#exxonmobil

anonymiss@despora.de

Corporations invested in #carbon offsets that were ‘likely junk’, analysis says

source: https://www.theguardian.com/environment/article/2024/may/30/corporate-carbon-offsets-credits

#Delta, #Gucci, #Volkswagen, #ExxonMobil, #Disney, #easyJet and #Nestlé are among the major corporations to have purchased millions of carbon credits from #climate friendly projects that are “likely junk” or worthless when it comes to offsetting their #greenhouse gas #emissions, according to a classification #system developed by Corporate Accountability, a non-profit, transnational corporate watchdog.

So the capitalists really don't give a shit about anything for short-term #profit, even if #humanity is destroyed in the process.

#environment #news #scam #politics #co2 #fail #capitalism #economy #future #finance #society #problem #humanrights #earth

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Venezuela : L’accaparement d’un territoire par Exxon Mobil et le Pentagone

par María Páez Victor

«Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana !». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des «bases militaires états-uniennes». «Nous devons protéger nos intérêts nationaux», a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, «nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-unien de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau». Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ? N’ont-ils pas relooké les violences d’extrême droite de ces dernières années en «manifestations-populaires-réprimées-par-Maduro» ? N’ont-ils pas occulté le blocus pétrolier et les sanctions de l’Occident pour imputer l’exode de population à «l’échec-du-socialisme-bolivarien» ? Ou sacré le putschiste d’extrême droite Juan Guaido «président du Venezuela» ?
*

Explications de María Páez Victor, sociologue et Docteure en philosophie d’origine vénézuélienne vivant au Canada.

Les attaques des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela comprennent 930 sanctions illégales qui excluent le pays des financements internationaux et l’empêchent d’acheter des médicaments, de la nourriture, de produire ou de vendre son pétrole. Il y a également eu un soutien direct et indirect à des tentatives de coup d’État, des violences de rue entraînant des meurtres et des blessures, des cyberattaques sur le réseau électrique, le sabotage du pétrole et des infrastructures, le financement de bandes criminelles, la corruption de fonctionnaires, des tentatives d’assassinat contre le président et son cabinet. Mais aussi la mise en place d’une fausse présidence, l’appropriation de la compagnie pétrolière CITGO et de milliards d’actifs vénézuéliens dans les banques, l’impossibilité pour le pays d’obtenir des vaccins Covid-19 en cas de pandémie, ainsi qu’une attaque brutale contre la monnaie. On estime qu’au moins 100 000 Vénézuéliens ont perdu la vie à cause des sanctions illégales1. Il semble que cela n’ait pas suffi. Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur créature Exxon Mobil, et main dans la main avec leur allié impérial, la Grande-Bretagne, s’apprêtent à réaliser le plus grand accaparement de terres depuis que les États-Unis se sont emparés d’un quart du Mexique, au moyen d’un tour de passe-passe judiciaire.

Des problèmes de longue date : la terre et l’or

Toutes les anciennes cartes du Venezuela, depuis l’époque où il a été cartographié pour la première fois sous la domination espagnole, montrent que sa frontière orientale est le fleuve Esequibo (en rouge sur la carte ci-dessous, le Rio Esequibo limitrophe avec le Guyana).

De l’autre côté du fleuve se trouvait un territoire revendiqué plus tard par l’Angleterre et qui est devenu la Guyane britannique. C’est un endroit que les explorateurs assoiffés d’or ont envahi à la recherche du mythe de l’El Dorado, qu’ils n’ont pas trouvé, mais ils ont trouvé de l’or et l’or sucré de la canne à sucre. Grâce à une campagne de désinformation délibérée, impliquant la cartographie bidon de R. Schomburgk, dès 1835, l’Empire britannique a pénétré sur le territoire vénézuélien. Après que la Grande-Bretagne a donné son indépendance à la Guyane britannique, qui est devenue le Guyana, ces incursions n’ont pas cessé. Le territoire à l’ouest du fleuve ainsi revendiqué par le Guyana et qui fait l’objet du litige, mesure 159 542 km², soit un territoire plus grand que le Portugal et les Pays-Bas réunis.

La controverse de longue date a atteint son paroxysme lorsqu’en 1899, un tribunal arbitral a été convoqué à Paris pour régler la question – sans la présence d’un seul Vénézuélien ! Les juges étaient britanniques, américains et russes. Les États-Unis, invoquant une quelconque raison d’être présents en raison de leur propre doctrine Monroe, ont présumé représenter le Venezuela. La sentence, à la surprise générale, a profité à la Grande-Bretagne.

Le Venezuela a continué à lutter contre ce vol judiciaire étonnant de la terre qui avait toujours fait partie du Venezuela2, et après de longues luttes diplomatiques, l’accord de Genève de 1966 a été accepté par les deux parties. Il déclarait catégoriquement nulles et non avenues les actions du Tribunal de Paris de 1899 et stipulait que les deux parties – le Venezuela et le Guyana – étaient obligées de négocier à l’amiable et de bonne foi pour résoudre toutes les questions concernant l’Esequibo. En outre, compte tenu de cet accord, les deux parties ont accepté en 1980 le mécanisme de bons offices des Nations unies, selon lequel une personne nommée conjointement aiderait à mettre en œuvre les négociations.

Le sujet du jour : L’or noir

En 2014/15, la société pétrolière la plus sinistre et la plus prédatrice du monde, Exxon Mobil, ennemie déclarée du Venezuela, a découvert du pétrole sur terre et en mer dans le territoire contesté. Cela a mis fin à toutes les négociations à l’amiable en cours entre le Venezuela et le Guyana, car la prospérité d’Exxon Mobil a pris le dessus sur le gouvernement du Guyana. L’actuel premier ministre, par exemple, a reçu 18 millions de dollars en échange de son refus de poursuivre les négociations, de sa dénonciation de l’accord de Genève de 1966 et de sa demande d’application de la décision du tribunal de Paris de 1899 par l’intermédiaire d’une nouvelle équipe de juges partiaux de la Cour internationale de justice, qui n’a en fait d’autre compétence que son propre mandat élargi. En juin dernier, la journaliste Amy Westervelt, du site états-unien The Intercept, a rédigé un rapport intitulé «How Exxon Captured a Country Without Firing a Shot» (Comment Exxon s’est emparé d’un pays sans tirer un coup de feu), faisant allusion au Guyana, et alertant par ailleurs sur le grave risque environnemental que représente le refus de la Exxon Mobil de laisser contrôler ses activités extractivistes.

Mais le plus dangereux, c’est que la société pétrolière exhorte le Guyana à provoquer agressivement le Venezuela pour qu’elle puisse se présenter au monde comme une «victime» du Venezuela. L’objectif est de provoquer une guerre frontalière afin que la flotte navale du commandement sud des États-Unis – désormais commodément postée dans les mers adjacentes – puisse ensuite intervenir militairement et envahir le Venezuela. Depuis 2015, le Guyana effectue des manœuvres militaires avec le Southern Command des USA, avec le Venezuela comme cible.

Il n’y a rien que les États-Unis souhaitent davantage qu’une «cause», réelle ou non, pour envahir le Venezuela et mettre la main sur le pétrole, le gaz et les minerais précieux qui y abondent. Comme ils ne peuvent plus compter sur les gouvernements de droite de la Colombie et du Brésil, ils manipulent maintenant le Guyana pour qu’elle devienne leur suppléant dans la guerre. La flotte du commandement sud des États-Unis est déjà stationnée dans les eaux au large de l’Esequibo et, en fait, les États-Unis ont une présence militaire au Guyana même.

Cependant, le Venezuela comprend clairement cette ruse. Il a rappelé n’être jamais entré en guerre pour envahir un autre pays comme le montre l’histoire de la république du Venezuela, enracinée dans l’épopée de Simon Bolivar. Si l’armée vénézuélienne a bataillé au XIXe siècle en Colombie, au Pérou, en Bolivie et en Équateur, ce fut toujours pour les libérer de l’empire espagnol. Le Venezuela recherche une issue pacifique.

Les habitants de l’Esequibo

Le Guyana est l’un des pays les plus inégaux et les plus pauvres de la région. Ses entreprises d’extraction sont aux mains de sociétés étrangères, et les revenus qu’elles procurent au pays n’ont pas eu l’impact correspondant sur les indicateurs de santé et de bien-être de la population. La première tentative de mesure de la pauvreté a eu lieu en 1992-93, puis en 2006. Un universitaire a conclu : «L’histoire économique du Guyana est celle de l’esclavage, de l’indignation, du colonialisme et d’une stratification sociale basée sur la couleur de la peau»3. Les premières élections libres ont eu lieu en juin 1953, mais elles ont été suivies en octobre de la même année par une invasion britannique avec des troupes et des navires, soutenue par les États-Unis, qui a renversé le gouvernement populiste élu de Cheddi Jagan et de Forbes Burnham.

La société guyanaise souffre d’accusations de corruption, d’inefficacité et de brutalité policière. Elle compte environ 78 500 autochtones, soit 10% de la population, qui ont été malheureusement et historiquement négligés par le gouvernement guyanais, mais qui défendent aujourd’hui leurs droits par le biais de leurs propres mouvements, car depuis 1990, l’exploitation multinationale des ressources s’est accrue et a mis en évidence l’incapacité du gouvernement à reconnaître et à garantir les droits des autochtones4. [De nombreux autochtones de l’Esequibo se considèrent comme des Vénézuéliens, ou du moins comme ayant une double nationalité. Depuis le gouvernement Chávez, le Venezuela propose des projets conjoints qui profiteraient aux deux pays, en particulier à la population de l’Esequibo, tout comme il exploite efficacement et à l’amiable le gaz avec Trinité-et-Tobago sur les mers partagées.

Le référendum

La position du Venezuela sur l’Esequibo est fondée sur les frontières qu’il a toujours eues depuis qu’il était une capitainerie générale de l’empire espagnol, comme l’indique clairement l’article 10 de la constitution vénézuélienne. Par conséquent, le 6 décembre 2023, le peuple vénézuélien sera invité à répondre par «oui» ou par «non» à un référendum de cinq questions : s’il rejette l’arbitrage de Paris de 1899, s’il approuve l’accord de Genève de 1966 comme seul mécanisme contraignant pour résoudre le problème, s’il accepte de ne pas reconnaître la compétence de la Cour internationale de justice, s’il s’oppose à l’appropriation unilatérale des eaux territoriales de l’Esequibo par le Guyana. La cinquième question clé demande aux électeurs s’ils acceptent la création d’un nouvel État, appelé Guayana Esequiba, sur le territoire contesté, l’octroi de la citoyenneté vénézuélienne à ses habitants et la mise en œuvre de programmes sociaux accélérés.

Cette dernière question est d’une importance politique cruciale car elle offre aux habitants d’Esequibo tous les avantages, les droits, l’égalité, les services et la prospérité que le gouvernement et les institutions vénézuéliens peuvent aujourd’hui offrir à leurs citoyens. Cette question est si cruciale que le Guyana et Exxon Mobil ont immédiatement demandé à la Cour internationale de justice d’intervenir dans le litige pour faire quelque chose d’impossible : interdire à la nation vénézuélienne d’organiser un référendum pour ses propres citoyens ! Autrement dit, intervenir directement dans les affaires intérieures d’un pays souverain et violer sa Constitution. Telle est la crainte qu’ils éprouvent à l’égard de la voix du peuple.

La CIJ n’est pas compétente sur cette question, parce que toute demande de cette nature doit être formulée par les deux parties, et que le Venezuela n’a pas accepté l’implication ou la compétence de cette cour. Pourtant, Exxon Mobil a payé les frais de justice considérables du Guyana devant ce tribunal. Le 1 décembre, la CIJ n’a pas donné de suite concrète à la demande du Guyana d’empêcher les électeurs vénézuéliens de s’exprimer via le référendum.

Mobilisation populaire des vénézuélien(ne)s pour défendre l’appartenance de l’Esequibo au territoire du Venezuela.

Le processus électoral vénézuélien – considéré par l’ancien président américain Jimmy Carter comme le meilleur au monde – procède toujours à un vote d’essai afin de s’assurer que tout fonctionne correctement. Ce vote d’essai du 19 novembre avait eu un résultat surprenant : la participation a été trois fois plus importante que lors de tout autre vote d’essai, plus de 3 millions d’électeurs s’étant déplacés ! C’est une indication claire du grand intérêt que les Vénézuéliens portent à l’Esequibo. En fait, l’Esequibo est la question unificatrice la plus importante au Venezuela aujourd’hui. Gouvernement, artistes, oppositions, ONG, syndicats, secteur privé, éducateurs, etc., il semble que le pays tout entier se lève pour défendre l’Esequibo. Les résultats de ce scrutin, organisé le 3 décembre, ont confirmé la reconnaissance très majoritaire de la population, tous signes politiques confondus, à l’appartenance historique de l’Esequibo au Venezuela :

#ENVIVO | El #CNE informa que se obtuvieron los siguientes resultados:

Primera pregunta SI 97.83%
Segunda pregunta SI 98.11%
Tercera pregunta SI 95.40%
Cuarta pregunta SI 95.94%
Quinta pregunta SI 95.93%#ElEsequiboEsNuestro#VenezuelaToda

👉https://t.co/tqMKHfl0b4 pic.twitter.com/vL8ytSuimi
— teleSUR TV (@teleSURtv) December 4, 2023

Mais il y a un facteur, en dehors des cartes, du droit judiciaire et du référendum, qui aura un impact sur cette question : il s’agit d’Exxon Mobil et des millions qu’elle distribue aux politiciens, aux avocats et aux médias pour obtenir cet accaparement de terres.

Exxon Mobil est peut-être la compagnie pétrolière la plus criminelle au monde. Pendant des décennies, ses ingénieurs connaissaient parfaitement les effets des combustibles fossiles sur le climat, mais non seulement ils ont étouffé cette information, mais ils ont payé des écrivains, des scientifiques et des médias pour qu’ils nient l’existence du changement climatique5. Elle a violé les droits de l’homme d’innombrables populations rurales et indigènes ; et en Indonésie, sa collaboration avec un gouvernement brutal lui a valu d’être accusée de génocide.6

Il semble que partout où elle opère, elle commette des écocides, des crimes contre la nature. L’un de ses pires crimes a été la catastrophe écologique causée par son pétrolier, l’Exxon Valdez. En 1989, il a déversé 10,8 millions de gallons de pétrole brut en Alaska, provoquant la mort de 100 000 à 250 000 oiseaux marins, de centaines de loutres, de phoques, d’aigles, d’orques et d’innombrables poissons. Exxon Mobil a passé des années à se battre devant les tribunaux, à nier sa culpabilité et à tenter de se soustraire au paiement des dommages causés. En fin de compte, après 20 ans de litiges, elle a versé à l’État d’Alaska la somme dérisoire de 507 millions de dollars, soit un dixième du coût des dommages causés par sa marée noire7. [Si elle peut faire cela à l’Alaska dans son propre pays, imaginez le peu de protection environnementale que les habitants, la flore et la faune vierges de l’Esequibo obtiendraient de cette société irresponsable.

C’est ce monstre qui a acheté le Guyana et qui s’attaque aujourd’hui à la souveraineté du Venezuela8. Il ne s’agit pas simplement d’un différend territorial entre deux pays, mais plus encore, ce qui est en jeu, c’est la validité du droit international, l’intégrité de l’accord de Genève de 1966, l’intégrité des bons offices des Nations unies et l’honnêteté de la Cour internationale de justice (si elle existe). En fin de compte, il s’agit d’une lutte entre la démocratie d’une nation latino-américaine et les intérêts rapaces d’une puissante société pétrolière au service de l’empire américain.

Cependant, le Venezuela a déjà vaincu un empire…

source : Popular Resistance via Venezuela Info
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Alfred de Zayas, «Former UN rapporteur on Human rights : US Sanctions Have Killled More Than 100,000 Venezuelans», March 2020, https://orinocotribune.com/former-un-rapporteur-on-human-rights-us-sanctions-have-killed-more-than-100-thousand-venezuelans ;
Centre for Economic and Policy Research, April 2019, «Report Finds US Sanctions on Venezuela are responsible for tens of thousands of Deaths», April 2019, https://cepr.net/press-release/report-finds-us-sanctions-on-venezuela-are-responsible-for-tens-of-thousands-of-deaths ;
Maria Paez Victor, «Disease as a Weapon : has the US Blocked vaccines fro Venezuela ?», Counterpunch, 18 June 2021, https://www.counterpunch.org/2021/06/18/disease-as-a-weapon-has-the-us-blocked-vaccines-for-venezuela
Pour un résumé historique très pédagogique, avec cartes à l’appui, réalisé par le journal vénézuélien Ultimas Noticias : https://twitter.com/UNoticias/status/17079
John Gafar, Guyana : «From State Control to Free Markets», 2003, https://books.google.ca/poverty-and-inequality-un-Guyana
Jean La Rose,Fergus MacKay, «Our Land, Our Life, Our Cultures : The Indigenous Movement in Guyana», 2 April 2010, Cultural Survival https://www.culturalsurvival.org/our-land-our-life-our-culture-indigenous-movement-guyana
Ein Beitrag von Joe McCarthy, global Citizen, 23 August 2017 https://www.globalcitizen.org/exxon-mobil-lied-about-climate-change
Business & Human rights resource Centre, «Trial in US Lawsuit against ExxonMobil over alleged complicity in torture & beatings by military in Indonesia could start after 20 years», https://www.business-humanrights.org/trial-in-us-lawsuit-against-exxonmobil-over-alleged-complicity-in-torture-beatings-by-military-in-indonesia-could-start-after-20-years
https://en.wikipedia.org/Exxon-Valdez-oil-spill
Sur la longue liste d’attaques de la part d’Exxon Mobil contre le Venezuela : https://misionverdad.com/el-extenso-historial-de-las-agresiones-de-exxonmobil-contra-venezuela, et sept articles de Mision Verdad sur ce thème https://misionverdad.com/seis-trabajos-de-mision-verdad-en-torno-la-guayana-esequiba

https://reseauinternational.net/venezuela-laccaparement-dun-territoire-par-exxon-mobil-et-le-pentagone/

#venezuela #exxonmobil #guyana #usa #eua #états-unis

xrlavache@diaspora.psyco.fr

Le double jeu du cabinet McKinsey sur le climat, selon des lanceurs d'alerte

McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP. En coulisses, l'américain McKinsey & Company a fourni aux organisateurs émiratis de la 28e conférence sur le climat des Nations unies des scénarios sur l'avenir du secteur énergétique mondial qui sont en contradiction avec les objectifs climatiques que le cabinet affiche publiquement, révèle l'enquête de l'AFP. Un "récit de la transition énergétique", rédigé par le cabinet et consulté par l'AFP, prévoit une réduction de la consommation de pétrole de seulement 50 % d'ici 2050, et évoque des milliers de milliards de dollars d'investissements annuels dans le pétrole et le gaz d'ici là. McKinsey, dont les grands clients des hydrocarbures vont de l'américain ExxonMobil à la compagnie nationale saoudienne Aramco, est l'un des nombreux cabinets qui conseillent gratuitement les Émirats arabes unis, puissance pétrogazière hôte des cruciales négociations de près de 200 pays à la COP28, qui débuteront le 30 novembre à Dubaï.

Celles-ci seront présidées par Sultan Al Jaber, également patron de la compagnie pétrogazière émiratie Adnoc. L'année 2023 sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée et les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter à des niveaux sans précédent, malgré l'alarme sonnée par les scientifiques et la multiplication des catastrophes climatiques. Pendant ce temps, McKinsey "appelle ouvertement et sans vergogne à abaisser les ambitions sur l'élimination du pétrole au sein même de la présidence de la COP28", a déclaré une source ayant assisté à des réunions confidentielles avec les hôtes du sommet. "Le développement durable est une priorité essentielle" de McKinsey, a répondu à l'AFP un porte-parole du groupe qui se dit résolument engagé dans le soutien à la décarbonation des entreprises qu'il conseille.

"Nous sommes fiers de soutenir la COP28 en fournissant des informations et des analyses stratégiques, ainsi qu'une expertise sectorielle et technique", a-t-il ajouté.

"Au plus haut niveau"

Certains des concurrents de McKinsey exerçant aussi des activités à Dubaï travaillent à trouver de véritables solutions climatiques, rapportent trois participants à des réunions préparatoires de la COP28 de haut niveau, qui ont demandé à préserver l'anonymat. "Mais il était très clair dès le départ que McKinsey avait un conflit d'intérêts", a déclaré l'une de ces sources qui a pris part aux discussions confidentielles de la présidence de la COP28. "Ils donnaient des conseils au plus haut niveau qui n'étaient pas dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de responsable d'un accord multilatéral sur le climat, mais dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de PDG de l'une des plus grandes compagnies pétrogazières de la région", a-t-elle ajouté. Des documents confidentiels consultés par l'AFP le confirment.

Le plan de transition préparé par McKinsey pour la présidence de la COP28, que l'AFP a pu voir, "donne l'impression d'avoir été écrit par l'industrie pétrolière, pour l'industrie pétrolière", estime l'expert des marchés financiers Kingsmill Bond. "Il ne s'agit clairement pas d'une trajectoire crédible vers l'objectif de zéro émission nette", analyse cet expert du centre de réflexion Rocky Mountain Institute. Joint par l'AFP, un porte-parole de la présidence de la COP28 confirme que "McKinsey soutient la COP28 en fournissant de l'expertise et des analyses à titre gracieux". Mais dire que le cabinet a présenté des scénarios incompatibles avec les objectifs climatiques mondiaux "est tout simplement incorrect", ajoute-t-il.

Le double de pétrole et de gaz

Structuré comme un cabinet d'avocats, McKinsey emploie environ 35.000 personnes dans le monde, dont 2.500 associés, pour un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de dollars en 2022. Par l'accord de Paris en 2015, les nations se sont engagées à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Selon les experts climat du Giec, l'économie mondiale devait être neutre en carbone d'ici 2050 pour espérer rester sous ce seuil plus ambitieux. "En moyenne, 40 à 50 millions de barils par jour de pétrole devraient encore être utilisés en 2050", contre environ 100 millions aujourd'hui, dit le scénario de McKinsey. Ces volumes constitueraient le double des quantités maximum recommandées par la feuille de route zéro émission nette de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), souligne Jim Williams, spécialiste des stratégies de décarbonation à l'université de San Francisco.

Selon l'AIE, les technologies d'émissions négatives, par captage du CO2 dans l'atmosphère, devraient être multipliées par 100.000 d'ici 2050 pour atteindre l'objectif d'un monde neutre en carbone, un défi colossal et sans garantie de succès. Or le scénario de McKinsey en nécessiterait probablement au moins le double, d'après des experts. Ce plan "implique d'atteindre une échelle beaucoup plus importante de déploiement des technologies" de captage du CO2, "ou bien une sortie beaucoup plus rapide du charbon et du gaz", selon Mike Coffin, ancien géologue chez BP devenu expert du groupe de réflexion Carbon Tracker. Le projet de McKinsey pour la COP28 évoque 2.700 milliards de dollars par an de nouveaux investissements dans le pétrole et le gaz jusqu'au milieu du siècle, bien plus que ce que recommande l'AIE.

"Même dans la situation actuelle et en l'absence de nouvelles politiques climatiques, nous prévoyons que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum au cours de cette décennie", a récemment déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE. Mais de nombreuses majors - encouragées par les bénéfices élevés engrangés grâce à la hausse des prix due à la guerre en Ukraine - sont revenues sur leurs engagements de transition vers les renouvelables... voire ont redoublé leurs investissements dans les hydrocarbures. "Nous continuerons de faire ce que nous savons faire de mieux", a répondu Darren Woods, PDG d'ExxonMobil, lors d'une interview publiée en septembre sur le site de McKinsey, dans laquelle il explique pourquoi l'entreprise s'est tenue à l'écart des éoliennes et du solaire.

Rébellion interne

En 2021, le travail de McKinsey auprès de l'industrie des énergies fossiles a déclenché une rébellion dans ses propres rangs. Plus de 1.100 employés ont signé une lettre interne, consultée par l'AFP, avertissant de l'existence d'un "risque significatif pour McKinsey et pour nos valeurs de poursuivre la voie actuelle". "Notre inaction (ou peut-être notre soutien) au sujet des émissions des clients pose un risque sérieux pour notre réputation" et "pour les relations avec nos clients", écrivent-ils. "Depuis plusieurs années, nous disons au monde d'être audacieux et de s'aligner sur une trajectoire d'émissions pour 1,5°C; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil", poursuivent-ils.

Selon le porte-parole de McKinsey, le cabinet s'est engagé à aider ses clients à atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050 et cela implique de travailler avec des "secteurs à fortes émissions". "Se désengager de ces secteurs ne contribuerait en rien à résoudre le problème du climat", ajoute McKinsey.

"Besoin d'aide"

De nombreuses entreprises font appel à des cabinets de conseil pour se préparer aux risques climatiques comme aux débouchés de la transition écologique. "Nous avons besoin de l'aide des cabinets de conseil car nous devons passer à l'action, et très rapidement", affirme Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change à la London School of Economics. "Mais il est essentiel qu'ils travaillent activement à la transition plutôt que d'essayer de la ralentir en raison des intérêts des acteurs en place, telles que l'industrie des énergies fossiles", ajoute-t-il. Les grands acteurs du marché - McKinsey, Boston Consulting Group et Bain - embauchent des diplômés de haut niveau avec des salaires à six chiffres pour élaborer des stratégies pour leurs clients.

Un document de McKinsey de 2022 promouvant les marchés privés du carbone, consulté par l'AFP, identifie plusieurs de ses clients importants, dont les sociétés pétrolières Chevron et BP, l'électricien Drax et le géant minier Rio Tinto. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, Aramco, n'a pas souhaité répondre à l'AFP sur ses relations avec McKinsey. McKinsey affirme avoir aidé des clients du secteur de la santé à développer leur parc solaire, des fabricants d'éoliennes à devenir plus compétitifs et au moins un pays en développement à produire davantage d'électricité renouvelable, mais ne cite pas les noms de ces clients. "Si nous voulons assurer une baisse maîtrisée de la production de combustibles fossiles, nous ne pouvons pas le faire si ceux qui aident (les entreprises) à gagner de l'argent avec cela continuent de siéger autour de la table", a déclaré à l'AFP Pascoe Sabido, du groupe de réflexion Corporate Europe Observatory.

Conseil en hydrocarbures

Il y a un "angle mort" juridique sur le rôle des cabinets de conseil dans la crise climatique, ajoute-t-il: "le lobbying et les arrangements en catimini (...) y sont beaucoup plus dangereux parce qu'il y a beaucoup moins de comptes à rendre". La politique de McKinsey l'a conduit à faire plusieurs fois les gros titres. Ces deux dernières années, le cabinet, qui conteste toute faute, a été contraint de débourser des centaines de millions de dollars pour solder des poursuites, après avoir été accusé d'alimenter la crise des opioïdes par ses conseils aux laboratoires pharmaceutiques. De nombreuses enquêtes ont montré que les géants des hydrocarbures étaient conscients des impacts du réchauffement climatique dès les années 1970, grâce aux travaux de leurs propres scientifiques, tout en tentant de saper la confiance dans les travaux des climatologues parvenus aux mêmes conclusions.

McKinsey est "capable de faire du bon travail pour aider ses clients à naviguer dans la transition énergétique, mais ce travail fait pâle figure à côté de ce qu'il fait pour le pétrole et le gaz", estime un ancien consultant du cabinet, qui a requis l'anonymat car tenu par un accord de non-divulgation. "Ils sont au service des plus grands pollueurs du monde", assène-t-il. "La meilleure façon de comprendre cette société, c'est de la considérer comme le plus puissant cabinet de conseil en pétrole et en gaz de la planète, qui se présente comme un acteur du développement durable tout en conseillant ses clients pollueurs sur toutes les possibilités de préserver le statu quo".

#afp #mckinsey #climat #lanceurs-d'alerte #double-jeu #cop28 #pétrogaziers #énergies-fossiles #conférence-sur-le-climat #nations-unies #onu #transition-énergétique #consommation #pétrole #investissements #gaz #hydrocarbures #exxonmobil #aramco #émirats-arabes-unis #dubaï #al-jaber #adnoc #émissions #ges #effet-de-serre #alarme #catastrophes-climatiques #développement-durable #décarbonation #conflit-d-intérêts #industrie-pétrolière #zéro-émission #carbone #aie #éoliennes #solaire #inaction #transition-écologique #transition #électricité #renouvelable #argent #crise-climatique #lobbying #politique #réchauffement-climatique #pollueurs #status-quo

berternste2@diasp.nl

Ook Nederlandse banken blijven vervuilers financieren

De Groene Amsterdammer

Sinds de totstandkoming van het Klimaatakkoord van Parijs eind 2015 zijn zeker 58 fossiele megaprojecten geopend. Deze nieuwe gasbellen, olievelden en kolenmijnen zullen allemaal meer dan een gigaton CO2 uitstoten en dragen daarmee aanzienlijk bij aan de opwarming van de aarde. Bij drie van die projecten is Shell betrokken. Wereldwijd zijn nog tenminste 128 van zulke fossiele projecten gepland of in ontwikkeling. (...)

(Tekst loopt door onder de foto.)

Foto van groot steenkoolproject
Luchtfoto gemaakt in Voh, in de provincie Noord, Nieuw-Caledonië, toont een fabriek van Glencore, een van de grootste kolenproducenten van de wereld. 22 september 2015 © Theo Rouby / AFP / ANP.

Om de wereldwijde temperatuurstijging onder de 1,5 graad te houden, kan er nog ongeveer 400 gigaton CO2 uitgestoten worden. De uitstoot van al deze megaprojecten samen zal echter ruim twee keer zo groot zijn.

Shell is betrokken bij drie van de ‘carbon bombs’ die sinds 2016 werden geopend, één in Kazachstan en twee in Brazilië. (...)

De Franse ngo’s deden ook onderzoek naar de financiers van deze fossiele bedrijven. De Nederlandse banken ING en Rabobank hielpen een aantal olie-, gas- en kolenbedrijven aan geld. (...)

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Tags: #nederlands #klimaat #klimaatverandering #klimaatcrisis #klimaatakoord #co2 #carbon_bomb #fossiele_brandstof #shelle #ing #rabo_bank #TotalEnergies #Chevron #ExxonMobil #glencore #Aker_BP #Mitsubishi #abn

magdoz@diaspora.psyco.fr

Dérèglement climatique : la #Californie poursuit cinq compagnies pétrolières
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/09/16/changement-climatique-la-californie-poursuit-cinq-compagnies-petrolieres_6189669_3244.html
(Rien qu'avec le titre, je rigole déjà )

Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron sont visées par les poursuites. Cette action en justice fait suite à de nombreuses autres à l’initiative de villes, comtés et d’Etats américains contre des intérêts liés aux énergies fossiles.

Alors... la Californie, LA région du monde qui a dicté son mode de vie ( #Hollywood etc) depuis des décennies, sur base de #surconsommation de tout, et notamment de pétrole, puisque tout est sur base pétrole, LA région du monde qui est donc le fer de lance du #ToujoursPlus, de la #croissance exponentielle, de ce qui nous emmène droit dans le mur... Donc, La région du monde qui devrait le plus fermer sa gueule, se met en avant, pour faire un procès aux sociétés qui lui ont le plus permis de rayonner sur le #monde ?

Oui, c'est #comique.
Bientôt, les plus grands #pollueurs de la #planète seront montrés comme étant les sauveurs de la planète !
Oh, je suis ému, une larme se pointe à mon oeil...

Et bien sûr, tout cela dans un article de Le Monde.. dont on se rappelle qu'un des propriétaires n'est autre que Mathieu Pigasse, qui fut à la tête d'une #banque à sa création ? ... franco-américaine... Oui, ben oui...

Et que le #Texas ne soit pas jaloux, c'est la #consommation des #Américains qui est en cause. Que ce soit la #droite libérale (fausse gauche) de Californie ou la droite conservatrice du Texas, c'est kif kif, question #surconso !

Plus sérieusement,... la #politique, plutôt la #propagande, est de passer au tout électrique, dont ne bénéficiera qu'une infime partie des humains sur #Terre dans l'avenir, parce que le #pétrole, on est au max du max, là : le #déclin, est en route. Quel meilleur moment, dès lors, alors que de toute façon on va fermer boutique, pour sortir d'un coup, un #procès contre ces #multinationales ?
C'est affligeant tellement qu'ils nous prennent pour des buses... Et ce procès contre ces compagnies pétrolières, lors du rapport #Meadows, en 1972 ? Non ? Ah non, là, fallait pas... ni depuis toutes ces décennies, pourquoi ? Parce que le pétrole était consommé de plus en plus. #Hypocrisie et simulacre de #justice.

#Climat #ChangementClimatique #California #Énergie #Energy #ExxonMobil #Shell #BP #ConocoPhillips #Chevron #Collapse #Effondrement...

anonymiss@despora.de
berternste2@diasp.nl

Fossil fuels kill more people than Covid. Why are we so blind to the harms of oil and gas?

The Guardian

Were we able to perceive afresh the sheer scale of fossil fuel impact we might be horrified, but because this is an old problem too many don’t see it as a problem.

(Text continues underneath the photo.)

Photo of climate protest banner
A climate activist holds banner in front of the NYC office of JPMorgan Chase bank's new headquarters during an ‘Occupy Park Avenue’ protest on 29 October 2022 in New York City. Photograph: Ron Adar/Rex/Shutterstock.

If fossil fuel use and impact had suddenly appeared overnight, their catastrophic poisonousness and destructiveness would be obvious. But they have so incrementally become part of everyday life nearly everywhere on Earth that those impacts are largely accepted or ignored (that they’ve also corroded our politics helps this lack of alarm). This has real consequences for the climate crisis. Were we able to perceive afresh the sheer scale of fossil fuel impact we might be horrified. But because this is an old problem too many don’t see it as a problem. (...)

[L]ong-term phenomena become acceptable merely because of our capacity to adjust. Violence against women (the leading form of violence worldwide) and slower forms of environmental destruction have been going on so long that they’re easy to overlook and hard to get people to regard as a crisis. (...)

To normalize is to turn something into the status quo, into something no longer seen as a problem, and this in turn undermines the impetus to pursue a solution. (...)

The fossil fuel industry through airborne particulate matter alone annually kills far more people every year than Covid-19 has in three years. Recent studies conclude that nearly 9 million people a year die from inhaling these particulates produced by burning fossil fuel. It’s only one of the many ways fossil fuel is deadly, from black lung among coal miners and cancer and respiratory problems among those near refineries to fatalities from climate-driven catastrophes such as wildfire, extreme heat and floods. (...)

One consequence of these habits of mind is the hostile reaction to the impact of renewables. Renewables require mining; the total amount of mining they require is far less than the fossil-fuel mining that goes on all around us and has for a long time. (...)

With renewables the materials need to be extracted once and then are used for many years and are thereafter, in many cases, recyclable; with fossil fuel we burn it up as we go, so constant new interjections of coal, oil or gas are needed. They literally go up in smoke. (...)

“Avoiding climate breakdown will require cathedral thinking. We must lay the foundation while we may not know exactly how to build the ceiling.” (...)

Astroturf organizations backed by conservatives and fossil-fuel interests have pushed false claims about health threats and organized locals against both wind turbines and solar installations. But the space they take up can be far less than that occupied by fossil fuel, and many turbines and solar panels coexist with agriculture. (...)

The way we have long operated was always destructive, and it’s now a crisis larger than any in human history. Change needs to come, swiftly, and though practical change is crucial, so are changes in imagination, perception and values. The two go together, and they always have.

Complete article

Tags: #fossil_fuel #oil #gas #exxonmobil #suncor #tar_sands #pollution #air_pollution #health #climate #climate_change #climate_crisis #renewables #energy #energy_transition

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Exxon Mobil : mais qui donc aurait pu prévoir la crise climatique ?

Les énergies fossiles sont responsables de 80 % de l’effet de serre et les entreprises pétrolières sont au courant des effets de leurs actions depuis des années. Quelle était l’étendue de leurs connaissances et est-il possible de les condamner pour actions climatiques ?

Avec
#ChristopheBonneuil Historien des sciences, chargé de recherche au #CNRS
#MartaTorre-Schaub Directrice de recherche au CNRS, spécialiste du droit de l' #environnement et de la justice climatique, enseignante à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Selon une étude parue dans #Science : le groupe pétrolier Exxon avait parfaitement prédit les conséquences sur le climat de l’usage massif des énergies fossiles. Des informations cachées et démenties depuis 1977.
#Charbon, #pétrole, #gaz... les combustibles fossiles sont responsables à plus de 75 % des émissions mondiales de #gazàeffetdeserre qui réchauffe notre planète. Depuis des décennies, l’ #industriepétrolière - ce poids lourd dans la #criseclimatique - a une compréhension scientifique très fine des mécanismes en jeu. Pour autant, #Exxon, #Total, #Shell ont instrumentalisé l’incertitude et financé un climatoscepticisme. Quelle justice contre les criminels climatiques ?

Exxon : mais qui donc aurait pu prédire la crise climatique ?

Nous avons le plaisir de recevoir Christophe Bonneuil, historien des sciences, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'EHESS, auteur de l’article « Total face au réchauffement climatique (1968-2021) », Audrey Garric, journaliste au Monde dans la rubrique " #Climat" et Marta Torre Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l'environnement et changement climatique, elle enseigne le droit de l’environnement à l’Université Paris 1 et à Sciences Po Paris.

Le reportage du jour

L’affaire #ExxonMobil n’est malheureusement pas un cas isolé. D’autres grands pétroliers comme Shell ou #TotalÉnergie sont également impliqués dans des affaires judiciaires. Comment le droit peut se saisir de ces affaires et contribuer à la justice climatique ? Éclairage de Maître Christian Huglo, avocat spécialisé dans la justice climatique du cabinet Huglo Lepage et Associés. Par Céline Loozen.

#FranceCulture #podcast #baladodiffusion #écologie #climatologie #LaScienceCQFD #NatachaTriou

berternste@pod.orkz.net

De fossiele industrie is een logge tanker, niet in staat om echt te veranderen

Esther Bijlo (Trouw)

Ze zijn er weer: de prachtige reclames van grote olie- en gasbedrijven die zeggen dat ze heel hard bezig zijn met groene energie. Er is immers een klimaattop. Een goed moment voor een bedrijf om te laten zien wat het doet. Met waterstof voor bussen bijvoorbeeld of het opslaan van CO2. Voor een schone toekomst. Met de nadruk op toekomst. Want hoe mooi die plannen ook zijn en hoe indrukwekkend groot soms – een windpark van een oliegigant is meteen een megawindpark – het groene gehalte is nog steeds een saus en betreft niet het hoofdgerecht.

Dat hoofdgerecht ziet er nog altijd donkerbruin uit. Sterker, het neigt naar zwart. Vrijwel alle olie- en gasbedrijven hebben ‘beangstigende’ plannen voor het opdiepen van juist meer fossiele brandstoffen. Die voornemens tellen op tot 115 miljard ton CO2, vergelijkbaar met 24 jaar de emissies van de VS. Maar liefst 160 miljard dollar is er sinds 2020 in de zoektocht naar nieuw fossiel gestoken. (...)

(Tekst loopt door onder de afbeelding.)

Foto van Esther Bijlo
Esther Bijlo

Het onderzoek houdt de 35 grootste beursgenoteerde olie- en gasbedrijven tegen het licht. Veel daarvan hebben de financiële prikkels voor de leidinggevenden om op meer productie te sturen, zelfs verhoogd. Bij Eni, Total Energies en Repsol bepalen ze respectievelijk 18, 15 en 12 procent van de beloning. ExxonMobil en Shell hebben dit soort bonussen iets verlaagd. Maar voor ExxonMobil gaat het nog altijd om 41 procent van het totale salaris, bij Shell om 20 procent, volgens Carbon Tracker. (...)

Tijd voor een ‘klimaatbelasting’ voor de sector, betoogt een hoofdredactioneel commentaar, deze week gepubliceerd in dertig kranten over de hele wereld. De tijd raakt op, betogen onder andere The Guardian, Libération, het Indiase The Hindu en Indonesische Tempo. Er zijn veel te veel investeringen in fossiele energie, ‘de mensheid moet af van de verslaving aan fossiele brandstoffen’. Minstens 100 miljard dollar winst hebben de grootste olie- en gasbedrijven opgestreken in de eerste drie kwartalen, constateren de kranten. Room dat af en kom beloftes na om de armsten op de wereld te helpen zich te wapenen tegen nu al ontwrichtende klimaatverandering, geven de kranten de klimaattop mee.

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> Meer over de fossiele verslaving

Tags: #nederlands #multinational #transnantional #grootbedrijf #bedrijfsleven #earth_summit #klimaat #klimaatverandering #klimaatcrisis #klimaatakkoord #cop26 #cop27 #broeikaseffect #earth_charter #shell #exxonmobil #oliebedrijven #global_climate_coalition #exxonmobile #lobby #chevron #saudi_aramco #zeespiegelstijging #droogte #ontbossing #co2 #uitstoot #broeikasgas #fossiele_brandstof #carbon_tracker #lobby

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Onze leiders moeten stoppen grote bedrijven uit de wind te houden en doen wat ze dertig jaar geleden al beloofden

Asha ten Broeke (De Volkskrant)

‘Samenkomen om de aarde te redden’. Dat stond er 30 jaar geleden op de cover van het Amerikaanse tijdschrift Time. Op dat moment kwamen leiders uit de hele wereld samen in Rio de Janeiro voor de Earth Summit: een grootse conferentie die het begin van een nieuw tijdperk moest inluiden. Een einde zou er komen aan wat toen nog het broeikaseffect heette, aan het uitsterven van diersoorten, aan ontbossing. (...)

Het liep anders. Nog voordat de wereldleiders bijeenkwamen, ging de Earth Charter van tafel en werd het vervangen door, aldus Time, ‘een houterig geschreven verklaring vol met het soort vrome beloften die wereldleiders vaak maken maar nooit nakomen’, aangevuld met slappe compromissen en vooral geen bindende afspraken, bijvoorbeeld over het terugdringen van de CO2-uitstoot.

Wat was er veranderd? De politieke daadkracht in Stockholm over de ozonlaag had de industrie overrompeld, stelt journalist Amy Westervelt. (...) [I]n 1992 had de industrie inmiddels een dikke lobbyvinger in de milieupap gestoken.

Voorafgaand aan de Earth Summit kwamen het fossiele-energie-minnend grootkapitaal alvast met een eigen handvest. (...) [D]oor het alvast naar voren te schuiven, verhinderden de bedrijven dat er strenge wetten kwamen die hun winsten in gevaar zouden brengen.

En dat was precies de bedoeling. In 1989 hadden auto- en oliebedrijven, waaronder Shell en Exxonmobil, de Global Climate Coalition opgericht. (...) En ze zaaide twijfel over klimaatwetenschap, hoewel een Exxon-memo in 1981 al repte over de ‘catastrofale effecten’ van de langetermijnplannen van het bedrijf, en een intern Shell-rapport in 1986 besprak hoe de opwarming van de aarde tot ‘verwoestende overstromingen’ en onbewoonbare landen zou leiden.

De coalitie bestaat niet meer, maar grote fossiele bedrijven hebben nog steeds veel invloed. (...)

Dertig jaar na Rio is dit de tussenstand: de fossiele industrie maakt gigawinsten, ze blijven nieuwe olie- en gasvelden aanboren en de CO2-uitstoot stijgt nog steeds. Elke maand is er weer slecht klimaatnieuws, waren de oceanen nog warmer, smolten de ijskappen nog verder, steeg de zeespiegel nog sneller. Het is echt de hoogste tijd dat onze leiders stoppen met bedrijven uit de wind houden en gaan doen wat ze in 1992 al beloofden: samenkomen om de aarde te redden.

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Foto van Asha ten Broeke
Asha ten Broeke

Tags: #nederlands #nederland #grootbedrijf #bedrijfsleven #regering #kabinet #earth_summit #klimaat #klimaatverandering #klimaatcrisis #klimaatakkoord #cop26 #broeikaseffect #earth_charter #shell #exxonmobil #oliebedrijven #global_climate_coalition #exxonmobile #lobby #chevron #saudi_aramco #zeespiegelstijging #droogte #ontbossing #co2 #uitstoot #broeikasgas #fossiele_brandstof

berternste@pod.orkz.net

Corrupte overheid

Ministerie van Economische Zaken frustreerde actief het openbaar maken van documenten over Groningse gaswinning

NRC

Geheime gasnotulen - Twee topambtenaren hebben openbaarmaking van documenten over de Groningse gaswinning actief tegengewerkt. Zij waren betrokken bedrijven terwille, blijkt uit vertrouwelijke notulen.

Een topambtenaar van het ministerie van Economische Zaken heeft het openbaar maken van documenten over gaswinning in Groningen actief tegengewerkt. Zo konden gaswinningsbedrijf NAM en handelshuis Gasterra uit de wind worden gehouden.

Dat blijkt uit vertrouwelijke notulen van de Maatschap Groningen die NRC en Dagblad van het Noorden hebben ingezien. In de Maatschap Groningen bepalen oliebedrijven Shell, ExxonMobil en joint venture NAM samen met een regeringsvertegenwoordiger van Economische Zaken, staatsbedrijf EBN en semi-overheidsbedrijf Gasterra de strategie rond de Groningse gaswinning. (...)

Dat is pikant omdat er in 2013 een omstreden hoeveelheid gas uit het Groningenveld is gewonnen: 53,87 miljard kuub. Terwijl toezichthouder Staatstoezicht op de Mijnen (SodM) juist had geadviseerd, na de zware aardbeving bij Huizinge, de gaswinning flink te beperken om de risico’s op een zware aardbeving te verlagen.

Maar uitgerekend een jaar na de klap bij Huizinge werd een recordhoeveelheid gas uit de grond gehaald, onder meer vanwege „aantrekkelijke commerciële mogelijkheden”, staat in de notulen. (...)

Dit past volgens Omtzigt in het patroon wat hij ook zag bij het kinderopvangtoeslagschandaal: „Jarenlang Kamervragen foutief beantwoorden en Wob-stukken achterhouden, betekende dat het schandaal veel langer verborgen bleef en de kwalijke praktijken langer konden voortduren.” (...)

Hele artikel

> Lobby’s zijn in Nederland akelig sterk. Zie het dossier De #Lobbycratie van Follow the Money en steun de onderzoeksjournalistiek van FTM.

Foto van gasinstallatie
Gasbehandelingslocatie van de NAM in Ten Post. Foto Kees van de Veen.

Tags: #nederlands #nederland #groningen #aardgas #oliebedrijven #nam #shell #lobby #exxonmobil #Staatstoezicht_op_de_Mijnen #SodM #aardbevingen #Maatschap_Groningen #EBN #gasterra #Wet_openbaarheid_van_bestuur #wob

berternste@pod.orkz.net

Hoe onder druk van de oliebedrijven het Groningse gas bleef stromen

NRC

Groningse gaswinning - Een zware aardbeving bij Huizinge was tien jaar geleden een keerpunt in het Groningse gasdossier. Toch werd het jaar erna een recordhoeveelheid Gronings gas gewonnen. Geheime notulen laten zien hoe de oliemaatschappijen een kabinetsbesluit beïnvloedden.

Shell, ExxonMobil en joint venture NAM hebben achter de schermen een bepalende invloed gehad op het kabinetsbesluit de gaswinning in 2013 ongemoeid te laten. Daardoor konden zij het jaar na de zwaarste aardbeving in Groningen ooit een record hoeveelheid Gronings gas winnen,- tot verbijstering van de Tweede Kamer.

Staatstoezicht op de Mijnen (SodM) had gewaarschuwd dat de gaswinning tot meer en zwaardere aardbevingen kon leiden en adviseerde uit voorzorg de productie „zo snel mogelijk en zo veel als mogelijk en realistisch is” te verlagen. Onder invloed van de oliemaatschappijen en gaswinningsbedrijf NAM legde verantwoordelijk minister Henk Kamp (Economische zaken, VVD) het advies van de eigen toezichthouder naast zich neer. (...)

Het is een van de vele momenten dat de oliemaatschappijen de topambtenaar vragen Kamp te voeden met informatie die de conclusies van toezichthouder SodM in twijfel trekt. (...)

Nadat Kamp heeft besloten dat hij meer onderzoek wil voor dat hij beslist over een lagere gasproductie, haalt de NAM in 2013 een recordhoeveelheid van 53,8 miljard kuub aardgas uit de Groningse bodem, de hoogste productie sinds 1981. Deels vanwege het koude weer en leveringsverplichtingen. Maar ook „wegens aantrekkelijke commerciële mogelijkheden”, zo staat in de notulen. (...)

Hele artikel

> Lobby’s zijn in Nederland akelig sterk. Zie het dossier De #Lobbycratie van Follow the Money en steun de onderzoeksjournalistiek van FTM.

Foto van tractor met protest
Protest in Loppersum in 2014 tegen het kabinetsbesluit over de gaswinning in Groningen. Foto Kees van de Veen.

Tags: #nederlands #nederland #groningen #aardgas #oliebedrijven #nam #shell #lobby #exxonmobil #Staatstoezicht_op_de_Mijnen #SodM #aardbevingen #Maatschap_Groningen #EBN