#évolution

bliter@diaspora-fr.org

D' #HitIer à notre ère : L’ #AVEUGLEMENT des #MÉDIAS face aux #ruptures - Daniel #Schneidermann - ÉLUCID

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Daniel #SCHNEIDERMANN est #journaliste et créateur de l’émission « Arrêt sur images ». #Spécialiste des #récits #médiatiques, il est notamment l’ #auteur de « Berlin, 1933 » (Seuil, 2018), qui a obtenu le prix des Assises du #journalisme de 2019 et « Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : #enquête sur la fabrication de l'oubli » (Seuil 2023).

Dans cette #émission pour #Élucid, #DanielSchneidermann #débat avec #OlivierBerruyer de l' #évolution de la #presse des années 30 à nos jours, et des différentes failles du #système #médiatique : #aveuglement, manque d' #indépendance, biais multiples...Nos #journalistes seront-ils à la hauteur des grandes ruptures de notre temps ?

https://www.youtube.com/watch?v=pyW5oQpgxd0
#politique #géopolitique #histoire

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #écran #documentaire #paysans #terre #agriculture #évolution #ferme #entreprise #terres #agricole #agriculture #vie #vaches #culture #mywork #mytex

La ferme des Bertrand de Gilles PERRET

Une ferme en Savoie des années 70 à nos jours. Si vous voulez comprendre l’évolution de l’agriculture dans une ferme d’une centaine de vaches laitières en moyenne montagne, je vous le conseille fortement. Entre Parcours de vie, travail de la terre, gestion d’une entreprise et transmission. Évolution des mentalités dans le travail, dans la vie familiale et sociale. Une démonstration magistrale de 50 ans de révolution dans le monde paysan : Du « travail forcé » du siècle dernier au règne de la mécanique et des robots du monde tel qui va. Passionnant.
Ce n’était pas loin s’en faut mieux avant, mais apparemment suivant les dernières manifestations ce n’est pas la panacée non plus aujourd’hui.

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Sciences - Quel #hominidé a pu bâtir une telle construction en bois il y a… 476 000 ans ?
https://www.humanite.fr/sciences/homo-sapiens/quel-hominide-a-pu-batir-une-telle-construction-en-bois-il-y-a-476-000-ans

Cette construction suppose aussi des capacités techniques avancées chez les premiers hommes et des facultés d’abstraction développées puisqu’ils ont taillé ces morceaux de bois en vue de leur assemblage.

Ah la la... vouloir voir les premiers hommes comme très peu "évolués", c'est très pratique pour croire au #progrès infini de notre monde #moderne...

#Évolution #Archéologie #Histoire

bliter@diaspora-fr.org

#DJChloé raconte la nuit #techno - #BingeAudio

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#ChloéThévenin, alias Chloé, est une figure incontournable de la #musique #électronique #française, #européenne et #internationale. Depuis plus de vingt ans, elle alterne entre les #clubs et les #studios, entre le monde de la nuit et celui du #cinéma, de la #danse, et même de la #radio puisqu’elle a signé en 2021 l’habillage sonore de #FranceCulture… Son #parcours, il #raconte en creux l’ #évolution de la musique électronique, sa sortie de l’ombre, sa #reconnaissance par le grand public, mais aussi le souci de conserver ses #valeurs, son #indépendance, une certaine idée de la #liberté et de la #modernité

C’est toute cette #histoire que Chloé a accepté de #raconter au micro de #ThomasRozec.

https://www.youtube.com/watch?v=x6HWsHCJYrI

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Saksaywaman,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saqsaywaman

#Saqsaywaman ou #Sacsayhuamán (mot #quechua signifiant « rapace content » ou « repu ») est une forteresse #inca ou un centre religieux dédié au Soleil et à d'autres dieux incas, située à deux kilomètres de la ville de #Cuzco, au #Pérou.

https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Img749-2022-05-30.xml (+source image du post)

Constructions résistantes aux #séismes en giga-pierres de taille assemblées sans ciment, et surface « en dos de baleine strié » certainement liée à la mise en place d'un pluton ou sill visqueux dans son encaissant.

C'est ce genre de vestiges, qui me fait parfois penser qu'on n'a pas de #progrès #scientifique.
On se développe dans une certaine voie en fonction des #ressources, pierres ou #pétrole, puis on devient extrêmement expert, jusqu'à ce que la #civilisation en question disparaisse, ou la #ressource qui a permis un tel développement, et donc la civilisation qui existait du fait de l'exploitation de cette ressource...
Puis la technologie est oubliée, et l' #humanité perd ce savoir.

Je me dis la même chose avec la machine d'Anticythère ... appelée également mécanisme d'Anticythère, est considérée comme le premier calculateur analogique antique permettant de calculer des positions astronomiques.
Il a fallu plusieurs scientifiques, pendant des mois, avec du matériel de pointe, rayons X, ordinateur puissant etc etc... pour arriver à retrouver ce que faisait cette machine de ... l'Antiquité !

Je crois en l' #évolution, qui consiste à s'adapter à un milieu naturel. Le milieu naturel étant changeant, il faut s'adapter ou disparaître. On évolue ou on disparaît.
Mais je ne crois pas au progrès technologique infini.
#Nature #Sciences #Philosophie #Cycle #Empire #Finitude #Collapse #Effondrement

bliter@diaspora-fr.org

LES " #ÉLITES" #EUROPÉENNES ABANDONNENT LEUR #POUVOIR AUX #AMÉRICAINS ! - #EmmanuelTodd - #ÉLUCID

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▶ Emmanuel #TODD est #anthropologue, #démographe et #historien. Il revient à nouveau sur Élucid pour analyser cette fois-ci le #déclin de l' #Europe, et plus exactement, l' #abandon soudain et #violent du #pouvoir de la part des " #élites" #européennes, au profit d'une #puissance extérieure, à savoir les #États-Unis.

00:00:00 - 00:01:43 : Zapping
00:01:43 - 00:08:49 : Présentation, raisons de s'intéresser aux élites
00:08:49 - 00:13:43 : Abandon du #projet #européen au profit des États-Unis
00:13:43 - 00:25:02 : #Évolution de l' #évasion #fiscale et #conséquence sur la #mentalité des élites
00:25:02 - 00:29:12 : #Apport et #lacunes de l' #école #française " #pikettiste"
00:29:12 - 00:32:38 : Perte de #rationalité dans le projet #occidental
00:32:38 - 00:37:23 : #Irrationalité des élites, #invention des #menaces
00:37:23 - 00:48:56 : #Déchéance des États-Unis et de l'Occident
00:48:56 - 01:01:00 : Les #divergences #abyssales au sein de l' #UE
01:01:00 - 01:05:14 : #Absurdités #géopolitiques, folie des élites européennes
01:05:14 - 01:11:11 : Le #désastre de l' #euro
01:11:11 - 01:14:25 : État des lieux de la #France
01:14:25 - 01:22:44 : La #soumission de l' #Allemagne
01:22:44 - 01:24:17 : Le cas particulier de la ##Hongrie
01:24:17 - 01:26:53 : La #décomposition avancée de l' #Angleterre
01:26:53 - Question finale

https://www.youtube.com/watch?v=iRgC2l94T6U
#politique

bliter@diaspora-fr.org

L'inexorable #déclin des #musiques de #dessins #animés - #Piano #Jazz #Concept

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https://www.youtube.com/watch?v=wk2hE8OTZrY

Les #DessinsAnimés nous éclairent sur l' #évolution ( #musicale) de nos #sociétés.
Découvrir les échelles : https://www.pianojazzconcept.com/categorie-produit/harmonie-au-clavier/
Se procurer la #méthode En #Harmonie : https://www.laflutedepan.com/partition/1106120/lilian-dericq-&-etienne-guereau-en-harmonie-fondements-de-l-harmonie-tonale-et-modale-dans-le-jazz-tome-1-partition-tout-instrument.html
#Roman ou #disque : https://www.cultura.com/search/results?search_query=etienne+guereau

Playlist pour les enfants (et leurs parents) : https://www.youtube.com/playlist?list=PLjro58YZFaZYDomJTezWZfvY6qmWdaBq8

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Chapitres

00:00 Bilan
04:27 Intro
06:20 La Panthère rose (Henri Mancini, 1963)
12:30 Capitaine Flam (Jean-Jacques Debout, 1979)
16:53 Bouba (Jean-Jacques Debout, 1981)
21:02 Il Était une fois l'espace (Michel Legrand, 1983)
27:03 Hyper Espace (Michel Legrand, 1983)
32:51 Les Snorky (Jay Ferne, 1986)
38:10 Signé Cat's Eyes (Turckheim, 1985)
40:35 Bioman (Salesses/Porry, 1987)
42:33 Bob l'éponge (Derek Drymon, 1999)
43:55 Jimmy Neutron (Charlie Brissette, 2006)
44:54 Les Ratz (Hervé Lavandier, 2006)
45:59 Marsupilami (Lou Bega, 2014)
47:13 Totally Spies! (Nick Coler, 2010)
47:55 Code Lyoko (Franck Keller, 2013)
49:12 Pomme de Reinettes (Trad.)
50:06 Ainsi font, font, font (Trad.)
52:35 Chapi Chapo (François de Roubaix, 1974)
53:23 Petit escargot (Trad.)
54:44 La danse des Titounis (le Monde des Titounis, 2017)
55:04 Outro

Par #EtienneGuéreau pour www.pianojazzconcept.com

#music #musique #pianojazzconcept

bliter@diaspora-fr.org

#Caractère : 12 #types de #femmes à éviter - La #civilisation #occidentale et son #excès de #romantisme - l'Observateur

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https://www.youtube.com/watch?v=iSBOCnIL8EU

Ça y est ! C'est fait !
Le #livre est enfin publié et disponible sur #Amazon au format #papier et #numérique.
Voici tous les liens Amazon pour la #France et l'international (liens universels) 👉

Lien France - https://amzn.to/444rCJH
Lien universel Ebook - https://www.azonlinks.com/B0C3HRTYTB
Lien universel Broché - https://www.azonlinks.com/B0C2RVLS4L

#Timeline de l'audio 👉
00:02:32 Préambule : Le #couple, un piège de l' #évolution
00:13:38 La civilisation occidentale et son absurde excès de romantisme

#lObservateur #relationshommesfemmes #comprendrelapsychologieféminine #psychologieetévolution #relation #homme #femme

nadloriot@diaspora.psyco.fr

Gènes, culture et évolution : nouvel éclairage sur l’aventure humaine

Évelyne Heyer : "L’Européen typique d’avant le Néolithique, il y a entre 40 000 et 5 000 ans, était plutôt de peau foncée, voire noir. Avec des yeux bleus, car une autre mutation nous indique qu’en Europe du Nord et de l’Ouest, c’était très fréquent." 
The typical European before the Neolithic, between 40,000 and 5,000 years ago, was rather dark-skinned, even black. With blue eyes, because another mutation tells us that in Northern and Western Europe, this was very common.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/genes-culture-et-evolution-nouvel-eclairage-sur-laventure-humaine

#science #heyer #évolution #evolution #homosapiens #anthropologie #anthropology

vincentvalentine@diaspora-fr.org

Darwin, mal lu, détourné, mais toujours aussi génial

https://www.lexpress.fr/sciences-sante/darwin-mal-lu-detourne-mais-toujours-aussi-genial-6PJOYQ4REVFMJJM5M7RJ57ZAZI/

#lexpress #darwin #science #évolution #rousseau #crétine #évolution

Article complet :

Selon elle, il existe "tout un courant en particulier en économie qui explique qu’il faut 'darwiniser' la société, c’est-à-dire pour les humains comme les animaux, on doit faire en sorte que seuls les mâles les plus adaptés se reproduisent et que si les autres meurent, c’est pas très grave." Elle, c’est Sandrine Rousseau, la député écologiste qui s’exprimait sur son sujet de prédilection, l’écoféminisme, début septembre à l’université catholique de Louvain (Belgique) (https://twitter.com/JLGagnaire/status/1568194868614160385). Pull vert, fines montures et voix posée, elle poursuit avec légèreté : "Donc, c’est vraiment un libéralisme sauvage. C’est le début entre Ricardo et Smith […] sur le fait que Ricardo s’oppose, par exemple, aux lois sur les pauvres parce qu’il dit 'les pauvres doivent mourir' ; c’est aussi ce que fait Malthus qui dit 'laissons-les mourir !' Et tout cela est inspiré des théories de Darwin […] qui en fait dit 'qu’il faut opérer une sorte de sélection naturelle dans l’espèce humaine comme dans le règne animal et dans cette sélection naturelle, les femmes sont cantonnées au rôle de reproductrice. C’est à ce moment-là qu’elles deviennent des ventres et reproduisent la force de travail et servent avant tout à cela.'

"Avant Darwin, il n’y a pas d’autre explication que la Création pour expliquer le monde"

Le barbu Charles Darwin, depuis sa mort, reste, à n’en pas douter, l’homme qui s’est le plus retourné dans sa tombe tant sa fameuse théorie de l’évolution, publiée en 1859, a été ainsi dévoyée. Cette date n’est pas anodine puisque Thomas Malthus comme David Ricardo sont morts bien avant (1834 pour le premier et 1823 pour le second). L’actuelle économiste en chef d’Europe Ecologie- Les Verts n’hésite donc pas à professer un hasardeux anachronisme qui ferait bondir tout historien – Malthus et Ricardo reposant depuis belle lurette à six pieds sous terre auraient eu du mal à s’inspirer du texte de Darwin. Et au-delà de se prendre les pieds dans le tapis des dates, celle qui donnait cette année encore des cours à l’université de Lille n’hésite pas à tordre les propos de Darwin, de quoi se mettre également à dos les biologistes comme Pierre-Henri Gouyon. "Le plus gros écueil de ceux qui citent Darwin sans l’avoir lu est d’affirmer comme Sandrine Rousseau que la nature nous donne des leçons de morale, assure ce professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et spécialiste de l’évolution. C’est une erreur gravissime d’aller chercher dans la nature une explication des comportements humains."

Si, cent quarante ans après sa mort, le célèbre naturaliste anglais reste à ce point cité, il le doit à sa vision du vivant aussi révolutionnaire que Copernic et Galilée avec l’héliocentrisme ou Newton et sa loi de la gravitation. Pour autant, plus personne aujourd’hui, même Sandrine Rousseau, ne contesterait que la Terre ne soit pas le centre de l’univers, ni que la fameuse pomme tomberait au sol par hasard alors qu’elle se trouve attirée par une force. La théorie de l’évolution et l’origine des espèces, elles, continuent de faire l’objet de vives critiques et d’incommensurables amalgames. Il suffit de les replacer dans le contexte de l’époque pour comprendre pourquoi : "Avant Darwin, il n’y a pas d’autre explication que la Création pour expliquer le monde", met en perspective Guillaume Lecointre, zoologiste et professeur au MNHN. Le Britannique avait donc parfaitement conscience du caractère révolutionnaire de son travail. Dire que les espèces ne sont pas immuables, c’est, écrit-il, "comme confesser un crime".

Le fruit d'une longue maturation

La théorie de l’évolution ne naît pas du jour au lendemain. Elle est le fruit d’une longue maturation commencée en 1831 lorsque Darwin embarque sur le Beagle pour un voyage autour du monde de cinq années. Durant ce périple, il lit, écrit et surtout, observe beaucoup notamment la faune sauvage. L’anecdote est connue : dans l’archipel des Galapagos, il est intrigué par une variété de pinsons et la forme de leur bec différente selon les îles, qui l’amène à se questionner sur ces variations. Le scientifique connaît les travaux de ses prédécesseurs des Lumières, les naturalistes Georges Cuvier, tenant du fixisme, Georges-Louis Leclerc de Buffon qui parle déjà d’ancêtres communs à certaines espèces et surtout Jean-Baptiste de Lamarck et son transformisme, théorie prédarwinienne majeure (les espèces s’adaptent à leur environnement tout en acquérant de nouvelles caractéristiques qui voient leur corps évoluer en fonction de leur utilisation).

Dès 1837, Charles Darwin a esquissé tous les éléments de sa théorie. Le terme "sélection naturelle" apparaît dans ses carnets en 1838. "Mais il va lui falloir encore vingt ans pour la coucher définitivement sur le papier : il pensait qu’elle était étayée mais il voulait être inattaquable et convaincre tout le monde", explique Guillaume Lecointre. Perpétuel insatisfait, le biologiste anglais ne l’aurait peut-être même pas publiée s’il n’en avait été forcé par son jeune compatriote Alfred Wallace qui lui adresse une lettre en juin 1858 où il décrit les mêmes mécanismes. Darwin assurera que ce fut un déclic et qu’il s’est senti "talonné", au point de se mettre à sa table de travail en urgence pour synthétiser son œuvre et prouver l’antériorité de ses idées. De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle est publié le 24 novembre 1859 à 1 250 exemplaires, tous épuisés le jour même, preuve que l’ensemble de la communauté scientifique attendait l’ouvrage avec impatience.

Ce que dit vraiment la théorie de l'évolution

Mais sur le fond, que dit le Britannique ? Que les organismes vivants sont en perpétuelle évolution grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Et que toutes ces espèces – y compris l’homme – descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs. Voilà pour la doctrine. En détail, cela donne : d’abord, le terme de "sélection", il le tire de son observation des élevages : qu’il s’agisse d’une fleur ou d’un cheval, chaque génération est choisie en fonction de certains critères. Les espèces se laissent manipuler, donc sélectionner. Ensuite, il faut revenir au Beagle et aux pinçons des Galapagos : il y a un degré de différence entre chaque individu d’une même famille en fonction des conditions de vie. D’où la notion cardinale de "variabilité naturelle". De même, et c’est bien Darwin qui s’inspire de Malthus et non l’inverse, en dépit d’une hausse exponentielle, la population demeure naturellement stable ou, tout du moins, les espèces se reproduisent aussi longtemps qu’elles trouvent des ressources alimentaires et des conditions d’habitat optimales. Or aucune ne l’a emporté sur les autres de façon hégémonique. Les conditions environnementales et chimiques jouent donc un rôle majeur.

"Enfin, Darwin souligne que tout le monde ne réussit pas et qu’il y a des variations selon les aptitudes de chacun", explique Pierre-Henri Gouyon. L’autre ligne directrice de la pensée de Darwin est la descendance avec modification, c’est-à-dire que les espèces ont une histoire et sont apparentées. Au sein d’un même groupe, les individus porteurs d’une variation héritable, momentanément avantageuse, se reproduiront davantage (on parle de différentiel reproductif). Cette dimension "d’héritabilité" est aussi capitale. Mais telle qu’en parle Darwin, la sélection naturelle ne signifie pas que seul survive le meilleur. Elle se contente de dire que les individus bien adaptés ont de meilleures chances de survivre. La science de son temps l’empêche d’aller plus loin. "Il pressent que la clef de l’édifice, c’est l’hérédité. Mais à l’époque, il n’a pas les moyens de le prouver", conclut Gouyon. Pour cela, il faudra attendre les travaux d’August Weismann sur l’hérédité, puis la redécouverte des lois de Mendel (début de la génétique) en 1901, la théorie synthétique de l’évolution dans les années 1930 qui voient différentes disciplines travailler enfin ensemble (biologie, géologie, mathématiques, botanique, paléontologie, etc.), la découverte de l’ADN (1953), ou encore, de nos jours, le séquençage des génomes. "Toutes ces avancées et ses technologies n’ont jamais infirmé mais confirmé voire enrichi dans ses grandes lignes, la théorie de l’évolution", résume Pascal Tassy, professeur émérite au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

Une théorie rapidement dévoyée

Sitôt publiée, sitôt attaquée puis détournée. La théorie de l’évolution connaît un succès immédiat et le monde se divise en pro et anti-darwiniens. Au niveau des religieux, la pastille d’une origine naturelle du monde qui ne convoque pas Dieu, passe mal. Mais pas de façon violente. Le Vatican attendra, tout de même, Jean-Paul II (1996) avant de "reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse…" Comme souvent, c’est dans les franges les plus extrêmes que naît et se développe la contestation. Côté chrétien avec certains croyants protestants d’où naîtra le créationnisme – le récit de la Genèse doit être pris au pied de la lettre et Dieu a créé chaque espèce - ; côté musulman où les fondamentalistes sont les hérauts aujourd’hui encore de la lutte contre Darwin. Sur cette question du Dieu à l’origine de tout, même Darwin évolue, utilisant le terme "créateur" dans la deuxième version de son livre (1860). Puis, au fur et à mesure qu’il avance en âge, le célèbre biologiste reconnaîtra dans son autobiographie qu’il est agnostique : "Le vieil argument d’une finalité de la nature […] est tombé depuis dans la loi de la sélection naturelle. Désormais, nous ne pouvons plus prétendre, par exemple, que la belle charnière d’une coquille bivalve doit avoir été faite par un être intelligent, comme la charnière d’une porte par l’homme." L’expression "être intelligent" parue en 1887 est assez savoureuse tant elle répond déjà, aux tenants du créationnisme light développé aujourd’hui outre-Atlantique sous la notion d’ "Intelligent design" (dessein intelligent), voulant que la perfection de l’univers ne peut s’expliquer que grâce à l’action d’une "intelligence supérieure". Relire Darwin toujours, plutôt qu’en tronquer la pensée…

“Tout ce qui est héréditaire n’est pas génétique”

De son vivant, en revanche, le biologiste aura vu se multiplier moult dévoiements de sa théorie de l’évolution. Il est même traité de "raciste" par certains, alors que ses écrits portent peu à confusion. Son cousin Francis Galton, lui, va s’attacher à "traduire" la théorie en langage mathématique pour chercher à améliorer l’espèce humaine. Très vite, Darwin prend ses distances avec ce parent encombrant. Pour faire simple, puisque l’on peut sélectionner les animaux d’élevage, pourquoi ne pas en faire autant avec l’homme ? En 1883, Galton invente le terme "d’eugénisme" et fera carrière avec ce concept de l’hérédité. "Mais avec quels critères, l’intelligence, la beauté, interroge Hervé le Guyader ancien directeur du laboratoire Systématique, évolution, biodiversité et de l’école doctorale de Diversité du vivant ? Tout ce qui est héréditaire n’est pas génétique." L’eugénisme représenta un courant scientifique important au début du XXe siècle surtout aux Etats-Unis où des dizaines de milliers de personnes furent victimes des lois de stérilisation forcée. Idem dans certains pays scandinaves et en Allemagne où il a débouché sur l’extermination des races jugées inférieures par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

L'invention du darwinisme social

L’autre grand courant d’idées qui se développe peu après la théorie de l’espèce est celui porté par le philosophe et sociologue Herbert Spencer (1820-1903). "Il s’est emparé du concept de sélection naturelle pour l’exporter à l’ensemble des domaines. Il incarne un intégrisme libéral anti-interventionniste et opposé à toute assistance envers les défavorisés. Spencer est le théoricien de l’égoïsme naturel en morale et de l’individualisme en politique", tranche Patrick Tort, fondateur de l’Institut Charles Darwin International. "Ces thèmes se retrouveront dans la plupart des sociologies biologiques des années 1970 : assimilation de la société à un organisme, interprétation de son évolution en termes d’accroissement de la liberté de l’individu et de la régression de la sphère de l’Etat, rejet global des lois sociales", regrette le meilleur connaisseur du naturaliste anglais. Dans son second ouvrage majeur, La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe paru en 1871, Darwin rejette Spencer et dans son autobiographie, il fait même montre d’une antipathie profonde envers lui. Contrairement à ce que pensent tous ses détracteurs passés et contemporains Charles Darwin considère le secours au plus faible comme l’indice même de la civilisation. "En 2022, le squelette de la théorie de Darwin reste totalement valable, mais depuis son énoncé, beaucoup de chair a été ajoutée. Toutes les controverses reposent sur ces ajouts, résume Guillaume Lecointre. Depuis toujours, l’idéologie fait ses courses dans la théorie de l’évolution. Darwin parle de coopération, pas de concurrence et il n’a jamais évoqué ce concept de darwinisme social." Décidément, Sandrine Rousseau devrait (re)lire L’Origine des espèces.

bliter@diaspora-fr.org

La #technologie est en train de détruire nos vies... (ça va trop loin !) - #MaMeilleureVersion

https://www.youtube.com/watch?v=6VY0kNwxRYk

🙌 Échangeons ensemble sur Telegram : https://t.me/+BgOxxSIMoEVjZDU8
👉 Accédez aux emails privés (gratuit) : https://emails.mameilleureversion.fr

L' #évolution de la #technologie est géniale, elle nous permet de plus en plus de chose, de plus en plus de #confort..! Oui. Et si justement c'était là tout le #problème ?

#analyse

bliter@diaspora-fr.org

LA #SOCIÉTÉ DE #CONSOMMATION A TRANSFORMÉ L' #INDIVIDU ET LE #MONDE - #AnthonyGalluzzo - #ÉLUCID

▶ Anthony GALLUZZO est maître de #conférences à l' #université de #Saint-Étienne et ses #travaux de #recherche portent principalement sur les #cultures de consommation et leur #histoire. Il est notamment l'auteur de "La fabrique du consommateur" (Zone, 2020), un #ouvrage très riche retraçant l'histoire de la société #marchande de 1800 à nos jours, et la manière dont la société de consommation a bouleversé à la fois notre rapport au monde, et notre conception de l'individu. Dans cet entretien par #OlivierBerruyer pour Élucid, il rend accessible cette #évolution incroyable, qui permet de prendre du recul sur notre monde actuel.

https://www.youtube.com/watch?v=1QavzvLtaLQ
#SociétéDeConsommation

bliter@diaspora-fr.org

[ #Documentaire] Introduction à la #Trance #Psychédélique - #Catharaxis

La Trance Psychédélique est une #musique #électronique #underground apparu dans les années 90. Elle a pour origine un carrefour #culturel, entre la musique transe, la musique psychédélique, et la musique électronique. Des premières fêtes sur la plage à #Goa jusqu'à des #festivals réunissant des milliers de personnes comme #Ozora et #Boom, elle s'est développée au fur et à mesure, tant par son #évolution #musicale que #technologique.

Pour expliquer cet univers vaste et complexe, 4 protagonistes du mouvement vont se succéder pour introduire ce phénomène majeur qu'est la Trance Psychédélique.

Documentaire présenté et réalisé par Elias Henni.

https://www.youtube.com/watch?v=RQcbLDd6sK8

wazoox@diasp.eu

Richard Dawkins : Si la race a tout d'un spectre, le sexe est bigrement binaire - L'Express

#science #biologie #évolution #société #SJW

"La race a tout d'un spectre. La plupart des Afro-Américains sont métis, donc il s'agit réellement d'un spectre. Quelqu'un qui a l'air blanc peut même se dire noir, en n'ayant qu'une très légère [origine africaine]. Les gens ayant un arrière-grand-parent amérindien peuvent se dire amérindiens. Le sexe, par contre, c'est bigrement binaire. À première vue, il semble donc plus facile pour une personne de s'identifier à la race de son choix. Si vous avez un parent noir et un autre blanc, vous avez de quoi penser que votre identité relève d'un choix."

Les racialistes vont encore s'énerver :D

https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/richard-dawkins_2165865.html