#temps

miguela@diaspora.psyco.fr

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LIGHT is TIME, a été créée par DGT Architects

65 000: c’est le nombre de platines de montres accrochés sur des fils noirs au milieu d’une chambre noire.
Le tout est extraordinaire et donne l’impression de se balader au milieu d’une pluie d’or figée dans le temps.

#art, #expositions, #temps

angeliqueandthehord@diaspora-fr.org

CHACUN SON FIL DU TEMPS

Je continuai donc ma discussion avec Nani la rapporteuse :
« N'empêche que, dis-je, à Cesson, y a " Nouveau Village " mais y a pas " vieux Cesson ".
- Ben si, c'est Cesson bourg. c'est le plus vieux quartier de Cesson.
- Justement : même le plus vieux quartier de Cesson, on n'a pas idée de l'appeler le vieux Cesson parce qu'il n'évoque pas la vieillesse. À Cesson, tous les noms de quartiers évoquent la vie : Grand Village, Nouveau Village, les Castors… à Courbevoie, comme quartiers, y a le vieux Courbevoie… et puis, c'est tout. Je vois même pas quel est le quartier qu'on appelle comme ça. Tout est vieux à Courbevoie, les gens, les maisons, les quartiers… on dirait que Courbevoie, c'est le passé et Cesson, c'est l'avenir.
- Tu as peut-être raison : peut-être qu'un jour, Papa et Maman déménageront et nous emmèneront vivre à Cesson.
- Ah bon ! »

C'était la première fois de ma vie que j'entendais parler d'une telle éventualité. C'était quand j'avais sept ans.
« On va déménager ?
- Pour l'instant, Papa et Maman n'en parlent pas mais si j'entends ma petite sœur dire que Courbevoie, c'est le passé et Cesson l'avenir, je me dis que c'est peut-être un signe.
- C'est pas ce que je voulais dire. je faisais juste une comparaison parce que Courbevoie, ça fait vieux ; quand on revient de Cesson, ça fait encore plus vieux. Tu trouves pas ?
- Je comprends ce que tu veux dire mais je sais aussi que c'est une vision que tout le monde ne partage pas. Il y a beaucoup de gens pour qui Courbevoie, c'est le modernisme, l'avenir, le progrès.
- Heu ! L'autre, eh ! Tu te moques de moi ?
- Non. Regarde les immeubles roses, à côté ! ils sont modernes. Regarde Charras !… »

Charras, c'est une grande galerie marchande qui venait d'être construite avec une piscine, une patinoire et un bowling.

« Regarde derrière Charras : les tours de la Défense qui s'élèvent une à une et, bientôt, l'ouverture de ce fameux RER dont tout le monde parle tant !
- C'est pas Courbevoie !
- Si, c'est Courbevoie. Pour beaucoup de gens, c'est ça, l'avenir tandis que Cesson, c'est juste un trou paumé avec des champs et des moutons.
- Alors, c'est moi qui dis n'importe quoi ?
- Non. C'est ta vision.
- Mais, à Cesson, y a plein de nouveaux quartiers. À chaque fois qu'on y va, on entend parler d'un nouveau projet de construction d'un quartier ; c'est ce que Papa et Maman disent toujours. À Courbevoie, à part la Défense, qu'est-ce qu'il y a, comme nouveau quartier ?
- Rien.
- Alors, tu vois.
- C'est pas pareil. À Cesson, y a de l'espace. Cesson bourg, c'est le noyau ; on n'y touche pas. On déboise autour pour implanter de nouveaux quartiers. On élargit l'espace habitable. Courbevoie, ça peut pas s'étendre. La ville remplit déjà l'espace qui lui est imparti. Ça se construit beaucoup mais à l'intérieur de ce qui existe déjà. Quand une vieille bâtisse s'écroule, on la remplace par du béton… et on l'oublie. Un jour viendra où le vieux Courbevoie aura complètement disparu et plus personne ne pensera qu'il a existé.
- Il a pas de famille ?… Euh ! non. J'ai encore cru qui tu parlais du vieux monsieur bossu… c'est parce que t'as parlé de vieille bâtisse qui s'écroule… »


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
Chapitre 5 : Génération précoce
section 2 sur 13


#sœur #Courbevoie #Cesson #temps #modernisme

jeanvoguet@pod.g3l.org

Donner le temps au temps de l'œuvre.

Certes, ils s'avère très souvent plus difficile, voir délicat, d'accorder le temps nécessaire à ce que l'œuvre resplendisse mais n'est-ce pas là l'essence même de toute création ?

Alors que dire de toutes ces manifestations & festivals qui préfèrent aligner une nuée de compositeur(trice)s pour faire du chiffre ?

Ne serait-il pas plus fondamentalement intéressant de privilégier l'œuvre et son temps plutôt que de restreindre, souvent par opportunisme, la durée d'une œuvre à 10mn comme cela se fait si souvent ?

#jeanvoguet #musique #temps #œuvre

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #temps #effréné #temps #travail #plein-temps #haletant #pas-mal

« À plein temps » , Réalisateur  Eric Gravel avec Laure Calamy. Un film d’action s’il en est, à 130 à l’heure, digne d’un « James Bond » de banlieue. Pour résumé en quelques mots : Une vie de merde, dans un environnement de merde, un travail de merde, avec des gens cons, la totale. Heureusement les enfants sont là…….pour partager tout ça. Pas un instant pour se poser, souffler, réfléchir…..rêver (5 minutes en tout et pour tout) et la touche finale d’ »espoir » glaçante.…. un autre travail dans un grand groupe du secteur alimentaire me semble bien mal engagé au point de vue gestion du temps libre. Un seul bémol le scénario a inutilement intensifié ou exagéré, certaines situations, notamment celle du licenciement, un brin invraisemblable. Ce n’était pas utile pour ajouter à la déprime déjà bien installée. On sort de là épuisés, hébétés, lessivés, saoulés. Une envie de hurler, de tout casser, pour l’instant refoulée. Très bon film, au rythme haletant, révélateur de nos temps effrénés, hystérisés, d’une femme au bord de la crise de nerf ou comment perdre sa vie à la gagner. Depuis 1973, elle court, elle court toujours plus loin la banlieue ! Jusqu’à quand comme ça ! Excellente interprétation de Laure Calamy. Courez-y …..

lucifer@pluspora.com

Nouvelle création sur mon site : LA MAISON DES ARTS

J'ai créé Alice et le temps cela m'aura pris 4 jours de travail entre les photos à chercher sur le web, création du décors et ensuite placer les personnages puis un coup de Gmic et le tour est jouer.

#fr #noel #Noel #christmas #SantaClaus #Santa_Claus #Christmas_holidays #greeting_card #CarteDeVoeux #Carte_de_Voeux #Gimp #création #photoshop #paintshop_pro #Alice #alice #lapin #temps #fantastique #conte #mystère

salinger3@diaspora-fr.org

Le plus grand essai de réduction de temps de travail a été réalisé en #Islande et se trouve être un grand succès

Plus de 1% de la population islandaise a pris part à ce programme pilote entre 2015 et 2019. L'objectif était de réduire la semaine de travail à 35-36 heures, sans pour autant diminuer le salaire global. Une analyse jointe de think tanks islandais et britannique a révélé que les essais, ayant impliqué environ 2.500 personnes, ont stimulé leur productivité et leur bien-être et ont entraîné des changements permanents.

Les syndicats islandais, qui négocient collectivement les salaires et les conditions de travail de la plupart des travailleurs du pays, ont déjà entamé leurs négociations pour réduire le volume d'heures de travail. Les chercheurs estiment qu'à la suite de nouveaux accords conclus en 2019-2021 après cet essai, 86% de l'ensemble de la population active islandaise bénéficie désormais de réductions d'heures de travail ou de contrats plus flexibles, permettant de demander une réduction de #temps de #travail.

Les essais avaient été lancés par la mairie de Reykjavik et le gouvernement national islandais, après des pressions de la part des syndicats et de la société civile. L'expérience incluait des employés habitués au rythme 9h-17h, ainsi que d'autres travaillant sur des horaires non traditionnels. Elle se déroulait sur des lieux de travail comme des bureaux, des écoles, des hôpitaux et des services sociaux. Grâce à une série d'indicateurs, les think tanks Autonomy au Royaume-Uni et l'Association for Sustainability and Democracy (Alda) en Islande ont démontré que le bien-être des travailleurs avait considérablement progressé. Le stress, le burn-out aussi bien que la santé et l'équilibre vie personnelle-vie professionnelle s'étaient significativement améliorés parmi tous les groupes. Par conséquent, la #productivité des individus a stagné ou augmenté dans la majorité des lieux de travail de l'essai.

«L'expérience de réduction des heures de travail sur la semaine en Islande nous apprend non seulement qu'il est possible de travailler moins, même dans les temps modernes, mais également qu'un changement progressif est possible», indique Gudmundur D. Haraldsson, un chercheur de l'Alda. L'essai avait été élaboré pour ne rien changer au budget de la mairie et du gouvernement. Will Stronge, directeur de recherche à Autonomy, précise: «Cette étude montre que le plus grand essai jamais réalisé au monde d'une semaine de travail plus courte dans le secteur public connaît un succès retentissant. Cela prouve que le secteur public est prêt pour être un pionnier des semaines de travail réduites –et que des leçons doivent être tirées par d'autres gouvernements.»

Au Royaume-Uni notamment, l'idée d'une semaine de quatre jours bénéficie d'un large soutien, quarante-cinq députés ayant signé une motion pour demander au gouvernement d'étudier la proposition. Un sondage publié l'année dernière par Survation révélait que 63% de la population était favorable à une semaine de quatre jours de travail sans diminution de salaire, et que 12% s'y opposait.

https://www.lavoixdunord.fr/1046936/article/2021-07-19/l-islande-conquise-par-la-semaine-de-travail-de-quatre-jours

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

ÇA VAUT LE COUP

Je cherchai en moi des mots qui auraient pu aider.
« Cherche dans ta tête… ça vaut l'coup ?… En colère pour ça, tu crois qu'ça vaut l'coup ?… Souviens-toi ! »
Soudain, une scène me revint en mémoire : ça se déroulait au troisième étage, dans la chambre à Nani - ma sœur - quand elle m'avait fait revoir mon premier souvenir, alors que j'étais calme et qu'elle m'avait fait voir dans ma tête la colère que j'avais faite une heure plus tôt.
Et là, j'étais au premier étage, sur le palier, j'étais calme et je voyais devant moi la colère de Nicolas ; de Nicolas qui m'avait fait l'honneur de m'appeler sa sœur.
Du coup, je voulus, pour l'occasion, être une sœur pour Nicolas, avoir pour lui un geste fraternel en faisant une chose que ma vraie sœur avait déjà faite pour moi : porter le souvenir pour le lui rendre une heure plus tard.
En étais-je capable ? Ça vaut le coup d'essayer, comme disait Nani. J'aurais voulu, d'abord, pour commencer, porter un souvenir pour moi-même mais je n'y étais jamais arrivée. Le problème, c'est que pour faire la démarche de porter un souvenir, il faut se projeter vers le futur, c'est-à-dire concevoir le moment où on retrouvera ce souvenir. C'est très compliqué.
Pour commencer, il faut savoir que le futur existe. Voir un souvenir, c'est prendre conscience que le passé existe. La prise de conscience du futur est beaucoup plus complexe parce qu'on ne peut pas le voir comme on voit le passé. Pour appréhender le futur, il faut faire appel à la logique : si aujourd'hui on est le lendemain d'hier, alors hier avait un lendemain… Il fallut beaucoup de persévérance à Nani pour m'entraîner à cette gymnastique mentale.
Ensuite, pour faire le choix de porter un souvenir vers le futur, il faut en avoir l'idée. Quand Nani me remémorait un événement important, bon ou mauvais, je me retrouvais, en souvenir, bien trop absorbée par l'instant présent pour qu'il m'eût été possible de penser à conserver la scène dans ma mémoire. Donc, plus un événement était important pour moi-même, plus j'oubliais de m'en souvenir.
Enfin, le plus compliqué de tout, c'est de faire traverser le temps au souvenir. Si je vivais une scène quelconque et que je choisissais de la porter en souvenir, j'y pensais dans ma tête juste après l'avoir vécue et effectivement, elle restait dans ma tête aussi longtemps que j'y pensais, c'est-à-dire quelques minutes, tout au plus. Et puis, dès que je pensais à autre chose, la scène disparaissait de ma tête et c'était fini. C'était quoi, au fait, la scène ? Aucune idée. En somme, je ne parvenais qu'à faire durer l'instant présent, pas à me souvenir. Comment le moi d'aujourd'hui peut-il envoyer un message au moi de demain ? Comment le moi d'aujourd'hui peut-il recevoir un message du moi d'hier ? Comment traverser le pont de l'oubli, comme disait Nani ?
Dans le cas présent, la solution était évidente. Nicolas était celui qui oubliait tandis que moi, je faisais durer l'instant dans ma tête et le lui remettais au bout d'une heure. Allais-je réussir à garder cette scène dans ma tête une heure entière ? Ça me paraissait difficile mais j'y étais bien décidée.
Comme Nicolas en était à se rouler par terre, sa maman renonça à sa discussion avec Maman. Elle resta douce et gentille avec son enfant, ne lui donna pas de fessée. Ne pouvant le porter tellement il gesticulait, elle le tira par le bras et le traîna jusqu'à son appartement dont elle ferma la porte.
Maman prit dans ses bras la petite Angélique bien sage et me porta pour monter l'escalier menant au deuxième étage.
Dans ma chambre, au milieu de mes jouets, je repensai à la scène, y repensai encore et encore. Et puis, mes pensées glissèrent sur autre chose mais je m'en rendis compte et me remémorai bien vite la scène. Plusieurs fois mes pensées glissèrent sur autre chose ; chaque fois je parvins à me remémorer la scène.
Il arriva un moment où je commençais à être fatiguée de porter le souvenir. J'en avais marre, ça me faisait mal à la tête. Ça devait faire une heure.
J'allai voir Maman dans la cuisine et réclamai Nicolas.
« Oh ! Ben on va pas le revoir aujourd'hui, lui. »
Zut. Je n'avais pas prévu que Maman réagirait comme ça. Que faire ? Porter le souvenir jusqu'au lendemain ? Je ne m'en sentais pas le courage et puis, ça ne servait à rien : une heure plus tard, Nicolas aurait peut-être pu retrouver le souvenir dans sa mémoire mais le lendemain, c'était trop tard. Alors, voilà, c'était fichu. Du reste, j'en avais marre de penser à ça et j'avais mal à la tête. Je retournai dans ma chambre, au milieu de mes jouets, et repris le cours normal de ma vie.
Là, alors que je n'y pensais plus, la scène de la colère de Nicolas revint toute seule dans ma tête, ainsi que le désir de porter le souvenir… jusqu'au lendemain ? Ça me paraissait difficile mais, comme disait Nani, ça valait le coup d'essayer. Bien vite, pourtant, la lassitude revint à son tour. Et puis, Nicolas était trop petit pour retrouver dans sa tête un souvenir vieux d'un jour. C'était fichu.
Il en fut ainsi tout au long de la journée. Le souvenir allait et venait dans ma tête, repartait, revenait et moi, j'étais mitigée entre d'un côté l'envie de continuer à le porter pour Nicolas et pour voir si j'y arrivais, de l'autre la lassitude et le découragement.
Le lendemain, après avoir dormi toute la nuit, la scène de la colère de Nicolas me revint à l'esprit. J'avais réussi ! Je me souvenais. Hélas, je ne revis pas Nicolas ce jour-là. Devais-je porter le souvenir toute une semaine ? Le pouvais-je ? Était-ce utile ?…
Quelques années plus tard, j'eus un jour l'occasion de passer un moment en compagnie de Nicolas. Naturellement, quand j'essayai de lui reparler d'une colère qu'il avait faite étant bébé, ça lui passa bien au-dessus de la tête.
Quant à moi, toute cette histoire resta gravée à jamais dans ma mémoire.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 12 : C'est mes potes
section 15 sur 20


#bébé #mémoire #exercice #fraternité #temps

lizzischmidt@pod.geraspora.de

"on the ride into the time tunnel"

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