#conte

thierry3b2@diaspora-fr.org
                                   LE CHÂTEAU DES FÉES (CADEAU DE NOËL) (français, english, castellano)

Anselme courbe l'échine, pas étonnant, à 103 ans il est perdu sur ce chemin tortueux qu'éclaire de loin en loin des lueurs fugaces.
Le voilà très vite navigant dans le brouillard, une gaze de brume s'estompe dévoilant les contours d'un château aux parois rehaussées
de scintillements.
Le pont levis se signale par 2 lampes aux couleurs changeantes.
Anselme franchit la herse, s'avance dans la cour.

Une voix gracieuse remplit l'espace :
Bienvenue au sieur Anselme, nous te connaissons et sommes fort aise de ta venue dans notre refuge, caché pour la plupart de tes congénères.
A la fin de la phrase 2 fées ailées virevoltantes se posent face à lui.
Une beauté brune aux ailes de papillon se présente:
Aglaë, fée de ce logis et voici Phytatë, membre de notre sororité.
Phytatë a des cheveux couleur d'émeraude et des ailes de libellule.
Celle ci croisant son regard le rassure:
N'aie aucune crainte, nous connaissons ton âme de poète, tu es notre invité d'honneur.
Prévenues de ton arrivée, un banquet nous attend au salon.
Toutes 2 le guident, l'installe dans un fauteuil replet.
Des robes bruissent, des talons marquent la cadence.
Anselme se retrouve entouré d'une jolie tablée d'une vingtaine de fées papotant à loisir sur la fête du jour.
Les mets sont succulents, le vin lui chamboule les sens.
Après une tisane chaleureuse, il se lève, bon pied bon œil, croise un miroir, s'arrête estomaqué.
Il a retrouvé son allure des 30 ans, le cheveu dru, les traits lisses, les muscles vigoureux et l'âme recueillie.
Aglaë lui sourit, tu as l'air bienheureux.
Le seul merci dont nous aurions besoin, c'est d'écouter tous ces contes qui ont traversé ton esprit.
Alors il se lance, les mots jaillissent en un torrent de facéties, d'espiègleries, de rondeurs suaves autant que surannées.
Anselme est très surpris, elles ont l'air subjuguées par ses récits qui se prolongent tard dans la soirée sans qu'elles manifestent la moindre fatigue.

Il s'interrompt pour bailler. Phytatë se lève.
Merci beaucoup pour cette soirée de bonheurs partagés, je vais te montrer ta chambre pour un sommeil réparateur peuplé de songes doux voire fiévreux.
La chambre est vaste, atmosphère ouatée, lit à baldaquins confortable.
Il s'endort, un rêve s'empare de lui.
Il est debout face à une armoire sculptée.
En l'ouvrant, des clefs de toutes sortes frémissent à son regard.
Une voix lui dit :
Choisis celle qui te plaît, elle décide de ton destin et du notre par la même occasion.
Une petite clef dorée et bien fine le captive.
A peine l'a-t-il saisie que la porte se referme.
D'un pas il se trouve face à un placard entre 2 tapisseries. La clef fonctionne.
Un parchemin enluminé trône sur un écritoire.
Il est écrit : code d'armement de la bombe atomique suivi de signes tarabiscotés.
Le rêve poursuit son chemin le guérissant des peurs accumulées dans les bévues de sa vie.

Au matin le parchemin est toujours dans sa main. Aglaë le salue :
Nous sommes ravies de ton choix, tu sais déjà où cela te mène.
Quand tout sera accompli, reviens vers nous passer des jours heureux.
Phytatë le ramène jusqu'au 1er arrêt de bus.
Anselme rentre chez lui, contacte wikileaks et leur donne le code d'armement atomique.
Le lendemain, les infos annoncent que wikileaks a reçu et publié les codes de tous les armements atomiques de la planète.
L'ONU se réunit séance tenante et adopte la motion suivante à l'unanimité :
Toutes les armes atomiques sont proscrites.
L'AIEA va faire le tour de toutes les capitales concernées pour les désarmer.
Anselme rit aux éclats et reprend derechef le chemin du château des fées.
@thierry3b2
#conte #ecriture #atelier #fees #chateau #historiette #cadeau #poesie #positif #mywork

            THE CASTLE OF FAIRIES ( gift for chrismas time)

Anselme bends the spine, no wonder, at 103 years old he is lost on this tortuous path that illuminates from far away by fleeting lights.
Here he is very quickly navigating in the fog, a mist of gaze fades revealing the contours of a castle with raised walls
of flickering.
The drawbridge is signalled by 2 lamps with changing colors.
Anselme crosses the railing, advances into the courtyard.

A graceful voice fills the space:
Welcome to Monsieur Anselme, we know you and are very pleased that you have come to our refuge, hidden for most of your fellow men.
At the end of the sentence 2 flying fairies are standing in front of him.
A brown beauty with butterfly wings presents:
Aglaë, fairy of this house and this is Phytatë, member of our sorority.
Phytatë has emerald-colored hair and dragonfly wings.
The woman who crosses her eyes reassures him:
Have no fear, we know your soul of poet, you are our guest of honor.
We are warned of your arrival, and a banquet awaits us in the lounge.
All 2 guide him, installs him in a full armchair.
Robes rustle, heels mark the cadence.
Anselme is surrounded by a beautiful table of twenty fairies chatting at leisure on the day’s party.
The dishes are delicious, the wine is stirring his senses.
After a warm tea, he gets up, good foot good eye, crosses a mirror, stops stunned.
He has regained his 30-year-old look, the drab hair, the smooth lines, the vigorous muscles and the collected soul.
Aglaë smiles at him, you look happy.
The only thanks we need is to listen to all these stories that have crossed your mind.
Then he starts, the words spring into a torrent of jokes, mischief, roundness as soft as old-fashioned.
Anselme is very surprised, they seem to be overwhelmed by his stories that last until late in the evening without showing any fatigue.

He stops to yawn. Phytatë gets up.
Thank you very much for this evening of shared happiness, I will show you your room for a restful sleep populated by sweet dreams or feverish.
The room is spacious, quilted atmosphere, comfortable canopy bed.
He falls asleep, a dream takes hold of him.
He is standing in front of a carved cabinet.
Opening it, keys of all kinds tremble at his gaze.
A voice says to him:
Choose the one you like, it decides your fate and ours at the same time.
A small golden and fine key captivates him.
He barely grasped it, the door closes.
One step it is in front of a closet between 2 tapestries. The key works.
A illuminated parchment sits on a writing pad.
It is written: code of the atomic bomb followed by tarabissime signs.
The dream continues its path healing him from the fears accumulated in the mistakes of his life.

In the morning the parchment is still in his hand. Aglaë greets him:
We are delighted with your choice, you already know where it leads.
When all is accomplished, come back to us for happy days.
Phytatë takes him to the first bus stop.
Anselme goes home, contacts wikileaks and gives them the code of atomic weapons.
The next day, news reports that wikileaks has received and published the codes for all the atomic weapons on the planet.
The UN meets immediately and unanimously adopts the following motion:
All nuclear weapons are proscribed.
The IAEA will tour all the capitals concerned to disarm them.
Anselme laughs and takes the path to the fairies' castle again.
@thierry3b2
#story #writing #workshop #fairies #castle #gift #poetry #positive #mywork

                                      El castillo de las hadas (regalo para navidad)

Anselmo curva el lomo, no muy sorprendente, a los 103 años se pierde en este camino tortuoso que ilumina de lejos las luciérnagas fugaces.

Allí, rápidamente navegando en la niebla, una gasa de niebla se desvanece revelando los contornos radiantes de un castillo con paredes realzadas por parpadeos.
El puente levadizo se caracteriza por 2 lámparas de colores cambiantes.
Anselmo cruza la reja, se acerca al patio.

Una voz graciosa llena el espacio:
Bienvenido al señor Anselmo, te conocemos y estamos muy contentas de tu llegada a nuestro refugio, escondido para la mayoría de tus congéneres. Al final de la frase 2 hadas aladas giran frente a él.

Una belleza morena con alas de mariposa se presenta:
Aglaë, hada de esta casa y esta es Phytatë, miembro de nuestra fraternidad.
Phytatë tiene cabello de color esmeralda y alas de libélula.
La mirada de ella le tranquiliza:
No tengas miedo, conocemos tu alma de poeta, eres nuestro invitado de honor.
Nos espera un banquete en el salón.
Las dos lo guían, lo instalan en una silla repleta.
Los vestidos rugen, los tacones marcan el ritmo.
Anselme se encuentra rodeado por una bonita mesa de unas veinte hadas que charlan a su antojo sobre la fiesta del día.
Los platos son deliciosos, el vino le revuelve los sentidos.
Después de un té de hierbas caliente, se levanta, buen pie ojo, se cruza con un espejo, se detiene aturdido.
Ha recuperado su aspecto de los 30 años, el pelo dru, los rasgos lisos, los músculos vigorosos y el alma recogida. Aglaë le está sonriendo.
Te ves muy feliz.
El único agradecimiento que necesitamos es escuchar de tu boca todos los cuentos que han pasado por tu mente .
Entonces se lanza, las palabras brotan en un torrente de bromas, travesuras, redondeces suaves tanto como anticuadas.
Anselme está muy sorprendido, parecen subyugadas por sus relatos que se prolongan hasta bien entrada la noche sin que manifiesten la menor fatiga. Se detuvo para bostezar.
Phytatë se está levantando.
Muchas gracias por esta noche de felicidad compartida, te mostraré tu habitación para un sueño reparador poblado de sueños dulces incluso febriles.
La habitación es amplia, ambiente mullido, cama con dosel cómodo.

Se duerme, un sueño se apodera de él.
Está de pie frente a un armario tallado.
Al abrirla, las llaves de todo tipo tiemblan a su mirada.
Una voz le dice:
Elige la que te guste, ella decide tu destino y el nuestro al mismo tiempo.
Una pequeña llave dorada y fina lo cautiva.

Apenas lo agarró, la puerta se cerró.
De un paso se encuentra frente a un armario entre dos tapices.
La llave está funcionando.
Hay un pergamino iluminado sobre un escritorio.
Está escrito: código de armamento de la bomba atómica seguido de signos tarabiados.
El sueño continúa su camino curándolo de los miedos acumulados en los errores de su vida.
Por la mañana el pergamino sigue en su mano.
Aglaë le da la bienvenida:
Estamos encantados con tu elección, ya sabes a dónde te lleva.
Cuando todo esté hecho, vuelve a pasar días felices.
Phytatë lo lleva al primer autobús.

Anselme vuelve a casa, contacta a Wikileaks y les da el código de armamento atómico.
Al día siguiente, las noticias anuncian que Wikileaks ha recibido y publicado los códigos de todas las armas atómicas del planeta.
Las Naciones Unidas se reúnen a continuación y aprueban por unanimidad la siguiente moción:
Todas las armas atómicas están prohibidas.
El OIEA visitará todas las capitales pertinentes para desarmarlas.
Anselmo se ríe a carcajadas y retoma el camino del castillo de las hadas.
@thierry3b2
#cuento #escritura #taller #hada #castillo #regalo #poesia #mitrabajo #positivo

loran@diaspora-fr.org

Today's world has taken on the appearance of today's man.
A divided creature, frightened by the darkest part of himself, he projects it onto everything around him, onto what he even believes constitutes him. He has thus set himself up as a kind of digital model. However, beyond his avatar, beyond the palace of pixels, patiently waiting for him in the reality of his depth, are the lips of his missing part, still asleep.
L.V

#dream #reve #rêve #inconscient #conscience #fairytale #conte #paradigme #anima #animus #jung #freud #psychologie #poesie

pascal_lamachere@diaspora-fr.org

Suite du 20 février : Je reçus assez rapidement des réponses. Certaines assez déplaisantes, des « trolls provocations », des pleines de clichés d'idiots mal informés sur la richesse de l'alimentation végétale, du véganisme et sur l'intérêt santé d'un régime végétalien, et de propos de lobbies carnistes couplés à un certain nombre de moqueries.

Du style : « Oui à la verdure dans les jardins, non aux herbes, même hachées, dans mon assiette. »

« Encore un qui veut se la jouer Fsociety. Un conseil, prenez un raccourci : réveillez-vous ! »

« C'est bon, les filles et les gars, profitez comme moi de la fin du monde sur un transat. »

« Jésus, tu t'es trompé d'époque, va te faire voir et multiplier les pains chez les Grecs. »

« Les produits végans ne sont pas vos amis pour la vie. »

En réponse, je me contentai de les inviter à lire des articles, celui de Jérôme Segal « Qui sont les animaux ? » qui répond à des critiques, et d'autres :

Et de consulter les fiches nutritionnelles d'associations dédiées à la cause animale :

Et s'inscrire à un programme d'aide à la transition s'ils devaient manquer de motivation pour s'informer par eux-mêmes :

Et d’écouter le podcast Comme un poisson dans l’eau : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos

Et de lire le livre Le mal du sucre pour limiter leur consommation de sucre en même temps.

Curieusement pour moi, le plus dur à convaincre, à inviter à remettre en question leurs préjugés et idéaux politiques, fut les adeptes de l'idéologie libertarienne se revendiquant du courant anarcho-capitalisme, semblant assez nombreux, peut-être bien majoritaires dans cette dimension d'internet que je découvrais. Non pas dur à convaincre par défaut d'arguments ou parce qu’adhéré à une thèse climato-sceptique complotiste où toute information contraire à leur point de vue serait douteuse. Juste que par principe ils n'étaient pas prêts à lutter contre le capitalisme, et encore moins passer du temps à compulser des documents qui chercheraient à leur expliquer par a + b leurs torts.

Malgré tout, je leur suggérai de voir ou lire les transcriptions de la conférence « Une société viable » (A Viable Society) et du podcast « Révolution maintenant ! », pour quand ils auraient le temps et l'envie : https://www.revolutionnow.live/

De notable, de constructif, des réponses reçues, quelques-uns suggérèrent des docs ou / et des façons d'organiser le collectif, en s'intéressant à ceux déjà un peu dans cette idée, cet objectif. Et puis il y a celles et ceux qui proposèrent leur aide, leur participation, dont des qui se considéraient sans « compétences précises ». Je leurs répondis :

« Si je puis dire, pas de soucis,
certaines tâches peuvent s'apprendre sur le tas,
et vous pourrez participer d'une manière ou d'une autre, au choix,
ne serait-ce qu'offrir votre temps de cerveau disponible, vos opinions, vos avis,
éventuellement enquêter pour vérifier ce qui relèverait de la véracité,
en s'intéressant aux publications, les lire, les regarder, commenter, partager,
participer à la stratégie et popularisation du mouvement sur le réseau commun.
En bref, du moment que vous êtes de bonne volonté,
comprenez l'importance des idéaux, du souci commun,
êtes prêt(e) à une Révolutionère société,
à une quête de mue,
vous êtes bienvenu(e) !»

Pendant ce temps, pendant que je me la jouais apprenti révolutionnaire, de ce que j'ai retenu de ce que Œil d'aigle me racontera, celle-ci avait ouvert les « yeux de sa conscience » sur le parvis d'un théâtre.

Pour lire ce qui a été écrit avant et suivre l'histoire : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/histoire-poetique-au-cours-de-lannee-2023-quelques-vers-par-jour/#post-398

Liste de lecture des essais de "récitation" de l'histoire à suivre que j'ai commencé le 1er janvier, avec improvisation musicale avec la guitare et un petit tambour végan : https://www.youtube.com/watch?v=lDJ3pvMyv0I&list=PLWG3MhJ7E0kjNm7nKDDSwHnSKlza7G-oF&index=1
Vous y trouverez pour le moment les 5 premiers jours d'écriture.
 

 

 

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pascal_lamachere@diaspora-fr.org
  • Suite du 30 janvier : Stop, pause. Du moins sur l'histoire au bout du fil. Aparté. Le monde ne va pas s'arrêter sur une injonction. Dommage, car les nouvelles font sensation de gril, ramènent à l'impuissance, de la vanité, face aux préoccupations.

L’impuissance, je pense à une chanson de Daniel Guichard, L'Indien :
https://www.youtube.com/watch?v=aw-uNBwQMRM&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=67
celle où l'on constate la répétition de l'histoire, la mort de Palestiniens,
le génocide qui continue dans les élevages et abattoirs,
l'environnement qui continue de se dégrader, tel si au purgatoire.

De la vanité, la mienne, d'une action individuelle dérisoire,
d'écrire de la sorte, de la poussière lancée sur des bulldozers,
alors que de la précarité, que contre des événements, il faudrait pouvoir,
même si qui sait les effets un jour ou l'autre, goutte après goutte, sur l'ère ?

Mais pour les préoccupations, les soucis, il y aurait urgence :
un iceberg géant s'est détaché, bientôt le tour du « glacier de l'apocalypse »,
les machines de guerre ne sont pas prêtes de s'arrêter, alimentées par une terrible essence,
l'horloge de la fin des temps a officiellement été avancée, en serons-nous phénix ? :

28 janvier : la fin du monde : https://www.youtube.com/watch?v=UZvzYOfxKLA

Demain, en France, il y a de nouveau une grève générale officielle,
et quand je lis les messages du directeur de l'institut d'urgence climatique : https://twitter.com/PCarterClimate
que le Capitalocène est sur sa lancée, que les médias de masse en font le jeu, selon des critiques,
je crains que les oppositions et in fine tous n'aient d'autre destin qu'une fin cruelle.

Ceci écrit, quelques réflexions en vrac :

  • Sur Facebook, quand vous partagez du contenu abordant le dérèglement climatique, la publication se retrouve associée à un « Découvrez dans quelle mesure la température moyenne change dans votre région », qui peut-être considéré comme une façon de sensibiliser les chauvins, mais cultive de l'individualisme, et une forme d'inconscience que le problème doit être pensé au niveau planétaire, et que la solution est collective, ne peut venir d'un seul pays, quand bien même il serait écologiquement exemplaire. Ce qui est déjà une bonne chose, mais les pays qui seraient les moins impactés dans l'immédiat n'en devraient pas faire pour autant aucun effort. Sans compter que les publications associées n'abordent pas forcément ce qui pourrait faire solution du point de vue holistique ;

  • Le 19 janvier a été partagé un lien vers une thèse qui évoque que cela fait plusieurs décennies que des gens savaient qu'il y avait péril, un dérèglement climatique lié à l'activité humaine, l'utilisation des énergies fossiles. Je le remets là : Traduction française de la transcription de l’épisode 35 du podcast « Revolution now ! » de Peter Joseph (après la vidéo) : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

A savoir que la traduction automatique de google ne traduit pas complètement certains passages, pour une traduction complète, traduire à partir de l’article d’origine : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc

de quoi se demander si ils pensaient ne pas être trop impactés dans leurs régions, ou pensaient pouvoir se mettre à l'abri dans une des régions qui seraient les moins impactées si ils seraient encore en vie quand les effets deviendraient de plus en plus délétères ;

  • J'ai lu certains articles de médias indépendants argumenter à propos contre la « réforme » des retraites, mais leurs revendications m'ont semblé de l'ordre d'un « progressisme mou », méconnaissant probablement les idées de Bernard Friot et du réseau salariat, le débat autour des notions de travail et d'emploi. Sans cette remise en question, on peut penser que cela revient à faire le jeu du statu quo. Sans vouloir donner des idées, un gouvernement sournois, « malin », stratégique, pourrait jouer dessus s'il souhaite mettre des bâtons dans les roues pour limiter le « progressisme » et empêcher la concrétisation d'idées révolutionnaires. Car sans cette remise en question et des revendications révolutionnaires, impression que plus qu'un 49.3, des réformes impopulaires provoquent des oppositions où les idées révolutionnaires sont mises de côté pour des revendications de « changement sans rien changer », ou trop peu par rapport à ce que certains considèrent les enjeux de notre époque.

J'ai divers docs à partager à ce propos. Bernard Friot avait fait une vidéo où il exprimait sa philosophie sur la notion de travail et d'emploi, une conférence « A quoi je dis oui », et il y a des articles de Frédéric Lordon : https://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-
Et cetera.

Si vous manquez de temps, ce n'est pas ce qui synthétise le mieux les idées, mais je vous suggère de lire : Les artistes sont aussi des travailleurs — discussion avec Convergence des Luths [1/2] : https://www.revue-ballast.fr/convergence-des-luths/

Une histoire politique de la musique classique — discussion avec Convergence des Luths [2/2] : https://www.revue-ballast.fr/une-histoire-politique-de-la-musique-classique-discussion-avec-convergence-des-luths-2-2/

  • Concernant le souci pour les animaux, il y a de la doc et des programmes pour faciliter l'adoption d'un régime végan avec des conseils nutritionnels, mais déjà partagé de ceux-ci si vous avez pris le temps de consulter des liens partagés, et puis il y a aussi le souci systémique : Jérôme Segal : « Qui sont les animaux ? », à propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

Zoopolis — penser une société sans exploitation animale : https://www.revue-ballast.fr/zoopolis-penser-une-societe-sans-exploitation-animale/ ;

 

 

 
 
 
 

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thierry3b2@diaspora-fr.org

Ma genèse se déroula dans un immense atelier entouré d’usines bruyantes et de volutes de fumées.
Emballée, je pris le train pour rejoindre une boutique dans une petite ville.
Installée en vitrine j’étais très fière du plateau vernissé, du corps noir rehaussé d’enluminures dorées, de ma stature presque altière.
Cajolée souvent au chiffon pour attirer le regard, je séduis Li Ping et déménageait pour un atelier propret.
Li Ping travaillait du matin au soir, elle consacrait mes pauses au choix des tissus, à recevoir les clients.
C’était exaltant de contribuer à tant de couleurs chamarrées, de textures fines ou épaisses, de motifs
simples ou excentriques.
Par la porte ouverte je voyais passer les saisons au rythme des rizières, flux et reflux des bassins, des canards zigzagant entre les épis.
Avec le temps le clinquant du plateau pâlit, la courroie changée bien souvent, les articulations graissées régulièrement.
L’électricité arriva, Li Ping, bien qu’attachée à moi se résolut à suivre la modernité.
Elle m’installa dehors avec un écriteau.
Je passais quelque temps sous l’orage, l’éclat du soleil, soucieux de ma destinée.
Agami, une vieille paysanne, marchanda longuement le prix demandé.
Elle avait pour moi un regard affectueux, presque de ferveur.
Affaire faite Li Ping m’amena au fleuve, m’installa dans un canot.
Agami saisit la rame, me fit traverser des bois de bambou puis navigua entre des flancs rocheux escarpés dans un courant plus violent.
L’onde se calma, Agami sourit.
Les femmes du hameau se rassemblèrent à l’embarcadère, me dévisageant d’un regard aigu.
Je repris du service pour fabriquer décors et costumes de la fête annuelle.
Ensuite je fus plutôt utile à ravauder pour la nième fois les tenues paysannes.
L’humidité s’attaqua à la mécanique.
Plus tard Agami, quelque peu honteuse me rangea dans un appentis.
Le sommeil me gagne, parfois je suis réveillée par des enfants qui viennent jouer avec le pédalier, mes articulations grincent mais je suis contente de vivre de temps à autre.
Après tout j’ai cousu des kilomètres de tissu, décoré des fêtes à la fois simples et somptueuses, mis des pièces sur des nippes.
J’ai connu quelques pays, joui de l’amitié de Li Ping et Agami.
Les vers n’ont pas encore attaqué mon plateau.
Je veille entre 2 siestes au fond de l’appentis.
#ecriture #atelier #conte #histoire #tailleur #asie #texte #machineacoudre

thierry3b2@diaspora-fr.org
                                                 L’EVAPORE

Je m’appelle l’évaporé……..et je suis mort……

Au détour d’un chemin, en route pour faire visite, mon corps s’est évaporé, seul est resté l’étonnement du départ.
Mon parcours en ces terres croisa de nombreuses rencontres.
Jeune adolescent rêveur et rebelle au fond de la campagne, je fus séduit par le passage de saltimbanques animant les villages.
Je les suivit, devins le clown blanc de la bande, coiffé d’une houppe de cheveux taillés à l’iroquoise.
Je m’énamourais d’une colombine fière et suave.
Émoi saugrenu qu’elle repoussa d’un regard tranchant.
Toisé d’un tel dédain je résolus ma peine d’un départ soudain.
A peine les quatre marches descendues du tréteaux je repris la route en quête d’autres bonheurs.
Courant les plaines parmi les hardes de chevaux, un palefrenier à l’œil vif m’embaucha comme aide auprès de ses coursiers.
Ma fière allure d’iroquois plut aux fringants chevaux autant qu’aux poneys.
La vie coulait des jours heureux, brosser les cuirs,pailler, apastourer, caracoler au galop.
A tel point que les plus fiers ne laissaient plus monter d’autres que moi.
L’œil vif se voila d’amertume.
Un soir enfin, après des remarques amères je disparus des écuries.
Bien d’autres rencontres illuminèrent mon errance et toujours l’éclat s’en fut avec le temps.
La crête d’iroquois s’effilocha en maigres poignées hirsutes.
Le cheveu ne blanchit pas, il jaunit à loisir.
Enfin, un jour, aide menuisier je porte une fenêtre pour une maison lointaine.
Je franchis des rivières, des bois, des prés austères.
Je me repose un brin.
Mon cœur se serre.
Mon corps se défait, se délite par petits bouts fondant dans l’air, s’évaporant dans l’azur.
Je suis l’évaporé, ma course fut trop brève.
#ecriture #atelier #historiette #conte