’il a appelé le « syndrome de l'hospitalisme » décrit ainsi les situations de régression physique et psychique en situation de carence affective totale.
Autrement dit, les processus purement utilitaires ne permettent pas, à eux seuls, à un enfant de se développer. Le contact humain continue d’ailleurs d’avoir un impact sur l’Homme, même lorsque son développement est terminé ; la privation de contacts peut détériorer la santé elle-même, à l’instar de l’isolement en prison qui entraîne une dégradation physique, quand bien même les personnes sont bien nourries et bien traitées par ailleurs.
En mettant ainsi en lumière le besoin d’autrui pour devenir véritablement humain, la psychologie du développement remet en question les soi-disant évidences que nous transportons tous, plus ou moins inconsciemment, sur le caractère natif et originel de l'individu.
« Il ne suffit pas d'avoir un cerveau, ou d'avoir un corps avec un cerveau, pour acquérir la conscience de soi-même, pour devenir une personne. »
Cela signifie donc que la remise en cause de la conception occidentale de l’individu aurait des conséquences qui excèdent les stricts domaines économique et politique ?
Oui. Ce que nous montrent les résultats dans les trois disciplines évoquées, c’est que l’ensemble de la société est organisé en fonction de présupposés qui sont faux. Bien sûr, on aime à penser que l’on est un individu par soi-même, indépendamment des autres, c’est valorisant et ça intensifie ce que j’appelle le sentiment d’exister. Cependant, cela ne reste pas moins faux.
Il ne suffit pas d'avoir un cerveau, ou d'avoir un corps avec un cerveau, pour acquérir la conscience de soi-même, pour devenir une personne. Il faut que cet organisme soit colonisé par la vie sociale et colonisé par la culture, exactement comme notre intestin est colonisé par des bactéries sans lesquelles on ne peut pas digérer.
Quel est ce « sentiment d’exister » que vous évoquez, auquel vous avez d’ailleurs consacré un ouvrage (Le sentiment d'exister, Descartes & Cie, 2002) ?
Quand il s’agit du nourrisson, qui est dans une situation d’absence totale d’autonomie, on accepte facilement l’idée que sa vie et son équilibre psychique dépendent d’autrui (de son environnement familial immédiat, puis de son environnement social élargi par son entrée à la crèche, à l’école, etc.). Mais une fois arrivé à l’âge adulte, on considère que l’autonomie matérielle étant acquise, l’individu n’a plus besoin d’autrui pour vivre. Il peut alors se concentrer sur ses besoins : faire carrière, s’acheter des objets, etc. On revient alors à une conception économiste du monde.
J’ai essayé de montrer que ce qui vaut pour l’enfant, vaut aussi pour l’adulte, qu’un adulte qui aurait de très bonnes ressources financières, mais serait absolument seul, serait très malheureux et verrait sa santé décliner. Les médecins voient d’ailleurs souvent défiler dans leur cabinet de jeunes retraités qui, alors qu’ils sont à la retraite depuis quelques mois, souffrent d’une certaine déprime. Leur souffrance vient en réalité de la coupure brutale provoquée par l’entrée en retraite, avec ce qui constituait leur sociabilité. S’ils ne parviennent pas à maintenir de liens sociaux après leur sortie du monde du travail, leur moral et leur santé déclinent de concert.
Autrement dit, la vie psychique ne se suffit pas à elle-même, elle s’appuie en permanence sur l’écosystème humain qui l’entoure – idée qui s’oppose frontalement à la croyance profondément ancrée selon laquelle chacun porterait en lui un noyau, un soi irréductible. Ce n’est pas le cas : notre « moi » est constamment soutenu par le lien social qui lui donne sens. Or, notre culture, nos histoires et nos mythes sont tous imprégnés de l’idée contraire.
Un exemple typique est l’histoire de Robinson Crusoé. En lisant le roman, on a l’impression que le fait d’être seul ne lui pose pas de problème : il s’active pour satisfaire ses besoins matériels, construire un logement, faire de la poterie, élever des chèvres, etc. Et malgré le fait qu’il vit pendant plus de vingt ans, avant l’arrivée de Vendredi, dans une totale solitude, il est heureux d’avoir construit un domaine prospère. Pris par la fiction, on considère cela comme quelque chose de vraisemblable. Dans la pensée de Rousseau, un tel mode de vie, caractérisé par la solitude et l’autonomie matérielle, est d’ailleurs un modèle idéal d’éducation.
Mais la réalité est toute autre. Le personnage de Robinson Crusoé a été inspiré par un vrai marin écossais, Alexander Selkirk. Abandonné sur une île déserte, il reste pendant quatre ans et quelques mois (pas vingt ans) seul sur cette île jusqu’à ce qu’un autre navire le retrouve. À son retour dans le monde humain, il était complètement désocialisé, marmonnait sans cesse et commençait à perdre l’usage du langage articulé. Il n’a d’ailleurs pas réussi à se réhabituer à la vie sociale après cette période de solitude radicale.
Robinson Crusoé incarne donc de façon très prégnante cet esprit qui a accompagné la colonisation du monde par les Européens, cette illusion d’un individu autonome et tout-puissant qui, comme disait Descartes, est « comme maître et possesseur de la nature ».
Et c’est parce qu’il pense ne pas faire partie de la nature que l’Homme européen est parvenu à l’instrumentaliser, à la considérer comme un domaine « exploitable ». De ce fait, tant que nous ne nous serons pas débarrassés de cette conception de l’individu, l’écologie ne pourra pas être pensée de manière efficace. Il faut, avant toute chose, questionner cet impensé qui imprègne aujourd’hui encore l’esprit de la majorité des Européens – tâche difficile, car cette croyance est profondément ancrée dans leur culture.
https://elucid.media/societe/individu-autonome-tout-puissant-illusion-francois-flahault
Atlas Shrugged, Ayn Rand, 1er octobre 2024
#notes_de_lecture #littérature #idéologie #capitalisme
Extraits
"Man's motive power is his moral code. Ask yourself where their code is leading you and what it offers you as your final goal. A viler evil than to murder a man, is to sell him suicide as an act of virtue. [...] Consider the obscenity of offering their impotence and their need -- their need of you -- as a justification for your torture. Are you willing to accept it? Do you care to purchase -- at the price of your great endurance, at the price of your agony -- the satisfaction of the needs of your own destroyers?"
"No!"
"Mr. Rearden," said Francisco, his voice solemnly calm, "if you saw Atlas, the giant who holds the world on his shoulders, if you saw that he stood, blood running down his chest, his knees buckling, his arms trembling but still trying to hold the world aloft with the last of his strength, and the greater his effort the heavier the world bore down on his shoulders -- what would you tell him to do?"
"I... don't know. What... could he do? What would you tell him?"
"To shrug."
Résumé
Comment le monde tourne grâce aux esprits forts et virils qui assument leurs responsabilités: les entrepreneurs comme Dagny Taggart (la seule femme vivante de l'histoire) et les industriels (comme Hank Rearden et Francisco d'Anconia).
Le tout drapé dans un roman longuet, entrecoupé d'incroyables monologues pseudo-philosophiques.
Tous les personnages sont affreusement antipathiques : les héros sont tous d'insupportables donneurs de leçons sûrs de leur supériorité intellectuelle, physique et morale (ils sont tous beaux forts et et intelligents et ne font jamais d'erreur); tous les autres personnages sont de misérables larves veules et lâches.
La seule partie avec laquelle on peut adhérer est le rejet de la victimisation (c'est anti-woke avant l'heure :) )
Il y a malgré tout un assez bon suspense, mais il est souvent difficile de conserver la suspension de l'incrédulité devant les prouesses des héros. Malheureusement la deuxième partie se dégrade, une grande partie repose sur l'inepte McGuffin "Project X" qui n'a pas l'ombre e la queue d'un commencement de sens ni de raison.
Avis
2/5 Assez bien écrit mais pénible; ne vaut que par la fenêtre qu'il ouvre sur l'esprit malade des Américains: aux USA, c'est le livre le plus vendu après la Bible, et c'est le livre de chevet de tous les connards capitalistes, les Musk, Thiel, Bezos et compagnie. Le fait que cette niaiserie adolescente passe pour un sommet de philosophie est très révélateur sur à quel point ils sont cons.
Le producérisme : le discours séduisant du Rassemblement national
#politique #économie #idéologie #société
Notons que le producérisme est aussi extrêmement présent dans la pensée ultralibérale vraie (celle d'Ayn Rand), dans la plupart des formes de marxisme...
https://invidious.fdn.fr/watch?v=GZw8rBgObkc
https://www.youtube.com/watch?v=GZw8rBgObkc
Odeur de souffrance
Etonnamment, je me sens rassasié. Ma #lutte a payé, la piraterie frivole dont je suis l’heureux bénéficiaire a trouvé du sens à avoir existé et je me cache de l’empire en son plein milieu, friand de ce qui en tombe et radieux des ors extraits de la #gabegie par simple clic. Enfin une mer de #liberté, un peu hors-la-loi, sur laquelle glisser sans projet pour mettre en échec mon ambivalence, remisée, devant le Spectacle des foules diverties de toute ambition à regarder ailleurs que dans le capharnaüm publicité plebiscité. Que faire ? Enfin quelques réponses me parviennent : me laisser envahir par le #son, le #chant, la #littérature, la satisfaction de ne pas en être et pourtant d’être là, à découvert mais invisible. Ma crasse n’est pas populaire, je suis le dandy de la farce et l’on me trouve aux coins des rues, le regard obscur, avec un sourire de satisfaction d’avoir transformé ma psychose en état des lieux. Dans ce silence spectral, je ne perds plus mon temps à compter les points, je fume et je me régale de mon café. Bien sûr, je suis camouflé, le sociotope est un champ de mines avec des snipers-consommateurs prêts à me vendre mille rêves algorithmiques et un petit selfie. L #’hallucination est permanente au-délà des murs de ma Caverne mais je suis un #psychonaute et je me ravis de ma décence à ne plus craquer inconsidérément devant la bêtise généralisée. Les anti-psychotiques me permettent ce tour de passe-passe, j’ai obtenu le droit de rêver de moi-même, corrompu mais si peu, libéré du besoin mais agressé (vainement) par les désirs des autres accumulés dans un historique de navigation transformé en liste de souhaits. Désormais je puis être, ultime ravissement, fruit d’un hasard mais d’abord conquête sur moi-même à refuser les désirs-pièges qui me conduiraient à retourner auprès de la machine à produire du vide pour le plaisir d’une bourgeoisie compacte qui règne sur notre volonté en assenant sa messe quotidienne sur toutes les ondes sans le souci d’être caricaturée puisque cela, de toute façon, lui rapporte. Il fallait bien qu’au moins un s’en sorte heureux et en bon stratège je m’appliquerai à ce que cela dure, tant pis pour l’ #idéologie anthropovore.
#news #élection #politique #vote #immobilisme #société #expérimenter #idéologie #conservateurs #progressiste #changement
Jour 0, d’une nouvelle bipartition politique ?
La mémoire ? La culture ? La curiosité ? Des qualités qui manquent à nombre de mes contemporains, et même à la majorité des votants de mon village. Si j’étais diplomate, je les traiterais de brebis égarées, mais je ne suis pas diplomate. Je préfère les considérer comme de dangereux égoïstes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et croient qu’il existe des solutions miraculeuses à leurs problèmes. Leur naïveté politique ne les rend pas moins inconséquents. Je n’ai aucune envie de les brosser dans le sens du poil.
Je n’ai jamais aimé la démocratie élective, et je l’aime encore moins aujourd’hui. Je continue de croire que voter n’a aucune pertinence, la preuve : le vote a souvent mené au pouvoir des assassins et des psychopathes, toujours des ambitieux. Mais je vote désormais, parce que comme ma génération a été incapable de dépasser le vote, il ne nous reste plus que ça, et les mots avant les armes, pour faire barrage à l’ignominie.
Attendre de personnages providentiels des solutions à des problèmes déjà mal posés revient à prier des divinités mystérieuses, aux pouvoirs incertains, et à leur faire confiance parce qu’elles brillent de mille discours charmeurs. La plupart des électeurs accordent moins d’importance à leur bulletin qu’à un billet de banque. Ils le donnent avec une confiance déroutante au premier venu, sans réellement réfléchir, avec une générosité qui d’habitude leur fait défaut. Ils jouent avec le bulletin parce qu’il ne leur coûte pas, oubliant que le coût a été payé par les générations passées. Ils le dilapident non sans perversion, oubliant que pour commencer ils se font mal à eux-mêmes.
Ils votent pour les extrêmes, mais paradoxalement à cause d’une normalité intellectuelle confondante, cette normalité qui implique l’immobilisme, et fait que la société a du mal à se mouvoir dans un monde lui-même en bouleversement constant. Ils accusent leur propre immobilisme de tous leurs maux, et plutôt que se remettre en route, ils invoquent des solutions dépassées pour affronter des problèmes nouveaux, ce qui ne peut qu’entraîner des désastres.
L’immobilisme est un mal politique. Le mal politique, parce que ce qui était bon hier ne peut plus l’être aujourd’hui. Regardez donc, tout change autour de nous : le climat, les technologies, l’économie, l’agriculture, le commerce… Vous voudriez rester tranquillement perché sur votre île et regarder le fleuve couler autour ? Vous pouvez toujours rêver, pendant que le fleuve ronge les berges de l’île avant de la balayer.
Le changement ne se refuse pas, il s’embrasse au contraire, ce à quoi répugne même les politiciens les plus modérés, pour résultat d’imiter leurs plus honnis adversaires, et de ne faire que les renforcer. Quand on a peur du changement, on a la peur et le changement, et des changements souvent moins agréables que si on les avait accompagnés, voire anticipés.
« Accepter de changer » devrait être le seul programme politique digne d’intérêt. Revenir à la vieille opposition progressistes contre conservateurs, bien que le mot « progressiste » ne vaille pas un clou. Il laisse croire qu’il y a toujours un progrès, alors que la seule chose sûre, c’est la subsistance d’un changement face auquel nous devons sans cesse nous adapter. Contre les « immobilistes » pourraient se lever les réformateurs, les entrepreneurs, les pionniers, les curieux, les amoureux, les informés, les fluides… J’ai du mal à trouver le mot pour les résumer, pour nous résumer. Expérimentateurs ! Oui, c’est mieux. Les immobilistes, sûrs de savoir ce qui est bon pour eux et le monde, face aux expérimentateurs, qui doutent, mais toujours prêts à essayer de nouvelles solutions pour s’adapter aux changements. Plutôt que débarquer au pouvoir avec une valise de mesurettes, ils inventeraient des myriades de solutions ad hoc.
Les vieux clivages, et leur jeu de chaises musicales nous font tourner en rond depuis trop longtemps, tentant de faire croire à un mouvement qui se limite à une minuscule orbite autour d’un point infime. Vu de loin, il ne se passe rien, absolument rien. Tout est bloqué, et chaque tentative de réorientation soulève les immobilistes, de plus en plus effrayés, prêts à tout pour enrayer le système, jusqu’à ramener en son cœur les immobilistes les plus extrêmes.
Pourtant, face à l’accélération du monde, il y a urgence à rassembler les expérimentateurs, à en faire une force réelle et non plus seulement fantasmagorique. Leur seul programme : expérimenter. Quand quelque chose marche mal, essayer d’autres choses, les comparer, les mettre en concurrence, choisir les meilleures, exactement comme les médecins le font avec les nouveaux traitements. Jusque là, les politiciens ont mis sur le marché des médicaments qui n’ont jamais été testés, ou qui au contraire ont déjà démontré leur inefficacité, voire leur malignité.
L’expérimentation est une idéologie, bien sûr, impossible de faire de la politique, ou même de la penser, sans idéologie, mais elle repose sur la seule volonté d’aller de l’avant, en préservant la justice sociale, en faisant en sorte que les lendemains ne soient pas pires, en rêvant de rendre quelques coins du monde harmonieux.
J’ai commencé à écrire ce texte dans mon journal, pour dire mon état d’esprit après l’élection la plus dévastatrice que j’ai vécue, et anticiper la prochaine qui risque d’être plus inquiétante encore. Mon texte s’est allongé, je pourrais presque en faire un traité politique, et je me suis dit autant le partager tout de suite, bien que je répugne à surfer sur la vague des mauvaises nouvelles. Mais peut-être qu’il y a urgence cette fois, alors que le climat déraille et que la guerre fait rage aux frontières de l’Europe. Nous avons besoin d’un changement radical. J’ai toutefois peur que les immobilistes aient le vent en poupe. Ils sont la plus mauvaise réaction à ce qui nous arrive. Ils sont une maladie auto-immune. Thierry Crouzet
Billet posté sur tcrouzet.com le 10/06/24
#NHS : « le #sexe est un fait #biologique » - #Genethique
https://www.genethique.org/nhs-le-sexe-est-un-fait-biologique/
Le 30 avril 2024, le National Health Service (NHS) a publié une mise à jour de sa « #Constitution », un #manifeste exposant ses #principes, #valeurs, #droits et #engagements. Le sexe y est défini comme « le sexe #biologique »
#société #politique #santé #médecine #biologie #homme #femme #idéologie #genre
#news #travail #valeur #salaire #vertu #société #besoins #idéologie #pouvoir #politique #alimentaire #paysans #ouvrier #usine #plus-value #capital #exploitation #oligarques #survie #mywork #mytext
La valeur-travail,
Tout travail rémunéré par un salaire a de fait une certaine valeur évaluée selon des critères arbitraires et inégaux. Mais je ne suis pas sûre que la valeur-travail telle que prônée par nos dirigeants soit de la même veine. Il s’agit plutôt de mettre en exergue le travail comme valeur cardinale de notre société, celui qui participe sans rechigner a la « richesse du pays » : « Il n’y a pas de salut hors le travail ». Les pêcheurs à la ligne ne participent pas au grand bond économique. Loin de l’idéal de Marx : “De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.” Cela se confirme dans les projets de modification des règles concernant entre autres l’indemnisation du chômage qui serait la plaie économique du budget national. Inutile d’être grand clerc pour comprendre vers où la balance penche. Nous sommes de plus en plus soumis à des dictats idéologiques indécents.
Le « travail » fait intrinsèquement partie de notre programme génétique depuis l’origine, voir Adam et Ève chassés du Paradis pour les croyants. Manger, se vêtir, s’abriter demandent une activité de chasseur-cueilleur bien connue au paléolithique. C’était il y a longtemps, mais l’homme qui a évolué morphologiquement, n’a pas changé ses besoins vitaux ni la nécessité de les satisfaire quotidiennement. Tout s’est complexifié avec la révolution industrielle. Nombre de paysans dont le travail était depuis la nuit des temps indispensable à notre survie (rappelez-vous le labourage et le pâturage qui étaient alors les deux mamelles de la France) sont devenus rétrogrades, un frein à l’évolution de la société. La guerre de 14/18 par son hécatombe a beaucoup contribué à changer définitivement ce monde agricole. Nombre de survivants ont dû rejoindre alors les usines à l’apogée du progrès technique, qui avaient besoin de beaucoup de main d’œuvre.
Nous nous sommes dont séparé de la relation travail/nourriture qui n’était pas encore qualifiée de travail-alimentaire, (« travail sans passion effectué uniquement pour l’argent » définition wiktionnaire). Car vous l’avez compris il y aujourd’hui au minimum deux définitions du travail, l’alimentaire et l’autre. J’espère que vous faites partie de la seconde. La force de travail louée et transformée en une quelconque marchandise et échangée contre un salaire pour satisfaire ses besoins élémentaires n’exclut pas l’extorsion du surtravail, une plus-value (Base productive qui crée de la valeur ajoutée) pour faire grossir et entretenir le capital et tous ceux qui l’exploite. Ce système ingénieux, il faut le reconnaître, a bénéficié d’un succès immédiat de part le monde.
Maintenir une main d’œuvre abondante et nécessiteuse au profit des investisseurs industriels a été très longtemps facilité par l’ignorance et la soumission d’une grande partie du peuple. Il y avait ceux qui frottaient le parterre et ceux qui comptaient les billets. Il y a ceux qui mouillent la chemise et ceux qui ont la valeur et le talent d’être bien nés. S’ enrichir par le travail est sans commune mesure pour les uns et pour les autres. C’est ça la valeur-travail. C’était dans l’ordre des choses. Cette « belle époque » est presque finie. Instruit par des années de lutte, le salarié réclame, exige, revendique, se révolte.
Comment contraindre et convaincre des milliers de citoyens libres à enrichir par leur travail une frange de plus en plus nombreuse d’avides oligarques qui monopolisent tous les pouvoirs politiques, économiques, culturels en les exploitant*. Cela relève d’un certain « talent », d’une certaine « valeur », il faut bien le reconnaître et c’est l’Histoire du monde. Mireille MOUTTE
- Pensez qu’il ne faut pas décrocher du reste du monde. Charles Consigny
Olivier Passet, Xerfi - Peut-on croire les données statistiques ? - Décryptage éco - xerficanal.com
#politique #économie #idéologie
...c’est tout l’édifice comptable qui véhicule des implicites idéologiques qui charpentent notre pensée de façon invisible et non intentionnelle. De multiples écrits rendent compte de l’enracinement historique de la comptabilité nationale, faisant ressortir en creux le rôle essentiel que joue l’institution dans la configuration de l’action et l’enracinement des croyances qui stabilisent le système.
« On va sauter dans les 24 mois qui viennent » – #CharlesGave - #EpochTimes #France
https://www.youtube.com/watch?v=IiZ0jB_LiWs
Financier, essayiste et fondateur de L’Institut des Libertés, Charles Gave vient de publier « La Vérité vous rendra libre » (éditions Pierre de Taillac).
Dans cet essai, Charles Gave dénonce l’entreprise de destruction des nations menée par « les hommes de Davos ». Un projet technocratique qui vise à transférer les souverainetés locales vers des organisations supranationales et à promouvoir une société de contrôle.
Pour le fondateur de l’Institut des Libertés, les hommes de Davos « ont avalé la notion de globalisation » et considèrent que les enjeux auxquels l’humanité fait face ne peuvent être résolus que dans le cadre d’une gouvernance mondiale, la souveraineté de chaque nation constituant une entrave à la résolution des problèmes qui nous menacent.
D’après Charles Gave, ces hommes de Davos estiment faire partie d’une élite éclairée et « se sentent absolument appelés par une puissance divine [...] à nous gouverner et à faire ce qui est bon pour nous, même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord. »
« Ils vivent dans une espèce de monde complètement éthéré, artificiel, ils sont convaincus qu’ils sont les plus malins, les plus brillants, et que grâce à eux le monde va enfin connaître une période de paix et de prospérité remarquable. »
Selon Charles Gave, pour asseoir leur emprise sur les individus et la société, les hommes de Davos s’appuient sur le contrôle du logos. Un contrôle qui passe par la mise en place d’une novlangue « où les mots signifient le contraire de ce qu’ils voulaient dire précédemment », afin d’identifier « les déviants » qui n’adhèrent pas à la doxa.
« Ils ont remplacé le totalitarisme “dur” par un totalitarisme “mou”, aussi efficace que son ancêtre. [...] Le nettoyage des mal-pensants ne se fait plus par la violence, mais par la dérision et l’exclusion. »
Alors que la dette publique française s’élève à plus de 3000 milliards d’euros, que le déficit public s’établit à 5,5% du PIB et que la croissance est atone, Charles Gave pointe aussi la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans la destruction de l’économie.
« Il faut des années pour ruiner un pays comme la France, mais quand vous êtes vraiment ruiné, la chute est d'une rapidité… Il va y avoir une baisse du niveau de vie effroyable. Et qui va prendre le plus dans la gueule ? Les petites gens. Ce sont les agriculteurs, ce sont les Gilets Jaunes. Ce sont toujours eux qui dégustent le plus, je trouve ça absolument odieux. »
L’auteur de « La Vérité vous rendra libre » se veut pourtant optimiste, considérant que l’effondrement qui se profile sonnera le glas des technocrates qui ont selon lui amené la France au bord de l’abîme.
« Il vaut mieux une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin. Nous arrivons à une fin dans l'horreur. Nous allons en prendre plein les tronches, mais nous serons libres. »📝 Retrouvez les analyses de Charles Gave sur le site de l’Institut des Libertés (IDL) : https://institutdeslibertes.org
🎙️ Journaliste : Henri-Michel Thalamy
00:00 Intro
01:34 Qui sont les hommes de Davos ?
06:14 Les dirigeants français partagent-ils les idées des hommes de Davos ?
09:22 En quoi le contrôle du logos est-il indispensable aux classes dirigeantes ?
13:11 En quoi la Révolution française est-elle la matrice de tous les totalitarismes ?
18:17 Quels sont les points de convergence entre l’extrême gauche et les hommes de Davos ?
24:49 Quels sont les enjeux du règlement numérique européen (DSA) ?
30:20 La police est-elle instrumentalisée par le pouvoir politique ?
33:45 Quels sont les enjeux de l'euro numérique ?
37:36 En quoi assistons-nous à un retour de la morale collective ?
41:16 En quoi la destruction de l’économie française est-elle volontaire ?
43:09 Quel bilan pour Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ?
47:18 Comment expliquer le faible niveau d’efficacité de la dépense publique en France ?
50:04 Les ambitions françaises en matière de réindustrialisation sont-elles à la hauteur ?
53:40 En quoi la destruction d’EDF est-elle volontaire ?
57:05 En quoi l’État bafoue-t-il le droit de propriété ?
01:00:14 Un système qui se protège ?
01:02:26 En quoi les critiques envers le libéralisme sont-elles injustifiées ?
01:06:04 En quoi l’euro a-t-il contribué à la destruction de l’économie française ?
01:09:47 La défaite des hommes de Davos est-elle inéluctable ?
01:12:02 En quoi la vérité et la liberté sont-elles liées ?
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COMMENT L' #EUROPE DETRUIT NOTRE #DROIT (avec #RodrigoBallester & Anne-Marie #LePourhiet) [ #PCAT S03E12] - #JSPC
▇ SOMMAIRE :
00:00:00 - Introduction
00:02:00 - Dans cet épisode
00:04:00 - Rodrigo Ballester : Présentation
00:05:26 - Rodrigo Ballester : Ancien parcours
00:08:34 - Rodrigo Ballester : Un ancien technocrate européen en Hongrie
00:12:14 - Rodrigo Ballester : Comment la Hongrie paye l'addition
00:15:38 - Rodrigo Ballester : Pire que la Hongrie : la Pologne
00:16:12 - Rodrigo Ballester : Le Budget est devenu une arme / Erasmus
00:24:06 - Rodrigo Ballester : Ursulla VS Loups
00:25:37 - Rodrigo Ballester : Ursulla n'est pas le problème / Le Parlement européen
00:27:49 - Rodrigo Ballester : ONGcratie
00:30:53 - Rodrigo Ballester : Un problème d'orientation ?
00:34:49 - Rodrigo Ballester : Détricoter une #monnaie commune
00:36:38 - Interlude : #Séguin explique à Mitterand les #risques du #traité de #Maastricht
00:39:23 - Anne-Marie le Pourhiet : Traité de #Lisbonne : #rétrospective d'une #trahison
00:40:46 - Anne-Marie le Pourhiet : Qu'est ce que ce traité a changé dans notre droit ?
00:51:05 - Anne-Marie le Pourhiet : Une écriture volontairement obscure
00:55:17 - Anne-Marie le Pourhiet : Comment se passe la #primauté du #droit #européen pour un #juge?
00:57:55 - Anne-Marie le Pourhiet : Il y aura-t-il de prochaine modification ?
01:00:22 - Anne-Marie le Pourhiet : #Idéologie & #Lobbies
01:06:27 - Anne-Marie le Pourhiet : Peut-on changer l'europe ?
01:08:22 - Anne-Marie le Pourhiet : Un problème de casting...
01:12:48 - Anne-Marie le Pourhiet : La #Constitution : annecdote d'oral
01:13:43 - Anne-Marie le Pourhiet : La différenciation territoriale
01:14:32 - Anne-Marie le Pourhiet : Des #référendums aux #conventions
01:17:52 - Rodrigo Ballester : De bons voisins à mauvais collocs / La #citoyenneté européenne
01:22:07 - ...
https://www.youtube.com/watch?v=44G6UH3r4tA
#politique #UE #UnionEuropéenne
Quand tu penses que les #Médias #français comme #France24 ou #Francetv etc, nous vendent le #Attal pour opposer un candidat à Bardella....
Comme si s'opposer à un candidat politique se faisait sur le critère de l'apparence au lieu des arguments et de l' #idéologie...
Ce #paternalisme est une insulte au #peuple français, mais à un point que ces #journalistes seront les premiers à dégager, le jour où, dans le cadre d'un vrai programme #politique, le peuple prendra vraiment le dessus, c'est à dire les #travailleurs et donc tout sauf l' #extrême-droite, qui joue contre eux.
Et alors seulement, on pourra balancer Attal ET Bardella jouer dans un bac à sable, au jeu de leur choix, ce sera leur liberté. Le seau et la pelle, ou autre chose...
On est vraiment à un niveau là, en #France...
La fabrique de l’apathie face aux changements climatiques
#environnement #climat #idéologie
Fressoz rappelle que la science du changement climatique remonte à 1860 et est extrêmement solide, et qu'il n'y a réellement plus aucun débat sur les causes depuis des décennies, la poussée climatonégationniste est bien une fabrication des pétroliers et quelques autres.
L'idéologie de l'économie de marché n'existe pas.
C'est un leurre créé par les riches, pour justifier le pillage du bien commun, au profit du petit nombre.
"L'économie de marché" est une expression qui légalise le vol du grand nombre par le petit nombre.
De même, la #concurrence est mise en avant, mais elle ne réduit pas les prix, car ils sont déjà estropiés en amont de la ponction des riches, #investisseurs #actionnaires, qui s'enrichissent encore plus de ce fait.
Pas de #boycott du #peuple, des #peuples, donc pas de #Pouvoir, pas de fin.
#Idéologie #LoiDuMarché #Économie #Finance #Riches #Pauvres #Capitalisme #Néolibéralisme
CNews et C8 : porte-voix de l’extrême droite française ?
https://www.rtbf.be/article/cnews-et-c8-porte-voix-de-lextreme-droite-francaise-11229969
#france #cnews #c8 #extrême-droite #presse #journalisme #déontologie #canal+ #médias #information #bolloré #pap-ndiaye #les-républicains #lr #rn #rassemblement-national #laurence-ferrari #droite #pluralisme #politique #démocratie #règles-déontologiques #pluralisme-politique #droit #régulateur #arcom #csa #cstar #europe1 #sanction #bfm-tv #lci #reconquête! #zemmour #france-insoumise #lfi #lrem #gauche #majorité #loi #liberté-d-expression #sénat #libération #messiha #le-pen #nahel #rosa-parks #haine #comportements-discriminatoires #discrimination #opinion #neutralité #idéologie #vivendi-canal #cnrs #tpmp #hanouna #identité #émeutes #éthique #conservateur #réactionnaire
MARIAGE F0RC3, Vl0IENCE, 1NC3ST3 ET PIRE ENCORE... L' #HISTOIRE DE CETTE #MUSULMANE VA VOUS ÉTONNER ! - #RadioMaudin
https://www.youtube.com/watch?v=6FmyFf_-2L8
Je vous lis un extrait du #livre Life at the Bottom de #TheodoreDalrymple.
Un livre qui n'a jamais été #traduit en #français. Il s'agit donc d'un #document totalement #inédit.Vous procurer le livre : https://amzn.to/3NckpRN
(Si la vidéo dépasse les 10 k vues, je vous lirai un autre chapitre !)
#politique #progrès #idéologie #multiculturalisme #analyse #livre #JLUL #MaudinMalin
COMMENT LES #PROGRESSISTES ONT DÉTRUlT LE #MONDE - #MaudinMalin
https://www.youtube.com/watch?v=kb49qVWhteo
Dans Life at the Bottom, #TheodoreDalrymple un #médecin #britannique nous raconte son quotidien avec les #classes les plus défavorisées d' #Angleterre. Selon lui les #intellectuels #progressistes seraient en bonne partie #responsable de beaucoup des #maux de la #société #actuelle.
Acheter le livre : https://amzn.to/3WRASxi
#politique #progrès #idéologie #analyse #livre #JLUL
Comme toujours la #France aura son Bac avec mention en travaillant trois semaines - #Campagnol
https://www.youtube.com/watch?v=aJbQrbnV19s
La France entretient clandestinement le feu de l' #humanisme et saura toujours le répandre
https://odysee.com/@campagnoltvl:2/salut2:b.
https://crowdbunker.com/channel/srBOV4Ke
L' #Europe #humaniste, celle des seins nus sous les balcons, ne renoncera jamais à ce qu'elle est
La conférence de Marseille
#politique #technologie #idéologie #IA #ChatGPT #progrès #mondialisme #culture
#news #cinéma #film #idéologie #militant #travail #usine #lutte #révolution #établi #ateliers
L’établi un film de Mathias Gokalp avec Swann Arlaud,
Très beau film, magnifiques acteurs….mais comment dire ?…. La philosophie révolutionnaire que présente le film me semble dater d’une autre civilisation. Pour avoir participé dans les années 68 à cette utopie d’intellectuels au contact direct d’ouvriers pour, sinon prôner, du moins accompagner la révolte qui ne serait tarder pour préparer la révolution. Je connaissais par avance le résultat, je ne suis donc pas déçue, plutôt désolée par tant de naïveté, voire d’inconséquence. Le temps est passé les analyses ont fait leur œuvre. L’élément primordial du problème dans le film est qu’il faut une injustice flagrante de l’entreprise pour voir s’indigner les salariés. Donc l’incurie de l’entreprise est partie première pour allumer la mèche de la révolte. L’intellectuel est là pour éclairer la prise de conscience. C’est mal parti, car elle sait très bien, elle (l’entreprise), où frapper pour diviser des ouvriers englués dans une existence bloquée de toute part. Les intellectuels à la manœuvre ne sont pas eux réellement impactés par les conséquences de la révolte, si ce n’est moralement. L’honnêteté, la bonne volonté, l’intégrité, la sincérité ne font malheureusement pas, à elles seules, de bons révolutionnaires. De plus il y a de moins en moins d’ouvriers et plus du tout d’intellectuels pour déchiffrer ce monde. Cette révolution n’est pas pour demain. Mais, malgré ses défauts, elle reste indispensable pour prendre conscience des processus mécaniques en présence.