#fantasy

rhysy@diaspora.glasswings.com

Review : The Celtic Myths That Shape The Way We Think (I)

More mythology funtimes ! Completing the Thames & Hudson mythology series with the Celtic section. Here I look at my three favourite stories covered in Mark William's excellent book.
- King Arthur wasn't originally a king but a leader of a small warband of magical superheroes a la Marvel; in later versions he tries to kill a bunch of babies and a necrophilliac witch tries to ensare Lancelot... there's a lot of stuff in the early stories that doesn't get told much any more
- Merlin began as a king who suffered post-traumatic stress disorder and went off to live in the forest, where he went a bit mad and started laughing at people because he could see the future
- And Blodeuwedd, the woman made of flowers, created to provide a wife to dodge a curse but turns on her creators, ending up being turned into an owl and with nobody getting anything much of what they wanted at all.

#Mythology
#Fantasy
#History

https://decoherency.blogspot.com/2024/07/review-celtic-myths-i.html

nadloriot@diaspora.psyco.fr

N.K. Jemisin - La Cinquième saison

Je suis en train de le lire, c'est vraiment très bien écrit et l'histoire est captivante... 👍👍👍

Une critique dans Jeune Afrique :
Jeune Afrique, no. JA3089H
Culture(s), lundi 1 juin 2020 1162 mots, p. 131

La révolte des magiciennes par Sabine Clerc

Dans Les Livres de la Terre fracturée, N. K. Jemisin raconte le destin de femmes orogènes seules capables de protéger l’humanité d’une nature enragée. Et en lutte contre l’empire qui les asservit.

Alors que la littérature de science-fiction reste dominée par les hommes blancs, généralement anglo-saxons, de nouvelles voix africaines-américaines émergent, qui créent des mondes parfois terrifiants mais diablement fascinants. Si l’on connaissait déjà l’Américano-Nigériane Nnedi Okorafor (lire page ci-contre),on ignore peut-être encore l’existence de la fabuleuse conteuse qu’est l’Africaine-Américaine Nora K. Jemisin, et notamment ses Livres de la Terre fracturée, œuvre inclassable oscillant entre science-fiction et fantasy.

Dans cette trilogie violente et sombre, la nature rappelle régulièrement à l’humanité qui est le maître. Sur le Fixe, « vaste continent sans solution de continuité » d’une planète torturée par une activité sismique déchaînée, l’humanité doit survivre à d’interminables hivers de « six mois minimum », les « Saisons », provoquées par des cataclysmes tels que tremblements de terre, raz de marée, éruptions volcaniques, pluies acides. Seule capable d’apaiser la fureur de « Père Terre », la caste des orogènes est pourtant opprimée par l’Empire.

Et c’est justement à l’aube d’une Saison qu’une femme, Essun, retrouve un jour son fils, Uche, « mort sous les coups de son père », Jija. Lequel a aussi enlevé leur fille, Nassun, ne supportant pas de découvrir que ses enfants étaient des orogènes, capables de « manipuler les forces thermiques et cinétiques, ainsi que d’autres formes d’énergie, pour influencer les secousses sismiques ». Et donc de tuer les « fixes » (ceux qui, comme Jija, sont « incapables d’orogénie ») quand, tel Uche, ils ne maîtrisent pas encore leur don. Mais aussi de protéger l’humanité des catastrophes naturelles qui l’empêchent de développer toute civilisation sur le long terme.

Cette puissance aussi vitale qu’effrayante a été domptée. Des Gardiens « traquent » et mettent au pas les orogènes (ou « gêneurs ») dès leur plus jeune âge à force de sévices physiques et psychologiques. Le glaçant Schaffa dresse ainsi Damaya, une enfant que sa propre famille a rejetée lorsque son don s’est manifesté, en lui brisant la main. Au sein de cet « ordre militaire », des professeurs sans pitié lui apprendront à contrôler son pouvoir, mais surtout à devenir une « arme » docile de l’Empire.

« Bêtes noires »

Les orogènes n’ont aucun droit, ni sur leur propre vie, ni sur celle de leur progéniture imposée. On les pousse à la maîtrise parfaite de leur don « à travers des générations de viols, de coercition, de sélection tout sauf naturelle ». Malgré sa puissance et sa contribution à la stabilité de l’Empire ainsi qu’à la survie de la population, tout un pan de la société est ainsi déshumanisé – en premier lieu à ses propres yeux. « Une fillette traitée de monstre assez souvent finit par épouser cette étiquette. » Quoique tolérés pour leur utilité, les orogènes impériaux, « reconnaissables à leur uniforme noir », sont ainsi appelés des « bêtes noires ». Et ils l’acceptent. Un système esclavagiste bien huilé, en somme.

Si l’humanité subit ravages après ravages, c’est parce que, dans un lointain passé dont il ne reste que quelques vestiges, elle a détourné les mystérieuses énergies qui irriguent la croûte terrestre à son profit. En asservissant la nature, elle a défié un être qui la dépassait, « Père Terre ». En proie à une rage démesurée depuis, celui-ci n’a de cesse qu’il éradique l’humanité.

À l’aube de la Cinquième Saison,Essun part à la poursuite de sa fille dans un décor digne de celui de LaRoute,de Cormac McCarthy : elle doit marcher des jours durant au milieu de cohortes de réfugiés parfois hostiles. Mais elle n’a rien d’une Sarah Connor prête à organiser la résistance contre le Terminator. « Elle a 42 ans, est dotée de hanches qui ont porté deux enfants sans difficulté, de seins qui les ont nourris sans difficulté. Elle a l’air solide, bien en chair. » Une figure qui occupe rarement le devant de la scène dans les récits de science-fiction et de fantasy. Or c’est précisément ce type de personnage que Jemisin veut mettre en lumière : des femmes qui lui ressemblent et auxquelles d’autres Africaines-Américaines pourront s’identifier.

Revanche

Car les héros noirs sont rares dans le monde de la fiction, malgré une forte attente (comme en témoigne le succès de Black Panther) dont éditeurs et producteurs semblent seulement prendre conscience. Jemisin a même vu son premier roman rejeté sous prétexte qu’il n’y aurait qu’un lectorat noir pour lire l’œuvre d’un auteur noir… Mais Jemisin, qui est née dans l’Iowa en 1972, découvre à l’adolescence un roman décrivant un futur où les Noirs sont encore bien présents : Dawn (1987), de l’Africaine-Américaine Octavia E. Butler. Une révélation. Elle se sent alors la légitimité nécessaire pour écrire de la science-fiction.

Rien de surprenant à ce que la têtue Essun soit aussi le personnage préféré de Jemisin. Comme la puissante orogène, l’auteure a dû se soumettre aux règles imposées par la société avant de pouvoir s’en affranchir. Bien que fille d’un artiste vivant de ses créations, Jemisin a toujours entendu sa famille lui dire qu’elle ne pouvait embrasser la carrière d’écrivain, qu’il lui fallait gagner sa vie avec un métier sérieux. Elle est ainsi devenue psychologue et éducatrice.

Heureusement, elle a fini par réaliser son rêve et en a été récompensée. Chaque tome des Livres de la Terre fracturée a décroché la plus prestigieuse distinction en littérature de science-fiction, le prix Hugo du meilleur roman (en 2016, en 2017 et en 2018). Ce qui n’est pas un mince exploit dans un cercle non seulement très masculin, mais aussi affligé d’une aile d’extrême droite blanche ultra-raciste. Dans son discours de remerciement, en 2018, la New-Yorkaise a d’ailleurs vilipendé ceux qui prétendaient qu’un auteur noir n’avait droit aux honneurs qu’en vertu d’une bien-pensante politique identitaire – contrairement à l’homme blanc, qui, lui, serait toujours couronné pour la vraie valeur de son travail.

Cette reconnaissance officielle sonne comme une revanche pour la communauté africaine-américaine en général, et pour les femmes en particulier. Dans la Terre fracturée,Jemisin, militante féministe, les montre sous un jour souvent sombre mais toujours déterminé. Loin d’être des victimes impuissantes ou des objets décoratifs, elles sont ici pleinement sujettes. Et Essun accomplira ce qu’aucun orogène avant elle n’avait pu réaliser.

https://www.jeuneafrique.com/mag/989128/culture/n-k-jemisin-ou-la-revolte-des-magiciennes-face-a-lapocalypse/

#lecture #reading #vendredilecture #Jemisin #sf #fantasy

rhysy@diaspora.glasswings.com

Review : The Norse Myths That Shape The Way We Think (2/2)

Concluding review of the The Norse Myths book. This time I cover the transgender and feminist aspects and how the far right have been extremely selective in their appropriation of the Viking stereotype. Then I move on to the more philosophical stuff : fate, free will, the World Tree, perpetual regeneration and so on.

#Mythology
#Politics
#Religion
#Fantasy
#Feminism
#Philosophy

https://decoherency.blogspot.com/2024/06/review-norse-myths-2.html

rhysy@diaspora.glasswings.com

Review : The Norse Myths That Shape The Way We Think (1/2)

My mythology binge continues with the Norse book of the Thames & Hudson "that shape the way we think" series, here looking at the themes of trickery and tragedy. Norse gods seem to be inveterate liars even more so than the Greeks, and they also have a much stronger fatalist streak about them. Well, if you knew you were going to eventually be eaten by a giant snake and burned by a fire demon, I suppose you wouldn't really care much about telling porky-pies.

#Mythology
#Politics
#Religion
#Fantasy

https://decoherency.blogspot.com/2024/06/review-norse-myths-1.html

rhysy@diaspora.glasswings.com

Review : The Penguin Book of Dragons, Part Two

Concluding look at Penguin's summary of dragon lore, looking at how dragons have been viewed with a weird mixture of remarkable critical-mindedness (such as suggesting their fire was actually just bioluminescence) and rabid lunacy (such as proposing that horny, sperm-spewing dragons in the air are best warded off with fires of bones). Also how the dragon in St George is a rather undeveloped plot device whereas in other stories they're much more integral and symbolic, ranging from a dragon that kills people "by depriving them of wealth" by hoarding all the gold to the truly mythological aspects of dragons almost made of cloud and thunder. They're grand literary beasties indeed.

#Dragons
#History
#Mythology
#Fantasy
#Religion

https://decoherency.blogspot.com/2024/06/review-penguin-dragons-2.html

rhysy@diaspora.glasswings.com

Review : The Penguin Book of Dragons

I continue my mythology binge-reading with this delightful but unfortunately-titled little book. It sounds like an entertaining read for young children but it's actually a collection of translations of dragons stories across the world since the beginning of recorded history. Some are, it must be said, dreadfully dull, while others constitute high myth. In this first part I summarise the mostly-boring warning messages, the anecdotal traveller's tales, and the weird off-the-wall surreal stuff like a giant farting dragon and a monster that shoots flaming poo. Next time I'll look at the more interesting stuff.

#Dragons
#History
#Mythology
#Fantasy
#Religion

https://decoherency.blogspot.com/2024/05/review-penguin-dragons-1.html

noam@libranet.de

My writers' group reviewed the seventh and last of the #stories in my 'story cycle', a set of stories in what I describe as a low-magic #fantasy world (which became increasingly #queer as I went). It's a chunky one, much longer than the previous six. Most of them wanted me to write more, possibly turning this story into a novel. I don't think so. The stories all together are meant to form a novella.

Still, it's good to be appreciated and receive constructive feedback, and I was congratulated on finishing this project, even if there's still a fair amount of editing to do. It feels good. After all, I wrote the first story more than ten years ago, when two friends and I formed a small writing group. I picked the up the writing during lockdown and it's finally getting there.

#WIP #WritingCommunity #writers #amwriting

florida_ted@friendica.myportal.social

The Strongman Fantasy

And Dictatorship in Real Life

https://snyder.substack.com/p/the-strongman-fantasy

Quite a few Americans like the idea of strongman rule. Why not a dictator who will get things done?

Strongman rule is a fantasy. Essential to it is the idea that a strongman will be your strongman. He won't. In a democracy, elected representatives listen to constituents. We take this for granted, and imagine that a dictator would owe us something. But the vote you cast for him affirms your irrelevance. The whole point is that the strongman owes us nothing. We get abused and we get used to it.

#strongman #fantasy #democracy #election

anonymiss@despora.de

Am I enslaved forever, where time and space unite?
Deep within a world where torment souls take flight?
Reality's canvas, a hollow echo, stark and cold,
like tears of a dreamer, mourning tales untold.

Locked within the dungeon of my own melody,
for reality threatens to shatter but bends its knee.
The world outside may rage, yet here is peace,
where humanity is my shield, chaos finds release.

I drift, a silent leaf on the morning breeze,
a lost child, seeking solace in whispers with ease.
Humanity's reality feels, foreign, distant, cold,
yearning to ascend to embraces anonymity like gold.

Is reality mere necessity, a masquerade of senses?
Or does a hidden spider weave truth's defenses?
Yet what beauty lies in this ethereal tapestry,
hiding the dark hole surrounded stardust imperishably.


#fantasy #reality #poesy

rhysy@diaspora.glasswings.com

Love the visuals. I would watch this movie. But I'm not sure why it's been given a narration suitable for a documentary about the migratory habits of the woodlouse. Also, the music. I mean, there are some excellent movies from this era (obviously), but with some important exceptions their soundtracks tend to be pretty ghastly... but not this ghastly. Pretty sure moviegoers have always been expecting THRILLS ! SPILLS ! EXCITMENT ! DANGER ! WITH ONE THOUSAND OLIPHANTS ! and so forth, and even the most penny-pinching directory could have sprung for a better soundtrack than a single novice trumpeter.

#AI
#Tolkien
#Movies
#Fantasy

https://www.reddit.com/r/ChatGPT/comments/1ae81ip/lord_of_the_rings_1950s_super_panavision_style/