#steve

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anar65@diaspora-fr.org

#Bloc-Lorraint dissout, ça y est c'est fait !!!

#Antifascisme, #ExtrêmeDroite, #Gouvernement, #Justice, #Solidarité

Et #bonne-Nuit !

🔴 État policier : le Bloc Lorrain officiellement dissout 🔴

La dissolution de l’association militante crée un précédent inquiétant

«Ça y est, c’est tombé en Conseil des Ministres, on est dissout». Ce sont les mots du porte parole de l’association Le #Bloc-Lorrain, basée dans l’Est de la France. Il ajoute : «on va faire un recours au Conseil d’État. On a peur qu’ils se servent de ça pour faire une jurisprudence.»
**
En effet, dans un courrier daté du 21 octobre 2022 que nous avions pu consulter, le #BlocLorrain était accusé par le Ministère de l’ #Intérieur de provoquer **«à des manifestations armées ou à des agissements contre des personnes et des biens»
. Rien que ça.

Mais qui compose le Bloc Lorrain ? Quelles sont ses activités ? La structure est une association loi 1901 qui «regroupe environ 200 adhérents et adhérentes de tous les âges» nous explique son porte-parole. Le collectif se revendique #libertaire, #altermondialiste, #écologiste. À la base, c’est «un groupe de potes, certains militent depuis 20 ans». «On s’est constitué en association en mars 2021, pour mener à bien certaines actions autour de la #justice-sociale

Depuis, le Bloc Lorrain n’a pas ménagé ses efforts. Des maraudes étaient organisées «toutes les semaines, à Nancy, Metz, dans toute la Lorraine». Désormais, il «y a des militants partout dans la région» et même «des sympathisants ailleurs». En deux ans, le Bloc Lorrain a distribué plus de 20.000 repas.

Le collectif réalise aussi des distributions de nourriture aux étudiant-es et vient en aide à des familles de réfugié-es. «On fait aussi des actions environnementales» nous explique le porte-parole. Par exemple, le groupe sort ramasser des tonnes de déchets jetés dans la nature. Des initiatives salutaires, en faveur du bien commun.
C’est un véritable «système alternatif de luttes» qui se met en place. Le Bloc Lorrain pratique l’entraide concrète et lutte dans la rue. «On manifeste aussi, évidemment, on tient les banderoles», ou encore «on milite aussi sur #Bure, contre l’enfouissement des déchets #nucléaires». Le Bloc Lorrain s’est aussi déplacé à Paris lors de grosses manifestations ou à Nantes lors de fêtes de la musique en hommage au jeune #Steve, tué par la police.

C’est sur ce point que le gouvernement veut les attaquer. Le Ministère de l’Intérieur, qui est entré dans une frénésie de dissolution depuis deux ans, a tenté de détruire notre média #Nantes-Révoltée, puis des groupes de #soutien à la "Palestine, et un collectif #antifasciste lyonnais. Auparavant, il avait dissout de nombreuses associations musulmanes, au nom de la lutte contre le «séparatisme». Des procédures d’exception contre les minorités et les opposant-es pendant qu’Éric #Zemmour, condamné pour provocation à la haine raciale et proche de groupes néo-nazis violents, est invité sur tous les plateaux dès qu’il a envie de vomir son #racisme à l’antenne.

Contre le Bloc Lorrain, il n’y a que des accusations floues, basées sur des intentions supposées. Par exemple le gouvernement accuse la structure de «valoriser les débordements» sur sa page Facebook, la diffusion de vidéos de manifestations, ou encore la dénonciation de la #police. Dire la #vérité est désormais interdit en France. Chaque publication ou commentaire sur Facebook semble scrutée, épluchée, pour en déduire que le collectif «incite» à la «commission d’actes violents». On peut difficilement faire plus mensonger : le Bloc Lorrain a organisé une manifestation à Nancy, contre sa dissolution le 29 octobre. Des centaines de personnes avaient défilé dans le calme.

Ce 22 novembre 2022, en Conseil des Ministres, un décret lunaire au nom de la Première Ministre et du Ministre de l’Intérieur a donc entériné la dissolution. Un précédent inquiétant, puisque les procédures contre Nantes Révoltée n’ont pas abouti et que les dissolutions visant les associations pro-Palestine et antifascistes ont été cassées par le conseil d’ #État. Avec cet arrêté contre le Bloc Lorrain, s’il est maintenu, c’est un palier qui est franchi. Demain, n’importe quel #collectif #militant peut être visé. Et après ? Il en va de la survie des maigres #contre-pouvoirs qui existent encore en France.

Pour rappel, les procédures de #dissolution ont été inventés dans les années #1930, en pleine montée du #fascisme et de tensions militaires : il s’agissait de réagir aux nombreux groupes armés d’extrême droite, #fascistes ou #monarchistes, qui préparaient un coup d’État contre la République, commettaient des attentats et avaient attaqué le Parlement. Aujourd’hui, cette procédure est utilisée très largement pour anéantir les groupes d’opposant-es qui font vivre la vie sociale à l’échelle des territoires. L’usage s’est inversé.

Sur sa page Facebook, le Bloc Lorrain déplore : «La 180ème maraude n’aura pas lieu, l’énième ramassage de déchets ne se fera pas ce week-end. Nous n’existerons plus en tant qu’entité. Nous serons dans l’obligation de stopper nos activités, plus de messages, plus de réponses collectives, plus de compte bancaire, plus rien au nom de l’association. Nous ne pourrons plus nous rassembler tous ensemble sous peine de 3 ans de #prison et 45.000 euros d’ #amende

Tout n’est pas fini, car un recours aura lieu au Conseil d’État, probablement dans plusieurs mois. D’ici là, une cagnotte est en ligne et le déroulé de la procédure sera expliqué sur le Média Jaune de Lorraine

fiel@diaspora-fr.org
#Steve #Nantes #ViolencesPolicières #Police #justice #gouvernement #Etat

🔴 La fabrique de l’impunité 🔴

Steve : l’ancien préfet n’est plus mis en examen, l’enquête indépendante est rejetée par la justice

L’ancien préfet de Nantes au moment de la noyade de Steve le 21 juin 2019 va échapper à des poursuites judiciaires. Il n’est officiellement plus mis en examen pour homicide involontaire. C’est la décision prise par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Rennes ce vendredi 28 octobre.

Le 21 juin 2019 la police nantaise attaque à coup de grenades et de balles en caoutchouc des centaines de personnes qui font la fête au bord de la Loire. La charge, d’une extrême violence, a lieu après la diffusion d’une chanson contre l’extrême droite. Plusieurs dizaines de personnes sont blessées, une dizaine tombe dans le fleuve du haut du quai et Steve, 24 ans, est porté disparu. Il sera retrouvé noyé un mois plus tard. Claude d’Harcourt, le préfet, qui a supervisé l’opération, déclarait froidement à la presse, juste après le drame : «Les forces de l’ordre interviennent toujours de manière proportionnée. Face à des individus extrêmement avinés […] il est difficile d’intervenir de façon rationnelle». Ce préfet promet même «des poursuites» contre les fêtards. Quelques semaines plus tard, il porte plainte contre un journaliste qui a dénoncé la répression de la fête de la musique.

Depuis, l’ancien Préfet a été promu «directeur général des étrangers» au ministère de l’Intérieur. Rappelons qu’il a débarqué à Nantes en novembre 2018 et a passé 2 ans à martyriser la population nantaise, en particulier les exilés. Claude d’Harcourt est un énarque, issu d’une grande famille aristocratique. Dès sa prise de fonction il encadre des manifestations par des dispositifs de policiers parfois plus nombreux que les participants eux-mêmes. Le 17 novembre de la même année, Nantes est l’une des rares villes où les Gilets Jaunes sont gazés et attaqués par la police dès l’Acte 1. En quelques mois de mouvement son bilan est terrible : des centaines de blessés, plus de 300 gardes à vue, plusieurs mutilés. Et un jeune homme, Adrien, tombé dans le coma devant la préfecture suite à un tir en pleine tête le 29 décembre 2018. Les mois suivants, la fête foraine et l’hôpital sont touchés par les gaz lacrymogènes, tirés en quantités ahurissantes chaque samedi.

Après la noyade de Steve, ce préfet choisit l’escalade en interdisant «tout rassemblement» dans la ville, le jour de l’hommage. La répression est terrible, alors même que la ville entière est choquée par la noyade du jeune fêtard. Claude d’Harcourt réprimera avec la même brutalité les manifestations syndicales pour les retraites.
Le 21 juin 2020, un an après la mort de Steve, Claude d’Harcourt choisit à nouveau la violence : il interdit la soirée prévue en hommage. Tout rassemblement est interdit dans la ville. Nantes est mise en état de siège, la répression est de nouveau terrible. Il quitte ses fonctions quelques semaines plus tard. Après avoir fait couler du sang et des larmes à Nantes, sans répondre de ses actes.

En octobre 2021, le préfet d’Harcourt est mis en examen pour «homicide involontaire». Des qualifications déjà très insuffisante, après plus de 2 ans d’impunité totale. Désormais, même ces poursuites à l’encontre de Claude d’Harcourt s’envolent. La justice estime qu’il y a une «absence d’indices graves ou concordants» pour le poursuivre.

Les avocats du préfet ont remporté une autre victoire ce vendredi 28 octobre : la chambre d’instruction de la cour d’appel a prononcé la «nullité» de l’expertise judiciaire confiée au laboratoire d’analyse Index. Cela veut dire que cette enquête indépendante très précise, prouvant la responsabilité de la police, ne sera pas utilisée dans la procédure. Index est un laboratoire d’expertise qui travaille sur des affaires de violence d’État​. Concernant la mort de Steve, Index avait produit vidéo d’une durée d’une heure qui reconstituait minutieusement le drame à partir des innombrables données figurant au dossier : 4600 pages de procédure, 5 heures de vidéos collectées à partir de téléphones de teufeurs et d’images de vidéosurveillance, et 33 heures d’échanges radio entre les policiers, le centre d’information et de commandement et les services d’urgence.

Un élément irréfutable, précis, décisif pour un éventuel procès. Une vraie enquête, comme ni l’IGPN ni la justice, malgré leurs moyens colossaux, n’en ont mené.

Cette «nullité» d’un document essentiel est d’une perversité totale. L’impunité policière se base souvent sur une prétendue absence de preuves. Les affaires sont généralement classées «faute d’éléments». Mais quand ces preuves existent, comme c’est le cas ici, la justice se charge de les faire disparaître. On touche ici au cœur de l’État policier : l’ensemble du système légal a besoin des violences policières. L’institution judiciaire accompagne de toutes ses forces les crimes policiers. Dans le même temps, ces mêmes magistrats n’hésitent pas à condamner lourdement les opposants, les pauvres, les immigrés sur la base d’éléments inexistants.

Trois ans ont passé depuis la mort de Steve et l’affaire piétine. La stratégie de l’apaisement et des appels au calme n’a rien obtenu. Lorsqu’il s’agit d’exiger vérité et justice sur les violences d’État, seule la peur de voir le rapport de force basculer permettra d’obtenir un soupçon de justice de la part du pouvoir.

Source de la presse locale.

fiel@diaspora-fr.org

#Nantes #21Juin

FÊTE DE LA MUSIQUE, FÊTE DE LA POLICE : RÉCIT D’UN 21 JUIN TOTALITAIRE

Hommage à #Steve nassé, 5 arrestations et une hospitalisation pour une #banderole, #fresque détruite, ville cadenassée

Mardi 21 juin 2022, 40ème fête de la musique dans un pays pris en otage par un banquier qui veut gouverner avec l’ #extrême-droite. A Nantes, c’est une date importante : il y a trois ans jour pour jour, la #police avait attaqué la fête sur un quai à coup de grenades et de balles en caoutchouc, et précipité plusieurs personnes dans la Loire. #Steve était #mort noyé. #Justice n’a toujours pas été rendue. En revanche, depuis, les fêtes de la musique sont systématiquement réprimées. Celle de 2022 a dépassé les frontières de l’imaginable.

  • 14h : la #préfecture a pris un arrêté interdisant les #rassemblements et le transport de son. Interdit la fête et la musique le jour d’une fête de la musique. La nouvelle normalité à Nantes, le jour anniversaire d’un #crime-policier, est donc d’empêcher le souvenir même de l’évènement.

  • 16h : sur l’île de Nantes, rue Paul Nizan, une immense fresque est réalisée par le collectif BlackLines. Il y a de la musique. Un peu de monde afflue. Mais l’endroit est cerné de policiers. Des motards passent plusieurs fois. Un escadron de gendarmes mobiles circule à proximité. Les ponts qui mènent au centre-ville sont déjà bloqués par des agents armés. De quoi ont-ils peur ?

18h30 : à l’endroit de la charge mortelle de 2019, les amis de Steve organisent un hommage. Sur le quai, quelques dizaines de personnes se réunissent entre deux averses. Il y a peu de monde mais un cordon de forces de l’ordre entoure quand même les quelques personnes présentes. Celles qui veulent approcher se font fouiller. Il y a des prises de parole, mais elles sont écourtées, car la police menace de mettre des amendes si le rassemblement dure trop longtemps. Tout le monde repart. Sur les lieux d’un crime policier, il n’est pas possible de se réunir sans être #harcelé par la #police, seule maître de l’espace public. De longues files de fourgons bleu s’étendent tout le long du quai. Il y a 10 fois plus d’agents que de personnes réunies, c’est du délire.

  • 19h : Rue Paul Nizan, la fresque du collectif Black Lines est terminée. On annonce au micro que la marche des amis de Steve, qui devait rejoindre le mur a finalement été #bloquée. Un cortège devrait partir du mur pour rejoindre le centre-ville mais tous les accès sont fermés.

  • 20h : une grande banderole proclamant «ni oubli ni pardon» est hissée sur un échafaudage de la Place du Commerce. Un exploit, car les patrouilles de police et les vigiles sont absolument partout. La banderole est très rapidement arrachée. Aucune trace ne doit rester.

  • 20h30 : Place du Bouffay, des personnes se réunissent autour d’une fresque réalisée en hommage aux personnes tuées par la police à l’appel du Kanal. C’est une palissade fleurie avec le nom des défunts. Au milieu de la foule et des concerts, des dizaines d’agents armés, des chefs de la police, des policiers du renseignement investissent la place. Ambiance suffocante.

  • 20h40 : Des banderoles du collectif Black Lines sont déposées au sol à Bouffay. La police encercle toutes les personnes qui se trouvent à proximité. Tout le monde est nassé et contrôlé. Même les journalistes. Certains photographes reçoivent des menaces.

  • 21h10 : Malgré cette énorme pression, un petit groupe sort une banderole et part en défilé improvisé dans les ruelles de Bouffay. Des cris «justice pour Steve» tentent de se faire entendre au milieu des terrasses et de la musique jouée devant les bars. La police est partout. Le rapport de force en faveur de la répression est écrasant. Plusieurs terrasses applaudissent le petit cortège.

  • 21h20 : #Charge-policière. Il n’aura pas fallu 10 minutes pour que des dizaines de policiers attaquent la banderole, l’arrachent, et arrêtent 5 personnes. C’est très #violent : des individus cagoulés donnent des grands coups de matraques métalliques à des gens qui tenaient juste une banderole. Une personne termine à l’hôpital après avoir reçu des coups. La scène ressemble à ce qu’on a pu voir en Russie dernièrement. Sauf que personne ne s’indigne. Pour les #patrons de #bars, le #show doit continuer. (la fête de la musique est devenue depuis longtemps plus la fêtes des dealers d'alcool que des musicos ...)

  • 22h : des gendarmes armés débarquent à nouveau sur la place pour détruire et emporter la fresque en hommage aux victimes de #violences-policières. Le panneau est chargé dans un camion de Nantes Métropole. La mairie #socialiste complice de l’opération. Ultime provocation. Le canon à eau et les dizaines de fourgons à gyrophares resteront toute la soirée dans le centre-ville.

Cette « #fête» de la #musique n’en était pas une. Absolument aucun espace de #liberté n’a été possible. Toute forme de contestation des violences policières ou d’hommage à Steve ont été méthodiquement écrasés et gommés de l’espace public. Des sommes colossales ont été englouties pour la #surveillance et la #répression d’un évènement qui n’a même pas pu avoir lieu. Des hauts fonctionnaires ont multiplié des réunions de crise et dépêché des force de toute la France pour #étouffer le plus durement possible l’expression de quelques dizaines de personnes. Ce #régime est toxique et paranoïaque. Le plus grave ? Qu’il n’y ait pas eu des milliers de personnes pour déferler contre ces provocations inouïes. Comme si la défaite et la peur avaient déjà gagné les esprits.

fiel@diaspora-fr.org

#Répression #Nantes #musique #fêtesDeLaMusique #21Juin

INTERDICTION DE MANIFESTER ET DE TRANSPORTER DU SON : NOUVELLE PROVOCATION DE LA PRÉFECTURE

Rendez-vous à 18h rue Paul Nizan à Nantes

Ce mardi 21 juin, jour de fête de la musique et d’anniversaire de la noyade de #Steve lors d’une charge de la #police, les autorités nantaises choisissent encore la #provocation.

Le #préfet de Nantes #interdit tout transport de sound systems et tout rassemblement de type rave-party, free party, teknival pour la Fête de la Musique. Il interdit aussi toutes manifestations “non déclarée”.

Bref, tout rassemblement et musique non encadrés par l’ #État.

Peu après l’appel à se retrouver devant une fresque ce soir, relayé par notre media, le préfet a même organisé une réunion de crise en invitant en urgence des institutionnels et des propriétaires de bars pour organiser une répression concertée.

Ce régime est tétanisé par le souvenir de ses propres #crimes. Effrayé par l’idée que la #jeunesse puisse se réunir, faire la fête, s’exprimer, créer.

La préfecture interdit le souvenir de la #mort de #Steve-Maïa-Caniço et les initiatives contre la répression.

L’an dernière, un début de fête de la musique avait été noyé sous les grenades lacrymogènes de centaines de policiers.

La techno est-elle interdite à Nantes, jusqu’à ce qu’on oublie définitivement qui est responsable de la mort de Steve ?

Les nouveaux élus #NUPES vont-ils protester contre cette nouvelle escalade provocatrice des autorités répressives ?

Sera-t-il possible de se réunir ce soir à Nantes ou l’interdiction de faire la fête est-elle devenue la nouvelle normalité ?

fiel@diaspora-fr.org

Nantes Révoltée
Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

🔴 LREM UTILISE NANTES RÉVOLTÉE POUR SA CAMPAGNE LÉGISLATIVE

Le #tract assez ridicule nous a été envoyé par un lecteur qui habite à #Orvault, au Nord de #Nantes. Nous avons eu du mal à y croire, mais il est bien authentique. Il s’agit du tract conçu par des communicants et déposé dans de nombreuses boites aux lettres de la 1ère circonscription de #Loire-Atlantique, par les équipes du candidat #LREM Mounir Belhamiti. Ça se passe dans le fief du mangeur de homard De Rugy, qui passe le flambeau à son poulain.

Ce tract est une charge contre les candidats de gauche : il oppose le clan #Macroniste aux candidats de la #NUPES. Et parmi les oppositions, il y a d’un côté : «un député pour voter l’augmentation des effectifs de police et de justice» face à «un candidat rallié aux partisans des activistes de #Nantes-Révoltée». Notre #média, présenté comme un #groupuscule et utilisé comme repoussoir par le parti présidentiel. Pas sûr que l’argument fasse mouche, dans une ville déjà sur-fliquée, où l’affaire #Steve et les très nombreuses #violences d’ #État ont laissé des traces.

Il faut dire que la droite nantaise cultive une obsession maladive contre #NantesRévoltée. Ce sont des élus LREM locaux qui ont exigé la #dissolution de notre média. Ce sont eux qui font des envolées lyriques mensongères après chaque manifestation. Et ce jeudi 9 juin encore, lors d’un débat entre les candidats sur Télénantes, le présentateur a demandé au représentant LREM : «un mot sur Nantes Révoltée Mounir Belhamiti, il y avait une demande de dissolution et on en entend plus parler». Réponse : «pour Nantes révoltée, le dossier est en cours». «Ça prend quand même énormément de temps» s’excite la présentatrice, dont on se demande si elle est journaliste ou attachée de la Préfecture.

Belhamiti conclut : «le projet de Nantes Révoltée pour notre ville et pour notre territoire on le voit tous les samedis après midi à Nantes. Et je crois que c’est aussi le projet de #désordre que nous présentent les candidats NUPES». Du délire complet, dans la droite ligne de la campagne agressive d’un macronisme en plein naufrage.

4 réponses à ce tract qui frôle la #diffamation :

  • ➡️ Nantes Révoltée est un média, et pas un épouvantail facile pour les électeurs de droite gavés de la propagande de #Cnews et de #BFMTV.

  • ➡️ Merci quand même pour la publicité. Peut-être que ce tract nous amènera de nouveaux lecteurs et lectrices. Notre petit média bénévole est la cible des attentions de toutes les autorités policières, judiciaires et élues à Nantes. Nous leur faisons peur. Il est donc à notre portée de faire trembler les gouvernants et de jouer un vrai rôle de #contre-pouvoir. Rejoignez-nous, soutenez-nous financièrement, nous pourrons ainsi vraiment les déranger.

  • ➡️ Nantes Révoltée n’a rien à voir avec la NUPES. Dans cette 1ère circonscription, le candidat NUPES est un apparatchik du #Parti-Socialiste qui a passé les dernières semaines à critiquer les mobilisations sociales. Un politicien centriste de la trempe de Johanna Rolland ou Manuel Valls. Faire croire qu’il puisse être «rallié aux activistes de Nantes Révoltée» est parfaitement #grotesque.

  • ➡️ La NUPES présente un projet #social-démocrate modéré, qui prône une timide répartition des richesses et un peu moins de répression. C’est en-dessous du programme du PS de 1981. Et très très loin d’une #révolution ou de l’ #anticapitalisme, même si cela reste évidemment moins cauchemardesque que le régime en vigueur. La diabolisation de la NUPES, présentée comme le parti du «désordre», montre une fois encore que LREM n’est qu’une des nombreuses nuances de l’ #extrême-droite.

fiel@diaspora-fr.org
#Nantes-Révoltée #media #dissolution

DISSOLUTION : LA MAIRE DE NANTES (NE) S’INQUIÈTE (PAS) POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Le 22 février, #Johanna-Rolland donnait un long entretien au quotidien #Ouest-France, et revenait sur la procédure de dissolution de Nantes Révoltée. Contrairement aux dizaines de milliers de signataires de notre pétition, aux syndicats de #journalistes, à la #Ligue-des-Droits-de-l-Homme ou à de nombreuses associations et syndicats de gauche, la #maire ne s’inquiète absolument pas pour la #liberté-d-expression. Elle ne dénonce à aucun moment les attaques contre la presse organisées par #gouvernement, ni l’utilisation répétées des dissolutions par le ministère de l’Intérieur.

Non. La maire #socialiste «attend de voir ce que ça va donner, si ça va aller au bout» et qualifie la procédure de dissolution de «gesticulation». Johanna Rolland réclame même des «résultats» en terme de «maintien de l’ordre» et rappelle «sa condamnation ferme de tout acte de #violence ou de dégradation». Attention, ici, elle ne parle pas des #violences commises par la #police contre la population nantaise. Elle soutient d’ailleurs la police en toutes les circonstances et réclame régulièrement plus d’effectifs à #Nantes.

En clair, la porte parole de la candidate Anne Hidalgo trouve que #Darmanin ne va pas assez vite ni assez loin. En disant «attendre des résultats» et en demandant des «résultats», elle insinue clairement que la #répression du gouvernement n’est pas assez efficace. Le premier adjoint de la maire, Bassem Asseh, se lamente même que l’opération donne à Nantes Révoltée «une auréole de martyr». Pour rappel, les «résultats» du maintien de l’ordre à Nantes, ce sont plusieurs personnes mutilées à vie, des centaines blessées, des milliers privées de liberté, et la noyade de #Steve le soir d’une fête de la musique.

Johanna Rolland a soutenu #Manuel-Valls lors de la primaire socialiste de 2017. Aujourd’hui, elle partage le rôle de porte parole d’ #Hidalgo aux côtés de #Patrick-Kanner, sénateur #PS #néo-conservateur, #ultra-répressif, et proche de Valls et de #Macron. Avec une «gauche» pareille, pas besoin de l’extrême droite. Le PS qui communiait contre Le Pen en 2002 et Sarkozy en 2007, et qui prétendait s’attaquer à la finance en 2012 s’est mué en petit groupuscule moribond, #néolibéral, #autoritaire et #répressif.

Le site d’ #information #Mediacités revient lui aussi sur la procédure de dissolution cette semaine. Le journaliste explique : «Après une douzaine de relances, le cabinet de Gérald Darmanin assure que ”la procédure suit actuellement son cours”. ”Attendez une dizaine de jours”, nous répond-on, bien loin du ton martial et empressé employé par le ministre il y a un mois.» Plus loin, l’article pour lequel nous n’avons pas été contacté-es donne la parole à Valérie Oppelt, députée En Marche : «Le dossier est en cours de constitution. Ils veulent bien le ficeler pour ne pas se louper devant le Conseil d’État. Ça peut prendre du temps».

La vigilance reste donc maximale, la dissolution peut être réellement enclenchée d’un jour à l’autre, malgré l’opposition massive à cette procédure.

Sources : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/dissolution-de-nantes-revoltee-johanna-rolland-epingle-les-elus-d-opposition-c04feb8c-9404-11ec-a4ce-5df62ce0a652

bon ce coup ci je vais voir mon film (et reviens peut être après ;)

salinger3@diaspora-fr.org

#steve #nantes

la nouvelle fresque n evoque plus les flics

mise à jour : "une seconde fresque est en cours et sera terminée la semaine prochaine."

« C’est un choix purement stratégique et en accord avec la famille », indique-t-il, expliquant que l’ancienne fresque a volontairement été recouverte de peinture noire.

La volonté de ce collectif est que cette nouvelle fresque ne soit « plus dégradée, ni politisée car elle a subi bien trop de haine et de désagréments ». Un choix qui ne fait pas l’unanimité sur les réseaux sociaux. Certains soutiens au jeune homme voient dans ce geste un oubli des violences policières, thème principal du premier graff. Ce qui n’empêche pas le collectif de poursuivre son combat « pour la vérité ».

pour mémoire voici l'ancienne fresque recouverte de noir

https://www.20minutes.fr/nantes/3134031-20210927-nantes-fresque-hommage-steve-maia-canico-recouverte-noir-nouvelle-peinture-accord-famille

barbu@diasp.org

Incroyable. Steve retrouvé noyé, dix jeunes tombés dans la Loire, une opération de police insensée le soir de la fête de la musique 2019... Et au final une promotion du commissaire responsable de ce désastre. C'est dingue. Dingue d'irrespect pour les victimes. Dans Ouest-France de ce matin.
#Steve