#polar

hernan_labbe@joindiaspora.com

The pdf annotation software I started using early on my career was Mendeley, back when it was an open-source independent project. Then it was bought my Elsevier, its code became private, and a sort of social network was built around its user data-base. No thank you, I won't give my data to such an evil publishing machine.
I then switched to Polar. It was independent, light-weight, open-source... Really nice! But the creators of the project started complaining they were not receiving any support from users (before they even released their first stable version), they started using google code, closed the source-code, and then again everything went to downhill...
I thought I would never find a decent, open-source, independently developed academic library. I annotate my pdfs, write comments on them, etc. And I need to have the ordered by topic, authors, and all the relevant metadata.
And then I realized the answer was in front of me this whole time! Okular! The pdf reader that comes with KDE (linux) implemented a lot of options that allow to highlight, underline, annotate, etc your pdfs. The interface is great, the software is very lightweight, works flawlessly, and I can be sure it will remain open-source.
The only thing I am missing is a dedicated library to manage my pdfs, but honestly, I can do that myself by keeping an ordered and systematic system to store my library on my hard-drives, with some backup in the cloud.

#linux #foss #pdfs #Mendeley #Polar #Okular #Kde #opensource #academia #science

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Un goût de revenez-y

Valerio Varesi a fait depuis longtemps du Pô, ce grand fleuve du nord de l'Italie, un personnage à part entière. Le plus fort de tous. Ses traits de caractère sont la force, l'impétuosité, l'imprévisibilité, et son signe de reconnaissance l'humidité. Celle qu'il génère est à la nature ce que la casse sociale est au fascisme, un formidable terrain propice aux pourritures.
Car dans la plaine du Pô, comme partout ailleurs, rien n'est comme avant. Outre le manque de travail, le sentiment d'abandon de la part de l'état, le silure à remplacer l'esturgeon dans les eaux du fleuve. Pire, sur ses rives, ceux qui le pêchent sont maintenant hongrois, et alimentent la peur et la haine de l'étranger.
Autant d'éléments propres à chagriner le commissaire Soneri, toujours aussi empreint de nostalgie que d'humanisme. Un des plus beaux commissaires de l'univers du polar contemporain, ce qui fait que Varesi a toujours un goût de revenez-y.
#polar #roman-policier #littérature #littérature-étrangère #littérature-italienne #culture

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Dog Island, mémoires de l'île aux morts

Découvrir un nouveau roman d’un auteur que j’affectionne est pour moi un petit cérémonial dans lequel, tout en avançant dans l’œuvre, je me replonge dans le passé. Ainsi, je me revois dans mon fauteuil favori, juste après avoir lu Les jardins d’hiver, le précédent polar de Michel Moatti, m’interrogeant sur l’ampleur de son succès que j’avais supposé insuffisant, forcément insuffisant au vu de la qualité de ses fictions. Aujourd’hui, refermant Dog island, son tout dernier, le cul dans le même fauteuil, je me repose la même question et je nourris l’espoir que son lectorat s’épaississe au fur et à mesure que s’épaissit son œuvre, quelle soit l’importance de celui-ci.

Voici donc Dog Island, un huis-clos dans lequel l’auteur revisite à sa manière les Dix petits nègres  d’Agatha Christie. Le roman se passe sur une toute petite île qui n’a rien de paradisiaque et sur laquelle je n’irai pas en vacances ; vous non plus : le lopin de terre, pourtant situé à quelques encablures de New-York, est interdit d’accès au commun des mortels.
Austère, avec son reformatory glacial (ancien sanatorium et maison de correction), ses silos mystérieux (reliques de la guerre froide), son immense cheminée (qui canalisa des fumées issues de quelles combustions ?), l’île ne respire pas vraiment la joie de vivre. Une dizaine de personnes y vivent. Disons : enchaînent des jours gris sur une terre plate et poisseuse, entrevoyant parfois Odosh’a, la forme d’ombre qui apparaît dans un souffle de vent tiède.
Elle hante la nuit
Et la nuit elle crie

L’atmosphère y est quelque peu… particulière. Et devient malsaine, étouffante, lorsque la jeune Tania Greene, travestie en clown triste, s’y pend.

Cette île existe vraiment, l’auteur en a simplement changé le nom. Une des forces des romans de Michel Moatti est cet habile mélange de faits réels liés à la grande histoire et de fiction. Mais il y a aussi l’impeccable narration et le suspens savamment entretenu, et puis… et puis… si vous ne lisez pas Dog Island lisez Les retournants, lisez Retour à Whitechapel, lisez Les jardins d’hiver, lisez Alice change d’adresse, lisez..., enfin quoi, lisez Michel Moatti, que mon humble personne, modeste amateur, tient sincèrement pour un des tout meilleurs auteurs de polar français d’aujourd’hui !
#polar #roman-policier #littérature #littérature-française #histoire #culture

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Marécages

, je ne l’ai pas lu et c’est sans doute un tort. Je parle de « Les marécages », de Joe R. Lansdale. « Marécages », de Sergueï Dounovetz, je l’ai lu et j’ai bien fait.
De Sergueï Dounovetz, auteur généreux, j’avais déjà lu quelques ouvrages : « Sarko et Vanzetti » (un « poulpe »), « Je me voyais déjà », « La vie est une marie-salope », « Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas ». Tous m’ont apporté leur lot de réjouissances et dans la lignée « Marécages » savait probablement qu’il n’avait qu’à bien se tenir pour être digne de ses aînés, ce qu’il a fait ! Mais les petits derniers éprouvent parfois le besoin de se démarquer de la fratrie, ainsi a-t-il lorgné vers l’anticipation.

Nous sommes ici en 2050, c’est à dire demain matin, et la société s’est salement écroulée, l’état parti en sucette, qui ne contrôle plus grand-chose. Le champ est libre pour les salopards de toutes sortes. La violence s’est engouffrée dans les brèches de cet effondrement, la loi du plus fort, l’arbitraire et son lot d’injustices ont envahi l’espace.
Au sein de cette décadence, les jeux du cirque sont réinventés et chacun peut se payer l’exécution de condamnés détenus dans des cabines jaunes, des SHAF (Super Humanoïde Androïde Féminin ) vous pomper vos « données » lors de rapports sexuels, des mouchards loger dans votre caboche. Les plus malins peuvent se faire injecter une dose de Polaroïd, sorte de sérum qui vous promet de ne plus vieillir.

Pour vivre peinard, mieux vaut donc rester dans des contrées à la marge, à l’écart de cette furie ambiante, de préférence dans des zones difficiles d’accès : des marécages. C’est là que vivent les frères Yellow, de sacrés frangins au nom de famille qui ne doit sans doute rien au hasard. Trois frères unis comme les cinq doigts de la main, en moins de deux toujours prêts à se plier en quatre les uns pour les autres. L’un est un géant semi-débile au cœur tendre, l’autre un guerrier combattant chasseur d’enflures, le troisième un idéaliste au service d’une ONG. Tout bascule le jour où un certain Majister Luma se fait dégommer et où Jeanne déboule dans leur vie. Jeanne, Lolita au passé déjà lourd mais à l’intelligence vive. D’elle et des femmes viendra peut-être la lumière, car l’auteur les célèbre à sa manière comme il hisse haut les valeurs de l’amitié, histoire de rendre vivable cet enfer.
Esquissant ce monde peu ragoûtant, Sergueï Dounovetz (auteur né dans un blender : un tiers de F. Dard, un tiers de B. Vian, un tiers de Q. Tarantino) semble rester un tantinet nostalgique du temps passé. Il y a de quoi. L’un de ses protagonistes roule à bord d’un Ford Crew Cab Icon 1966, un de ses frères sur une Buell XB9R Firebolt.

N’hésitez pas à foncer dans cet enfer, dans ces marécages infestés de rats, envahis de moustiques, ceinturés par des zones qui feront passer nos pires banlieues pour de petits paradis. Foncez-y pour vous régaler, goûter à la truculence de l’auteur et, si vous penser que l’on a touché le fond, réaliser qu’il est encore loin.
#polar #roman-policier #littérature #anticipation

entreleslignesentrelesmots@framasphere.org

Vu de Taïwan (Taipei)

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Chang Kuo-Li se lance dans le polar après avoir écrit une trentaine de livres. Comme une nouvelle naissance. « Le sniper, son wok et son fusil » indique que la cuisine sera aussi de l’intrigue. Alex, surnom venant de la légion étrangère, Ai Li pour l’état civil, participe d’une confrérie qui, comme les Yakusa, rassemble ses « fidèles », tatoués, par un contrat de confiance et une solidarité qui se veut à toute épreuve. Ils et elles obéissent à celui qui les a formé.e.s et les a conduits au sens le plus fort.

Note sur : Chang Kuo-Li : Le sniper, son wok et son fusil

https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/10/vu-de-taiwan-taipei/

#littérature #polar

kraspek@framasphere.org

Comme la rubrique #chronique de #film est déjà maquettée dans le #kraspop en cours
je ne peux pas publier celle ci, que voilà :
[Entrer la description du lien ici](https://framasphere.org/camo/b3e193c0fac50454c602538721d1365722153186/68747470733a2f2f73667261637475732d696d616765732e636c656f2e6d656469612f756e736166652f36783138333a31343134783937352f3230303078302f696d616765732f4c2d616666696368652d64752d66696c6d2d4e6574666c69782d436f6d6d656e742d6a652d737569732d646576656e752d73757065722d6865726f732d353030392e6a7067)
COMMENT JE SUIS DEVENU SUPER HEROS (2021) :
adapté librement du roman éponyme d'un sociologue, ce premier long métrage réalisé par Douglas Attal est davantage orienté polar que SF. En effet, on va pas trop chercher pourquoi les bons et méchants ont des pouvoirs, mais on va plutôt suivre l'enquête menée par le flic (plutôt "anti héros" çui-ci, d'ailleurs) et sa nouvelle collègue pour identifier les auteurs d"attentats", drogués de pouvoirs étrangement identiques. C'est urbain, franc du collier, social, bien orchestré et finement montré, la ligne directive est bien jouée : on sent que le réalisateur a dû insister pour que le "style" imaginé / le ton soit respecté, donc on s'est retrouvé devant une création française originale et de qualité (pour contredire les nazes sur allociné.com) avec quelques seconds rôles qu'on avait aussi appréciés dans Lupin (puisqu'on vous dit que c'est un polar), un Poelvoorde décalé et touchant, comme d'hab'. Pio Marmaï s'est bien imicé dans son rôle, tantôt drôle tantôt obscur, ceux qui ont aimé Punisher, Watchmen et Logan.. Essayez ?

#polar #dvd #superheros #heros #fanzine #sf

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Polar irlandais

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Adrian McKinty réussit avec « Ne me cherche pas demain » ce qu’il faut bien appeler un tour de force : nous intéresser à une sempiternelle intrigue de meurtre en salle fermée. Le contexte de la guerre civile en Ulster, en cette année 1983, l’aide beaucoup. Il décrit les peurs, les angoisses mais aussi la réalité des attentats comme la place étrange de l’inspecteur Sean Duffy, catholique dans une police protestante. Il est considéré comme un traître des deux côtés.

Note sur : Adrian McKinty : Ne me cherche pas demain
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/23/polar-irlandais/

#littérature #polar

gad@diaspora-fr.org

#Climate #Crisis

Fontface visualises melting of #polar ice based on real-world #data

The #Finnish newspaper Helsingin Sanomat has developed a variable #font that makes the urgency of #climatechange more tangible using #typography.

The exact weight of the font at any point is based on historical data from the US National Snow and Ice Data Center (NSIDC), as well as #future projections released by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC).

https://youtu.be/K6KHQWcgqbQ

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Polar anti colonial, enquête à Calcutta en 1919…

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Abir Mukherjee, un auteur aux origines croisées dues à la colonisation britannique de l’Inde, est à la fois Ecossais et Indien. Les racines n’expliquent pas tout mais un père indien vivant en Ecosse suscite un vent de révolte. La forme du polar est adaptée à l’expression de la colère sociale.

Note sur : Abir Mukherjee : L’attaque du Calcutta-Darjeeling
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/01/02/polar-anti-colonial-enquete-a-calcutta-en-1919/

#littérature #polar