#franceculture

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Traitement de la dépression : au revoir tristesse

La dépression est un trouble mental courant, qui peut être lié à des facteurs aussi bien psychologiques que biologiques ou environnementaux. Toutefois, certaines dépressions sévères sont résistantes aux traitements pharmacologiques, et incitent au développement de nouvelles thérapies.

Avec
#RaphaëlGaillard Professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l'hôpital Saint-Anne
#BrunoAouizerate Directeur adjoint du laboratoire #Nutrineuro à l’université de Bordeaux

Chaque année, cette maladie affecte 2,5 millions de Français. Elle concerne 5 % des adultes, touche aussi les enfants, et les traitements présentent des limites : faut-il repenser notre approche thérapeutique de la dépression ?
C’est l’un des plus grands problèmes médicaux auxquels nos sociétés sont confrontées. Une personne sur cinq a souffert - ou souffrira - d’une dépression au cours de sa vie. Et selon l’Organisation Mondiale de la Santé, elle sera au deuxième rang des maladies les plus fréquentes d’ici 2030. 35 % des patients traités présentent une résistance aux traitements. La dépression est-elle forcément causée par un déséquilibre chimique dans le cerveau, à savoir un déficit de sérotonine ? Et quelles sont les autres pistes thérapeutiques ?

Le reportage du jour
Rencontre avec #PhilippeDomenech, psychiatre, co-directeur de l’Institut de #neuromodulation à l’Hôpital Sainte Anne de Paris et Lucie Berkovitch, psychiatre, chercheuse en #neuroscience cognitive et post-doctorante à l’Université de Yale. De la stimulation du nerf vague aux études sur les molécules psychédéliques, quelles approches combinées pourraient être envisagées pour soigner la dépression résistante ?

#LA_SCIENCE_CQFD #LaScienceCQFD #Sciences #Santé #Psychiatrie #Dépression #NatachaTriou #CélineLoozen #AntoineBeauchamp #Podcast #Sciences #FranceCulture #baladodiffusion

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Exxon Mobil : mais qui donc aurait pu prévoir la crise climatique ?

Les énergies fossiles sont responsables de 80 % de l’effet de serre et les entreprises pétrolières sont au courant des effets de leurs actions depuis des années. Quelle était l’étendue de leurs connaissances et est-il possible de les condamner pour actions climatiques ?

Avec
#ChristopheBonneuil Historien des sciences, chargé de recherche au #CNRS
#MartaTorre-Schaub Directrice de recherche au CNRS, spécialiste du droit de l' #environnement et de la justice climatique, enseignante à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Selon une étude parue dans #Science : le groupe pétrolier Exxon avait parfaitement prédit les conséquences sur le climat de l’usage massif des énergies fossiles. Des informations cachées et démenties depuis 1977.
#Charbon, #pétrole, #gaz... les combustibles fossiles sont responsables à plus de 75 % des émissions mondiales de #gazàeffetdeserre qui réchauffe notre planète. Depuis des décennies, l’ #industriepétrolière - ce poids lourd dans la #criseclimatique - a une compréhension scientifique très fine des mécanismes en jeu. Pour autant, #Exxon, #Total, #Shell ont instrumentalisé l’incertitude et financé un climatoscepticisme. Quelle justice contre les criminels climatiques ?

Exxon : mais qui donc aurait pu prédire la crise climatique ?

Nous avons le plaisir de recevoir Christophe Bonneuil, historien des sciences, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'EHESS, auteur de l’article « Total face au réchauffement climatique (1968-2021) », Audrey Garric, journaliste au Monde dans la rubrique " #Climat" et Marta Torre Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique, elle enseigne le droit de l’environnement à l’Université Paris 1 et à Sciences Po Paris.

Le reportage du jour

L’affaire #ExxonMobil n’est malheureusement pas un cas isolé. D’autres grands pétroliers comme Shell ou #TotalÉnergie sont également impliqués dans des affaires judiciaires. Comment le droit peut se saisir de ces affaires et contribuer à la justice climatique ? Éclairage de Maître Christian Huglo, avocat spécialisé dans la justice climatique du cabinet Huglo Lepage et Associés. Par Céline Loozen.

#FranceCulture #podcast #baladodiffusion #écologie #climatologie #LaScienceCQFD #NatachaTriou

fennec@diaspora.psyco.fr

Hent ar baradoz

#Nouvelle , road-trip en ifern

ce thème en mode radiophonique sur #franceculture :

L’automobile et nous
Pour LSD, Olivier Chaumelle nous embarque en automobile. Elle nous ruine, nous met en danger, nous asservit, nous rend parfois stupides ou violents, mais nous sauve de l'immobilité. Fléau polymorphe et formidable moyen d'accéder à une liberté totale. Illusoire, peut-être ?

Cylindré, virilité, agressivité
Le carcan du sentiment de liberté

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

L'impossible régulation des multinationales

1972 : le Président du Chili, #SalvadorAllende met en garde les Etats contre la puissance des #multinationales. Ce pouvoir n'a fait que croitre depuis, tout comme leur impunité. Un texte est en discussion à l' #ONU depuis 2014 pour les obliger à respecter les #droitshumains. Pas gagné !
" Nous sommes face une confrontation directe, entre les grandes #entreprises transnationales et les Etats ". Salvador Allende.

Elu démocratiquement deux ans plus tôt, le Président socialiste sera renversé par un coup d'état moins d'un an après ce discours... prophétique. "Les grandes firmes transnationales portent atteinte aux véritables intérêts des pays en développement et leur action dominatrice et incontrôlée s'exerce également dans les pays industrialisés où elles sont implantées" poursuit Salvador Allende.
50 ans après que ces mots furent prononcés, le pouvoir de celles qu'on nomme aujourd'hui les multinationales n'a fait que prospérer, mais elles ne sont toujours pas sujet de #droit. Contrairement aux Etats, qui sont tenus par le droit international, les multinationales, en tant qu'entité mondiale opérant dans tous les pays, ne sont pas responsables juridiquement.
Elles le sont, localement, mais la maison mère est rarement inquiétée pour des atteintes à l'environnement ou aux droits humains qu'une filiale ou un #soustraitant agissant sous ses ordres aurait causé.
Mettre un terme à cette impunité, c'est la mission que s'est fixée un groupe de travail créée en 2014 au #ConseilDesDroitsDelHomme de l'ONU. 5 pays sont à l'initiative de ce groupe, l'Afrique du Sud, la Bolivie, Cuba, le Vénézuéla et l'Equateur.
Chaque année, dans un silence médiatique quasi total, ce groupe de travail intitulé "Open-ended intergovernmental working group on transnational corporations and other business enterprises with respect to human rights" se réunit. En octobre dernier, c'était sa 8ème réunion, à Genève.

Un sujet essentiel boudé par les USA et l'UE

Ce groupe est dit open-ended, tout le monde est libre d'y participer. La France le fait depuis le début, en tant qu'observatrice, les Etats Unis l'ont en revanche ignoré pendant plusieurs années, avant de le rejoindre il y a deux ans. Vos travaux sont capitaux reconnait la représentante américaine, mais : "Nous continuons de croire qu'une approche moins prescriptive aurait plus de chance d'obtenir l'assentiment des Etats et d'autres parties prenantes clés".
Moins prescriptive, cela veut dire moins contraignante, or l'objet de ce groupe de travail, sa raison d'être pour utiliser un mot à la mode, c'est justement de passer des recommandations à la contrainte, des prescriptions, des codes de bonnes conduites, des principes directeurs.... du droit mou en somme, pléthorique sur ce sujet, à la loi dure, la dura lex.

Ce pas, la France l'a franchit en 2017, un mois avant les élections présidentielles. La loi sur le devoir de vigilance rend possible l'assignation en justice des entreprises qui ne mettent pas tout en œuvre pour prévenir les dommages que pourraient causer leurs activités, celle de leur filiale ou de leur sous traitant.
#Total pour ses activités en Ouganda, #EDF au Mexique, #Casino en Amazonie, #Suez au Chili. Une dizaine d'affaires sont en cours. Toutes concernent des entreprises françaises....
L'an dernier, la Commission européenne a proposé d'étendre ces principes de vigilances à tous les pays de l'UE. Les discussions sont en cours, et les #ONG s'inquiètent que le gouvernement français ne manœuvre en coulisse pour affaiblir le texte européen, et ainsi affaiblir la portée de la loi française si pionnière, ce que Bercy dément vigoureusement. Ici un article de Mediapart à ce sujet.
A Genève, l'Union Européenne a comme les Etats-Unis seulement prononcé un propos liminaire, sans s'impliquer dans les négociations, car elle n'a pas de mandat des Etats pour négocier, dit-elle, et est en train d'élaborer son propre texte. En résumé, ni l'Union Européenne, ni les Etats-Unis ne sont intéressés pour participer au "Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur les sociétés transnationales et autres entreprises commerciales en ce qui concerne les droits de l'homme".
Aussi discrètement qu'elle avait commencé, la huitième réunion de ce groupe de travail sur les multinationales s'est achevé sur un relatif échec, deux textes discutés en parallèle, et la promesse d'avancer d'ici la 9ème session.
Il y a 50 ans, l'Assemblée générale de l'ONU avait applaudi Salvador Allende pendant une longue minute. Depuis ce discours, les multinationales sont passées de 7000 à plus de 100 000 estime t-on, 900 000 avec leur filiales.
Mais le changement le plus déterminant est qualitatif : celles qui dominent aujourd'hui les Etats n'existaient pas du temps d'Allende.
#Gafam en occident, #BATX en Asie, la puissance de ces empires numériques semble sans limite.

Dominer les Etats puis les remplacer ?

Non seulement les Etats, même les plus forts, #EtatsUnis en tête, en dépendent pour leur fonctionnement, du stockage de leurs données à leur besoin de renseignement, mais ils peinent à aligner autant de milliards que ces géants privés dans ce qui façonne déjà le monde d'aujourd'hui et celui de demain : le #bigdata, le #cloud, l'intelligence artificielle, sans oublier toutes les infrastructures.
Pour certaines de ces plateformes, dominer les Etats est un acquis, l'étape d'après, accélérée par le Covid 19, c'est de grignoter leur prérogatives, et pourquoi pas même des les remplacer.
#Google et #Amazon se positionnent sur la santé et l'éducation, #Facebook a voulu un temps quasi battre monnaie numérique. Preuve que les Etats eux-mêmes prennent ça au sérieux, le Danemark a créé en 2017 un poste d'ambassadeur auprès des Gafa.En 2017, le PDG de Facebook Mark #Zuckerberg a très clairement exposé ses ambitions dans un texte intitulé "Construire une communauté globale".

"Dans des temps comme les nôtres, la chose la plus importante que nous puissions faire chez Facebook, c’est de développer l’infrastructure sociale pour donner aux gens le pouvoir de construire une communauté globale effective pour nous tous [that works for all of us]. Dans la dernière décennie, #Facebook s’est employé à connecter des amis et des familles. Sur cette base fondatrice, notre prochain objectif sera de développer l’infrastructure sociale pour les communautés – pour nous soutenir, pour veiller à notre sécurité, pour nous informer, pour l’engagement civique et pour l’inclusion de tous" écrit Mark Zuckerberg.
Que peut un groupe de travail méprisé par les Etats les plus puissants face à de telles velléités ? S'il tient bon, il y aura tout lieu de longuement applaudir sa ténacité !
#Économie #MarieViennot #FranceCulture #Podcast
#LaBulleéconomique #baladodiffusion #France-Culture #souveraineté

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Iel était une fois le genre

Quelles sont les origines du genre ? La différenciation genrée, la hiérarchisation entre les sexes, a-t-elle toujours existé ? De quel matériel dispose-t-on pour étudier les rapports de genre des premiers Sapiens ? Quel impact du paradigme sexe/genre sur les connaissances scientifiques ?
Avec
#RaphaëlleChaix chercheuse au CNRS en anthropologie génétique
#ThierryHoquet Philosophe, professeur à l’Université Paris Nanterre
Guillaume Lecointre Professeur au Museum National d'Histoire Naturelle, conseiller scientifique
Femelle/mâle, homme/femme : quels regards posent les sciences sur ces catégories, et que nous apprend l’Histoire naturelle sur l’origine du genre ?
Les #inégalités de genre sont une réalité. Les femmes sont toujours la dernière roue du carrosse, dans notre société comme dans la majorité des autres, inégalités salariales, #féminicides,... 85% des personnes trans seront agressées au court de leur vie. Et aujourd’hui en France, 22% des 18-30 ans se disent “ #nonbinaires”, “ #agenres”, “ #bigenres” voire “ #polygenres”. La hiérarchisation entre les #sexes et la différenciation genrée ont elle toujours existé ? Pour y répondre, on se tourne du côté des sciences biologiques et de l’histoire naturelle.

Iel était une fois le genre
Nous avons le plaisir de recevoir #GuillaumeLecointre, zoologiste, systématicien et professeur du MNHN, Raphaëlle Chaix, chercheuse en anthropologie génétique, chargée de recherche au CNRS et Thierry Hoquet, professeur de philosophie à l'université Paris Nanterre. Auteur du Nouvel esprit biologique (PUF, 2022). Tous les trois ont contribué au Manifeste du Museum - Aux Origines du genre.

Le reportage du jour
Rencontre avec #PriscilleTouraille sur le dimorphisme sexuel de stature. La différence de taille entre #femmes et #hommes est-elle « naturelle » ? Que disent les recherches en biologie de l’évolution et en paleo anthropologie ? Par Clémence Allezard :

“Iel” a toujours existé (Science & Vie, novembre 2022)
Il faut redécouvrir la vie d’Alexina Barbin, première figure #intersexe française (Têtu, novembre 2022)
Ce que les études animales ont à apporter à l’histoire du genre (Le Monde, septembre 2022)
Droits des intersexes : la France va-t-elle devoir revoir sa copie ? (Le Monde, 2022)
“Iel” le pronom qui se faufile à l’université (Le Monde, février 2022)
#FrançoiseHéritier : "Les hommes et les femmes seront égaux un jour, peut-être…" (Sciences et Avenir, 2017)
Comment est déterminé le #sexe de la tortue (Sciences et Avenir, 2016)
Qui était vraiment Lucy l'australopithèque ? (Sciences et Avenir, 2016)
Le sexe, un moteur de l'évolution ? (Sciences Humaines, 2016)
"Le #genre c’est de la science", tribune de la philosophe #SandraLaugier (CNRS Le Journal, 2014)
Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? (Arte, 2014)
Le #chromosomeY précise l’évolution de l’homme... et de la femme (Futurasciences, 2013)
"Il est impossible de deviner si un cerveau appartient à un homme ou une femme" (Le Monde, 2013)
#LaScienceCQFD #FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodiffusion #NatachaTriou

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Boxe ! La revanche des opprimés

Pour #LaSérieDocumentaire, #MichelPomarède propose une exploration de « l’escrime du poing » éprouvée et racontée par hommes et femmes. Des trajectoires sur le ring qui racontent un monde régi par les valeurs de respect, de force et de détermination. Synonyme de revanche sociale mais surtout de victoire sur soi.

Du Périgord à la banlieue parisienne, jeunes et moins jeunes se livrent sur une discipline exigeante. Longtemps citadelle de la virilité, ce #sport suscite l’engouement depuis 20 ans chez les femmes qui relèvent le gant et triomphent des préjugés.

#FranceCulture #France-Culture #Boxe #Muay-Thaï #kickBoxing #MMA #ArtsMartiaux #poscast #baladodiffusion

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Nucléaire : quand notre cœur fait boum !

Un accident nucléaire peut être provoqué aussi bien par des causes naturelles que des causes anthropiques, techniques. Quels dispositifs dans les centrales françaises doivent assurer que de tels événements n’arrivent pas, et quels problèmes semblent perdurer ?

Avec
#EmmanuelleGalichet Docteure en physique nucléaire
#KarineHerviou Directrice générale adjointe de l' #IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
#ChristopheQuitin Inspecteur en chef de l'Autorité de #SûretéNucléaire

Au moment où je vous parle, un test de #sûreténucléaire est déployé autour de la centrale de #Paluel, et concerne 104 communes. En France, est-ce que nous risquons l’accident #nucléaire ?

Notre pays est l’un des pays les plus nucléarisé au monde. 18 centrales et 56 réacteurs pour 66 millions de Français. Elles produisent près de 70% de l’ #électricité totale de l’Hexagone. Construites en série dans les années 70 et 80, elles vieillissent et elles étaient conçues pour fonctionner 40 ans. Ajoutez à ça un #DérèglementClimatique qui se fait sentir toujours un peu plus fort.. avons-nous de de bonnes ou de mauvaises raisons de nous inquiéter ? On réexamine la sûreté du parc nucléaire français.

Nous avons le plaisir de recevoir Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheure au CNAM en sciences et technologies nucléaires, responsable nationale de l’ensemble des enseignements en génie nucléaire, Christophe Quintin, Inspecteur en chef de l'Autorité de sûreté nucléaire et Karine Herviou, directrice générale adjointe chargée du Pôle Sûreté Nucléaire à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Le reportage du jour
Visite de la centrale nucléaire de Paluel en Seine Maritime avec son directeur Jean-Marie Boursier. Quels sont les protocoles de sûreté suivis au jour le jour dans une centrale nucléaire ? Par #AntoineBeauchamp

#Sciences #Énergienucléaire #Centralesnucléaires #NatachaTriou #FranceCulture #Podcast #baladodiffusion #France-Culture

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Série « “Accumulez, accumulez !” »

Épisode 3/3 : Pourquoi tant d'objets ?

Comment l’accumulation est-elle devenue un principe maître de nos sociétés modernes ?

Avec
Valérie Guillard Professeure à l’université Paris-Dauphine, auteure de « Comment consommer avec sobriété » (Éditions De Boeck, 2021) et co-auteure du rapport « Penser la sobriété matérielle » publié par l’ADEME (2019)
Sophie Dubuisson-Quellier sociologue, directrice de recherche CNRS et directrice adjointe du Centre de sociologie des organisations (CSO), spécialiste de la consommation « engagée »

Durant les Trente Glorieuses, l’un des indicateurs du niveau de bien-être des Français correspondait à la quantité moyenne de déchets qu’un ménage émettait - ce qui en dit long sur les pratiques accumulatrices de la société de consommation, mais aussi sur un #consumérisme inconséquent. L’accumulation des objets recouvre en effet deux réalités distinctes (qui ne sont cependant pas tout à fait opposées) : le fait d’acheter toujours plus d’objets, mais aussi le fait de les conserver.

Une société de l’abondance : l'obsession des objets

La consommation d'objets et de produits manufacturés est devenue centrale dans les économies : l’accumulation d’objets naît certes de l’émergence d’une société de consommation, mais cette dernière provient d’une certaine organisation de nos sociétés comme marchandes. Selon Sophie Dubuisson-Quellier "dans toute l'histoire de la consommation, on trouve d'abord un rôle assez moteur de l'offre et de la problématique des producteurs, qui doivent écouler des quantités croissantes de biens sur les marchés. Ceci augmente le régime d'une consommation aspirationnelle, où chacun aspire à participer à la société par sa consommation et donc à devenir acquéreur de biens auxquels il n'avait pas accès précédemment. Et cela dépasse la consommation de biens eux-mêmes et concerne aussi les services, tels que le voyage en avion, qui est encore très aspirationnel pour une partie de la population". À partir de l'après-guerre, pour vendre toujours plus, des stratégies marketing sont mises en place, Valérie Guillard précise "ce sont des techniques extrêmement puissantes qui attisent toujours l'envie, le désir d'acheter. Par la #publicité, il y a une construction sociale qui est le fait d'associer la consommation au bonheur, et la consommation à la réussite personnelle".

Repenser l’accumulation : du trop-plein d’objets à la sobriété

Il arrive un moment où les objets nous envahissent, au point même d'éventuellement fragiliser nos relations sociales, selon #ValérieGuillard "la #consommation peut nous rendre complètement vulnérables, car quand nous sommes envahis par des objets en surnombre à la maison, cela peut générer du mal-être. Il y a bien sûr un mal-être lié à la frustration de ne pas pouvoir acquérir et cela est vrai dans différentes classes sociales, mais là, on parle du mal-être d'avoir trop de choses. Il y a une charge très forte des objets, parce que les objets parlent, on dépose des affects sur les objets". Cette lassitude causée par un excès d'objets est peut-être une des explications au désir de sobriété qui apparaît aujourd'hui, #SophieDubuisson-Quellier précise "c'est effectivement un thème qui monte très fort, mais qui est finalement assez peu connecté à cette question de l' #accumulation. Pour l'instant, la #sobriété est cadrée comme une pratique de modération dans un contexte où l' #énergie n'est plus aussi abondante et devient plus coûteuse. Ce thème de la sobriété, qui était presque tabou dans le discours public ces dernières années, est devenu un moyen de régler toute une série de problématiques collectives".

Bibliographie

Valérie Guillard : Boulimie d’objets : l’être et l’avoir dans nos sociétés, De Boeck, 2014
Sophie Dubuisson-Quellier : La consommation engagée aux Presses de Sciences Po (2009 réédité en 2018)

#TiphainedeRocquigny #FranceCulture #Podcast #Entendez-vousléco #France-Culture #baladodiffusion

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

"Illusions perdues" d'Honoré de Balzac

Monté à Paris, Lucien Chardon s'est introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Dévoré d'ambition, c'est un dandy enivré de gloire, même si pour cela, il a ruiné sa sœur et David, son ami imprimeur resté à Angoulême.

Illusions perdues vous ramène à Angoulême, et j’ai à faire le magnifique contraste de la vie de David Séchard en province avec Ève Chardon, pendant que Lucien faisait toutes ses fautes à Paris. Ce sont les malheurs de la vertu, opposés aux malheurs du vice, c’est d’une difficulté prodigieuse. Illusions perdues forme un gros volume de la Comédie humaine, et le titre sera bien justifié.

Considéré comme le #chef-dœuvre de #Balzac, Illusions perdues ce sont trois romans publiés entre 1837 et 1843 qui, réunis sous ce titre commun en 1843, forment un triptyque pour la première édition de La #ComédieHumaine. Sept années de travail acharné et de déboires financiers durant lesquelles Balzac compose cette fresque du désastre, celui d’une jeunesse frénétique qui ne croit qu’au succès, en proie aux désillusions d’une époque dont elle ne retient que les renoncements et la compromission. Nous sommes après la Révolution française et le premier Empire, en 1821 et 1822, sous la seconde #Restauration (après la période des Cent jours), une monarchie constitutionnelle qui consolide le retour au pouvoir de la maison des #Bourbons sous le règne de Louis XVIII, frère cadet de Louis XVI. Le pays reste dominé par les royalistes conservateurs dont les querelles avec les libéraux préfigurent les prémices de la Révolution de 1830.

Nos deux héros, le beau poète Lucien de Rubempré et son ami l’inventeur-imprimeur David Séchard, sont jeunes, talentueux, idéalistes mais sans argent. Ils aiment la #littérature et caressent l’espoir de "s’y faire un nom et une fortune". Soutenu financièrement par David, l’ambitieux Lucien quitte Angoulême aux côtés de Mme de Bargeton, sa protectrice, pour faire ses débuts littéraires à Paris. Il y découvre les séductions et les dangers de la société parisienne, la "réalité désespérante" de la presse et l’impitoyable milieu du journalisme, les coulisses du théâtre et les transactions mesquines de la librairie (l’édition)… Son succès est aussi fulgurant que fragile et là où un Rastignac réussit, Rubempré trébuche et succombe face aux jaloux et aux intrigants. Aussi, la chute de Lucien est-elle à la hauteur de ses illusions. Les dettes s’accumulent et les revers se succèdent : ses amis l’abandonnent, l’actrice Coralie, sa jeune maîtresse, meurt de chagrin dans ses bras, et Lucien, acculé, détourne l’argent de David qu’il compromet, et ruine sa famille. De son côté, l’inventeur est aux prises avec ses redoutables concurrents, les frères Cointet, qui cherchent à étouffer économiquement son imprimerie, mais surtout à dérober le secret de ses recherches sur la fabrication du papier qu’il n’a malheureusement ni le temps ni les moyens de mettre à profit…

Roman d’apprentissage, Illusions perdues est aussi un magnifique #roman sur l’échec. La trajectoire ambitieuse de Lucien rappelle évidemment celle de Rastignac dans Le père Goriot (1835), mais ici elle s’inverse : le beau #poète "pense bien mais agit mal" et, confronté à l’âpreté de la réalité, à la marchandisation de la littérature et au commerce des idées, il se fourvoie et finit par se compromettre, se corrompre. Il est une figure sublime de l’échec. Même constat avec les "souffrances de l’inventeur" visionnaire David qui rappellent inévitablement celles de son auteur lui aussi entrepreneur malheureux… Cette problématique des rapports de l’argent et de la création artistique intéresse vivement l’écrivain et il l’aborde sans concessions dans cette nouvelle "étude de mœurs" où l’on entrevoit le mécanisme réel de toutes choses, les lois et engrenages qui régissent le monde social et politique dont l’analyse s’inscrit dans la droite ligne de son projet : "Souvenez-vous seulement que l’auteur veut tout peindre du #XIXèmesiècle, et faire en quelque sorte un état de situation de ses vices et de ses vertus". Ce siècle, en profonde et rapide transformation, Balzac cherche à le comprendre et à en conserver, grâce à la littérature, ses aspects les plus caractéristiques et déterminants. Quoique le monde qu’il observe soit en proie aux désordres ou déjà en train de disparaître, Balzac insuffle dans celui de ses personnages, dont bon nombre d’entre eux se rencontrent dans Illusions perdues, une organisation et une énergie prodigieuses. D’où cette urgence à écrire, cette effervescence qui irrigue toutes les pages de ce roman-fleuve d’une modernité incontestable. La preuve : notre époque contemporaine s’y retrouve et s’y regarde comme dans un miroir. Elle (re)découvre chez Balzac - et particulièrement donc dans Illusions perdues – l’inspiration poétique dont elle semble peut-être dépourvue.

Le retour des personnages

Ce qu’on nomme communément le "cycle Vautrin", et que nous nous sommes proposé d’adapter pour la radio, telle une série comptant trois saisons, regroupe trois romans majeurs de La Comédie humaine autour du personnage de l’ancien forçat évadé du bagne de Toulon, l’emblématique "Trompe-la-Mort" ou Jacques Collin alias Vautrin, conçu par son auteur comme "une espèce de colonne vertébrale qui, par son horrible influence, relie pour ainsi dire Le père Goriot à _Illusions perdues, et **_Illusions perdues** à Splendeurs et misères des courtisanes". C’est notamment avec cette trilogie et avec le personnage de Vautrin que Balzac consolide la modernité de son œuvre et met en place le retour des personnages dans La Comédie humaine, cet ambitieux édifice littéraire de 26 tomes et 95 œuvres. Ce procédé qui consiste à faire réapparaître des protagonistes à des âges différents et dont le rôle est plus ou moins important d’un roman à l’autre, permet à Balzac d’inclure implicitement ses lecteurs dans la création littéraire en engageant leur imagination évidemment, mais surtout leur mémoire. Quelques lignes lues dans un paragraphe ici évoqueront tout un roman là ; tout ce qu’on sait d’un personnage ou d’un événement rencontré ici nous fera comprendre qu’il n’était peut-être pas ce qu’il semblait être là… Cette densité littéraire, ces nuances et cette complexité dramatique enthousiasment chaque lecteur de La Comédie humaine, comme Marcel #Proust qui distingue le coup de génie : "Chaque mot, chaque geste, a ainsi des dessous dont Balzac n’avertit pas le lecteur et qui sont d’une profondeur admirable. Ils relèvent d’une psychologie si spéciale, et qui, sauf pour Balzac, n’a jamais été faite par personne, qu’il est assez délicat de les indiquer". Proust retiendra d’ailleurs la réapparition inattendue et spectaculaire de Vautrin dans les dernières pages d’Illusions perdues – deux ans après son arrestation dans Le père Goriot selon la chronologie balzacienne et un peu plus d’un an et demi avant sa dernière et diabolique incarnation dans Splendeurs et misères des courtisanes - comme un monument de la littérature : "C’est si beau !" s’écrit avec admiration le baron Charlus dans Sodome et Gomorrhe.

Une fresque radiophonique

Dans la continuité du travail réalisé pour le premier volet du "cycle Vautrin" avec Le père Goriot en 2019, cette adaptation radiophonique d’Illusions perdues se veut aussi fidèle que possible au roman, aussi bien dans l’esprit qu’à la lettre. L’immense privilège de la radio est de pouvoir faire entendre la langue de Balzac, on serait presque amené à dire "sa voix" tant l’interprétation magistrale de #MichelVuillermoz dans le rôle du narrateur est saisissante de justesse. À ses côtés, plus d’une centaine de comédiennes et comédiens talentueux pour incarner les personnages de cette fresque parisienne et provinciale : avec notamment #BastienChevrot (Lucien de Rubempré), #FabienRasplus (David Séchard), #FlorenceLeCorre (Mme de Bargeton), #FrançoisdeBrauer (Lousteau), #ClémentineAussourd (Coralie), #GabrielDufay (Finot), #LéoniePingeot (Ève), #MarieRémond (Mme d’Espard)… Et par fidélité au système balzacien du retour des personnages, l’on distinguera également le retour des comédiens entendus dans Le père Goriot : #ClémentBresson ( #Vautrin) et #LionelLingelser ( #Rastignac) entre autres.
Même continuité artistique et esthétique avec le compositeur et multi-instrumentiste #ManuelPeskine, qui après avoir composé la musique originale du père Goriot, signe celle de ces Illusions perdues. Elle a été enregistrée en juin 2022 dans le mythique Studio Ferber à Paris, avec la participation de plus d’une vingtaine de musiciens (instruments à cordes), d’un piano et d’une guitare électrique. La partition sensible et mélancolique de Manuel Peskine accompagne autant le parcours désenchanté des personnages que la structure narrative de cette tumultueuse histoire aux multiples enchâssements et ellipses, créant ainsi comme des repères pour l’auditeur.
D’autres repères étaient essentiels pour cette #adaptationradiophonique : les décors. Nombreux et variés parmi ces scènes de la vie parisienne et de la vie de province, il fallait faire entendre la multiplicité des lieux (plus d’une trentaine de décors aux acoustiques différentes). Pour y parvenir, #FranceCulture a fait appel aux services de Valérie Novel, repéreuse au cinéma. Ainsi les enregistrements (qui ont duré près de quatre semaines au printemps 2022) ont commencé dans les studios d’Hiventy à Boulogne-Billancourt, puis se sont déployés entre un petit château de Rueil-Malmaison, le village et une maison des Mesnuls dans les Yvelines, un hôtel particulier du XVIème arrondissement de Paris et le théâtre du Ranelagh…
#FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodiffusion #audioroman

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

La guerre, c'est atroce, mais ça fait de beaux romans...

"Écoutez nos défaites" de Laurent Gaudé

Face à la folie des hommes, face au temps qui passe et à la tentation de capitulation qui nous guette, Laurent Gaudé nous propose des remèdes : l'émotion, l'art et la beauté.

Assem Graïeb a mené des opérations pour les renseignements français de Bamako à Genève, de Beyrouth à Tanger. Il a vu des régimes tomber, des peuples se relever, des hommes mourir. Aujourd'hui, il est fatigué. La mission qu'il accepte est peut-être la dernière : retrouver un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. A Zurich, Assem croise Mariam, une archéologue irakienne qui tente de sauver des œuvres d'art dans la zone dévastée du Moyen-Orient. En une nuit, tous deux partagent bien plus que quelques heures d'amour.
Evocation tremblée d'un monde contemporain insondable, Ecoutez nos défaites compose une épopée mélancolique et inquiète qui constate la folie des hommes et célèbre l'émotion, l'art et la beauté comme seuls remèdes à la tentation de la capitulation face au temps qui passe.

Réalisation et choix des extraits : Juliette Heymann

Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, #LaurentGaudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta. Son œuvre est traduite dans le monde entier. Son dernier roman, Chien 51, vient de sortir chez #ActesSud.
Ecoutez nos défaites, comme tous les livres de Laurent Gaudé, est publié chez Actes Sud.

#FranceCulture #France-Culture #Podcast #littérature #feuilleton #baladodiffusion #audioroman

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Les Illuminati ou l’éternel complotisme

Les réseaux sociaux apportent, de nos jours, un formidable soutien à l’éternelle rengaine du #complotisme, qui travaille sans relâche à offrir aux imaginations dévergondées des clés par lesquelles on prétend faire comprendre la complexité intimidante du monde et y introduire une simplicité ravageuse.
Cette idée selon laquelle des puissances occultes travailleraient sans relâche à dominer les malheureux humains égarés par leur simplicité d’âme n’a jamais cessé de prospérer et on n’en aura probablement jamais fini avec elle. Le mécanisme est simple mais puissamment efficace : l’existence de ces sombres démiurges dont la coalition nous manipule obscurément est démontrée par leur capacité même à dissimuler leur domination du monde. Moins on les voit, moins les naïfs savent les débusquer, plus leur existence est prouvée. Et voilà bien une logique, aussi absurde qu’elle soit, à peu près impossible à contredire.
L’histoire pluriséculaire des Illuminati, portant un fantasme qui n’a pas cessé de prospérer, de rebond en rebond, et de s’alimenter à toutes les sources de ces obsessions, éclaire et illustre un mécanisme qui échappe à tous les efforts contraires de la raison lucide.
Pour en parler
#Pierre-YvesBeaurepaire, professeur d’ #histoire moderne à l’Université Côte d’Azur et membre de l’Institut universitaire de France, s’est attaché à la chronique des #Illuminati dans le cours d’un livre inspiré, suit les tours et les détours d’une fantasmagorie collective. Entre le pittoresque et le sinistre, entre l’extravagant et le délétère, il va retracer pour nous les avatars, à partir d’un épisode momentané et très daté, à la fin du XVIIIe siècle, d’un mythe dont le succès a été, en vérité, fulgurant et qui, dans sa plasticité même, et probablement à cause d’elle, n’a rien perdu de sa vitalité et de sa perversité.
#FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodiffusion #ConcordanceDesTemps #Jean-NoëlJeanneney

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Succès du New Age : la science et la raison en danger ?

La #santé, le #bien-être, et les préoccupations écologiques sont les nouveaux points d’entrés des pensées #New-Age. Si la remise en question du positivisme s’explique, les risques de dérives existent.

Avec #RomySauvayre , sociologue des #sciences et des #croyances à l'Université Clermont Auvergne, auteure de plusieurs ouvrages dont Croire à l’incroyable. Anciens et nouveaux adeptes (PUF, 2012),
#ElisabethFeytit, documentariste, ancienne adhérente au mouvement #New-Age, créatrice du podcast #MétadeChoc, sur le savoir et les croyances, co-autrice de Une vie en #anthroposophie (Editions La Route de la soie, 2020), co-autrice de ** L' #astrologie, ça marche !... Trop : Itinéraire d'un astrologue déchu_** (Editions La Route de la soie, 2020),
#CharlotteBarbier , doctorante en sciences de l'éducation, prépare une thèse sur l'esprit critique, organise régulièrement des séminaires auprès d'enseignants
#lesmatins #QuentinLafay #FranceCulture #Podcast #NewAge #science #France-Culture #baladodiffusion #médecinesdouces #médecinesalternatives #sociologie #naturopathie

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Soleil Vert, de Richard Fleischer, sorti en 1973.

#SoleilVert, film sorti en 1973, se déroule en #2022. Il soulève la question de l’anticipation d’un monde détruit par l’homme ou #réchauffementclimatique et #surpopulation en sont les causes. Une réalité peut-être pas si loin de la nôtre ? La SF permettrait-elle une prise de conscience publique ?

avec :
#FrédéricDucarme (Chercheur en philosophie de l' #écologie)
#YannickRumpala (maître de conférences en science politique à l'Université de Nice)
#Catherine Dufour (Romancière, auteure de science-fiction et ingénieure informatique).

Make Room! Make Room! par #HarryHarrison paru en 1966 (Version française parue en 1974 aux Presses de la cité)

#Sciences #Science-fiction #FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodidfusion

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#PerrineKervran pour #LaSérieDocumentaire nous raconte la Grande #peste du 14ème siècle. Comment cette épidémie mondiale incroyablement meurtrière de la fin du Moyen Age a bouleversé son temps et laissé sa marque jusqu’à aujourd’hui.
Pour les médiévistes spécialistes de la grande #PesteNoire du XIVe siècle, ce que nous vivons depuis le début de la pandémie du #covid résonne de façon familière. C’est presque comme si le covid aidait à mieux comprendre ce qu’ont vécu les hommes et les femmes du #MoyenÂge.
Alors, c’est peut être l’occasion de raconter de nouveau l’épopée meurtrière de cette #épidémie médiévale et de tenter de comprendre comment et dans quelle mesure elle a marqué une population et son temps. Et puis le covid a également réveillé les recherches autour de la peste et ce d’autant plus que #PatrickBoucheron y a consacré son séminaire de l’année dernière et de cette année au Collège de France.

Une série de Perrine Kervran, réalisée par Anne Perez.

Bibliographie
- Frédérique Audoin-Rouzeau, Les Chemins de la peste. Le rat, la puce et l’homme, Tallandier, 2020
- Jean-Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, Tome I, La peste dans l'histoire, Mouton, 1975
- #Jean-NoëlBiraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, Tome II, Les Hommes face à la peste, Mouton, 1975
- #BorisBove, #Jean-LouisBiget (dir.), Le temps de la Guerre de Cent ans (1328-1453), Belin, 2009
- #ElisabethCarpentier, Une Ville devant la peste, Orvieto et la peste noire de 1348, De Boeck-Université, 1993
- #JeanDelumeau, La Peur en occident, Fayard, 1978
- #MillardMeiss, La peinture à Florence et à Sienne après la peste noire, Hazan, 2013
- #MohammedMelhaoui, Peste, contagion et martyre - Histoire du fléau en Occident musulman médiéval, Publisud, 2005
- #HenriMollaret, Jacqueline Brossollet, Pourquoi la peste ? Le rat, la puce et le bubon, Gallimard, 1994
- #MichelSignoli, Caroline Costedoat, La Peste noire, Puf, 2021
#FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodiffusion #documentaire #pandémie #histoire

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Trou noir, cet obscur objet du désir

Quand avons-nous découvert l'existence des trous noirs ? Quelles étaient les premières théories scientifiques pour expliquer leur présence ? Qu'est-ce qu'un trou noir ? Quels sont leurs différents caractéristiques ? Que connaissons-nous de ces objets stellaires si mystérieux ?

avec :
- #AlainRiazuelo ( #Astrophysicien.)
- #LoicVillain (chercheur en #astrophysique relativiste et professeur à l'Université de Tours).

Le 10 avril 2019, sous nos yeux ébahis : les équipes de l’ #EventHorizon #Télescope publient la première image d’un #trounoir qu'on nommera #M87Etoile. Trois ans plus tard, le premier cliché de #SagittariusAEtoile, notre trou noir supermassif au cœur de notre Voie Lactée. Ces images, parfois comparées à celles de donuts géants, sont les preuves indiscutables de l'existence de ces monstres au centre des #galaxies.
"C'est un objet qui retient la lumière, son champ de #gravité est suffisamment fort pour empêcher la #lumière de s'y échapper. Il apparaît donc noir, parce que la lumière est piégée en son sein..."
- Alain Riazuelo

Si le concept de trou noir a plus de deux siècles, ils sont restés pendant longtemps, des fantasmes de théoriciens. #StephenHawking en parlait d'ailleurs de la sorte : "On dit parfois que la réalité dépasse la fiction, et rien n’est plus vrai dans le cas des #trousnoirs. Ils sont plus étranges que tout ce que les écrivains de science-fiction ont pu imaginer."

"L'étude des trous noirs est fondamentale parce qu'elle nous permet de comprendre comment les étoiles évoluent, mais aussi parce que ce sont des objets très exotiques, où les lois de la nature sont poussées à l'extrême. Cela nous permet de mieux comprendre les notions d'espace, de temps, mais aussi de matière..." - Loïc Villain
#FranceCulture #France-Culture #podcast #baladodiffusion #science #Eurêka #NatachaTriou