#militaire

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Birmanie : les crimes contre l'humanité de la junte éclipsés par la guerre en Ukraine

Le déclenchement de la guerre en Ukraine fait mécaniquement converger les projecteurs de l’actualité aux antipodes de la Birmanie.

Le chef de la junte putschiste Minh Aung Hlaing en profite pour rééditer la politique de terreur et de terre brulée expérimentée en 2017 en Arakan par ce même général, alors commandant en chef de l’armée birmane et ministre de la Défense, contre la minorité musulmane rohingya.

Le 15 mars, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme a accusé l’armée birmane de s’être livrée à des « violations et à des atteintes systématiques et généralisées aux droits de l’homme », et de montrer un « mépris flagrant pour la vie humaine ». Certaines de ces violations « pourraient être assimilées à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité », estime l’ONU, qui a pour habitude de laisser le soin aux tribunaux de trancher.

Conformément à une tradition remontant aux rois birmans du XIXème siècle*, les généraux putschistes sont particulièrement réactifs à l’actualité internationale. La junte présidée par le général Minh Aung Hlaing pratique, depuis février 2021, comme seule politique, la brutalité croissante de la répression, avec artillerie, blindés, raids aériens, entre autres. Les projecteurs désormais braqués sur la lointaine Ukraine, il y a pour la junte une occasion à ne pas manquer.

LA POPULATION DE TOUTE LA BIRMANIE « TRAITÉE » COMME LES ROHINGYAS

Le déclenchement de la guerre en Ukraine, faisant mécaniquement converger les projecteurs de l’actualité aux antipodes de la Birmanie, permet au général Minh Aung Hlaing de rééditer la politique de terreur et de terre brulée expérimentée en 2017 en Arakan par le même général, déjà commandant en chef et ministre de la Défense, contre la minorité musulmane rohingyas.Bilan approximatif de l’action de l’armée birmane en 2017 : 700 000 réfugiés toujours entassés dans des camps au Bengladesh, « gérés » tant bien que mal sous la supervision et par les fonds de l’ONU, des dizaines de milliers de morts, et de femmes violées…

Depuis 2021, contrairement aux précédentes opérations de terre brûlée dont la Tatmadaw, nom officiel de l’armée birmane, est coutumière depuis des décennies dans les zones de minorités ethniques, la maîtrise des technologies de l’information par les résistants facilite la médiatisation des exactions des militaires.

Voici un résumé des exactions de l’armée birmane dans le centre-ouest de la Birmanie, répertoriées durant les deux premières semaines de ce mois de mars par le réseau DVB (Democratic Voice of Burma) connu pour son professionnalisme. Les corps incinérés de 11 civils, dont quatre jeunes enfants, ont été découverts après que les troupes ont massacré les habitants du village de Letpadaw à Yinmarbin, dans la région de Sagaing.La violence dans les townships de Sagaing a récemment atteint des niveaux sans précédent.

Après qu’une coupure d’Internet a été imposée à la région le 3 mars, les troupes ont lancé de nombreuses attaques indiscriminées contre les populations civiles. De multiples meurtres et incendies criminels ont été signalés presque chaque jour depuis que les troupes sont stationnées dans la région.Les résidents de Letpadaw affirment que des soldats ont mis le feu aux corps de 10 personnes et à deux maisons situées près du monastère de Letpadaw vers 15 heures le 8 mars. Ils affirment en outre avoir découvert le cadavre calciné d’une femme âgée, et déclarent que les recherches se poursuivent pour retrouver d’autres personnes disparues à la suite de l’attaque.

On ignore actuellement combien de victimes de ce dernier massacre ont été tuées avant que leur corps ne soit brûlé ou, au contraire, si certaines ont été brûlées vives.Un dirigeant des PDF, un groupe de résistance daung minh opérant dans la région, a déclaré à DVB que, le 7 mars, les troupes se sont déployées dans le village de Si Hlaung en vue de lancer des opérations contre les villages voisins. Elles sont entrées dans Letpadaw le 8 mars et ont été contrées par les factions PDF. Les civils qui n’ont pas réussi à fuir ont été massacrés par les soldats qui ont attaqué avec des armes légères et des barrages d’artillerie lourde. Les rapports actuels suggèrent que six autres civils, dont au moins deux enfants, ont été assassinés par les troupes lors d’un incident distinct à Letpadaw le même jour.

C’est dans la matinée du 9 mars que les habitants disent avoir découvert les restes carbonisés de onze de leurs concitoyens.« Nous sommes revenus après leur départ de notre village et nous avons découvert que deux personnes, une mère et son enfant, faisaient partie des personnes brûlées. L’enfant n’était qu’un bébé. Une autre [victime] n’avait que neuf ans. Nous avons trouvé 11 morts [des cadavres brûlés] jusqu’à présent, mais nous allons poursuivre les recherches dans l’est du village », a déclaré un habitant de Letpadaw au média social People’s Spring Media. Les habitants ont déclaré que, les troupes étant toujours stationnées dans la région, ils craignaient que de violents massacres ne se produisent dans chacun des villages de Yinmarbin dans les jours à venir.

Ces deux dernières semaines, l’armée s’est livrée à une série d’atrocités dans le canton de Yinmarbin. Le 28 février, les troupes ont pris en otage 80 élèves de l’école primaire du village de Chin Pone, apparemment pour les utiliser comme bouclier humain lors des combats avec les factions de la PDF. Au moins onze civils ont été tués lors de raids sur le village.Au cours de la même période, des milliers de maisons de Sagaing ont été incendiées par les militaires dans le cadre d’incendies criminels typiques des campagnes de terre brûlée de l’armée birmane. Des habitants du canton de Kale à Sagaing ont déclaré le 13 mars à la DVB qu’ils pensaient que les soldats commettaient de plus en plus d’atrocités, en partie à cause de leur consommation croissante de yaba, un type de méthamphétamine populaire auprès des soldats de la Tatmadaw.

PAS D’ASSURANCE DE SURVIE DE LA JUNTE

L’éloignement des médias ne suffit pas à assurer l’avenir d’une junte dépourvue de toute possibilité de reconquérir ne serait-ce qu’une once d’acceptabilité pour les neuf dixièmes de la population. Le contrôle territorial des différentes organisations de lutte armée progresse, malgré les raids aériens contre des villageois désarmés. La ville de Rangoon, capitale économique, est de plus en plus asphyxiée par d’incessantes coupures d’électricité et d’eau. Le recours aux groupes électrogènes, avec la raréfaction du carburant et la hausse fulgurante de son prix, n’est plus une alternative.

Les désertions au sein de l’armée birmane se multiplient. Selon des informations – non confirmées à ce jour – plusieurs pelotons, un capitaine et 2 lieutenants, en garnison à Putao, dans le nord de l’État Kachin à l’extrême nord de la Birmanie, sont passés début mars avec armes et bagages du côté des PDF, associés à la KIA, la Kachin Independance Army.

Les généraux putschistes, Minh Aung Hlaing en tête, ont multiplié les voyages à Moscou depuis un an. Au point de paraître plus poutinien que Poutine. Or l’ambassadeur de la Birmanie à l’ONU a voté, lors de l’Assemblée générale consacrée le 4 mars à la guerre en Ukraine, pour le renforcement des sanctions contre la Russie. La Birmanie fut, au grand dam de la junte, l’un des 94 promoteurs du texte appelant à de sévères sanctions contre la Russie. L’ambassadeur Kyaw Moe Tun est parvenu à conserver le siège et la fonction qui lui avait été confiés par le gouvernement « démocratique » antérieur au coup d’État. Depuis le putsch, l’ambassadeur refuse d’obéir à la junte, et vote selon les instructions reçues du gouvernement d’unité nationale, issu des élections du 8 novembre 2020.

Par Francis Christophe -AsiaLyst – 19 mars 2022

#birmanie #droits-de-l-homme #militaire

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L' #Amérique... en pire ! - Passé-Présent n°324 - #TVL

Le #professeur #PhilippeConrad et le #géopoliticien #NicolaMirkovic retracent, de 1776 à nos jours, l' #histoire des #Etats-Unis d'Amérique, #nation partie de rien avant de dominer le #monde de la #finance, de la #culture, des #technologies, des #institutions #internationales, de l' #armée, etc. Mais cet #empire pourra-t-il tenir encore le haut du pavé tout au long du XXIème siècle ? Après avoir victorieusement combattu #Indiens, #Britanniques, #Espagnols, #Mexicains, financé de multiples #rébellions, étendu sa zone d' #influence, les “ #gendarmes du monde” voient aujourd'hui le rapport des forces se modifier et leur puissance être contestée, notamment par la #Chine, la #Russie, ou même l' #Inde. Déroute #militaire en #Afghanistan, #crise #économique, #endettement, #wokisme, ne sont pas étrangers à cet affaiblissement.

https://www.youtube.com/watch?v=OZ42bswVmNI
#politique #guerre #géopolitique

"L'Amérique empire" par Nicola Mirkovic aux Editions Temporis.

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Birmanie : sur internet, des réseaux de l'ombre aident les soldats à déserter

Ils ne se sont jamais rencontrés, communiquent sous une fausse identité, ne dévoilent pas leur visage: dans l’ombre, des jeunes rompus aux messageries cryptées aident les soldats birmans…

Ils ne se sont jamais rencontrés, communiquent sous une fausse identité, ne dévoilent pas leur visage: dans l’ombre, des jeunes rompus aux messageries cryptées aident les soldats birmans à déserter, une résistance fragile mais qui entend bien saper la puissante armée au pouvoir.

Un matin d’avril, tandis que les généraux répriment dans le sang les manifestations contre leur putsch deux mois plus tôt, le sergent Zay Ya trompe la vigilance des gardes et s’échappe de sa base près de Rangoun, tirant un trait sur huit ans d’uniforme.

Il a mûrement préparé sa fuite. Il est en contact, sur une messagerie cryptée, avec Objectif Peuple, un réseau de soldats séditieux et de jeunes civils qui ont rejoint la résistance.

L’organisation lui procure une voiture. 24 heures plus tard, il atteint une zone, proche de la frontière thaïlandaise, contrôlée par une ethnie rebelle en lutte contre le régime.

“Je suis soulagé, j’étais ulcéré par la violence des soldats. Je me sentais coupable de faire partie de ça”, raconte à l’AFP Zay Ya, dont le nom a été changé pour des raisons de sécurité.

Objectif Peuple – Pyithu Pandaing en birman – affirme avoir accompagné “plusieurs centaines” de déserteurs.

Le réseau apporte une aide financière et logistique. Il organise aussi des discussions ouvertes sur Facebook et Zoom où il tente de convaincre de potentiels candidats. Après, tout se passe par messages chiffrés.

– Résistance pacifique –

“C’est une résistance sans effusion de sang”, relève l’ex-capitaine Nyi Thuta, fondateur de l’association.

Employé à écrire les discours du chef de la junte Min Aung Hlaing, cet officier a été, peu après le putsch, l’un des premiers à fuir et à condamner publiquement la répression.

Depuis février 2021, plus de 1.500 civils ont été tués et plusieurs centaines de milliers déplacés, d’après les Nations unies.

L’ONU enquête sur de potentiels crimes contre l’humanité après des rapports sur des massacres de villageois et de centaines de maisons incendiées.

“La junte se montre de plus en plus menaçante pour empêcher les désertions. Les soldats ont très peur de franchir le pas”, relève Nyi Thuta. “On est là pour rassurer, leur dire qu’on sait à quel point c’est difficile”.

Avant d’être exfiltré, le militaire doit montrer patte blanche. Il faut s’assurer qu'”il n’est pas un espion au service du régime”, explique Emily, membre de Pyithu Yin Kwin (Embrasser la cause du peuple), un autre réseau d’aide à la désertion.

Le processus de vérification peut prendre plusieurs jours. Hla Min Kyaw, dans la marine pendant 10 ans, se souvient avoir été “soumis à une batterie de questions”.

– “Soldats pastèques” –

Ces organisations s’appuient aussi sur des militaires restés dans les rangs de l’armée, qui jouent les informateurs.

“Ils nous aident à vérifier le profil d’un candidat. On les appelle +soldats pastèques+”, raconte Emily, le vert de leur uniforme cachant leur attachement à la démocratie, notamment au parti d’Aung San Suu Kyi et son étendard rouge.

Une fois le processus validé, le déserteur reçoit un numéro, une “carte d’identité numérique”, qui facilitera sa réinsertion chez des rebelles dans le nord, l’est ou l’ouest du pays.

Les organisations, financées en grande partie par des dons de l’étranger, les aident alors à se loger, se procurer des produits de première nécessité.

“On a créé une clinique et une école pour leurs enfants”, raconte Emily.

Certains participent aux affrontements, entraînent au maniement des armes des civils qui ont fui les villes. D’autres préfèrent ne plus combattre et se faire oublier.

Même s’ils ne sont pas de notre ethnie, “on les accueille car on se bat pour la liberté de tous”, relève Padoh Saw Thamain Tun de l’Union nationale karen, dont la branche armée affronte sporadiquement les troupes du régime.

– Décennies de détention –

Sur les chemins de la désertion, les risques sont immenses. Des condamnations à des décennies de détention voire à la peine capitale peuvent être prononcées.

Les pressions se font aussi sur les proches. La famille du sergent Zay Ya a été “harcelée”. “Pour se protéger, mes parents ont dû me répudier et écrire dans un journal officiel que je n’étais plus leur fils”, raconte-t-il.

Le régime ne commente pas les défections. Mercredi, le chef de la junte a simplement rappelé que les soldats devaient continuer à “obéir aux ordres”.

D’après le gouvernement d’unité nationale, un organe fantôme qui fédère l’opposition, quelque 2. 000 militaires ont fait défection. Un nombre “probablement sous-estimé” pour Objectif Peuple, “certains désertent sans avertir personne”.

De telles données, impossibles à vérifier, laissent à penser que la dynamique reste limitée.

“Les désertions n’ont pour le moment pas d’impact significatif sur la force de combat de l’armée” et ses quelque 350.000 membres, commente Richard Horsey de l’International Crisis Group. Le régime les prend toutefois très au sérieux car “elles sapent le moral des troupes et pourraient rendre plus difficile les recrutements”.

Cachée derrière son ordinateur, Emily croit au succès. “La défection même d’un seul cuisinier est une victoire. Un soldat qui déserte, c’est une vie sauvée sur le terrain”.

Agence France Presse – 18 février 2022

#birmanie #internet #militaire

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TotalEnergies va se retirer de Birmanie, un an après le coup d'Etat

TotalEnergies a annoncé vendredi son retrait de Birmanie après avoir réexaminé sa position, au regard d’une situation qui n’a cessé de se dégrader en matière de droits de l’homme dans le pays depuis le coup d’Etat militaire du 1er février 2021.

Le groupe français a précisé dans un communiqué que ce retrait se ferait pour lui “sans aucune contrepartie financière” et serait effectif au plus tard à l’issue d’un délai de préavis de six mois prévu contractuellement.

Chevron Corp a en outre déclaré vendredi avoir lui aussi engagé un processus devant le conduire à se retirer du pays.

TotalEnergies est notamment partenaire (31,24%) et opérateur du champ de gaz de Yadana depuis 1992, aux côtés de Unocal-Chevron (28,26%), de PTTEP (25,5%) – filiale de la société nationale d’énergie thaïlandaise PTT – et de la société d’Etat birmane MOGE (15%).

Il n’a pas précisé l’impact sur ses comptes de son retrait de Birmanie mais a souligné que le pays représentait pour lui 105 millions de dollars en 2021, soit moins de 1% de ses résultats, et seulement 0,6% de sa production.

Le retrait prévu aux contrats du champ de Yadana et de la société de transport MGTC prévoit que les intérêts du groupe français seront répartis entre les partenaires actuels, sauf refus de leur part, et que le rôle d’opérateur sera repris par un des partenaires.

Un porte-parole a précisé que TotalEnergies était d’ores et déjà en contact avec PTT en vue de lui transférer ses activités, le groupe thaïlandais étant un repreneur “naturel” dans la mesure où sa filiale locale opère déjà des champs de gaz à proximité de Yadana et parce qu’il est le principal acheteur du gaz produit par le champ.

Depuis le coup d’Etat du 1er février 2021, des groupes d’activistes et de défense des droits de l’homme appelaient TotalEnergies à bloquer le financement dont la junte birmane bénéficie grâce à ses activités gazières dans le pays.

TOTALENERGIES N’A PAS PU COUPER LES FLUX FINANCIERS

“Si notre compagnie considère que sa présence dans un pays lui permet de promouvoir ses valeurs (…), le contexte qui ne cesse de se dégrader (en Birmanie), en matière de droits humains et plus généralement d’Etat de droit (…) nous a conduits à réévaluer la situation et ne permet plus à TotalEnergies d’apporter une contribution positive suffisante dans ce pays”, a expliqué le groupe français.

TotalEnergies a souligné ne pas avoir été en mesure de “satisfaire les attentes de nombreuses parties prenantes” qui lui demandaient de mettre fin aux revenus dont bénéfice l’Etat Birman via MOGE, soulignant qu’une telle mesure était “en réalité matériellement impossible” car l’essentiel des paiements liés à la vente du gaz sont réalisés directement par PTT.

TotalEnergies, après avoir saisi les autorités françaises pour “envisager la mise en place de sanctions ciblées qui puissent cantonner tous les flux financiers des divers partenaires sur des comptes séquestres sans arrêter la production de gaz”, n’a en outre pas identifié “de voies d’action pour y parvenir”.

Pendant la période de préavis, le groupe français continuera de “veiller à la continuité des livraisons de gaz au bénéfice des populations”.

Depuis le coup d’Etat, qui a renversé un gouvernement civil dirigé par Aung San Suu Kyi, les forces de sécurité birmanes ont tué plus de 1.400 personnes et en ont arrêté des milliers, selon l’ONG Assistance Association for Political Prisoners.

Au printemps dernier, après avoir exprimé sa préoccupation et condamné la répression qui suivi le coup d’Etat, TotalEnergies avait défendu sa décision de maintenir son activité en Birmanie en estimant qu’interrompre l’approvisionnement en gaz aggraverait la situation de la population et que la junte n’hésiterait pas à soumettre ses équipes locales à du travail forcé.

Dans une lettre adressée mardi à l’ONG Human Rights Watch, son PDG Patrick Pouyanné a fait valoir que toutes les actions et décisions du groupe depuis le coup d’Etat avaient été “guidées par une constante évaluation des solutions (permettant) de prendre en compte le respect des droits humains de la population civile et de (son) personnel, tout en respectant les lois et conventions en vigueur au niveau national et international”.

Des groupes de défense des droits ont salué l’annonce de TotalEnergies, appelant à des décisions similaires et à des sanctions contre le secteur pétrolier et le gazier en Birmanie.

“TotalEnergies a enfin répondu aux appels du peuple birman, de la société civile locale et internationale pour arrêter le flux de fonds vers la junte terroriste”, a déclaré Yadanar Maung, porte-parole du groupe militant Justice for Myanmar.

“Il est maintenant essentiel que les gouvernements internationaux aillent de l’avant avec des sanctions ciblées sur le pétrole et le gaz pour priver la junte des fonds des projets pétroliers et gaziers restants.”

Par Benjamin Mallet – Reuters – 21 janvier 2022

#birmanie #economie #militaire #petrole-gaz

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En Birmanie, la junte militaire s’acharne contre les proches d’Aung San Suu Kyi

Deux collaborateurs de la «dame de Rangoun» ont été condamnés ce jeudi à deux ans de prison pour sédition. Une nouvelle étape dans la bataille judiciaire menée par le pouvoir contre les voix dissidentes.

En Birmanie, les décisions de justice à l’encontre de l’entourage de la Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi se suivent et se ressemblent. Deux proches collaborateurs de la dirigeante civile destituée, elle-même victime de plusieurs procédures judiciaires par la junte militaire au pouvoir, ont été condamnés ce jeudi à deux ans de prison pour sédition. Il s’agit de membres du comité central de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, Thein Oo et Han Thar Myint, qui est également conseiller économique de cette dernière.

Prononcée par un tribunal spécial à l’intérieur de la prison d’Insein à Rangoun, la sentence représente le dernier coup porté par la junte dans sa campagne judiciaire contre la LND. D’autres membres de l’entourage de l’ancienne «conseillère spéciale de l’Etat» (cheffe du gouvernement de facto) ont déjà été lourdement condamnés, notamment le député U Win Htein, en octobre, pour trahison.

Pays en proie au chaos

Au début du mois, Aung San Suu Kyi a été elle-même condamnée à quatre ans de prison pour incitation aux troubles publics et violation des règles sanitaires liées au Covid-19, un verdict fermement dénoncé par la communauté internationale. Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a par la suite commué la peine à deux ans de prison, et annoncé qu’elle pourrait être purgée en résidence surveillée dans la capitale, Naypyidaw. Aung San Suu Kyi est également sous le coup de plusieurs chefs d’accusation de corruption – chacun étant passible de quinze ans de prison – et de violation de la loi sur les secrets officiels.

Le pays est en proie au chaos depuis le 1er février, date à laquelle les généraux ont pris le pouvoir par un coup d’Etat, accusant la LND de fraudes massives lors d’élections générales remportées haut la main en novembre 2020. Les manifestations à travers le pays contre le putsch ont été réprimées dans le sang, avec plus de 1 300 personnes tuées et 11 000 arrêtées, selon un groupe de surveillance local.

Ces nouvelles condamnations interviennent quelques jours après les révélations sur un massacre attribué à la junte militaire dans lequel au moins 35 personnes, dont 2 employés de l’ONG Save the Children, auraient perdu la vie. Dans la foulée, les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé soutenir un embargo international sur les armes à destination de la Birmanie. «Face à l’escalade des violences, des actions préventives supplémentaires sont nécessaires au niveau international, y compris un embargo sur les armes», a ainsi indiqué le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Bruxelles bloque déjà les ventes d’armes et d’équipements susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne.

Libération avec Agence France Presse – 30 décembre 2021

#birmanie #justice #militaire

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Birmanie : la résistance armée tient tête à la junte dans les États Kayah et Karen

Le massacre de Noël dans l’État Kayah a attiré l’attention du monde entier sur la situation dans l’est de la Birmanie, à la frontière thaïlandaise. Dans la zone, les combats sont intenses depuis plusieurs semaines, puisque l’État Kayah et l’État Karen sont les berceaux de certains des groupes de résistance armées les plus organisés et les plus actifs.

Un habitant de la région de Lay Kay Kaw, dans l’État Karen, filme le lever du soleil sur son téléphone. Au loin, on y entend les tirs d’artillerie, qui ont commencé dès 4 heures du matin. Cette vidéo, devenue virale, témoigne des combats intenses qui ont lieu dans cette place forte de la résistance, à la frontière thaïlandaise, depuis des semaines.

Les violences ont poussé plus de 5 000 Birmans à fuir vers le pays voisin, et des Thaïlandais à trouver refuge à l’intérieur des terres, pour éviter les balles perdues et les frappes aériennes mal ciblées. Dans l’État Kayah, au nord du Karen, c’est près de la moitié des 150 000 habitants qui a fui vers d’autres régions de la Birmanie.

Vendredi, le massacre de Noël et ses 35 victimes brûlées par les militaires ont mis en lumière la situation conflictuelle de cette zone à la frontière thaïlandaise.

La Karen National Union, l’une des armées de résistances les plus anciennes du pays, mène la vie dure à la junte – et les dizaines de groupes armés qui gravitent autour d’elle multiplient les fronts dans toute la zone. La Thaïlande a étendu son aide humanitaire aux réfugiés, mais on entend beaucoup de récits de réfugiés rejetés ou expulsés par le pays.

La Karen National Union a demandé à la communauté internationale d’interdire les vols dans la zone, sans réponse pour le moment.

Par Juliette Verlin – Radio France Internationale – 28 décembre 2021

#birmanie #guerre #militaire #minorite

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Des centaines de personnes fuient en Thaïlande après des raids aériens au Myanmar

Environ 4 200 personnes sont passées en Thaïlande après des attaques aériennes de l’armée birmane sur une zone tenue par les rebelles.

L’armée du Myanmar a mené des raids aériens et utilisé l’artillerie lourde sur une zone tenue par les rebelles près de la frontière avec la Thaïlande, faisant fuir des centaines de personnes qui ont traversé la rivière Salween vers la Thaïlande.

L’Union nationale karen (KNU) a déclaré que la zone qu’elle contrôle dans l’État Karen a été touchée le jeudi 23 décembre par au moins deux raids aériens et des tirs d’artillerie.

Vendredi, d’autres raids aériens ont frappé la petite ville de Lay Kay Kaw, a ajouté la KNU, qui cherche à obtenir une plus grande autonomie vis-à-vis du gouvernement central du Myanmar.

De nouveaux combats entre l’armée du Myanmar et la KNU ont éclaté la semaine dernière, et plus de 4 200 personnes sont passées en Thaïlande depuis le début des violences, selon le ministère thaïlandais des affaires étrangères.

Selon des groupes de la société civile, le nombre de personnes déplacées pourrait atteindre 10 000.

En début de semaine, les combattants karens ont demandé aux Nations unies d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Lay Kay Kaw afin de protéger les civils.

Les combats se sont intensifiés depuis février, lorsque l’armée a pris le pouvoir au détriment du gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, et que les rebelles karens ont offert un refuge aux opposants à l’armée.

Les affrontements les plus récents ont été déclenchés par un raid mené la semaine dernière par des soldats gouvernementaux sur Lay Kay Kaw.

Les médias indépendants du Myanmar ont rapporté que les soldats ont arreté 30 à 60 personnes associées à l’opposition organisée au gouvernement militaire, dont au moins un législateur élu du parti de la Ligue nationale pour la démocratie d’Aung San Suu Kyi.

Michael Vatikiotis, directeur Asie du Centre pour le dialogue humanitaire, a déclaré que “l’armée n’a pas été en mesure de stabiliser le pays et d’atténuer la résistance tenace”.

M. Vatikiotis a déclaré que la Thaïlande a subi des pressions internationales pour fournir une aide transfrontalière.

Le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, Tanee Sangrat, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi qu’il était préoccupé par les dernières violences qui ont également touché les Thaïlandais vivant le long de la frontière.

Plusieurs envoyés étrangers au Myanmar, notamment de l’Union européenne, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, ont publié vendredi une déclaration commune appelant à la fin des “attaques indiscriminées” dans la zone frontalière et ailleurs par les militaires.

“Les récentes attaques contre des civils dans l’État Karen, notamment le bombardement de villages, constituent une violation du droit humanitaire international et doivent cesser”, ont-ils déclaré.

Depuis des décennies, des groupes rebelles luttent contre le gouvernement central pour obtenir plus d’autonomie dans les régions frontalières éloignées.

Les opposants au coup d’État du 1er février ont appelé à un front uni avec les groupes rebelles pour aider ceux qui tiennent tête aux militaires.

Quelque 1 300 personnes ont été tuées depuis la prise de pouvoir par les militaires, selon un groupe de surveillance local.

Rappelons que la principale source de devise du régime birman, c’est le géant pétrolier français Total.

Financièrement, d’après le journal Asialyst, la principale source de devises du régime birman demeure le consortium exploitant le gisement gazier de Yadana acheminant par son pipeline sa précieuse énergie sur la Thaïlande.

Consortium piloté par le géant pétrolier français Total…

Toutelathailande.fr avec Al Jazeera – 25 décembre 2021

#birmanie #migration #militaire #minorite

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La Thaïlande reconduit des réfugiés en Birmanie alors que les combats continuent

La Thaïlande a reconduit plus de 600 réfugiés birmans qui avaient fui les combats entre l’armée et les rebelles de l’autre côté de la frontière, selon un gouverneur de province thaïlandais qui a déclaré dimanche que les affrontements se poursuivaient.

Certains des réfugiés arrivés dans la province de Tak, dans le nord-ouest de la Thaïlande, ont déclaré à Reuters, avant de repasser la frontière dimanche matin, qu’ils souhaitaient rentrer. Dimanche après-midi, on pouvait entendre depuis le côté thaïlandais des échanges continus de coups de feu.

Le gouverneur de la province de Tak, Somchai Kitcharoenrungroj, a déclaré à Reuters dans l’après-midi : “Davantage de gens sont prêts à rentrer car ils s’inquiètent pour leurs biens là-bas“.

Le directeur adjoint pour l’Asie de l’ONG Human Rights Watch, Phil Robertson, a exhorté la Thaïlande à ne pas presser les réfugiés à repartir en Birmanie.

Tout le monde sait que l’armée birmane cible délibérément les civils avec une intention meurtrière lorsqu’elle se rend sur le terrain, il n’est donc pas exagéré de dire que ces réfugiés fuient littéralement pour sauver leur vie“, a déclaré Phil Robertson.

Un porte-parole de la junte militaire birmane n’a pas répondu à son téléphone dimanche. L’armée nie s’en prendre aux civils.

L’Aid Alliance Committee, un groupe de migrants birmans basé en Thaïlande, a indiqué qu’environ 1.000 personnes déplacées campaient le long de la frontière birmane à divers endroits en attendant de passer en Thaïlande.

Dimanche matin, des journalistes de Reuters ont vu plusieurs dizaines de réfugiés qui s’étaient réfugiés dans une école thaïlandaise être placés dans trois camions pour être ramenés de l’autre côté de la frontière.

J’ai fui Mae Htaw Talay. Il y avait de l’artillerie qui pilonnait mon quartier“, a déclaré un réfugié qui a souhaité garder l’anonymat alors qu’il était dans un camion en partance pour la frontière. “J’ai traversé la rivière à pied jusqu’à ce côté (Thaïlande).”

Le gouverneur de la province de Tak a déclaré que 623 réfugiés avaient été reconduits et que 2.094 sont restés du côté thaïlandais, ajoutant que tous seraient raccompagnés s’ils le souhaitaient.

La Birmanie est plongée dans le chaos depuis le 1er février dernier lorsque l’armée a renversé le gouvernement civil dirigé par la lauréate du prix Nobel, Aung San Suu Kyi, déclenchant des manifestations dans les villes et des affrontements sporadiques dans les campagnes entre des milices anti-junte et les soldats.

Il y a également de temps à autres des épisodes d’affrontements intenses dans les zones frontalières entre l’armée et les insurgés des minorités ethniques, comme l’Union nationale Karen (KNU), la plus ancienne force rebelle de Birmanie.

De nouveaux combats ont éclaté la semaine dernière entre la KNU et l’armée, forçant des milliers de personnes de l’État Karen à fuir.

Certains ont traversé dans des bateaux la Moei, petite rivière qui constitue au niveau de Mae Sot une frontière naturelle entre la Birmanie et la Thaïlande, tandis que d’autres ont traversé à pieds en portant leurs enfants à bout de bras.

Lepetitjournal.com avec Reuters – 20 décembre 2021

#birmanie #migration #militaire #thailande

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bliter@diaspora-fr.org

Pourquoi ces #militaires cartonnent sur #YouTube - #MarketingMania

Sur Youtube, on y trouve tous les sujets du monde réel, de la customisation de smartphone à la pêche, en passant par la mécanique ou la randonnée. Grâce à l'algorithme on découvre que des millions de personnes sont fascinées par un sujet dont je n'imaginais pas l’existence.

Et parfois, on a des grosses surprises. Par exemple, j’ai découvert que la thématique #militaire cartonnait sur Youtube. Par exemple la chaîne de la #LégionÉtrangère : avec 175k abonnés, elle cumule autant de vues que la chaîne Marketing Mania !

Peut-être que ça vient d’un conditionnement : à force de voir les journaux télévisés couvrir des conflits à longueur d’années, on serait attiré par ce genre de contenu. Les vidéos sur l’ #armée, se serait un effet collatéral. Mais quand on creuse, on s’aperçoit que la chaîne Youtube de la #Légion #étrangère montre rarement des images de conflit armé.

Alors d’où vient cette fascination pour les militaires ? Quel est le modèle économique derrière ? Et quelle leçon pouvez-vous en tirer pour votre propre business ?

https://www.youtube.com/watch?v=Vu7hr1EHaJE
#analyse #soldat #naturehumaine

bliter@diaspora-fr.org

Les #Celtes - #Documentaire

L' #étude des #vestiges #archéologiques - #bijoux, #armes et autres #objets #artisanaux - révèle ce que furent la vie quotidienne et l' #organisation des #sociétés #celtes jusqu'au IVe siècle avant notre ère. En bien des points - en matière notamment de #science #militaire - ils semblent alors plus avancés que les #Romains, qui n'ont pas encore commencé à étendre leur #empire. En 387 av. J.-C., ces derniers essuient une cuisante défaite lors de la #bataille de l'Allia : l' #armée #gauloise menée par Brennus va ensuite assiéger et mettre à sac la #ville de #Rome. #Archéologues et #historiens font visiter le site d'Allia, mais aussi celui de Hallstatt, en #Autriche, berceau de la #civilisation celte du premier âge du fer.

Le point sur les " #barbares".
Au premier millénaire avant #Jésus-Christ, la #civilisation #celtique dominait toute l' #Europe, des #îles #Britanniques aux hauts plateaux d' #Anatolie. Répartie sur l'ensemble du #continent, elle était constituée d'une #coalition de #tribus se regroupant uniquement en cas de danger. Ces #peuples n'ayant pas laissé de traces écrites de leur #histoire, ils ont longtemps été perçus comme les "barbares" décrits par leurs ennemis #grecs et #romains. Un préjugé erroné, que l'avancée des #connaissances et des #technologies permet de démentir. Le point en trois volets sur ces #nouvelles #découvertes.

Partie 1 : Aux portes de Rome

Partie 2 : Les romains en Gaule

Partie 3 : La révolte de Boudicca

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Le moine Wirathu, combattant anti-islam utilisé par la junte militaire

Les militaires au pouvoir en Birmanie ont libéré depuis quelques jours Ashin Wirathu, une personnalité religieuse incendiaire, surnommée le visage de la terreur bouddhiste en raison de ses opinions antimusulmanes.

“Le visage de la terreur bouddhiste” .

Ashin Wirathu avait été présenté en 2013 par le magazine Time comme “Le visage de la terreur bouddhiste”.

Cela a mis le moine fondamentaliste en colère. Il a accusé le média international de violer ses “droits de l’homme”. Il est même allé jusqu’à dire que le magazine Time était financé par certains “capitaux arabes”, qui selon lui dominent “les médias mondiaux.”

Mais les déclarations anti-islam de Wirathu sont comme un livre ouvert. “[Les musulmans] se reproduisent si vite, et ils volent nos femmes, les violent. Ils voudraient occuper notre pays, mais je ne les laisserai pas faire. Nous devons garder la Birmanie bouddhiste”, a déclaré le moine dans le passé.

Alors que le bouddhisme, qui est une foi populaire parmi certaines élites occidentales et autres, représente la non-violence, la tranquillité et la paix spirituelle, Wirathu épouse une vision militante. Il veut que le pays devienne complètement bouddhiste une fois pour toutes.

“Vous pouvez être plein de bonté et d’amour mais vous ne pouvez pas dormir à côté d’un chien enragé”, a déclaré le moine, identifiant les chiens enragés aux musulmans et montrant son mauvais karma, ce qui contraste avec les principes fondateurs du bouddhisme. Bien au-delà des êtres humains, le bouddhisme affirme que les animaux possèdent la nature du Seigneur Bouddha, ce qui indique un sérieux potentiel d’illumination.

Haine contre les musulmans rohingyas

Il est désormais libre de défendre la haine contre les musulmans rohingyas. L’année dernière, il a été emprisonné pour avoir “excité la désaffection” et incité “à la haine ou au mépris” contre l’ancien gouvernement dirigé par Aung San Suu Kyi, qui a été renversé par l’armée birmane en février.

Il est intéressant de noter que ce n’est pas un tribunal civil mais l’armée elle-même qui a fait une déclaration pour annoncer la nouvelle de la libération de Wirathu. “L’affaire a été classée et il a été libéré ce soir”, a déclaré le général de division Zaw Min Tun, porte-parole de l’armée de Birmanie.

Cette décision a suscité des critiques dans le monde entier, certains groupes d’activistes affirmant que la vision du bouddhisme militant de Wirathu correspond bien à “la volonté des militaires de contrôler le pays”.

Moine bouddhiste à l’âge de 14 ans

Wirathu, 53 ans, a quitté l’école pour devenir moine bouddhiste à l’âge de 14 ans. En 2001, il a commencé à s’impliquer dans le mouvement 969, un mouvement nationaliste bouddhiste, fondé pour limiter la participation des musulmans en Birmanie. Bien que les musulmans soient une minorité en Birmanie, la plupart d’entre eux dirigent des entreprises prospères, ce qui en fait la cible de certains bouddhistes comme Wirathu.

Wirathu et le mouvement 969, dont le moine était l’une des principales voix, prétendent tous deux suivre Bouddha, le chef fondateur de la religion originaire d’Extrême-Orient. Mais leur opposition farouche à l’islam ne semble pas avoir de rapport avec les enseignements de Bouddha.

En septembre 2012, il a organisé un rassemblement de moines à Mandalay pour soutenir le projet raciste du président de l’époque, Thein Sein, d’exiler les musulmans rohingyas de Birmanie. Ce rassemblement, ainsi que d’autres événements antimusulmans similaires, a contribué à déclencher des émeutes antimusulmanes dans tout la Birmanie, qui ont donné lieu à de nombreux pillages de propriétés musulmanes et tué des dizaines de musulmans en 2013. Près de 140 000 personnes, dont la plupart sont des musulmans, ont été déplacées de force à la suite de ces émeutes.

Gavroche-thailande.com – 14 septembre 2021

#birmanie #bouddhisme #militaire #religion

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magdoz@diaspora.psyco.fr

#Afghanistan : les #Taliban progressent dans le Sud et se rapprochent de #Kaboul
https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20210813-afghanistan-les-taliban-progressent-dans-le-sud-et-s-emparent-de-la-capitale-du-helmand

Bon.. Je suis en train de regarder le flash info d' #Arte (13/08/2021)... Le rôle des #Occidentaux est décrit comme un #Échec flagrant.
C'est dit par la #journaliste d'Arte !
Là, ça va plus.. Les #US savaient très bien quelle était la situation sur place, quand ils ont pris la décision de partir.
Ce n'est donc pas un échec, mais une #stratégie.
Mais laquelle ?
-- Est-ce uniquement à cause de la présence des #militaires depuis 2 décennies, et une pression exige leur retour aux USA ?
J'en doute..
-- Une prise de conscience que le peuple afghan n'acceptait pas la présence US ? Oui, certes, mais c'est pas ça qui fait partir les militaires US...
-- Une croyance qu'ils ont fait sur place ce qui était nécessaire ? Faux. Il n'est pas possible que les militaires US et le #Renseignement #militaire, ne savaient pas ce qu'il en est sur le terrain !!

On se fait encore balader par la #propagande des #médias, pas de doute.

Je ne serais pas étonné que l’Afghanistan n'intéresse plus autant , par pénurie apparue de ressources depuis 20 ans.. #hydrocarbures par exemple, mais je n'en sais rien..... Cela dit, les puits de #pétrole ont passé leur pic en 2007-2008, alors ça pourrait être ça...

Quoiqu'il en soit, les militaires #américains sont partis car les USA n'ont plus un intérêt à rester sur place. Les #Talibans, c'est secondaire, la preuve...

Va falloir voir ce que raconte Michel #Collon sur l'Afghanistan ? ...
#Politique

vna_info@framasphere.org

Autorisation de la 3e phase d’essai du vaccin Nano Covax avec une dose de 25mcg

Le Conseil national d’éthique en recherche biomédicale a tenu le 7 août une réunion d’urgence virtuelle sur les résultats de la première phase d’essai clinique du vaccin vietnamien Nano Covax contre le COVID-19, ainsi que l’évaluation à mi-parcours de la 2e phase.

L’Académie de médecine militaire a représenté les unités participant aux essais du vaccin Nano Covax pour présenter des rapports sur les résultats de la première phase et l’évaluation à mi-parcours de la 2e phase.

Le Conseil national d’éthique en recherche biomédicale a décidé d’accepter les résultats de la première phase. Sur la base des résultats de l’évaluation à mi-parcours de la 2e phase mis à jour jusqu’à présent, il a décidé d’autoriser la 3e phase d’essai clinique avec une dose de 25 mcg selon le plan d’étude déjà approuvé.

Le président du Conseil a insisté sur la nécessité de créer immédiatement une équipe pour soutenir, analyser, évaluer et suivre les données et les processus des deux unités participant aux études des essais cliniques pour avoir un rapport avant le 14 août 2021.

Le vice-ministre de la Santé Tran Van Thuan a demandé à l’Académie de médecine militaire, à l’Institut Pasteur de Ho Chi Minh-Ville, à l’Institut national d’hygiène et d’épidémiologie, et au producteur – la société de biotechnologies pharmaceutiques Nanogen, de finaliser et envoyer rapidement au Conseil et au Département des sciences, des technologies et de la formation le rapport de la phase 3a.

Sur la base de ce rapport et des résultats de travail de l’équipe susmentionnée, le vice-ministre de la Santé a suggéré au Conseil de se réunir le 15 août 2021 pour évaluer les résultats de la phase 3a.

Agence Vietnamienne d’Information – 7 août 2021

#medecine #militaire #sante #viet-nam

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Birmanie : les atours civils d’une junte impuissante

La tentative du général Min Aung Hlaing, auteur du coup d’Etat militaire du 1er février en Birmanie, de parer son régime d’atours civils ne trompe personne. Isolé diplomatiquement, le pays s’enfonce dans la crise politique, économique et sanitaire.

Editorial du « Monde ». En s’autoproclamant « premier ministre » d’un « gouvernement provisoire » six mois après le coup d’Etat dont il est l’auteur, le général dictateur birman Min Aung Hlaing a recours aux vieilles méthodes des régimes militaires en manque de légitimité : il tente de se parer des atours d’un dirigeant civil. Dimanche 1er août, c’est en costume de ville, et non pas dans l’uniforme vert d’officier de la Tatmadaw – les forces armées du « Myanmar » – qu’il a prononcé son discours.

L’idée de diriger ce nouveau « gouvernement provisoire » trahit un certain manque d’imagination chez ce tyran qui se pique de connaître le droit mais fut naguère, avant de grimper les échelons au plus haut niveau, un médiocre étudiant de l’académie militaire. Les habits neufs du général ne tromperont personne : c’est bien d’un régime militaire qu’il s’agit, et le « premier ministre » est d’abord et avant tout le chef de l’armée.

La promesse d’organiser des « élections d’ici à août 2023 » ne convaincra pas davantage. Non seulement le général Min repousse de six mois le calendrier électoral promis lors du putsch, qui annonçait un scrutin deux ans plus tard, mais on voit mal comment des élections sous régime militaire, et très certainement sans la participation de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti de l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, aujourd’hui à nouveau assignée à résidence, pourraient prétendre à la moindre légitimité.

Régime conspué

La légitimité, c’est donc bien le problème du général Min. Tant à l’intérieur qu’a l’extérieur. Chez lui, en Birmanie, il a réussi à faire monter la cote de haine de l’armée à des niveaux jamais atteints par le passé – même dans un pays qui a connu, depuis son indépendance, en 1948, des régimes militaires à répétition et, de 1962 à 2010, en continu.

A l’extérieur, son régime est conspué, surtout dans les pays occidentaux, et le président américain, Joe Biden, devrait bientôt réutiliser l’arme des sanctions économiques. Il le fera probablement avec plus de retenue que ses prédécesseurs, pour éviter de pousser le régime birman un peu plus vers la Chine. Mais même celle-ci, qui entretenait des relations cordiales avec Mme Suu Kyi, a fait grise mine lors du coup d’Etat. Le président Xi Jinping fait certes désormais preuve de pragmatisme et sait qu’il va bien falloir s’accommoder, pour des raisons économiques et stratégiques, de ces juntes militaires birmanes dont Pékin s’est toujours méfié – et réciproquement. Seule la Russie, grande pourvoyeuse d’armes à la Birmanie, a de facto reconnu le nouveau régime en dépêchant son ministre de la défense en mars dans la capitale, Naypyidaw.

Le « gouvernement » du général Min Aung Hlaing paraît donc bien isolé sur la scène internationale. Les gesticulations diplomatiques en cours de l’Asean, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, qui a de nouveau montré ces derniers mois son impuissance sur le sujet birman, bien qu’il s’agisse de l’un de ses Etats membres, ont peu de chance de changer la donne : un pays enfoncé dans la crise économique et sanitaire, où 250 000 personnes ont été déplacées après la reprise des combats entre guérillas ethniques et forces armées birmanes depuis plusieurs mois, et où le Covid-19 sévit durement, avec un taux de contamination exponentiel. Min Aung Hlaing est impuissant à cacher son impuissance à gérer une situation chaque jour plus dégradée. Le dictateur en chef est en civil, mais le roi est nu.

Le Monde – 3 août 2021

#birmanie #militaire #politique

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Birmanie : six mois après le coup d'Etat, le pays reste plongé dans le chaos et la détresse sanitaire

Le chef de l’armée s’est engagé à organiser un scrutin d’ici à 2023.

Triste anniversaire de six longs mois de répression et de crise sanitaire. Terrifiés par l’emprise de la junte et la flambée de l’épidémie de Covid-19, très peu de Birmans ont osé, dimanche 1er août, descendre dans la rue pour marquer les six mois du coup d’Etat qui a plongé le pays dans le chaos.

Une semaine après avoir annulé le résultat des législatives de 2020, remportées massivement par le parti d’Aung San Suu Kyi, le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a pris la parole pour promettre la tenue d’un nouveau scrutin “d’ici août 2023”. “Nous travaillons à établir un système multipartite démocratique”, a assuré le général, alors que la célèbre figure de l’opposition non violente à la dictature, à présent âgée de 76 ans, entame son septième mois assignée à résidence. La junte s’est également dit “prête à collaborer avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est” (Asean).

Une situation épidémique gravissime

En cet anniversaire du coup d’Etat, qui a plongé le pays dans un chaos politique et économique, la majorité des Birmans sont restés enfermés chez eux, terrorisés par la violence des forces de sécurité et par le coronavirus. Le Royaume-Uni, l’ancienne puissance coloniale, a averti les Nations unies que la moitié de la population, soit environ 27 millions de personnes, pourrait être infectée par le Covid-19 dans les deux prochaines semaines, qualifiant la situation de “désespérée” et exhortant le Conseil de sécurité à agir pour permettre la livraison de vaccins.

L’ONU estime que seuls 40% des établissements de soins du pays sont encore fonctionnels alors qu’une grande partie du personnel médical est toujours en grève pour protester contre le coup d’Etat. Certains soignants, visés par des mandats d’arrêt, sont en fuite, d’autres sont déjà sous les verrous.

La répression se poursuit

L’armée birmane “utilise le Covid-19 comme arme contre la population”, a récemment déclaré Susanna Hla Hla Soe, du gouvernement d’unité nationale, mis en place par des opposants dans la clandestinité. Le corps médical n’est pas le seul visé. En six mois, plus de 900 civils ont été abattus par les forces de sécurité, dont 75 mineurs, plus de 100 ont disparu et plusieurs milliers sont détenus arbitrairement, d’après l’ONG Human Rights Watch.

Malgré la dureté du régime, l’opposition continue. Les grandes manifestations pacifiques ont laissé peu à peu place à une riposte armée conduite par des milices citoyennes, les forces de défense du peuple (PDF). “Je promets de combattre cette dictature aussi longtemps que je vivrai”, peut-on lire sur les réseaux sociaux. “Nous ne nous agenouillerons pas sous les bottes des militaires”, assurent de jeunes internautes, faisant le salut à trois doigts en signe de résistance. De petites manifestations ont été organisées dimanche, comme à Kaley (ouest), où des habitants ont défilé sous des banderoles en hommage aux prisonniers politiques : “Les chants des détenus sont des forces pour la révolution”, pouvait-on lire sur l’une d’entre elles.

Francetvinfo.fr avec Agence France Presse – 1er aout 2021

#birmanie #militaire #politique #sante

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En pleine détresse sanitaire, la Birmanie marque l’anniversaire des six mois du coup d’Etat

Lors d’une allocution télévisée, le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing s’est engagé, à cette date anniversaire, à organiser de nouvelles élections « d’ici à août 2023 ». Très peu de Birmans ont osé manifester contre l’armée.

Cela fera six mois, dimanche 1er août, que l’armée birmane s’est emparée du pouvoir en renversant le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi. Lors d’une allocution télévisée, le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing s’est engagé, à cette date anniversaire, à organiser de nouvelles élections « d’ici à août 2023 ». « Nous travaillons à établir un système multipartite démocratique », a assuré l’ex-chef de l’armée.

Le 26 juillet, la junte a annulé les résultats des législatives de novembre 2020, remportées massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi, assurant que plus de onze millions de cas de fraude avaient été détectés, ce que dément le parti. « Les votes ont été entachés par la LND qui a abusé de son pouvoir exécutif de manière inappropriée », a martelé Min Aung Hlaing.

« La Birmanie est prête à coopérer avec l’Asean [l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est] dans le cadre décidé par l’association et à dialoguer avec son envoyé spécial », a ajouté le chef de la junte birmane. Les ministres des affaires étrangères des pays de l’Asean se réuniront, lundi, pour nommer un envoyé spécial en Birmanie, afin de mettre fin à la violence dans le pays et d’établir un dialogue entre la junte et ses opposants.

La peur de la junte et du Covid-19

Avant même son passage en force, le général était déjà un paria pour les capitales occidentales du fait de la répression sanglante menée par ses hommes contre la minorité musulmane rohingya. Il est visé par de nouvelles sanctions depuis le coup d’Etat.

« Je promets de combattre cette dictature aussi longtemps que je vivrai », « Nous ne nous agenouillerons pas sous les bottes des militaires », ont posté dimanche de jeunes opposants sur les réseaux sociaux, pour marquer l’anniversaire des six mois du coup d’Etat qui a plongé le pays dans le chaos. Mais la majorité des Birmans restent enfermés chez eux. Terrifiés par la répression de la junte et la flambée épidémique, très peu d’entre eux ont osé descendre dans la rue. De petites manifestations ont été organisées, comme à Kaley (ouest) où des habitants ont défilé sous des banderoles en hommage aux prisonniers politiques : « les chants des détenus sont des forces pour la révolution », pouvait-on lire sur l’une d’entre elles.

Le Royaume-Uni a averti les Nations unies que la moitié de la population, soit environ 27 millions de personnes, pourrait être infectée dans les deux prochaines semaines, qualifiant la situation de « désespérée ». L’armée birmane « utilise le Covid-19 comme arme contre la population », a récemment déploré Susanna Hla Hla Soe du gouvernement d’unité nationale, mis en place par des opposants dans la clandestinité.

Malgré le chaos politique, économique et sanitaire, la junte poursuit sa répression pour museler toute opposition. En six mois, 940 civils ont été abattus, dont 75 mineurs, des centaines ont disparu et plus de 5 400 sont derrière les barreaux, d’après une ONG de surveillance.

« Meurtres, disparitions forcées, actes de torture, viols (…) ces attaques contre la population s’apparentent à des crimes contre l’humanité pour lesquels les responsables doivent être amenés à rendre des comptes », a relevé samedi Brad Adams, directeur pour l’Asie de Human Rights Watch.

Une résistance armée s’organise toutefois contre les militaires

Toutefois, malgré cette dureté, une forme de résistance s’organise. Les manifestations pacifiques ont laissé place à une riposte armée, conduite par des milices citoyennes, les forces de défense du peuple (PDF). Certaines mènent une guérilla urbaine, d’autres ont trouvé refuge au nord et à l’est du pays, dans des territoires contrôlés par des factions ethniques rebelles qui les entraînent et lancent leurs propres opérations contre les militaires.

Ces différentes mouvances restent autonomes les unes des autres pour maintenir un maximum de fronts ouverts. « Il y a un esprit d’unité fort contre l’armée et pour une Birmanie fédérale. C’est totalement nouveau dans le pays » dominé depuis son indépendance en 1948 par des conflits interethniques, souligne Françoise Nicolas, directrice Asie à l’Institut français des relations internationales.

Les sanctions financières n’ont pas fait plier les généraux

Si, sur le plan militaire, la junte est déstabilisée par ces groupes d’insurgés, elle garde la main sur le plan économique. Elle gère de nombreuses entreprises, de la bière aux pierres précieuses, et a repris le contrôle depuis le putsch sur le gaz naturel qui représente une rente annuelle d’environ 1 milliard de dollars.

Les sanctions financières mises en place par les Etats-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni, n’ont pas fait plier les généraux, protégés par leurs alliés chinois et russes. Et la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU, adoptée fin juin pour appeler « tous les Etats membres à empêcher l’afflux d’armes » vers le pays, n’est pas contraignante.

Inculpée pour une multitude d’infractions (importation illégale de talkies-walkies, corruption, sédition…), Aung San Suu Kyi, assignée à résidence, risque, elle, de longues années de prison. Un premier procès, dénoncé comme « une parodie de justice » par de nombreux observateurs, s’est ouvert à la mi-juin.

Le Monde avec Reuters – 1er août 2021

#birmanie #manifestation #militaire #politique

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Le secrétaire à la Défense des États-Unis en visite officielle au Vietnam

À l’invitation du général Phan Van Giang, ministre de la Défense du Vietnam, Lloyd Austin, secrétaire à la Défense des États-Unis, effectue les 28 et 29 juillet une visite officielle au Vietnam.

À l’invitation du général Phan Van Giang, ministre de la Défense du Vietnam, Lloyd Austin, secrétaire à la Défense des États-Unis, effectue les 28 et 29 juillet une visite officielle au Vietnam.

Lors d’un entretien du 29 juillet à Hanoï, les deux ministres ont hautement apprécié les résultats de la coopération dans la défense entre le Vietnam et les États-Unis ces derniers temps ; notamment dans la maîtrise des conséquences de la guerre (recherche des soldats portés disparus, déminage, règlement des conséquences de l’agent orange), le traitement des questions de sécurité non traditionnelles (prévention et contrôle du COVID-19, recherche et sauvetage, aide humanitaire, secours en cas de catastrophes), l’assistance au Vietnam pour rejoindre la force de maintien de la paix des Nations Unies, l’amélioration des capacités d’application du droit maritime, la médecine militaire, la formation.

A cette occasion, le secrétaire américain à la Défense a annoncé le soutien d’équipements pour le contrôle du COVID-19 du Vietnam.

Les deux ministres sont convenus de continuer à promouvoir la coopération, la priorité étant donnée à régler les conséquences de la guerre, à améliorer les capacités d’application du droit maritime, à coopérer en matière de médecine militaire dans la lutte contre le COVID-19, la formation, l’industrie de la défense…

Lloyd Austin s’est convenu de prêter attention à la promotion du projet de décontamination de la dioxine à l’aéroport de Bien Hoa et d’autres projets humanitaires au Vietnam ainsi que de coopérer en matière de médecine militaire dans la lutte contre le COVID-19, le soutien à l’application du droit maritime au Vietnam.

Les deux parties ont également échangé des avis sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun, en particulier les défis de sécurité traditionnels et non traditionnels qui affectaient directement la région, affirmant le rôle central de l’ASEAN dans la promotion de la coopération dans le cadre de la réunion élargie des ministres de la défense de l’ASEAN (ADMM ), afin de maintenir un environnement de paix et de stabilité dans la région et le monde.

Ils ont également partagé leurs points de vue sur l’importance de respecter les droits et intérêts légitimes des États côtiers, de résoudre pacifiquement les différends ainsi que de maintenir un environnement de paix et de stabilité, conformément au droit international et à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS 1982).

A l’issue des entretiens, les deux ministres ont assisté à la signature d’un protocole d’accord sur la coopération dans la recherche, le rasssemblement et l’identification des restes des martyrs vietnamiens, et dans l’échange d’un certain nombre de souvenirs de guerre.

Au cours de la visite, Lloyd Austin va effectuer une visite de courtoisie et rencontrer le président Nguyen Xuan Phuc et le Premier ministre Pham Minh Chinh.

Agence Vietnamienne d’Information – 29 juillet 2021

#diplomatie #etats-unis #militaire #viet-nam

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