#élevages

tina@diaspora.psyco.fr

Un nouveau décret facilite la vie aux élevages intensifs

Vous pensiez que la grosse claque bleu foncé du 9 juin les aurait fait réfléchir ? Nenni ! Le lendemain, ça continuait à décréter.
"Ah, ben c'est dit c'est dit, cochon qui s'en dédit". v_v

Mais faut pas se faire d'illusions, ça n'est pas l'extrême droit qui va se préocuper du bien-être animal ou si ce que vous bouffez vous tue à petit feu tout en bousillant les ressources naturelles.
"Le seuil pour les élevages de volailles a double, de 40 000 à 85 000 poulets. La limite passe de 2 000 à 3 000 pour les porcs et de 750 à 900 pour les truies".
Peut-être qu'il est temps de se sortir les doigts du nez, d'arrêter de manger cette viande de souffrance, et de leur foutre une seconde grosse claque fin juin, non ?...

#politique #agriculture #alimentation #élevages

dudababel@diaspora-fr.org

Dossier sur la #méga-bassine pour élevage de #saumon dans le #Verdon

(28/04/2023)


Pure Salmon, une multinationale basée aux Emirats et financée par un fonds d'investissement singapourien, à pour projet l'implantation d'une ferme-usine à saumon dans le #Verdon (rive gauche de l'estuaire de la #Gironde). Avec une surface de 14 hectares, le projet à pour but de couvrir 5% de la consommation française en sortant 10 000 tonnes de saumon par an. Pour atteindre cet objectif, elle veut atteindre une densité de 70kg de saumon par m3 d'eau (soit la surface d'une feuille A4 par individu, quatre fois supérieur à la moyenne de l'élevage en mer).
Près de 6 000 m3 d’eau seront nécessaires pour remplir les plus gros bassins parmi les trente-deux que comptera la #ferme #aquacole. Prévoyant initialement de prélever l' #eau douce dans les nappes phréatiques (80m3/h), le projet est plusieurs fois retoqué et prévoit désormais de prélever dans une nappe d'eau saumâtre à raison de 10m3/h.
C'est 6500 m3 de #rejet d'eau traitée par jour dans le plus vaste estuaire sauvage d'Europe : Cinq sites Natura 2000, dix-sept zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff), un parc naturel marin et deux cours d’eaux classés dans le code de l’environnement.

Pure Salmon affirme pourtant re-dynamiser un territoire en offrant 250 #emplois directs au Haut-Médoc ... sans jamais chercher à chiffrer quels seront les pertes d'emploi occasionnées par le projet, des deux cotés de l'estuaire. « Pour l’instant, on ne veut voir que le bon côté des choses. Nous sommes bien obligés d’adhérer au projet, sinon il n’y aura rien au village. On ne peut plus laisser partir nos jeunes. En 2022, il y a eu 25 décès sur la commune pour 5 naissances. Même si la ferme ne crée que 100 emplois, je serais satisfait ! », argue Jacques Bidalun, maire (DVD) du Verdon-sur-Mer.


Dans cette vidéo, Blast va à la rencontre des dirigeants de Pure Salmon, et des citoyens pour et contre le projet. (31/08/2023)

On a deux mondes qui s'opposent ; l'ancien monde, qui croit que la solution c'est toujours #produire plus [...] qui a toujours à nous proposer des solutions technicistes, scientistes, qui reste sur des logiques de concentrations d'animaux, d'élevage #industriel très intensif, et puis il y a le nouveau monde, qui consiste à dire qu'on a emmener le balancier un peu trop loin sur les solutions scientistes, alors qu'il faut qu'on traite le sujet à la base, qu'il faut qu'on traite les causes [...] C'est l'opposition de deux mondes, il faut juste vérifier que dans le clair-obscur entre ces deux mondes, ne surgissent pas des monstres ... et Pure Salmon fait parti des monstres.


La france est le deuxième consommateur européen de saumon, derrière l'allemagne, avec ses 125 000 tonnes importées par an ; la consommation mondiale approchait les 30 000 000 de tonnes en 2021 : Aucune solution techniciste ne peut palier à ce gigantisme, les méga-fermes démesurées qui doivent répondre à cette consommation produiront inévitablement des catastrophes écologiques, comme au chili en 2016. La seule solution écologique à cette question est l'arrêt de la #consommation qu'il faut compenser par des protéines locales, c'est à dire issues de produits originaires du #terroir #local.

Si vous êtes encore ici pour lire ces lignes, je vous invite à soutenir l'association Eau Secours Agissons, constituée d'acteurs locaux opposés au projet.
Je vous invite également à partager ce dossier qui m'a pris quelques heures à produire <3


source payante : Échanges tendus à Royan au sujet du projet de ferme aquacole d’élevage de saumons au Verdon (26/02/2023)

Le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, est venu à la rencontre des habitants du Pays royannais, samedi 25 février, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous
Pendant de longues minutes le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, a tenté de désamorcer les craintes. Qu’elles soient d’ordre écologique, sonore, visuel ou du bien-être animal, il a anticipé les questions dérangeantes. Le discours est bien rodé et convaincant. L’intéressé parle d’élevage écologique. Sans oublier les bienfaits économiques avec la création de 250 emplois.

Sur la critique du fonds singapourien, Xavier Govare souligne « qu’il faut de l’argent pour tout projet industriel. Ce fonds est effectivement basé à Singapour, mais les gens qui lui ont confié de l’argent sont issus de toute la planète avec pour seule préoccupation de donner les moyens à des technologies du futur de changer des modèles ni satisfaisants pour le bien-être des poissons ni pour celui de la planète. »

Les maires et élus des stations balnéaires, encore traumatisés par la dégradation inexpliquée de la qualité des eaux de baignade du littoral royannais en 2018, étaient présents en nombre. Julien Duressay, conseiller municipal de Royan, a rappelé que la bonne qualité des eaux rejetées dans l’estuaire dans le cadre de ce projet est primordiale pour les stations touristiques de la côte royannaise. « Ces rejets, qui représenteront sept secondes du débit journalier de l’estuaire, seront cantonnés le long du quai où ils auront lieu. Il y a plus de six kilomètres entre les deux rives avec des courants très importants », a fait remarquer Frédéric Carlier, responsable des travaux chez Pure Salmon. L’ambiance est montée d’un cran lorsque le premier adjoint au maire de Meschers-sur-Gironde, Pascal Banette, a pris la parole. « Sur un plan plus philosophique, je trouve que le modèle de développement économique industriel agricole nous conduit vers une catastrophe écologique. Le gigantisme de cette ferme aquacole va se situer dans le plus vaste estuaire sauvage d’Europe. Pour moi, il y a incompatibilité. J’ai bien compris que le souci de Pure Salmon était avant tout l’écologie et que les saumons seront heureux comme des poissons dans l’eau, mais les dividendes distribués vont l’être à un fonds d’investissement singapourien. Je suis aussi extrêmement surpris qu’une association comme Estuaire pour tous serve la soupe à Pure Salmon à travers cette réunion que je trouve plus de communication que d’information. »

Pas besoin de dire qu’avec cette dernière sortie Pascal Banette ne s’est pas fait que des copains dans l’assistance. « Nous ne sommes pas non plus contre tout et ne sommes pas des vendus. On fait attention à ce qu’on fait. Si on se positionne pour accompagner ce projet, c’est que nous aurons des billes, l’inverse étant vrai. On ne prendra pas position tant que nous n’aurons pas de certitudes », a réagi la présidente de l’association Monique Cherruette. Un adhérent michelais de l’association, Alain Ayraut, a fait retomber la pression en demandant des contrôles fréquents de l’eau rejetée par un organisme indépendant. « Banco », lui a répondu le PDG de Pure Salmon France. « Estuaire pour tous » s’appuie aussi sur les services d’un hydrogéologue indépendant, Francis Bichot, pour analyser notamment les conséquences des forages de l’entreprise sur l’environnement. Ce dernier a soumis des recommandations mais sans se montrer alarmiste. Les données relevées n’étant encore que partielles.

Le dossier d’ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) du projet Pure Salmon est en cours d’instruction par les services de l’État avant une enquête publique. La demande de permis de construire est également lancée. Si tout se passe bien, les travaux pourraient démarrer début 2024 et la commercialisation des premiers poissons avoir lieu entre 2026 et 2027.


source payante : Les dates clés du projet de l’installation de la société Pure Salmon au Verdon-sur-Mer, dans le Médoc (01/04/2024)

  • 1er octobre 2022 : le collectif Non au projet Pure Salmon, créé un mois auparavant à Bordeaux, se mobilise et organise une opération de sensibilisation auprès des clients du marché de Soulac-sur-Mer.
  • Novembre 2022 : le maire de Talais en Gironde, vice-président de la CdC Médoc Atlantique, responsable de la commission #aquaculture et #ostréiculture, Franck Laporte, réagit vivement aux critiques du collectif Non au projet Pure Salmon, dénonçant les gesticulations des Verts et leur méconnaissance du projet.
  • Janvier 2023 : le collectif Non au projet Pure Salmon se mue en association pour devenir Eaux secours agissons.
  • 27 janvier 2023 : une délégation composée de huit élus du groupe Écologiste Solidaire et Citoyen vient au Verdon-sur-Mer pour dénoncer le dossier d’implantation de la ferme aquacole géante portée par Pure Salmon. Le message porté par cette délégation est résumé par la conseillère régionale Christine Seguinau : « Dans ce projet, il y a l’utilisation de l’eau qui pose problème. Après la sécheresse de cet été, la nappe phréatique n’a pas retrouvé un niveau satisfaisant. […] Nous considérons aussi que faire une grosse ferme usine n’est plus un modèle économique approprié. Il y a d’autres formes de projets à développer permettant d’être plus à l’écoute d’un territoire. »
  • 27 janvier 2023 : Conseillers régionaux, député de la Gironde et députés européens du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen ont dénoncé le modèle de la ferme usine, au Verdon-sur-Mer.
  • Fin janvier 2023 : le PDG de Pure Salmon France et porteur du projet du Verdon-sur-Mer, Xavier Govare, répond aux critiques des élus écologistes, en mettant en avant un modèle respectueux de l’environnement : « il n’est pas question de pomper de l’eau douce dans la nappe phréatique, de la fragiliser. 100 % de l’eau que nous utiliserons provient d’eau de mer et d’eau de l’estuaire de la Gironde. ». Il se veut aussi rassurant sur le bien-être animal : « Avec notre modèle de ferme aquacole en milieu fermé, nous garantissons un espace biosécurisé réglant les problèmes sanitaires […] Les études vétérinaires parlent de souffrance animale lorsqu’il y a plus de 15 % de masse de poissons par rapport à 85 % de masse d’eau. Nous serons à 7 %. ».
  • 25 février 2023 : le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, rencontre des habitants du Pays royannais, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous, à Royan en Charente-Maritime. L’inquiétude d’un futur rejet quotidien de 3 500 mètres cubes d’eau traitée dans l’estuaire entraîne des échanges tendus entre les protagonistes de cette réunion.
  • 12 avril 2023 : Esther Dufaure et Alice Soulié, à la tête de l’association Eaux secours agissons, se voient assignées en justice par Pure Salmon, pour diffamation publique.
  • Juillet 2023 : sur la pétition lancée le 13 janvier par l’association, qui comptabilise plus de 47 000 signatures et le discours prononcé à la Commission des pétitions du Parlement européen (PETI), l’entreprise agroalimentaire, Pure Salmon a retenu « 13 imputations diffamatoires ». Cette dernière demande à Eaux secours agissons le retrait de sa pétition et celui de la vidéo de son audition à la PETI, et leur réclame 32 000 euros au titre du préjudice. L’association, elle, veut poursuivre ses « investigations sur la réalité des mégas #élevages intensifs de saumons et les risques spécifiques de celui-ci au Verdon-sur-Mer ».
  • Septembre 2023 : à la demande de l’État, Pure Salmon a dû et doit retravailler sa demande d’autorisation environnementale concernant les études sur le prélèvement d’eau.
  • 29 septembre 2023 : le collectif Estuaire 2050 dit non. Créé avant l’été 2023, en Charente-Maritime, il organise une réunion d’informations à l’Eguille-sur-Seudre. « Nous constatons que le grand public méconnaît ce projet. Notre intention est de communiquer sur son existence et d’en souligner les dangers », indique Eric Bentz, l’un des représentants du collectif. La commune et celle de Meschers-sur-Gironde ont quant à elles adopté, précédemment, une motion contre l’unité de production de saumons.
  • 13 octobre 2023 : l’entreprise Pure Salmon, après avoir retravaillé sa demande d’autorisation environnementale, dépose son dossier aux services de l’État. Ce document ICPE (Installations classées protection de l’environnement) doit montrer que la ferme aquacole géante respectera bien toutes les exigences environnementales.
  • 2 novembre 2023 : le procès pour diffamation qui oppose la société Pure Salmon à l’association Eaux secours agissons se tient au tribunal correctionnel de Bordeaux. Selon Me Lanty, avocate d’Esther Dufaure et Alice Soulier, la bonne foi et les bases factuelles sont suffisantes pour l’arrêt des poursuites. Le jugement est mis en délibéré et le tribunal rendra sa décision le 7 décembre.
  • 20 novembre 2023 : la Commission locale de l’eau (CLE) du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) des nappes profondes de Gironde donne un avis négatif à Pure Salmon. L’entreprise doit démontrer que ses forages dans la nappe de surface pour alimenter son usine ne viendront pas fragiliser la nappe souterraine, où se trouve l’eau potable. Les études apportées sont jugées incomplètes.
  • 7 décembre 2023 : poursuivie pour diffamation publique envers la société Pure Salmon l’association, Eaux secours agissons, est relaxée par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
  • 22 mars 2024 : au Verdon-sur-Mer, se tient l’assemblée générale d’Estuaire pour tous (EPT). Pour se prononcer sur l’installation de Pure Salmon, le collectif attend les résultats de l’enquête publique qui se tiendra dans les prochains mois.

sources :

articles supplémentaires :


#eau #nappe #production #surproduction #capitalisme #communisme #anarchisme #commune #anarchie #scientisme #technique #technicisme #méga-ferme #industrie #industriel #catastrophe #écologie #pollution #élevage #ferme #france #allemagne #emirat #emirats #singapour #agir #action #soutien

part_of_you@diaspora.psyco.fr

FB - Alexandre Rougé - 2/2/24

Petite synthèse, pour l'antenne française de la chaîne iranienne #PressTVNews, sur la crise agricole :
Il y a longtemps déjà que l’agriculture française est en crise ; comme les autres secteurs de l’économie française, elle a subi les ravages du libéralisme et du mondialisme qui détruisent les nations européennes depuis des dizaines d’années déjà, avec la complicité active, dans le domaine agricole, de la #FNSEA, le principal syndicat agricole (qui regroupe 250 000 des 500 000 agriculteurs français), qui est surtout connue pour sa soumission aux intérêts de l’industrie agro-phyto-pharmaceutique, grâce à quoi la France est le pays du monde qui déverse le plus de produits chimiques dans ses sols : #pesticides, #herbicides, #fongicides, tous produits hautement toxiques, qui empoisonnent les terres, les nappes phréatiques, les #plantes et donc les #fruits et les #légumes, et, en bout de chaîne, qui empoisonnent les consommateurs (sans parler des maladies abominables qui frappent les #agriculteurs, qui sont de plus en plus nombreux à devenir stériles). Ainsi, l’ #agriculture française produit une nourriture toxique et malsaine, et les seuls à qui profite ce crime de masse, ce sont les grands groupes industriels et leurs complices banquiers et financiers.

La crise agricole est donc multiple :
c’est d’abord une crise agronomique, avec un modèle productiviste, ultramécanisé et basé sur une chimie intensive, qui donne des produits indignes, qui non seulement ne nourrissent pas mais qui empoisonnent ;
crise économique ensuite, puisque la racaille libérale et mondialiste tient les agriculteurs en otage en les obligeant à travailler plus pour gagner moins ;
crise écologique et sanitaire enfin, puisque les agriculteurs, avec le soutien de la FNSEA et de l’Etat, détruisent les sols, détruisent la terre, exterminent la microfaune et la microflore locale, souillent les nappes phréatiques, se ruinent la santé eux-mêmes et entraînent l’apparition de multiples maladies chez les consommateurs à cause de leurs fruits et légumes infestés de produits chimiques, sans parler des #OGM ; quant à la #viande issue des #élevages intensifs, c’est une monstruosité avant même d’être un scandale de santé publique.
Tout cela en parfaite connaissance de cause puisque les études qui dressent ces constats effarants existent depuis longtemps, et les pouvoirs publics continuent d’aller dans ce sens morbide et criminel : le #glyphosate, par exemple, a été de nouveau autorisé l'an dernier par l’Union européenne après avoir été interdit, ce qui fait des individus qui ont pris cette décision des complices d’assassinat, puisque c’est un produit mortel et qu’ils le savent parfaitement. L’État assassine donc la population — ce peuple qu'il considère comme ses « administrés » — à petites doses et à petit feu, cela fait des dizaines d’années que cela dure, et personne n’a encore le courage d’exiger de mettre un terme à cette aberration.

À partir de là, la révolte des agriculteurs a quelque chose de grotesque et de dérisoire, puisque ces gens-là demandent seulement de la permission de pouvoir continuer dans ce système abject et stupide, alors que la seule et unique véritable urgence est de sortir de ce modèle productiviste criminel. Ils réclament les moyens de poursuivre leur travail suicidaire et mortifère, avec le soutien des pouvoirs publics et des médias de masse : la #police escorte et protège les convois de tracteurs qui transportent d’énormes pneus pour aller les brûler sur les ronds-points, et les médias grand public se mettent, pour la première fois, à dénoncer le rôle de l’Union européenne dans la crise de l’agriculture française (après l'avoir soutenue pendant des décennies). Même Jacques #Attali, le promoteur du #mondialisme le plus dogmatique qui sévit en #France depuis l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, soutient le mouvement des agriculteurs : cela veut tout dire, et le comble de l'hypocrisie semble donc désormais atteint.

Aujourd’hui, le 2 février, leur mouvement est en train de se terminer, dans une débâcle navrante, puisque les agriculteurs n’ont rien obtenu (un petit chèque de 150 M€, à comparer aux dizaines de milliards envoyés en Ukraine, pour enrichir une petite mafia néonazie vouée à la défaite militaire), tandis que la FNSEA estime que les traités de libre-échange ne doivent pas être remis en cause, sachant bien que le libéralisme et le libre-échange ne profitent qu’aux riches, puisque la libre concurrence est nécessairement monopolistique et que le libéralisme ne sert qu’à enrichir les riches et à appauvrir les pauvres, ce que tout le monde sait parfaitement et fait semblant d’ignorer.
Tout le monde ou presque, puisque un syndicat continue de résister et continue de bloquer les centrales du groupe de grande distribution Leclerc : c’est la Confédération paysanne, accompagnée par le groupe écologiste des « Soulèvements de la Terre », qui sont les seuls à maintenir une exigence écologique, en insistant sur l’importance de l’agriculture biologique — torpillée et sabotée par l’État — et en soulignant aussi le rôle de la grande distribution dans le marasme et l’esclavage dans lesquels les agriculteurs sont maintenus depuis des dizaines d’années.

La Confédération paysanne a évidemment raison, car il y a environ 50 ans, depuis le départ du général de Gaulle, que le #libéralisme ravage et détruit l’économie française, la vraie, pas celle des multinationales qui ne payent pas d’impôts en France, mais la foule des #paysans, des artisans et des commerçants indépendants qui faisaient la richesse culturelle de la France et qui contribuaient tant à son niveau de vie et à sa qualité de vie, une qualité de vie que le monde entier, il y a encore peu de temps, nous enviait, et que la racaille libérale, européiste et mondialiste, a tout fait, et continue à tout faire pour détruire.
Le libéralisme et le mondialisme méprisent les hommes, les femmes et les enfants, ils méprisent aussi la #nature et la vie tout entières. Ainsi le gouvernement vient-il de parler d’ « #écologie punitive », pour diaboliser et rejeter par principe l’écologie dans son ensemble, alors que l’écologie, comme science et comme philosophie — et ainsi que Jacques Chirac l’avait bien compris en inscrivant le respect de la nature au même niveau que le respect des droits humains dans le Préambule de la Constitution —, est de toute évidence le seul avenir possible pour la France et pour l’Europe. La Confédération paysanne a raison, et « les Soulèvements de la Terre » ont raison également, y compris cette fois sur le plan tactique : ils occupent le terrain et ils tiennent tête aux forces armées de la #mafia libérale par la résistance passive. Ils ont compris également quelle était la seule porte de sortie stratégique pour l’agriculture française, au niveau économique et commercial : d’abord s’organiser pour sortir du système de production et de distribution actuel, ensuite abandonner la #chimie et développer une culture propre et respectueuse de la terre, des plantes et des consommateurs, enfin mettre en place des circuits courts et la vente directe du producteur au consommateur. Non seulement rien ni personne ne pourra s’y opposer ni les en empêcher, mais il ne fait guère de doute que le public les suivra et jouera le jeu en masse : il ne tient qu’aux agriculteurs de franchir le pas, et alors là, oui, ce sera la plus grande victoire de l’histoire agricole française, et un pas de géant pour faire avancer la France sur la voie de l’indépendance et de la souveraineté alimentaires.

paco146@diaspora.psyco.fr

Des animaux sont découpés vivants : agissez vite

Cruauté sans nom à l’abattoir de Craon

#conneriehumaine #violence #animaux
L214 révèle aujourd’hui une nouvelle enquête sur les conditions de #mise-à-mort à l’ #abattoir municipal de Craon (Mayenne) d’animaux issus d’ #élevages conventionnels, #biologiques ou sous #appellation #AOC.

La majorité des animaux restent #conscients ou reprennent conscience après l’ #étourdissement : à la sortie du box d’immobilisation ou au poste de #saignée, des #veaux, des #vaches, des# bœufs relèvent la tête et se débattent avant et après l’ #égorgement.

Des #vaches commencent à être découpées alors qu’elles sont encore #vivantes : elles #réagissent aux coups de couteau et à la pince #guillotine lorsque l’on découpe leurs pattes, leurs cornes ou leur tête.

Les images montrent des scènes dignes d’un film d’horreur. Chaque jour, des animaux subissent ces monstruosités. Demandez la fermeture immédiate de cet abattoir.

J’EXIGE LA FERMETURE DE CET ABATTOIR

L’horreur n’a pas de limites, l’indifférence des vétos non plus

De nombreux facteurs mènent à cette situation effroyable :

le box d'immobilisation inadapté aux animaux,
les étourdissements ratés,
les délais trop longs entre l’étourdissement et l’égorgement,
la découpe trop rapide après la saignée,
l’absence d’évaluation de l’état d’inconscience des animaux,
le non-recours aux étourdissements d’urgence.

Pourtant, aucune modification des modes opératoires n’est apportée ni par la direction de l’abattoir ni par les services vétérinaires, présents sur place. À quoi servent-ils s’ils ne réagissent pas face à des situations aussi catastrophiques ?

Ces infractions se répètent continuellement, et engendrent des souffrances terribles pour les animaux. Aidez-nous à y mettre fin en signant notre pétition destinée à la préfète de la Mayenne et au ministre de l’Agriculture.
Je signe la pétition

L214 porte plainte pour cruauté

Face à cette situation effrayante, nous portons #plainte contre l’abattoir auprès de la procureure du tribunal judiciaire de Laval pour actes de #cruauté, #sévices graves et mauvais traitements. Nous avons remis à la justice plus de 4 heures d’images de preuves des infractions.

Nous portons également plainte pour les #infractions commises par l’employeur envers ses salariés, qui courent des risques majeurs de sécurité au moment de l’étourdissement des veaux, de l’accrochage des bovins, et de la saignée des animaux.

Au-delà de la fermeture administrative immédiate de l'abattoir, nécessaire et urgente, l’ #omerta dans les abattoirs doit cesser : nous demandons aussi la mise en place d’un droit de visite inopiné des parlementaires dans les abattoirs. Et vous ?
J'agis

Merci d’agir pour les animaux,
L’équipe de L214

P.-S. La situation est particulièrement effroyable à Craon. Mais la mise à mort des animaux dans les abattoirs est toujours violente. Pour éviter ces souffrances, le mieux est de laisser les animaux hors de nos assiettes. Plein de conseils et de recettes sur Vegan-pratique.fr.
Soutenir L214

source : mailliste

keris-provisoire@diaspora-fr.org

#Ballast

Luttes animales et luttes sociales

La question # animale s’est imposée dans le débat français : simple constat. Des vidéos clandestines explosent au grand jour, des #élevages sont condamnés pour mauvais traitement, des marches sont organisées pour réclamer la fermeture des #abattoirs, les livres sur le sujet ne se comptent plus. Un grand quotidien le notait : les #animaux étaient présents « dans la quasi-totalité des programmes des candidats » de la dernière élection présidentielle. Un parti dit « animaliste » a même vu le jour en 2016, attirant à lui un demi-million de voix seulement trois ans plus tard. Le gouvernement mettait alors en place une cellule de #gendarmerie entièrement dédiée à la #répression des lanceurs d’alerte. Cet intérêt n’est pourtant pas nouveau. Du moins pour qui suit l’ #histoire du mouvement #socialiste, qu’il s’avance sous les couleurs de l’ #anarchisme, de la #social-démocratie ou du #communisme. Depuis ses origines, la question animale irrigue — certes à la marge — ses réflexions et même ses pratiques. « Que la #justice ne puisse plus se formuler sans faire cas des animaux » : c’est à quoi invite cet article, premier volet introductif d’une série tout entière consacrée aux #luttes-animales et #sociales. ☰ Par #Roméo-Bondon

Roméo Bondon
Étudiant en géographie, historien amateur et amateur d'histoires. Il a publié Le Bestiaire libertaire d’ #Élisée-Reclus (ACL, 2020) et a coordonné avec Elias Boisjean #Cause-animale, #luttes-sociales (Le Passager clandestin, 2021).

#souffranceanimale #souffranceanimale

tina@diaspora.psyco.fr

Fin de la vente de chiens et chats en animalerie.

Ce jeudi 21 octobre 2021, les sénateurs et députés français viennent de s’entendre sur un texte majeur qui marque la fin des élevages de visons, des animaux sauvages dans les cirques, ou encore la vente de chiens et chats en animalerie.

Fin des élevages de visons, des animaux sauvages dans les cirques, des spectacles de dauphins, mais aussi renforcement des peines pour les actes de cruauté envers les animaux, et interdiction de présenter au public les animaux sauvages (issus des cirques et des delphinariums, par exemple) ou d’avoir recours à la reproduction pour les refuges et sanctuaires qui les accueillent.

Le texte doit être voté le 15 novembre 2021 par l’Assemblée nationale et le Sénat et aucune modification ne sera apportée.

#animaux #animaux-sauvages #cirques #élevages #delphinariums #protection-animale