#amazonie

tina@diaspora.psyco.fr

Amazonie : une grande victoire pour les Mundurukus

La préservation de la forêt (couvrant 178 173 hectares et abritant une faune et une flore particulièrement riches) et celle du peuple munduruku sont intrinsèquement liées : les Mundurukus protègent la forêt, et la forêt répond à une bonne partie de leurs besoins essentiels, tant sur les plans spirituel et culturel que sur les plans socio-économique et sanitaire.
Cette terre appartient aux Mundurukus depuis toujours, mais elle est menacée par l’exploitation minière, l’exploitation forestière illégale et des projets de construction d’infrastructures.

Le 25 septembre 2024, le ministre brésilien de la Justice vient finalement de proclamer le territoire Sawré Muybu «Terra Indigena», après dix ans de luttes du peuple.

#Amazonie #environnement #écosystèmes #forêts #peuples-autochtones #luttes

elsa_capunta@diasp.eu

Pétition Cyberacteurs : Stop aux projets pétroliers au cœur de la forêt amazonienne !

En soutien à Stand.Earth
Stand.Earth a déjà remporté des victoires contre des banques telles que Barclays, les poussant à retirer leur soutien financier aux projets pétroliers en Amazonie. Et Santander ? La banque est tout aussi vulnérable à la pression de l’opinion publique. Faisons-nous entendre !
La banque Santander finance des projets pétroliers au cœur de la forêt amazonienne. l'assemblée annuelle des actionnaires de Santander à Madrid est l'occasion d'exiger que la banque cesse d'investir dans la destruction de la forêt amazonienne.
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stopauxprojetspyntroliersauc-oelig-6670.html
#petition #cyberacteurs #environnement #foret #amazonie #banques #banqueSantander #Santander #écologie #deforestation #arbres #biodiversite

kcemorg@diaspora-fr.org

Archéologie : à la découverte des cités perdues d’Amazonie

Un groupe de scientifiques, dirigé par le Français Stéphen Rostain, directeur de recherches au CNRS, a découvert des cités perdues dans l’Amazonie équatorienne. Elles révèlent une civilisation tout aussi avancée que celle des Mayas ou des Incas, mais qui n’utilisait pas la pierre pour ses constructions urbaines exceptionnelles.

#science #histoire #archeologie #amazonie

part_of_you@diaspora.psyco.fr

Nicolas #Casaux
LE #VÉLO, UN PRODUIT INDUSTRIEL COMME UN AUTRE

S’il y a bien un produit associé à l’ #écologie, aujourd’hui, c’est le #vélo. Cyril #Dion fait du vélo. Bon Pote nous dit qu’aller au boulot en vélo sauvera le monde. Etc. Le vélo, c’est #écolo.

Et pourtant non. Le vélo est un pur produit de l’ère industrielle. Comme l’a noté le chercheur au CNRS Philippe Gaboriau : « Machine de loisir, moyen de transport, instrument de sport, le vélo, inventé au début du XIXe siècle, se présente comme un original objet historique, un témoin privilégié qui permet d'observer les transformations culturelles de la France au cours des deux derniers siècles. » Le vélocipède, « cheval mécanique et progressiste », « puise ses valeurs dans l'univers séparé de “la classe de loisir”. Il est lié aux consommations excédentaires d'argent et de temps (loisirs, sports, tourisme), au rêve d'âge d'or industriel de la bourgeoisie ». Initialement, son « prix très élevé le rend inaccessible pour les milieux populaires ».

La démocratisation du vélo, c’est-à-dire le début de sa production en masse, industrielle, commence à la fin du XIXe siècle. Mais c’est surtout au cours du XXe siècle que « la #bicyclette, produit industriel type, va devenir accessible à ceux qui la produisent ». En « 1818-1819, la France compte 500 (?) vélos ; de 5 à 6 000 en 1869 ; 50 000 en 1890 ; 300 000 en 1895 ; 980 000 en 1900 ; 2 240 000 en 1907 ; 3 000 000 en 1911 ; 3 550 000 en 1914 ; de 8 000 000 à 10 000 000 de 1928 à 1939 ; 9 200 000 en 1969 ; 15 000 000 en 1979 ; 17 000 000 en 1987 ».

« Produit industriel type » parce que la fabrication du vélo requiert de nombreux outils, de nombreuses machines-outils, de nombreux matériaux (acier, caoutchouc, aluminium, bronze, etc.), des usines, de nombreux savoir-faire, une importante division et une importante spécialisation du travail. Et les hiérarchies que ça implique.
Et grâce au vélo, on a fait des bagnoles :
« Avant même que le prix du latex ne soit rendu plus abordable, de nouveaux usages furent imaginés, d’abord pour les vélos, ouvrant la voie à ce qui sera le principal marché de l’histoire de la culture de l’ #automobile. En 1887, à Belfast, le vétérinaire irlandais John Boyd #Dunlop imagine un tube souple gonflé pour remplacer les #pneus pleins. Un après-midi d'hiver de 1887, il rentre chez lui à pied et entend un bruit de ferraille sur la route : c’est le tricycle de son fils. Dunlop y réfléchit pendant plusieurs semaines, puis il démonte le tricycle de son fils, en retire les roues arrière, arrache leur mince segment de caoutchouc et remplace l'étroite gorge qui le maintenait en place par une large jante en bois d'orme.
Puis il fixe sur cette jante, avec de la colle spéciale à caoutchouc, une “chambre” de caoutchouc souple qu'il enferme dans une enveloppe de toile de coton, et il gonfle cette chambre à l'aide d'une pompe de ballon de football. Les premiers essais ont lieu sur un chemin de campagne, la nuit du 28 février 1888. Le 23 juillet 1888, il dépose un brevet qui permettra d'utiliser le #caoutchouc pour la fabrication de #pneumatiques. Dès 1889, des pneus sont utilisés en compétition cycliste, avec 4 victoires consécutives de William Hume, remportées sur sa bicyclette équipée de pneumatiques Dunlop, lors des jeux sportifs de Queens College
.

Quatre ans après, en 1892, les frères #Michelin (André et Édouard Michelin) présentent les premiers pneus démontables pour vélos et autos. En 1895, la première voiture équipée de pneumatique démontable avec chambre à air est présentée au public. Jusqu'à cette date, les #pneus étaient pleins. L'alliance entre l'automobile et le pneumatique ne se démentit dès lors jamais, au point qu'au cours du XXe siècle, nombreuses furent les recherches ayant pour but de mettre au point des ersatz ou substituts synthétiques. »

Le développement du vélo a encouragé le #colonialisme et la #déforestation en Amazonie. La découverte de la vulcanisation et de la chambre à air dans les années 1850 engendre une « fièvre du caoutchouc » en #Amazonie, et donc dans des pays comme le Brésil, la Bolivie, le Pérou, la Colombie et l’Équateur. À la fin du XIXe siècle, le caoutchouc devient « l’or blanc » de l’ère industrielle. Une denrée prisée, « que récoltent des milliers d’indigènes d’Amazonie exploités par des hommes d’affaires sans scrupule ».
Et pas seulement en Amazonie. Les États coloniaux (Royaume-Uni, France, Belgique, etc.) vont aussi créer des plantations d’ #hévéa en Asie (Malaisie, Thaïlande, Indonésie, etc.) et en Afrique (Ghana, Congo, etc.).
« En Centrafrique, les colonisateurs français ont après les étapes de la pacification du territoire imposé un régime de colonie d’exploitation confié à des compagnies concessionnaires qui introduisent le portage et l’exploitation caoutchoutière, pour bénéficier de la hausse des cours, grâce à l'abondance des précipitations (de 1500 à 1800 millimètres par an en moyenne) et à une saison sèche courte et pas trop sévère, mais en faisant baisser les productions agricoles traditionnelles des populations oubanguiennes. »

Et puis il faudrait examiner les effets de la production en masse des vélos sur les extractions minières. D’où venaient — d’où viennent — les #métaux. Qu’impliquait — qu’implique — leur traitement. Et ainsi de suite. Quoi qu’il en soit, le vélo n’a jamais rien eu de véritablement écologique. Et la production des vélos modernes est encore plus complexe que celle des tout premiers vélos :
« En raison des coûts moins élevés des matières premières et de la main-d'œuvre, l'Asie est devenue le centre de la production mondiale de vélos. Tandis que les États-Unis ne produisent qu'un demi-million de vélos par an (0,5 % de la production mondiale), la Chine, l'Inde et Taïwan sont les trois premiers producteurs de vélos et de pièces détachées, ce qui témoigne d'une industrie complexe et fragmentée d'une portée véritablement mondiale. Un vélo construit à partir de pièces fabriquées à Taïwan peut être assemblé en Europe, puis expédié vers des destinations aussi éloignées que les États-Unis, l'Afrique du Sud ou le Brésil.
“C’est un monde très intégré”, explique Will Butler-Adams, directeur général de Brompton Bicycle, un fabricant britannique de vélos, situé à Brentford dans le Grand Londres. “Nous dépendons toujours d'une chaîne d'approvisionnement mondiale diversifiée : les jantes viennent de Belgique, le #titane de Chine, le métal de Taïwan, les engrenages de moyeu d'Amérique. Nous achetons des matières premières sur un marché et les revendons sur ce même marché.” » (BBC, « How is a #Bicycle made? », 2019)

En bref, à défaut d’écologie, le vélo est un bon symbole du #capitalisme industriel mondialisé.
Le choix du vélo comme symbole en dit long sur la nature de l’écologisme dominant — celui de Dion, de YAB, de Nicolas #Hulot, du gouvernement, des COP, de France Culture, etc.
Née avec l’essor du capitalisme industriel, la production de vélos disparaîtrait sans lui.
Nous sommes à ce point déconnectés du réel que nous n’avons aucune idée du genre de technologies que pourraient produire des sociétés réellement écologiques et réellement démocratiques.
En guise de symbole de l'écologie, c'est plutôt le panier en osier, ou quelque #technologie du même registre, qu'il aurait fallu choisir.

#histoire #dgr

dudababel@diaspora-fr.org

Cette photo a été prise en plein coeur de l' Amazonie

Il y a cinq ans, la raffinerie, qui appartient à la #multinationale Norsk Hydro, a déversé des eaux usées non traitées dans la rivière. L’entreprise a elle-même qualifié cette situation d’ «inacceptable», mais maintenant que la #population est atteinte de maladies mortelles, que des taux de métaux lourds hors normes sont détectés dans le sang, et que des bébés naissent avec des malformations, Norsk refuse d’apporter son aide.

11 000 familles touchées ont donc pris les choses en main et ont intenté un procès à l’entreprise aux Pays-Bas. Elles attendent depuis des années, mais la date du #procès approche enfin. Notre équipe s’est entretenue avec les personnes qui dirigent la #communauté . Elles sont prêtes pour le procès, mais elles doivent également gérer une #crise permanente. En effet, elles tentent d’installer des filtres à eau et de construire un hôpital local afin de pouvoir dispenser des #soins , mais elles ne disposent pas des fonds nécessaires pour y parvenir, et l’état de #santé de la population continue de se dégrader. Elles ne peuvent tout simplement pas attendre le verdict du tribunal et espérer que tout aille pour le mieux.

Cette situation constitue une illustration parfaite des méfaits du #capitalisme colonial. Une entreprise sans foi ni loi pesant 11 milliards de dollars continue à produire de l’ #aluminium dans la deuxième plus grande raffinerie du monde, puis le vend à #Ford pour sa production de pick-up F-150. Pendant ce temps, la communauté environnante souffre de maladies mortelles car l’entreprise prend la #nature pour un dépotoir.

Non seulement la société n’a pas le courage d’assumer ses responsabilités, mais elle s’appuie en outre sur des subtilités techniques pour tenter de se soustraire aux poursuites judiciaires. La communauté a d’abord intenté une action en justice au Brésil , mais le système judiciaire s’est avéré beaucoup trop lent. En besoin d’aide urgente, les victimes se sont tournées vers les Pays-Bas. Norsk leur a répondu d’attendre que le problème se règle au Brésil.

Vu le passif de Norsk, il est fort probable que l’entreprise trouve de nouvelles façons de retarder la gestion du problème. Il serait donc impensable que la population locale attende sagement que le procès se termine pour connaître la suite des événements. Si un nombre suffisant d’entre nous fait un don, nous pourrons faire en sorte que la santé de la communauté ne dépende pas des aléas et du calendrier d’un tribunal se trouvant à des milliers de kilomètres.

Pouvez-vous aider cette communauté au cœur de l’Amazonie ? Nous pourrons leur faire parvenir l’argent rapidement afin que l’hôpital soit construit et que les filtres soient immédiatement installés. Aidez-nous à faire en sorte que cette communauté vivant dans le cœur de l’ #Amazonie obtienne les soins dont elle a besoin de toute urgence.

Grâce à ce lien, vous pouvez faire un don à la plateforme Eko à partir de 1€

tina@diaspora.psyco.fr

Les peuples autochtones du Brésil remportent une victoire cruciale pour leurs terres.

Jeudi 21 septembre, à l'issue d'un procès démarré en 2021, la Cour suprême a conforté leur droit sur leurs terres, rejetant les positions défendues par le puissant secteur de l'agro-négoce.
L'enjeu était d'autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts face à la déforestation et jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce procès à la Cour suprême fera jurisprudence.

#Brésil #Amazonie #justice #peuples-autochtones #terres

tina@diaspora.psyco.fr

Huit pays de l’Amazonie s’engagent contre la déforestation.

La création d'une entité intitulée "Alliance amazonienne de combat contre la déforestation" est stipulée dans une déclaration commune signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.
Il s'agit des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 dans le but de préserver cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale et qui ne s'était plus réunie depuis 2009.

La nouvelle alliance "a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l'Amazonie n'atteigne le point de non-retour" et qu'elle émette plus de carbone qu'elle n'en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.

#Amazonie #forêt #biodiversité #déforestation #coopération #alliance

magdoz@diaspora.psyco.fr

Quatre #enfants ont survécu dans la #jungle. Miracle ?

How traditional Indigenous education helped four lost children survive 40 days in the Amazon jungle
https://theconversation.com/how-traditional-indigenous-education-helped-four-lost-children-survive-40-days-in-the-amazon-jungle-207762

The discovery and rescue of four young Indigenous children, 40 days after the aircraft they were travelling in crashed in the remote Colombian rainforest, was hailed in the international press as a “miracle in the jungle”. But as an anthropologist who has spent more than a year living among the #Andoque people in the region, conducting #ethnographic fieldwork, I cannot simply label this as a miraculous event.

At least, not a miracle in the conventional sense of the word. Rather, the survival and discovery of these children can be attributed to the profound knowledge of the intricate forest and the adaptive skills passed down through generations by Indigenous people.

#Indigenous #survival #education #Jungle #Children #miracle #IndigenousPeople

Comment l’éducation traditionnelle autochtone a permis à quatre enfants perdus de survivre pendant 40 jours dans la jungle amazonienne
https://theconversation.com/how-traditional-indigenous-education-helped-four-lost-children-survive-40-days-in-the-amazon-jungle-207762

La découverte et le sauvetage de quatre jeunes enfants indigènes, 40 jours après que l’avion dans lequel ils voyageaient se soit écrasé dans la forêt tropicale colombienne, ont été salués par la presse internationale comme un “miracle dans la jungle”. Mais en tant qu’anthropologue ayant passé plus d’un an à vivre parmi le peuple #Andoque dans la région, menant un travail de terrain #ethnographique, je ne peux pas simplement qualifier cet événement de miraculeux.

Du moins, pas un miracle au sens conventionnel du terme. La survie et la découverte de ces enfants peuvent plutôt être attribuées à la connaissance approfondie de la forêt complexe et aux capacités d’adaptation transmises de génération en génération par les peuples indigènes.

#Indigènes #survie #éducation #Amazonie #jungle #enfants #Indigènes #Ethnographie #Ethnologie #Anthropologie #PopulationsTraditionnelles