Emmanuel #Macron tweetait : «Le 1er mai est la fête de toutes celles et ceux qui aiment le travail, le chérissent, parce qu'ils produisent, parce qu'ils forment, parce qu'ils savent que par le travail nous construisons.»
#Anarchisme et printemps
Le 1er mai 1886, des #ouvriers entrent en grève pour réclamer la journée de 8h. Le mouvement #social est appuyé dans ses revendications par les anarchistes, bien implantées dans le pays, et notamment à Chicago, foyer de la contestation. Rapidement, la situation se tend. Le 4 mai 1886, au Haymarket Square, plusieurs centaines de milliers de personnes se réunissent. Des #policiers sont tués par l'explosion d'une bombe et leurs collègues tirent dans la foule. Les anarchistes sont désignés comme responsables des violences : quatre seront pendus, avant d'être par la suite réhabilités.
C'est en mémoire de cette #grève, et des manifestants et des anarchistes tués pour avoir réclamé la journée de huit heures, que lors de son congrès fondateur, la deuxième internationale (ou internationale socialiste), choisit le 1er mai comme date dédiée aux revendications des #travailleuses et des #travailleurs. Nous sommes en 1889, et partout dans le monde, «le 1er mai se teinte de rouge et de noir, les couleurs du socialisme et de l'anarchisme», résume Fabrice Drouelle dans Affaires sensibles.