#darwin

kcemorg@diaspora-fr.org

La Survie des médiocres. Critique du darwinisme et du capitalisme

« Darwin a très souvent raison. Mais quand il a tort, ses erreurs sont lourdes de conséquences, tant pour la science que pour la société, parce qu’il est le lecteur attitré du Livre de la Nature. Daniel S. Milo, un historien essayiste qui travaille avec des biologistes depuis quinze ans, fonde cette critique sur leurs propres découvertes. Il part de l’air de famille existant entre la « sélection naturelle » de Darwin et la « main invisible » d’Adam Smith. La nature sait ce qu’elle fait ; le marché a toujours raison. Si les non-humains sont condamnés à innover et à exceller parce que telle est la loi de l’évolution, les humains n’ont pas davantage le droit de s’endormir sur leurs lauriers. L’homologie entre la nature et le marché vient, pour l’auteur, du « péché originel » de Darwin : il a conçu la sélection naturelle à l’image de la domestication. De là est née l’alliance objective entre le néodarwinisme et le néocapitalisme, les deux modèles se renforçant l’un l’autre. Rien n’est pourtant plus dissemblable que le fonctionnement de la nature et celui de la ferme. L’optimisation est la règle et la raison d’être de la sélection artificielle, mais dans la nature les passables et les médiocres ont aussi leurs chances de survivre et de se multiplier. La compétition n’y est qu’une forme de sociabilité parmi d’autres. Il y a, dans le monde des humains comme dans le monde des non-humains, de la place, une place presque illimitée, pour le faible comme pour le plus fort, pour l’ennuyeux comme pour le plus brillant, pour l’oisif comme pour le besogneux. Si nous saluons la sagesse de la nature, nous devons reconnaître que la tolérance à la médiocrité est un aspect constitutif de son génie. Soyons donc ses dignes disciples ! »

#livre #societé #Capitalisme #Darwin

naturugarten@diaspora-fr.org

Lange galten #Regenwürmer 🪱 in der Landwirtschaft als Schädlinge, bis Charles #Darwin 🦠🐒🚶 1881 in seinem Buch "Die Bildung der Ackererde durch die Tätigkeit der Würmer" über ihren Nutzen aufklärte.

Sein Fazit(gekürzt):
"Der Pflug ist einer der allerältesten… Erfindungen des Menschen; aber schon lange, ehe er existierte, wurde das Land durch Regenwürmer gepflügt… Man kann wohl bezweifeln, ob es noch viele andere Tiere gibt, welche eine so bedeutende Rolle in der Geschichte der Erde gespielt haben, wie diese… Geschöpfe"

anonymiss@despora.de

How to Live a #Happy #Life, From a Leading #Atheist

source (creepy URI but necessary to unlock the article): https://www.nytimes.com/interactive/2023/08/27/magazine/daniel-dennett-interview.html?unlocked_article_code=Kls0o5nOU51VZagEVYyheWljLvP7hEGaN8WRT_nejJ9jDcsiZEqSsoiNHDyRCPQNS3c2Rmmo02HjTZjqfWCEorFSCi4ymfBbV2od8nsnjKkTdiy4dR87sOcAFsaRV4A-Sl5duqLScTCI1xHqzypvIF1vYFlsG3trnzX16JUKoibrHhllHTRGLRGb4ZCdKryTBfFNFvbjTVBaQdvm19f02ONesSNHDTaqVejiG-P94DtbItgR2w1ziF5WA9INZH67toS2HTuypPfMgbGh-yMyxWqLF-HGd8r-02ew5POHNJVuaiAa9mFa_pGlQPWZG3Yar3hSWEzBmKvY-4MMDPp8vUG76CAkKgKxANlQfw26qLAyY8Hp

Some people don’t want #magic tricks explained to them. I’m not that person. When I see a magic trick, I want to see how it’s done. People want free will or consciousness, life itself, to be real magic. What I want to show people is, look, the magic of life as evolved, the magic of brains as evolving in between our own ears, that’s thrilling! It’s affirming. You don’t need #miracles. You just need to understand the world the way it really is, and it’s unbelievably wonderful. We’re so lucky to be alive! The anxiety that people feel about giving up the traditional magical options, I take that very seriously. I can feel that anxiety. But the more I understood about the things I didn’t understand, the more the anxiety ebbed. The more the joy, the wondrousness came back. At the end of “Darwin’s Dangerous Idea,” I have my little hymn to life and the #universe. That’s my #God — more wonderful than anything I could imagine in detail, but not magical.

#science #darwin #religion #wisdom #interview

anonymiss@despora.de

In #Darwin’s footsteps: #sailing #ship to retrace round-the-world #voyage of the #Beagle

source: https://www.theguardian.com/travel/2023/aug/11/charles-darwin-footsteps-sailing-ship-to-retrace-round-the-world-voyage-of-the-beagle

On Monday 14 August, when the tide is right, an antique sailing ship will manoeuvre through the lock of #Plymouth’s historic Sutton harbour and point herself south-west towards the Canary Islands. It will be the start of a two-year voyage around the world taking in 32 ports and involving thousands of people in a groundbreaking geographical project, Darwin200, which aims, among other things, to inspire the environmental leaders and scientists of the #future.

enter image description here

#news #environment #nature #world

gander22h@diasp.org

Stowaway Bodies Found After Three Days In Gear Well

Authorities in Colombia say an Avianca A320neo likely flew around South America for three days with the bodies of two stowaways in a gear well. The airline said it found the two, likely teenage boys, on Friday night when the plane went in for scheduled maintenance.

People really need to stop doing this. You never get a free ride to America. Instead you get either crushed by the landing gear when it retracts, frozen to death, dead from hypoxia, or in some cases, probably all three.

#Darwin #Darwinism #airplane #airline #airliner #aviation

mkwadee@diasp.eu

This afternoon we went to #DownHouse which was the residence of #CharlesDarwin. #EnglishHeritage have done a good job of restoring the house and opening it up to the public. You can see furnished parts of the house such as the study, bedrooms, drawing rooms and childrens' and billiard rooms and so on.

Stone in brick wall announcing Darwin's residence.

This is a stone statue of #Darwin but I should have used a flash because it has come out rather dark.
Stone statue of Charles Darwin.

From the large garden, you can get a good view of the entire family house.
The rear of Down House from the garden.

#MyWork #MyPhoto #CCBYSA #Android #Winter #History #Science #Heritage

vincentvalentine@diaspora-fr.org

Darwin, mal lu, détourné, mais toujours aussi génial

https://www.lexpress.fr/sciences-sante/darwin-mal-lu-detourne-mais-toujours-aussi-genial-6PJOYQ4REVFMJJM5M7RJ57ZAZI/

#lexpress #darwin #science #évolution #rousseau #crétine #évolution

Article complet :

Selon elle, il existe "tout un courant en particulier en économie qui explique qu’il faut 'darwiniser' la société, c’est-à-dire pour les humains comme les animaux, on doit faire en sorte que seuls les mâles les plus adaptés se reproduisent et que si les autres meurent, c’est pas très grave." Elle, c’est Sandrine Rousseau, la député écologiste qui s’exprimait sur son sujet de prédilection, l’écoféminisme, début septembre à l’université catholique de Louvain (Belgique) (https://twitter.com/JLGagnaire/status/1568194868614160385). Pull vert, fines montures et voix posée, elle poursuit avec légèreté : "Donc, c’est vraiment un libéralisme sauvage. C’est le début entre Ricardo et Smith […] sur le fait que Ricardo s’oppose, par exemple, aux lois sur les pauvres parce qu’il dit 'les pauvres doivent mourir' ; c’est aussi ce que fait Malthus qui dit 'laissons-les mourir !' Et tout cela est inspiré des théories de Darwin […] qui en fait dit 'qu’il faut opérer une sorte de sélection naturelle dans l’espèce humaine comme dans le règne animal et dans cette sélection naturelle, les femmes sont cantonnées au rôle de reproductrice. C’est à ce moment-là qu’elles deviennent des ventres et reproduisent la force de travail et servent avant tout à cela.'

"Avant Darwin, il n’y a pas d’autre explication que la Création pour expliquer le monde"

Le barbu Charles Darwin, depuis sa mort, reste, à n’en pas douter, l’homme qui s’est le plus retourné dans sa tombe tant sa fameuse théorie de l’évolution, publiée en 1859, a été ainsi dévoyée. Cette date n’est pas anodine puisque Thomas Malthus comme David Ricardo sont morts bien avant (1834 pour le premier et 1823 pour le second). L’actuelle économiste en chef d’Europe Ecologie- Les Verts n’hésite donc pas à professer un hasardeux anachronisme qui ferait bondir tout historien – Malthus et Ricardo reposant depuis belle lurette à six pieds sous terre auraient eu du mal à s’inspirer du texte de Darwin. Et au-delà de se prendre les pieds dans le tapis des dates, celle qui donnait cette année encore des cours à l’université de Lille n’hésite pas à tordre les propos de Darwin, de quoi se mettre également à dos les biologistes comme Pierre-Henri Gouyon. "Le plus gros écueil de ceux qui citent Darwin sans l’avoir lu est d’affirmer comme Sandrine Rousseau que la nature nous donne des leçons de morale, assure ce professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et spécialiste de l’évolution. C’est une erreur gravissime d’aller chercher dans la nature une explication des comportements humains."

Si, cent quarante ans après sa mort, le célèbre naturaliste anglais reste à ce point cité, il le doit à sa vision du vivant aussi révolutionnaire que Copernic et Galilée avec l’héliocentrisme ou Newton et sa loi de la gravitation. Pour autant, plus personne aujourd’hui, même Sandrine Rousseau, ne contesterait que la Terre ne soit pas le centre de l’univers, ni que la fameuse pomme tomberait au sol par hasard alors qu’elle se trouve attirée par une force. La théorie de l’évolution et l’origine des espèces, elles, continuent de faire l’objet de vives critiques et d’incommensurables amalgames. Il suffit de les replacer dans le contexte de l’époque pour comprendre pourquoi : "Avant Darwin, il n’y a pas d’autre explication que la Création pour expliquer le monde", met en perspective Guillaume Lecointre, zoologiste et professeur au MNHN. Le Britannique avait donc parfaitement conscience du caractère révolutionnaire de son travail. Dire que les espèces ne sont pas immuables, c’est, écrit-il, "comme confesser un crime".

Le fruit d'une longue maturation

La théorie de l’évolution ne naît pas du jour au lendemain. Elle est le fruit d’une longue maturation commencée en 1831 lorsque Darwin embarque sur le Beagle pour un voyage autour du monde de cinq années. Durant ce périple, il lit, écrit et surtout, observe beaucoup notamment la faune sauvage. L’anecdote est connue : dans l’archipel des Galapagos, il est intrigué par une variété de pinsons et la forme de leur bec différente selon les îles, qui l’amène à se questionner sur ces variations. Le scientifique connaît les travaux de ses prédécesseurs des Lumières, les naturalistes Georges Cuvier, tenant du fixisme, Georges-Louis Leclerc de Buffon qui parle déjà d’ancêtres communs à certaines espèces et surtout Jean-Baptiste de Lamarck et son transformisme, théorie prédarwinienne majeure (les espèces s’adaptent à leur environnement tout en acquérant de nouvelles caractéristiques qui voient leur corps évoluer en fonction de leur utilisation).

Dès 1837, Charles Darwin a esquissé tous les éléments de sa théorie. Le terme "sélection naturelle" apparaît dans ses carnets en 1838. "Mais il va lui falloir encore vingt ans pour la coucher définitivement sur le papier : il pensait qu’elle était étayée mais il voulait être inattaquable et convaincre tout le monde", explique Guillaume Lecointre. Perpétuel insatisfait, le biologiste anglais ne l’aurait peut-être même pas publiée s’il n’en avait été forcé par son jeune compatriote Alfred Wallace qui lui adresse une lettre en juin 1858 où il décrit les mêmes mécanismes. Darwin assurera que ce fut un déclic et qu’il s’est senti "talonné", au point de se mettre à sa table de travail en urgence pour synthétiser son œuvre et prouver l’antériorité de ses idées. De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle est publié le 24 novembre 1859 à 1 250 exemplaires, tous épuisés le jour même, preuve que l’ensemble de la communauté scientifique attendait l’ouvrage avec impatience.

Ce que dit vraiment la théorie de l'évolution

Mais sur le fond, que dit le Britannique ? Que les organismes vivants sont en perpétuelle évolution grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Et que toutes ces espèces – y compris l’homme – descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs. Voilà pour la doctrine. En détail, cela donne : d’abord, le terme de "sélection", il le tire de son observation des élevages : qu’il s’agisse d’une fleur ou d’un cheval, chaque génération est choisie en fonction de certains critères. Les espèces se laissent manipuler, donc sélectionner. Ensuite, il faut revenir au Beagle et aux pinçons des Galapagos : il y a un degré de différence entre chaque individu d’une même famille en fonction des conditions de vie. D’où la notion cardinale de "variabilité naturelle". De même, et c’est bien Darwin qui s’inspire de Malthus et non l’inverse, en dépit d’une hausse exponentielle, la population demeure naturellement stable ou, tout du moins, les espèces se reproduisent aussi longtemps qu’elles trouvent des ressources alimentaires et des conditions d’habitat optimales. Or aucune ne l’a emporté sur les autres de façon hégémonique. Les conditions environnementales et chimiques jouent donc un rôle majeur.

"Enfin, Darwin souligne que tout le monde ne réussit pas et qu’il y a des variations selon les aptitudes de chacun", explique Pierre-Henri Gouyon. L’autre ligne directrice de la pensée de Darwin est la descendance avec modification, c’est-à-dire que les espèces ont une histoire et sont apparentées. Au sein d’un même groupe, les individus porteurs d’une variation héritable, momentanément avantageuse, se reproduiront davantage (on parle de différentiel reproductif). Cette dimension "d’héritabilité" est aussi capitale. Mais telle qu’en parle Darwin, la sélection naturelle ne signifie pas que seul survive le meilleur. Elle se contente de dire que les individus bien adaptés ont de meilleures chances de survivre. La science de son temps l’empêche d’aller plus loin. "Il pressent que la clef de l’édifice, c’est l’hérédité. Mais à l’époque, il n’a pas les moyens de le prouver", conclut Gouyon. Pour cela, il faudra attendre les travaux d’August Weismann sur l’hérédité, puis la redécouverte des lois de Mendel (début de la génétique) en 1901, la théorie synthétique de l’évolution dans les années 1930 qui voient différentes disciplines travailler enfin ensemble (biologie, géologie, mathématiques, botanique, paléontologie, etc.), la découverte de l’ADN (1953), ou encore, de nos jours, le séquençage des génomes. "Toutes ces avancées et ses technologies n’ont jamais infirmé mais confirmé voire enrichi dans ses grandes lignes, la théorie de l’évolution", résume Pascal Tassy, professeur émérite au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

Une théorie rapidement dévoyée

Sitôt publiée, sitôt attaquée puis détournée. La théorie de l’évolution connaît un succès immédiat et le monde se divise en pro et anti-darwiniens. Au niveau des religieux, la pastille d’une origine naturelle du monde qui ne convoque pas Dieu, passe mal. Mais pas de façon violente. Le Vatican attendra, tout de même, Jean-Paul II (1996) avant de "reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse…" Comme souvent, c’est dans les franges les plus extrêmes que naît et se développe la contestation. Côté chrétien avec certains croyants protestants d’où naîtra le créationnisme – le récit de la Genèse doit être pris au pied de la lettre et Dieu a créé chaque espèce - ; côté musulman où les fondamentalistes sont les hérauts aujourd’hui encore de la lutte contre Darwin. Sur cette question du Dieu à l’origine de tout, même Darwin évolue, utilisant le terme "créateur" dans la deuxième version de son livre (1860). Puis, au fur et à mesure qu’il avance en âge, le célèbre biologiste reconnaîtra dans son autobiographie qu’il est agnostique : "Le vieil argument d’une finalité de la nature […] est tombé depuis dans la loi de la sélection naturelle. Désormais, nous ne pouvons plus prétendre, par exemple, que la belle charnière d’une coquille bivalve doit avoir été faite par un être intelligent, comme la charnière d’une porte par l’homme." L’expression "être intelligent" parue en 1887 est assez savoureuse tant elle répond déjà, aux tenants du créationnisme light développé aujourd’hui outre-Atlantique sous la notion d’ "Intelligent design" (dessein intelligent), voulant que la perfection de l’univers ne peut s’expliquer que grâce à l’action d’une "intelligence supérieure". Relire Darwin toujours, plutôt qu’en tronquer la pensée…

“Tout ce qui est héréditaire n’est pas génétique”

De son vivant, en revanche, le biologiste aura vu se multiplier moult dévoiements de sa théorie de l’évolution. Il est même traité de "raciste" par certains, alors que ses écrits portent peu à confusion. Son cousin Francis Galton, lui, va s’attacher à "traduire" la théorie en langage mathématique pour chercher à améliorer l’espèce humaine. Très vite, Darwin prend ses distances avec ce parent encombrant. Pour faire simple, puisque l’on peut sélectionner les animaux d’élevage, pourquoi ne pas en faire autant avec l’homme ? En 1883, Galton invente le terme "d’eugénisme" et fera carrière avec ce concept de l’hérédité. "Mais avec quels critères, l’intelligence, la beauté, interroge Hervé le Guyader ancien directeur du laboratoire Systématique, évolution, biodiversité et de l’école doctorale de Diversité du vivant ? Tout ce qui est héréditaire n’est pas génétique." L’eugénisme représenta un courant scientifique important au début du XXe siècle surtout aux Etats-Unis où des dizaines de milliers de personnes furent victimes des lois de stérilisation forcée. Idem dans certains pays scandinaves et en Allemagne où il a débouché sur l’extermination des races jugées inférieures par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

L'invention du darwinisme social

L’autre grand courant d’idées qui se développe peu après la théorie de l’espèce est celui porté par le philosophe et sociologue Herbert Spencer (1820-1903). "Il s’est emparé du concept de sélection naturelle pour l’exporter à l’ensemble des domaines. Il incarne un intégrisme libéral anti-interventionniste et opposé à toute assistance envers les défavorisés. Spencer est le théoricien de l’égoïsme naturel en morale et de l’individualisme en politique", tranche Patrick Tort, fondateur de l’Institut Charles Darwin International. "Ces thèmes se retrouveront dans la plupart des sociologies biologiques des années 1970 : assimilation de la société à un organisme, interprétation de son évolution en termes d’accroissement de la liberté de l’individu et de la régression de la sphère de l’Etat, rejet global des lois sociales", regrette le meilleur connaisseur du naturaliste anglais. Dans son second ouvrage majeur, La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe paru en 1871, Darwin rejette Spencer et dans son autobiographie, il fait même montre d’une antipathie profonde envers lui. Contrairement à ce que pensent tous ses détracteurs passés et contemporains Charles Darwin considère le secours au plus faible comme l’indice même de la civilisation. "En 2022, le squelette de la théorie de Darwin reste totalement valable, mais depuis son énoncé, beaucoup de chair a été ajoutée. Toutes les controverses reposent sur ces ajouts, résume Guillaume Lecointre. Depuis toujours, l’idéologie fait ses courses dans la théorie de l’évolution. Darwin parle de coopération, pas de concurrence et il n’a jamais évoqué ce concept de darwinisme social." Décidément, Sandrine Rousseau devrait (re)lire L’Origine des espèces.

johnehummel@diasp.org

Only a good guy with a gun can stop a bad guy with a gun?

'Two stupid grown men' got in shouting match after shooting one another's daughters: police body cam footage

If these guys had somehow killed one another, I could see this as an argument in favor of gun ownership (an invalid argument, yes, but still an argument).

Instead it's just a bizarre mixture of idiotic, ironic, and very nearly tragic.

Perhaps the daughters will grow up to be influential gun control advocates.

#Guns #Idiocy #Darwin

https://www.rawstory.com/road-rage-shooting-video/

hudsonlacerda@diasporabr.com.br

A revolução genética de Mendel e o legado do racismo científico

Aqueles que acreditam que o eugenismo foi uma aberração temporária na ciência e que ele morreu com a Alemanha nazista se chocarão...

24 de agosto de 2022, 18:25 h Atualizado em 24 de agosto de 2022, 18:25

www.brasil247.com - https://www.brasil247.com/ideias/a-revolucao-genetica-de-mendel-e-o-legado-do-racismo-cientifico

Por Prabir Purkayastha / Globetrotter

Em julho, o mundo celebrou os #200 anos do nascimento de #GregorMendel, amplamente considerado como o “pai da #genética moderna” por sua descoberta das leis da #hereditariedade. Seus experimentos com #ervilhas, publicados em #1866 sob o título “Experimentos na hibridização de plantas”, identificaram traços dominantes e recessivos, como estes traços recessivos reaparecem em gerações futuras e em qual proporção. Seu trabalho permaneceria sem reconhecimento e #ignorado até outros três biólogos o replicarem em 1900.

Embora o trabalho de #Mendel seja central para a genética moderna, e seu uso de métodos experimentais e observações seja um modelo para a #ciência, eles também motivaram fenômenos obscuros ao qual a genética esteve estritamente ligada: a #eugenia e o #racismo. Mas a eugenia era muito mais do que uma “ciência” racial. Ele foi usado para arrazoar uma superioridade das #elites e raças dominantes, e em países como a #Índia também foi utilizado como uma justificação “científica” para o sistema de #castas.

Aqueles que acreditam que o eugenismo foi uma aberração temporária na ciência e que ele morreu com a #Alemanha #nazista se chocarão ao saber que até as maiores instituições e publicações que incluiam a palavra “eugenia” em nomes continuaram a operar, simplesmente alterando seus títulos. Os Anais da Eugenia se tornaram os Anais de Genética Humana; a Eugenics Review se tornou o Jornal de Ciência Biosocial; a Eugenics Quarterly mudou seu nome para Biodemografia e Biologia Social; e a Sociedade Eugênica foi renomeada para Instituto Galton. Diversos departamentos de grandes #universidades, que antes se chamavam “departamento de eugenia”, ou se tornaram “departamento de genética humana” ou “departamento de #biologia #social”.

Todos eles aparentemente deixaram de lado seu passado eugênico, mas a recorrência do debate sobre #QI e raça, a #sociobiologia, a teoria da #substituição e o crescimento do #nacionalismo #branco são todos marcadores de que o eugenismo está bastante vivo. Na Índia, a teoria racial toma a forma da crença de que arianos são “superiores”, e a pele clara é vista como um sinal de ancestralidade ariana.

Enquanto as câmaras de gás de #Hitler e o #genocídio de #judeus e #ciganos na Alemanha nazista tornaram difícil falar sobre a superioridade racial de certas raças, o #racismo #científico persiste na ciência. Ele é parte da justificação buscada pela elite para arrazoar sua posição superior com base em seus genes, e não no fato de terem herdado ou roubado sua riqueza. Trata-se de uma forma de retocar a #história de saques, escravidão e genocídio que acompanhou a colonização do mundo por um punhado de países da #Europa #ocidental.

Mas por que, sempre que tratamos de genética e história, a única história repetida é sobre como o biólogo Trofim #Lysenko e o Partido Comunista da #UniãoSoviética colocaram a #ideologia acima da ciência, rejeitando a genética? Por que as menções à genética na literatura popular só dizem respeito à Alemanha nazista e nunca sobre como as leis eugênicas da Alemanha foram #inspiradas diretamente nos #EstadosUnidos? Ou como o eugenismo na Alemanha e nos #EUA estavam profundamente interligados? Ou ainda como o legado de Mendel sobre a genética se tornou uma ferramenta na mão de estados racistas que incluíam os EUA e a #Grã-Bretanha? Por que é que a genética é repetidamente utilizada para apoiar teorias de superioridade da raça branca?

Mendel demonstrou que havia traços que eram herdados e, portanto, que temos genes que carregam certos marcadores que podem ser medidos, como a cor de uma flor ou a altura de uma planta. A #biologia de então não fazia ideia de quantos #genes nós tínhamos, quais traços poderiam ser passados à frente e quão geneticamente misturada é a população humana, etc. O próprio Mendel não tinha ideia alguma sobre os genes como portadores de #herança, e isso foi conhecido muito mais tarde.

Da genética para a #sociedade, a aplicação desses princípios foi um grande salto, que não era apoiado por nenhuma #evidência científica empírica. Todas as tentativas de demonstrar a superioridade de certas raças partiram de uma #presunção a priori de que tais raças eram superiores, e então partiam para tentar encontrar quais evidências poderiam ser selecionadas para sustentar tal tese. Muito do debate sobre QI e sociobiologia veio dessa abordagem na “ciência”. Em sua resenha do livro The Bell Curve, Bob Herbert escreveu que os autores Charles Murray e Richard Herrnstein haviam escrito uma peça de “pornografia racial”: “[…] colocando um manto de respeitabilidade sobre as visões obscenas e há muito desacreditadas dos racistas mais raivosos do mundo”.

Sobre esse tema, um pouco de história é necessário. O eugenismo era bastante popular no começo do século 20, tendo o apoio de grandes partidos e figuras políticas do Reino Unido e EUA. Não surpreendentemente, o ex-primeiro-ministro britânico Winston #Churchill era um notável apoiador do racismo científico, apesar do eugenismo também ter tido o apoio de alguns progressistas.

O fundador do eugenismo na Grã-Bretanha foi Francis #Galton, primo de Charles #Darwin. Galton foi pioneiro no uso de métodos estatísticos como distribuição regressiva e normal, assim como seus colaboradores e sucessores na Sociedade Eugênica, como Karl #Pearson e R.A. #Fisher. Aubrey Clayton escreve, em um ensaio para a revista Nautilus, sobre a conexão entre raça e ciência que “o que nós hoje entendemos como estatística veio em grande parte do trabalho de Galton, Pearson e Fisher, cujos nomes apareceram em termos práticos como ‘coeficiente de correlação de Pearson’ e ‘informações de Fisher’. O conceito de ‘significância estatística’ em particular – por décadas usado como medida sobre o valor de publicação de pesquisas empíricas – é diretamente ligado ao trio”.

Também foi Galton quem, com base em evidências supostamente científicas, defendeu a tese da superioridade dos britânicos em relação a africanos e outros povos nativos, bem como o argumento de que raças superiores deveriam substituir raças inferiores por meio da seleção artificial. Pearson ofereceu sua própria justificativa para o genocídio: “a história me mostra um caminho, e apenas um, pelo qual um alto estado de civilização foi produzido, a saber, a luta de raça com raça e a sobrevivência da raça física e mentalmente mais apta”.

O programa eugenista tinha dois lados: em um deles o estado deveria buscar encorajar a #seleção #artificial para melhorar o “estoque” populacional. No outro, o estado deveria tomar passos ativos para “eliminar” populações indesejáveis. A #esterilização de “indesejáveis” fazia parte das sociedades eugênicas tanto quanto encorajar os povos à seleção artificial.

Nos EUA, o eugenismo esteve centrado no Departamento de Registros Eugênicos de Cold Spring Harbor. Enquanto o Laboratório Cold Spring Harbor e suas publicações de pesquisa ainda ocupam um lugar importante nas ciências contemporâneas, originalmente ele veio do Departamento de Registros Eugênicos, que era operado como o centro intelectual do eugenismo e da “ciência” racial. Esse departamento foi sustentado por meio de doações filantrópicas da família #Rockefeller, o Instituto #Carnegie e muitos outros. Charles Davenport, um biólogo de Harvard, e seu companheiro Harry Laughlin, se tornaram figuras-chave para a aprovação de um conjunto de leis estaduais nos EUA que levaram à #esterilização #forçada de populações “impróprias”. Eles também contribuíram ativamente para a Lei de #Imigração de 1924, que definia #cotas para raças, sendo os #nórdicos priorizados enquanto europeus do leste ( #eslavos ), #asiáticos, #árabes, #africanos e #judeus eram virtualmente #barrados de entrar no país.

As leis de esterilização nos EUA, à época, eram controladas pelos estados. O juiz da Suprema Corte dos EUA, Oliver Wendell Holmes, o decano da jurisprudência liberal nos EUA, deu seu infame julgamento na Virgínia justificando a esterilização compulsória: “três gerações de débeis mentais são suficientes”, ele disse no caso Buck v. Bell. Carrie Buck e sua filha não eram débeis mentais; elas pagaram pelo pecado de serem pobres e consideradas ameaças à sociedade (uma sociedade que falhou com elas). Mais uma vez, o Departamento de Registros Eugênicos e Laughlin tiveram um papel importante ao prover “evidências científicas” para a esterilização dos “inadequados”.

Embora as leis raciais da Alemanha nazista sejam amplamente condenadas como a base para as câmaras de gás de Hitler, o próprio #Hitler #afirmou que sua #inspiração para as leis raciais da Alemanha foram as #leis #estadunidenses sobre esterilização e imigração. As #ligações estreitas entre os eugenistas estadunidenses e a Alemanha nazista são amplamente conhecidas e #documentadas. O livro War Against the Weak: Eugenics and America’s Campaign to Create a Master Race, de Edwin Black, descreve como “o ódio racial de Adolf Hitler se sustentava no trabalho de eugenistas estadunidenses”, de acordo com um artigo publicado no The Guardian em 2004. A Universidade de Heidelberg, enquanto isso, deu a Laughlin um título honorário por seu trabalho na “ciência da limpeza racial”.

Com a queda da Alemanha nazista, a eugenia foi desacreditada. Isso resultou na renomeação de institutos, departamentos e publicações que tinham afiliações com a eugenia, mas eles continuaram a fazer o mesmo trabalho. A #genética #humana e a #biologia #social se tornaram os #novos #nomes para a #eugenia. The Bell Curve foi publicado em 1990 como uma justificação do racismo, e um recente bestseller escrito por Nicholas Wade, ex-correspondente de ciências do jornal The New York Times, também apresenta teorias que há muito foram descartadas cientificamente. Cinquenta anos atrás, Richard Lewontin demonstrou que uma porção de apenas 6% a 7% das variações genéticas humanas existem entre os chamados “grupos raciais”. À época, a genética ainda estava no seu nascedouro. Mais tarde, os dados só fortaleceram a pesquisa de Lewontin.

Por que, enquanto criticamos as pesquisas científicas da União Soviética e os pecados de Lysenko há 80 anos, esquecemos da ciência racial e seu uso da genética?

A resposta é simples: atacar os princípios científicos e as teorias desenvolvidas pela União Soviética como um exemplo de ideologia posta acima da ciência é fácil. Isso torna Lysenko a norma para a ciência soviética; a ideologia superando a ciência pura. Mas por que a eugenia, com seu passado destrutivo e sua presença contínua na Europa e nos EUA, não é reconhecida como uma ideologia – uma que persistiu por mais de 100 anos e que continua a prosperar sob a roupagem moderna de debates sobre QI ou sociobiologia?

A resposta é que ela oferece ao racismo um #lugar dentro da ciência: mudar o nome de eugenia para sociobiologia a faz parecer uma ciência respeitável. O poder da ideologia não está nas ideias, mas na estrutura de nossas sociedades, nas quais os ricos e poderosos precisam de uma justificação para suas posições. É por isso que a “ciência” racial como #ideologia é um corolário natural do #capitalismo e de grupos como o #G7, o clube dos países ricos que busca criar uma “ordem internacional baseada em regras”. A “ciência” racial da sociobiologia é uma justificativa mais gentil do que a eugenia para o domínio do capital em casa e em estados ex-coloniais e sob ocupação no exterior. A luta pela ciência na genética deve ser travada dentro e fora da ciência, pois as duas dimensões estão intimamente conectadas.

Este artigo foi produzido pela Globetrotter e traduzido por Pedro Marin para a Revista Opera.

#PrabirPurkayastha é o editor fundador do Newsclick.in, uma plataforma de #mídia digital. Ele é um ativista da #ciência e do movimento pelo #softwarelivre.

devevo@diasp.org

#biology #genetics #birds #beaks #darwin #DomesticPigeons #ROR2Gene #RobinowSyndrome

Researchers Solve Charles Darwin’s Short-Beak Enigma

Charles Darwin bred domestic pigeons (Columba livia), and in his Origin of Species described the numerous variations that had been selected by pigeon fanciers. He thought these birds held the secrets of selection in their beaks. Free from the bonds of natural selection, over 350 breeds have beaks of all shapes and sizes within a single species. The most striking are beaks so short that they sometimes prevent parents from feeding their own young. In a new study, biologists discovered that a mutation in the ROR2 gene is linked to beak size reduction domestic pigeons; surprisingly, mutations in this gene also underlie a human disorder called Robinow syndrome.

http://www.sci-news.com/genetics/charles-darwins-short-beak-enigma-10086.html

michelpatrice@diaspora-fr.org

Texas man who led anti-mask protests in name of ‘freedom’ dies of Covid-19

https://www.theguardian.com/us-news/2021/aug/29/texas-caleb-wallace-anti-mask-protests-freedom-dies-covid-19

« Jessica Wallace told the newspaper her husband began experiencing Covid symptoms on 26 July but refused to get tested or go to the hospital. He instead took high doses of Vitamin C, zinc aspirin and ivermectin, an anti-parasitic medicine used for livestock that officials have urged people not to take for Covid-19. »

#Hoax #Covid #Covid-19 #Mask #Anti-Mask #ivermectin #Darwin

opimedia@framasphere.org

🐒 "Avoir raison avec... Charles #Darwin" (France Culture, juillet 2021)
https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-charles-darwin
5 × 30′ :
1. Charles Darwin dans son biotope
2. Charles Darwin : la lettre, l’esprit et les non-dits
3. Charles Darwin : l’aimant à idéologies
4. Darwin et la littérature : les noces rebelles
5. Quand l’humanité descend de Darwin

dredmorbius@joindiaspora.com

Darwin-Lotka energy law

The Darwin-Lotka energy law is a coinage of ecologist Howard T. Odum. It appears in his book Environment, Power, and Society, possibly elsewhere. In its brief form: the maximization of power for useful purposes is the criterion for natural selection.

Darwin's theory of evolution then becomes a general energy law....

Continued at the dreddit

#entropy #darwin #evolution #lotka #dissipativesystems #howardodum

http://www.reddit.com/r/dredmorbius/comments/2hz2lk/darwinlotka_energy_law/