#manifestations

tina@diaspora.psyco.fr

Dans les Cévennes, travaux gigantesques pour une mini-route.

L'information est parue un peu tard, hier ; il y a une manifest’action organisée par le collectif La Lézarde, ce samedi 5 octobre, à Cocurès, dans les Cévennes.

Le Département a le projet de redessiner 4,7 km de la route sinueuse entre Le-Pont-de-Montvert et Florac, la RD998. Pour cela, il va falloir casser des pans de montagne jusqu’à 17 mètres de haut, en plein Parc National des Cévennes, ce qui produirait 58 000 m³ de déblais.
Mais voilà, autour de cette route, vivent de nombreuses espèces protégées et se trouvent au moins deux Znieff et deux zones Natura 2000. Y vivent une petite fleur menacée, la spiranthe d’été, le lézard ocellé, lui aussi classé vulnérable, et de nombreux rapaces circulent, en particulier l’aigle botté.
• Idem, une ribambelle d’espèces de chauve-souris : Barbastelle d’Europe, petit et grand Rhinolophe, petit et grand Murin… Ou encore la loutre et le castor qui, tout en bas de la pente raide en dessous de la route, peuvent être surpris à barboter dans le Tarn.
• Idem, le patrimoine bâti risque de souffrir. Il est parfois multiséculaire. Ponts, murets, murs de soutènement et ouvrages hydrauliques, qui sont souvent faits en pierres sèches, risquent d’être mis à mal par les travaux.
Tout ça pour quoi ?...
— Pour la sempiternelle "sécurité" ; or seulement cinq incidents en dix-sept ans ont été recensés, depuis 2007.
— Pour plus de fluidité du trafic. L’élargissement est censé garantir aux camions qu’ils pourront se croiser sur ces 4,7 kilomètres.
— Pour le tourisme. Est prévue la construction de larges bas-côtés, pour faciliter la vie aux nombreux baigneurs estivaux, qui laissent leur auto en bordure de route pour descendre dans le Tarn.

#Cévennes #Tarn #routes #infrastructures #environnement #écosystèmes #luttes #manifestations

tina@diaspora.psyco.fr

Luttes sociales face à un gouvernement démissionnaire.

— l’Union étudiante, appelle à une manifestation le 7 septembre face à ce qu’elle juge être un « coup de force » du président de la République. -> Liste des 59 marches prévues.
— Grève des enseignants le 10 septembre, « journée de grève pour un “choc des moyens” contre le “choc des savoirs” ».
— Manifestations interprofessionnelles le 1er octobre ; La CGT, FSU et Solidaires seront dans la rue. La date n’a pas été choisie au hasard : c’est le 1er octobre qu’est attendu à l’Assemblée nationale le projet de loi de finances pour 2025, que le prochain gouvernement est censé présenter.

#luttes-sociales #manifestations #gouvernement #étudiants #enseignants #syndicats

tina@diaspora.psyco.fr

Carcassonne. Manif' Action le 12 octobre.

Contre un projet d'aménagement qui imperméabilisera 18 hectares de terres cultivées en bio, au sud de la ZAE Lannolier (derrière Salvaza), où une société immobilière veut réaliser un projet de méga entrepôt logistique plus grand que la cité médiévale.

La ville de Carcassonne a englouti entre 2009 et 2021 plus de 140 hectares de terres, et la dernière révision du PLU en prévoit encore 293 hectares, dont 65 pour du photovoltaïque au sol.
Nous refusons ce modèle de développement qui met en concurrence emplois paysans et emplois industriels. Laissons les terres agricoles aux agriculteurs et à la biodiversité, arrêtons d'industrialiser des terres nourricières.
Ces 18 hectares de bitume et de bâtiments en métal vont contribuer à hause des températures, à la pollution sonore et de l'air (ajout de 700 mouvements de camions et 1280 de véhicules légers par jour).
Nous demandons le retrait de ce projet absurde et le retour de la zone en secteur agricole dans le PLU.

La manifestation aura lieu le 12 octobre à 15h, dans le centre ville (départ au Pont Neuf).

laissebetonsalvaza.fr est un collectif composé d'associations, de structures militantes et de syndicats.

#Aude #manifestations #environnement #industries #terres-agricoles #biodiversité

tina@diaspora.psyco.fr

Appel à manifester le 7 septembre.

Contre le coup de force de Macron, LFI et des syndicats étudiants.

L’Union étudiante réclame «une grande manifestation» contre le refus du Président de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire.
Dans son texte, l’Union accuse le Président de «piétiner le vote des Français⋅es, qui ont placé le NFP en tête des élections législatives». Et ajoute : «C’est un fait inédit dans la Ve République, faisant d’Emmanuel Macron le président le plus autoritaire et autocratique de son histoire. Face à une telle menace sur notre démocratie, il est de notre devoir de réagir.»
Pour le moment, ni les Ecologistes ni le PCF ne se sont positionnés concernant la date du 7 septembre. Picardie debout (François Ruffin), a annoncé être de la partie.

#manifestations #étudiants #élections-législatives #autocratie #démocratie

tina@diaspora.psyco.fr

Gilets Jaunes matraqués dans un Burger King en 2018.

Le parquet demande un procès contre neuf CRS.

Les faits s’étaient déroulés dans un restaurant Burger King près des Champs-Elysées, lors d’une manifestation dans la capitale, le 1er décembre 2018. Ils avaient été médiatisés grâce à la diffusion des images de l’agression, issues notamment de la vidéosurveillance du fast-food.
A l’époque des faits, «les violences policières n’existaient pas pour Emmanuel Macron», a taclé Arié Alimi, avocat de deux manifestants blessés. «Il est désormais probable que neuf CRS soient renvoyés devant le tribunal», s’est-il félicité.

Eh beh je m'en réjouis aussi. J'espère qu'ils vont prendre cher.

#Gilets-Jaunes #manifestations #2018 #CRS #violences-policières #tribunal

magdoz@diaspora.psyco.fr

300 morts pour obtenir la #démission d'un dirigeant ! Quel prix !

#Bangladesh : La Première ministre a démissionné, l'armée annonce un gouvernement intérimaire
https://piped.adminforge.de/watch?v=0gix9xlsYqQ ou https://invidious.privacyredirect.com/watch?v=0gix9xlsYqQ

❤️❤️ Clause de défense du logiciel libre : Expert ou novice, le logiciel libre a besoin d'une chose : qu'on le fasse vivre ‼️ Donc n'hésite pas à donner la priorité à Peertube au lieu de Youtube, quand c'est possible, n'hésite pas à privilégier une info diffusée par un site avec peu ou pas de traqueur, plutôt qu'un site capitaliste putaclic, bref, mets en avant ce qui fait notre force ici sur Diaspora, le logiciel libre et décentralisé. Et ne t'inquiète pas, les GAFAM et autres twitter/X ne disparaîtront pas, laisse aux autres les mauvaises habitudes. Avec bienveillance pour nous tous, car trop de youtube et hop, le jour où ton message dérange, couic, censure : veille à préserver, pour notre bien, le logiciel libre, en le faisant vivre. ❤️❤️ 😜 ‼️ Mots clés : Recherche Peertube - Framalibre - Clients youtube - Retrouver un lien vidéo youtube à partir d'un lien Invidious/Piped - uBlock Origin - LibRedirect - Protéger sa navigation sous Firefox - Fediverse - Logiciel Libre : à diffuser autour de vous ! - Rien à cacher | Nothing To Hide -

#Politique #Peuple #Manifestations

magdoz@diaspora.psyco.fr

Émeutes au Bangladesh : des dizaines de morts dans les manifestations, le siège d’une chaîne de télé incendié
(bourré de traqueurs ce site) https://www.huffingtonpost.fr/international/article/emeutes-au-bangladesh-des-dizaines-de-morts-dans-les-manifestations-le-siege-d-une-chaine-de-tele-incendie_237133.html

Les étudiants bangladais demandent une réforme des embauches dans la fonction publique.

INTERNATIONAL - Un mouvement qui prend de l’ampleur. Le bilan humain s’est alourdi au Bangladesh ce jeudi 18 juillet, où désormais 32 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants depuis une semaine. En première ligne de la contestation, les étudiants demandent la fin du système de quotas dans la fonction publique qui, selon eux, profite aux soutiens de la Première ministre Sheikh Hasina, au pouvoir depuis 2009.

Lors de ces émeutes, des manifestants ont incendié le siège de la télévision d’État BTV à Dacca ce jeudi. Le feu s’y est propagé rapidement et de nombreuses personnes étaient encore coincées à l’intérieur du bâtiment lorsqu’il a été déclenché, selon la chaîne. Le ministre de l’Information du Bangladesh a confirmé à la BBC que les flammes ont depuis été maîtrisées et que la plupart des employées avaient quitté les locaux.

Les faits se sont déroulés après plusieurs heures d’affrontements entre la police anti-émeutes et les étudiants. Par centaines, ces derniers ont pourchassé les forces de l’ordre après des tirs de balles en caoutchouc et de grenades lacrymogènes. Les policiers se sont alors réfugiés au siège de la chaîne BTV. L es manifestations « se sont transformées en une guerre », a affirmé un étudiant à SkyNews.
Des tirs policiers en cause

Au cours de la seule journée de ce jeudi, au moins 25 personnes – dont un #journaliste qui couvrait les affrontements – ont été tuées, selon un décompte des hôpitaux établi par l’AFP, avec des centaines de blessés supplémentaires. Les armes « non létales » de la police sont à l’origine de plus des deux tiers de ces décès, ont constaté les hôpitaux de la capitale.

La Première ministre Sheikh Hasina avait condamné mercredi soir le « meurtre » des manifestants dans un discours télévisé et promis que les responsables seraient punis quelle que soit leur affiliation politique. Ce qui n’a pas empêché l’aggravation de la colère ce jeudi.

Dans la foulée des affrontements, des habitants ont signalé des coupures d’Internet mobile dans tout le pays, deux jours après que les fournisseurs d’accès ont coupé l’accès à Facebook. Le ministre adjoint des Télécommunications, Zunaid Ahmed Palak, a déclaré à l’AFP que le gouvernement avait ordonné la coupure du réseau pour éviter « des rumeurs, des mensonges et de la désinformation ».

Le mouvement de #contestation, qui a débuté le 1er juillet, exige la fin du système des quotas qui réserve un tiers des postes dans la fonction publique aux proches des héros de la guerre d’indépendance de 1971. Selon ses opposants, ce mécanisme profite à une élite du pays proche du pouvoir en place.

Ça chauffe grave là-bas... Et ça fait du bruit sur toute la zone #Asie...
#Émeutes #Bangladesh #morts #manifestations #FonctionPublique #ServicePublic

dunoir@diaspora-fr.org

J'espère bien que Demain, lors des #Manifestations #anti-Fasciste
les manifestants seront mettre au pas les flics (nationaux comme municipaux, Brave and Co )
en virant tous ces #Collabos !!! et, tous ces fainéants qui n'ont jamais travaillé !
et ne sont que des traitres !

dunoir@diaspora-fr.org

#Ecologie #MegaBassines #SoulèvementDeLaTerre #BassinesNonMerci #Manifestations #Rassemblements

Les dates des Megabooms partout en France

Une année s’est écoulée depuis la mobilisation de mars 2023 à Ste Soline. Ce week-end d’actions a marqué l’histoire de la lutte pour la défense de l’eau par son ampleur, sa détermination, mais aussi par la politique de terreur appliquée par un gouvernement violent et irresponsable.

Texte de BNM (Bassines Non Merci)

Depuis, les cratères monstrueux qui vident l’eau des nappes ne trouvent plus que quelques politicien.ne.s inféodé.e.s aux lobbies agro-industriels pour les défendre. Partout, des voix citoyen.ne.s, paysan.ne.s, scientifiques, s’élèvent pour exiger que cesse le passage en force et que nos ressources vitales soient protégées. Désormais plus un projet d’accaparement de l’eau n’échappe à la vigilance des riverain.e.s et à leur mobilisation. Cette prise de conscience collective de l’urgence à agir est une réussite, obtenue grâce à des années de luttes et à la puissante convergence qui s’est produite ce week-end là sur les Terres Rouges de Ste Soline.

Mais si le nom de cette petite commune des Deux-Sèvres est désormais connu de toustes, il reste encore trop souvent employé par celles et ceux qui cherchent à faire taire les voix qui les dérangent. Dans les tribunaux ayant condamné les militant.e.s anti-bassines depuis plusieurs mois, au Conseil d’Etat pour tenter de dissoudre les Soulèvements de la Terre, dans les commissions parlementaires, dans certains médias voire dans l’hémicycle, le souvenir de la manifestation de Sainte-Soline est trop souvent sali pour décrire une réalité déguisée au service du pouvoir.

  • Alors que les violences policières ont été sidérantes de brutalité, ce sont les 30 000 personnes de France et de l’international venues manifester, danser, partager et débattre qui sont qualifiées de terroristes, de groupuscules violents
  • Alors que des centaines de collectifs ont organisé 3 jours d’actions et d’échanges pour le partage de l’eau, quelques porte-paroles sont désignés et condamnés comme les organisateurs d’une manifestation illégale.
  • Alors que ces gestes de résistance ont fait surgir de nouvelles alliances et que de nouvelles actions contre les bassines sont organisées depuis un an, les rapports de gendarmerie se félicitent d’avoir brisé le moral des résistant.e.s.

Les exemples d’instrumentalisation sont multiples. Malheureusement pour Macron et sa bande, nous sommes bien trop nombreux.se.s à pouvoir témoigner de ce qu’il s’est réellement produit dans les champs ce jour-là. Les traces laissées par la lutte, les récits et les œuvres qu’elle a inspirés dévoilent la stratégie machiavélique de celleux qui ont décidé d’accaparer l’eau quoi qu’il en coûte. L’Histoire retiendra la résistance pour sauvegarder l’intérêt général et nos voix ne se laisseront jamais étouffer.

Un an après cette mobilisation historique, les collectifs anti-bassines en lutte appellent donc à se rassembler pour rappeler autant de fois que nécessaire que ce week-end-là, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Mais ces violences n’ont pas entamé notre colère et notre joie. Nous ne nous sommes pas tu.e.s et nous ne nous sommes pas isolé.e.s. Des rencontres, des liens de solidarité se sont créés ; nous continuons de faire entendre notre récit ; nous poursuivons la lutte pour les communs.

Du 22 au 31 mars 2023, rejoignons-nous dans le pays Mellois (79) et dans toute la France autour de table-rondes, projections, moments commémor’actifs, tournois de pétanque et autres méga-boums pour rappeler que nous sommes toujours déterminé.e.s à défendre nos territoires et le partage de l’eau !

No bassaran !

  • 🎨 Lille - du 16 mars au 27 avril "Retiens la terre" est une exposition, en peinture et écriture - 2 amies ont voulu partager leur vécu d’une manifestation démente. 📍 L’Écart, 26 Rue Jeanne d'Arc, 59000 Lille.
  • 🎊 Autour de Ste-Soline - 23 mars - dès 10h00
    Commemor'actions : Construction d'un Cairn, pic-nic et tournoi de pétanque.
    📍Lieux de RDV précis à retrouver le jour J sur les réseaux et le site internet de @BassinesNonMerci

  • 🎥 Melle - 31 mars - Toute la journée
    Table ronde sur les violences policières, projection des deux documentaires d'@offinvestigation, lecture collective, expositions d'œuvres monumentales emblèmes de la lutte
    📍 Cinéma Le Méliès / Le Metullum, Pl. Bujault, 79500 Melle

  • 🎥 Clermont Ferrand - 31 mars - 15h45
    Réunion publique et projection du film réalisé par Off investigation et Reporterre "Megabassines, histoire secrète d'un mensonge d'Etat"
    📍 Salle Chanteranne, 108 rue de Champfleuri, 63100 Clermont-Ferrand

  • 🎥 Mareuil en Périgord - 22 mars - 19h
    Projection du film De l'eau jaillit le feu, soirée au chapeau
    📍Café asso Lezidéfuz, bourg de Léguillac de cercle, 24340 Mareuil en Périgord

  • 🎥 Embrun - 26 mars - 20h
    Projection-débat du film De l'eau Jaillit le feu en présence de paysan.ne.s des Hautes-Alpes
    📍Cinéma d'Embrun, Bd Pasteur, 05200 Embrun

  • ✨ Lille - 2 avril - 19h
    Soirée publique organisée par le Comité local des Soulèvements de Lille
    📍 Bar le Polder, 250 rue Roger Salengro, 59800 Lille

  • 🪩 MEGABOUM FLORAC - 25 mars, dès 18h30
    📍RDV devant la gendarmerie de Florac, 96 Av. Jean Monestier, 48400 Florac-Trois-Rivières

  • 🪩 MEGABOUM NANTES - 25 mars dès 19h30
    📍RDV devant la Préfecture de Nantes, 6 Quai Ceineray, 44000 Nantes

  • 🪩 MEGABOUM VALENCIENNE - 25 mars dès 19h30
    📍RDV devant la gendarmerie nationale de Valenciennes au 283 Boulevard Henri Harpignies, 59300 Valenciennes

  • 🪩 MEGABOUM LA ROCHELLE - 25 mars dès 18h30
    Prises de parole, chants, musique. Tenues bleues bienvenues. Déambulation festive et bruyante jusqu'à la Préfecture.
    📍RDV au quai du Carénage (vieux port, près du manège)

  • 🪩 MEGABOUM BLOIS - 25 mars dès 19h
    Mega-banquet / repas partagé 1 an après la manifestation de Sainte-Soline.
    📍RDV Place de la Résistance pour

  • 🪩 MEGABOUM MELLE - 25 mars dès 19h30
    📍RDV devant la gendarmerie de Melle, 6 rue de l'Azuré 79500 Melle

  • 🪩 MEGABOUM LIMOGES - 25 mars dès 18h30
    📍RDV devant la préfecture de Haute-Vienne, 1 Rue de la Préfecture, 87000 Limoges

  • 🪩 MEGABOUM ANGOULÊME - 25 mars dès 19h30
    📍RDV devant la gendarmerie de la Madeleine, 2 boulevard de l'artillerie 16000 Angoulême

  • 🪩 MEGABOUM CLERMONT-FERRAND - 25 mars dès 19h
    📍RDV devant la Gendarmerie Nationale, Avenue de la Libération 63000 Clermont-Ferrand

  • 🪩 MEGABOUM LYON - 25 mars dès 19h
    Rassemblement festif, témoignages et performances artistiques, puis déambulation avec dispositif sonore portatif jusque devant la Préfecture
    📍RDV Place Guichard, 69003 Lyon

  • 🪩 MEGABOUM FLORAC - 25 mars dès 18h30
    📍RDV devant la gendarmerie de Florac (48), 96 Av. Jean Monestier, 48400 Florac-Trois-Rivières

  • 🪩 MEGABOUM REDON - 25 mars dès 19h30
    📍RDV Place de Bretagne, 35600 Redon
    💧Dans le cadre de la journée internationale de l'eau, de multiples rassemblements sont également organisés autour du 22 mars pour continuer la lutte contre l'accaparement de l'eau

  • 💧Dieuze - 23 mars - Dès 14h00
    Réunion Publique contre le projet d'usine d'embouteillage Leclerc/Aquamark à Dieuze (Moselle).
    📍RDV au Club des Retrouvailles, avenue 1ère division Pol de Grenadiers, Dieuze

  • 💧Paris - 18 mars - dès 17h45
    Réunion Publique pour la mise à l'arrêt de la filière de l'emboute
    illage industriel de l'eau avec la coordination Eau IDF.
    📍RDV à l'Académie du Climat, 2 Pl. Baudoyer, 75004 Paris

  • 💧Larchant - 22 mars - dès 17h30
    Journée internationale de l'eau : enjeux locaux et nationaux

  • 📍La Grange - 4 ter Rue des Fossés Bretonnières, 77760

  • 💧Orléans - 20 mars - 19h
    Le collectif Luttes Locales Centre organise une réunion publique à la Bourse du Travail d'Orléans.
    Thématique : Stop à l'embouteillage, exigeons une eau de qualité au robinet !
    📍RDV 10 Rue Théophile Naudy, 45000 Orléans

  • 💧Poitiers - 22 mars - 20h
    Journée mondiale de l'eau - Projection en avant première du film : "La Théorie du boxeur" suivi d'un débat
    📍RDV au CGR Castille; 24 Pl. du Maréchal-Leclerc, 86000 Poitiers

  • 💧Riom - 22 & 23 mars
    "Volvic nous pompe" organise plusieurs actions théâtrales pour la journée mondiale de l'eau ! Théâtre forum "Volvite" par la compagnie T-Cap

  • Prises de parole publiques
    📍22 mars à 18h : aux jardins de la culture de Riom (63)
    📍23 mars à 10h au marché de Riom (63)

  • 💧Foix - 22 mars
    Tractage dans les rues de Foix avec le collectif Le Chabot
    Contre l'embouteillage de l'eau par les usines Eau Neuve et Montcalm

➡️ De nouvelles dates apparaissent tous les jours, n'hésitez pas à vous rendre sur la carte des mobilisations si rien n'est encore annoncé près de chez vous : https://urlz.fr/pUgo

➡️ Le programme de la semaine : https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2024/02/22/sainte-soline-1-an-apres-mars-2024/

Toutes les infos ici : https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2024/02/22/sainte-soline-1-an-apres-mars-2024/

magdoz@diaspora.psyco.fr

La répression des militants écologistes, une « menace majeure pour la démocratie », dénonce l’ #ONU
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/28/la-repression-des-militants-ecologistes-une-menace-majeure-pour-la-democratie-denonce-l-onu_6218920_3244.html
(accès limité)
Le rapport : en français .pdf

Dans un rapport publié mercredi, #MichelForst, le rapporteur spécial des #NationsUnies sur les défenseurs de l’ #environnement, s’inquiète d’une « nette augmentation de la répression et de la criminalisation » des actions pacifiques de #désobéissance civile en #Europe.

Le rapporteur spécial s’inquiète de la « réponse disproportionnée » de l’Etat à ces #manifestations pacifiques et d’une « nette augmentation de la #répression et de la criminalisation » de ces mouvements dans un nombre croissant de pays (France, #Allemagne, #Royaume-Uni, #Italie, #Espagne ou encore #Pologne).

Cette #criminalisation s’ancre d’abord dans le discours #politique et dans les récits médiatiques où les militants #écologistes sont de plus en plus souvent présentés comme une « menace pour la #démocratie ». En #France, le ministre de l’intérieur, Gérard #Darmanin, avait qualifié d’« #écoterrorisme » les heurts avec la #police lors des manifestations contre les #mégabassines à #Sainte-Soline, fin 2022, dans les Deux-Sèvres, avant d’engager la dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre, annulée ensuite par le Conseil d’Etat.

(En note, il est intéressant de rappeler ce que dit Camille Etienne sur la désobéissance civile et par ailleurs, ce que cache effectivement l'affaire des mégabassines, bien plus qu'une simple décision qui favoriserait quelques agriculteurs dits conventionnels, beaucoup plus même...)

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Agriculteur #Paysans #Agro-Industrie #Blocages #manifestations #Solidarité ... #mais :

Communiqué des #SoulevementDeLaTerre #SDT #SDLT sur la #Crise-Agricole

https://lessoulevementsdelaterre.org/fr-fr/blog/mouvement-agricole-communique-soulevements

Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes.

Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.

Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.

Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA.
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968

Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...

Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol...

Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €.

Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent.

Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative.

Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.

C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...

Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.

Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.

Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne.

Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.

Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte.

Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques.

L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.

Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.

Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.

Les Soulèvements de la Terre - le 30 janvier 2024

[1] https://basta.media/enquete-Salaires-dirigeants-cooperatives-triskalia-coop-de-France-inegalites-agriculteurs-adherents#:~:text=11%20500%20euros%20%3A%20c'est,dans%20le%20Finist%C3%A8re%2C%20en%20Bretagne ; https://www.latribune.fr/economie/france/mediapart-revele-les-salaires-des-dirigeants-de-la-fnsea-payes-par-les-cotisations-des-agriculteurs-840217.html

[2] Voir : Atelier paysan, Observations sur les technologies agricoles, "Une production agricole ne valorisant quasiment plus le travail"