#emplois

tina@diaspora.psyco.fr

Un chantier-école à Plouigneau (Finistère).

La commune de Plouigneau avait fait l’acquisition de la maison et d’un terrain de près de 5 000 m2. Sept ménages pourront y installer un habitat léger, réversible, comme tiny house, yourte, maison cabane ou maison conteneur par exemple. Ils seront propriétaires de leur habitat, mais pas du foncier.
L’ancienne maison, d’une superficie d’environ de 150 m2, offrira à terme des espaces collectifs entre cuisine, buanderie, salle commune, bureau ou encore chambre d’ami.
Les travaux [de rénovation, d'aménagement] seront menés par des stagiaires (douze stagiaires différents à chaque session, demandeurs d’emploi ou en reconversion) ; ce chantier sera un terrain de formation.

C'est le type même de projet que j'avais présenté dans la Drôme il y a vingt ans de ça, et encore plus avant à Marseille... Associer la rénovation de bâtiments vides, inoccupés, ou de lieux en friches, et la formation de jeunes par des anciens de divers corps de métier.
Bon, on s'en fout ; ce qui est formidable est que ça se concrétise, et que dans cet exemple de Plouigneau, une commune soit partenaire d'une association, ce qui optimise le succès du projet.
J'espère que ça va faire boule de neige. :)

#initiatives #projets #communes #habitat #rénovation #formation #emplois #collectifs

dudababel@diaspora-fr.org

Dossier sur la #méga-bassine pour élevage de #saumon dans le #Verdon

(28/04/2023)


Pure Salmon, une multinationale basée aux Emirats et financée par un fonds d'investissement singapourien, à pour projet l'implantation d'une ferme-usine à saumon dans le #Verdon (rive gauche de l'estuaire de la #Gironde). Avec une surface de 14 hectares, le projet à pour but de couvrir 5% de la consommation française en sortant 10 000 tonnes de saumon par an. Pour atteindre cet objectif, elle veut atteindre une densité de 70kg de saumon par m3 d'eau (soit la surface d'une feuille A4 par individu, quatre fois supérieur à la moyenne de l'élevage en mer).
Près de 6 000 m3 d’eau seront nécessaires pour remplir les plus gros bassins parmi les trente-deux que comptera la #ferme #aquacole. Prévoyant initialement de prélever l' #eau douce dans les nappes phréatiques (80m3/h), le projet est plusieurs fois retoqué et prévoit désormais de prélever dans une nappe d'eau saumâtre à raison de 10m3/h.
C'est 6500 m3 de #rejet d'eau traitée par jour dans le plus vaste estuaire sauvage d'Europe : Cinq sites Natura 2000, dix-sept zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff), un parc naturel marin et deux cours d’eaux classés dans le code de l’environnement.

Pure Salmon affirme pourtant re-dynamiser un territoire en offrant 250 #emplois directs au Haut-Médoc ... sans jamais chercher à chiffrer quels seront les pertes d'emploi occasionnées par le projet, des deux cotés de l'estuaire. « Pour l’instant, on ne veut voir que le bon côté des choses. Nous sommes bien obligés d’adhérer au projet, sinon il n’y aura rien au village. On ne peut plus laisser partir nos jeunes. En 2022, il y a eu 25 décès sur la commune pour 5 naissances. Même si la ferme ne crée que 100 emplois, je serais satisfait ! », argue Jacques Bidalun, maire (DVD) du Verdon-sur-Mer.


Dans cette vidéo, Blast va à la rencontre des dirigeants de Pure Salmon, et des citoyens pour et contre le projet. (31/08/2023)

On a deux mondes qui s'opposent ; l'ancien monde, qui croit que la solution c'est toujours #produire plus [...] qui a toujours à nous proposer des solutions technicistes, scientistes, qui reste sur des logiques de concentrations d'animaux, d'élevage #industriel très intensif, et puis il y a le nouveau monde, qui consiste à dire qu'on a emmener le balancier un peu trop loin sur les solutions scientistes, alors qu'il faut qu'on traite le sujet à la base, qu'il faut qu'on traite les causes [...] C'est l'opposition de deux mondes, il faut juste vérifier que dans le clair-obscur entre ces deux mondes, ne surgissent pas des monstres ... et Pure Salmon fait parti des monstres.


La france est le deuxième consommateur européen de saumon, derrière l'allemagne, avec ses 125 000 tonnes importées par an ; la consommation mondiale approchait les 30 000 000 de tonnes en 2021 : Aucune solution techniciste ne peut palier à ce gigantisme, les méga-fermes démesurées qui doivent répondre à cette consommation produiront inévitablement des catastrophes écologiques, comme au chili en 2016. La seule solution écologique à cette question est l'arrêt de la #consommation qu'il faut compenser par des protéines locales, c'est à dire issues de produits originaires du #terroir #local.

Si vous êtes encore ici pour lire ces lignes, je vous invite à soutenir l'association Eau Secours Agissons, constituée d'acteurs locaux opposés au projet.
Je vous invite également à partager ce dossier qui m'a pris quelques heures à produire <3


source payante : Échanges tendus à Royan au sujet du projet de ferme aquacole d’élevage de saumons au Verdon (26/02/2023)

Le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, est venu à la rencontre des habitants du Pays royannais, samedi 25 février, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous
Pendant de longues minutes le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, a tenté de désamorcer les craintes. Qu’elles soient d’ordre écologique, sonore, visuel ou du bien-être animal, il a anticipé les questions dérangeantes. Le discours est bien rodé et convaincant. L’intéressé parle d’élevage écologique. Sans oublier les bienfaits économiques avec la création de 250 emplois.

Sur la critique du fonds singapourien, Xavier Govare souligne « qu’il faut de l’argent pour tout projet industriel. Ce fonds est effectivement basé à Singapour, mais les gens qui lui ont confié de l’argent sont issus de toute la planète avec pour seule préoccupation de donner les moyens à des technologies du futur de changer des modèles ni satisfaisants pour le bien-être des poissons ni pour celui de la planète. »

Les maires et élus des stations balnéaires, encore traumatisés par la dégradation inexpliquée de la qualité des eaux de baignade du littoral royannais en 2018, étaient présents en nombre. Julien Duressay, conseiller municipal de Royan, a rappelé que la bonne qualité des eaux rejetées dans l’estuaire dans le cadre de ce projet est primordiale pour les stations touristiques de la côte royannaise. « Ces rejets, qui représenteront sept secondes du débit journalier de l’estuaire, seront cantonnés le long du quai où ils auront lieu. Il y a plus de six kilomètres entre les deux rives avec des courants très importants », a fait remarquer Frédéric Carlier, responsable des travaux chez Pure Salmon. L’ambiance est montée d’un cran lorsque le premier adjoint au maire de Meschers-sur-Gironde, Pascal Banette, a pris la parole. « Sur un plan plus philosophique, je trouve que le modèle de développement économique industriel agricole nous conduit vers une catastrophe écologique. Le gigantisme de cette ferme aquacole va se situer dans le plus vaste estuaire sauvage d’Europe. Pour moi, il y a incompatibilité. J’ai bien compris que le souci de Pure Salmon était avant tout l’écologie et que les saumons seront heureux comme des poissons dans l’eau, mais les dividendes distribués vont l’être à un fonds d’investissement singapourien. Je suis aussi extrêmement surpris qu’une association comme Estuaire pour tous serve la soupe à Pure Salmon à travers cette réunion que je trouve plus de communication que d’information. »

Pas besoin de dire qu’avec cette dernière sortie Pascal Banette ne s’est pas fait que des copains dans l’assistance. « Nous ne sommes pas non plus contre tout et ne sommes pas des vendus. On fait attention à ce qu’on fait. Si on se positionne pour accompagner ce projet, c’est que nous aurons des billes, l’inverse étant vrai. On ne prendra pas position tant que nous n’aurons pas de certitudes », a réagi la présidente de l’association Monique Cherruette. Un adhérent michelais de l’association, Alain Ayraut, a fait retomber la pression en demandant des contrôles fréquents de l’eau rejetée par un organisme indépendant. « Banco », lui a répondu le PDG de Pure Salmon France. « Estuaire pour tous » s’appuie aussi sur les services d’un hydrogéologue indépendant, Francis Bichot, pour analyser notamment les conséquences des forages de l’entreprise sur l’environnement. Ce dernier a soumis des recommandations mais sans se montrer alarmiste. Les données relevées n’étant encore que partielles.

Le dossier d’ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) du projet Pure Salmon est en cours d’instruction par les services de l’État avant une enquête publique. La demande de permis de construire est également lancée. Si tout se passe bien, les travaux pourraient démarrer début 2024 et la commercialisation des premiers poissons avoir lieu entre 2026 et 2027.


source payante : Les dates clés du projet de l’installation de la société Pure Salmon au Verdon-sur-Mer, dans le Médoc (01/04/2024)

  • 1er octobre 2022 : le collectif Non au projet Pure Salmon, créé un mois auparavant à Bordeaux, se mobilise et organise une opération de sensibilisation auprès des clients du marché de Soulac-sur-Mer.
  • Novembre 2022 : le maire de Talais en Gironde, vice-président de la CdC Médoc Atlantique, responsable de la commission #aquaculture et #ostréiculture, Franck Laporte, réagit vivement aux critiques du collectif Non au projet Pure Salmon, dénonçant les gesticulations des Verts et leur méconnaissance du projet.
  • Janvier 2023 : le collectif Non au projet Pure Salmon se mue en association pour devenir Eaux secours agissons.
  • 27 janvier 2023 : une délégation composée de huit élus du groupe Écologiste Solidaire et Citoyen vient au Verdon-sur-Mer pour dénoncer le dossier d’implantation de la ferme aquacole géante portée par Pure Salmon. Le message porté par cette délégation est résumé par la conseillère régionale Christine Seguinau : « Dans ce projet, il y a l’utilisation de l’eau qui pose problème. Après la sécheresse de cet été, la nappe phréatique n’a pas retrouvé un niveau satisfaisant. […] Nous considérons aussi que faire une grosse ferme usine n’est plus un modèle économique approprié. Il y a d’autres formes de projets à développer permettant d’être plus à l’écoute d’un territoire. »
  • 27 janvier 2023 : Conseillers régionaux, député de la Gironde et députés européens du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen ont dénoncé le modèle de la ferme usine, au Verdon-sur-Mer.
  • Fin janvier 2023 : le PDG de Pure Salmon France et porteur du projet du Verdon-sur-Mer, Xavier Govare, répond aux critiques des élus écologistes, en mettant en avant un modèle respectueux de l’environnement : « il n’est pas question de pomper de l’eau douce dans la nappe phréatique, de la fragiliser. 100 % de l’eau que nous utiliserons provient d’eau de mer et d’eau de l’estuaire de la Gironde. ». Il se veut aussi rassurant sur le bien-être animal : « Avec notre modèle de ferme aquacole en milieu fermé, nous garantissons un espace biosécurisé réglant les problèmes sanitaires […] Les études vétérinaires parlent de souffrance animale lorsqu’il y a plus de 15 % de masse de poissons par rapport à 85 % de masse d’eau. Nous serons à 7 %. ».
  • 25 février 2023 : le président du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, rencontre des habitants du Pays royannais, à l’invitation de l’association Estuaire pour tous, à Royan en Charente-Maritime. L’inquiétude d’un futur rejet quotidien de 3 500 mètres cubes d’eau traitée dans l’estuaire entraîne des échanges tendus entre les protagonistes de cette réunion.
  • 12 avril 2023 : Esther Dufaure et Alice Soulié, à la tête de l’association Eaux secours agissons, se voient assignées en justice par Pure Salmon, pour diffamation publique.
  • Juillet 2023 : sur la pétition lancée le 13 janvier par l’association, qui comptabilise plus de 47 000 signatures et le discours prononcé à la Commission des pétitions du Parlement européen (PETI), l’entreprise agroalimentaire, Pure Salmon a retenu « 13 imputations diffamatoires ». Cette dernière demande à Eaux secours agissons le retrait de sa pétition et celui de la vidéo de son audition à la PETI, et leur réclame 32 000 euros au titre du préjudice. L’association, elle, veut poursuivre ses « investigations sur la réalité des mégas #élevages intensifs de saumons et les risques spécifiques de celui-ci au Verdon-sur-Mer ».
  • Septembre 2023 : à la demande de l’État, Pure Salmon a dû et doit retravailler sa demande d’autorisation environnementale concernant les études sur le prélèvement d’eau.
  • 29 septembre 2023 : le collectif Estuaire 2050 dit non. Créé avant l’été 2023, en Charente-Maritime, il organise une réunion d’informations à l’Eguille-sur-Seudre. « Nous constatons que le grand public méconnaît ce projet. Notre intention est de communiquer sur son existence et d’en souligner les dangers », indique Eric Bentz, l’un des représentants du collectif. La commune et celle de Meschers-sur-Gironde ont quant à elles adopté, précédemment, une motion contre l’unité de production de saumons.
  • 13 octobre 2023 : l’entreprise Pure Salmon, après avoir retravaillé sa demande d’autorisation environnementale, dépose son dossier aux services de l’État. Ce document ICPE (Installations classées protection de l’environnement) doit montrer que la ferme aquacole géante respectera bien toutes les exigences environnementales.
  • 2 novembre 2023 : le procès pour diffamation qui oppose la société Pure Salmon à l’association Eaux secours agissons se tient au tribunal correctionnel de Bordeaux. Selon Me Lanty, avocate d’Esther Dufaure et Alice Soulier, la bonne foi et les bases factuelles sont suffisantes pour l’arrêt des poursuites. Le jugement est mis en délibéré et le tribunal rendra sa décision le 7 décembre.
  • 20 novembre 2023 : la Commission locale de l’eau (CLE) du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) des nappes profondes de Gironde donne un avis négatif à Pure Salmon. L’entreprise doit démontrer que ses forages dans la nappe de surface pour alimenter son usine ne viendront pas fragiliser la nappe souterraine, où se trouve l’eau potable. Les études apportées sont jugées incomplètes.
  • 7 décembre 2023 : poursuivie pour diffamation publique envers la société Pure Salmon l’association, Eaux secours agissons, est relaxée par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
  • 22 mars 2024 : au Verdon-sur-Mer, se tient l’assemblée générale d’Estuaire pour tous (EPT). Pour se prononcer sur l’installation de Pure Salmon, le collectif attend les résultats de l’enquête publique qui se tiendra dans les prochains mois.

sources :

articles supplémentaires :


#eau #nappe #production #surproduction #capitalisme #communisme #anarchisme #commune #anarchie #scientisme #technique #technicisme #méga-ferme #industrie #industriel #catastrophe #écologie #pollution #élevage #ferme #france #allemagne #emirat #emirats #singapour #agir #action #soutien

tina@diaspora.psyco.fr

Maître-composteur, un métier qui a le vent en poupe...

Virginie Drouet a d’abord connu une première carrière dans le marketing commercial et scientifique au sein d’une entreprise d’électronique. Isabelle Gaton Moreteau a un diplôme universitaire en mathématiques appliquées aux sciences sociales.
Elles se sont toutes deux reconverties en passant le diplôme professionnalisant pour devenir maîtres-composteures.
«— Aujourd’hui, il y a une pénurie de maîtres-composteurs. C’est un métier d’avenir, car les collectivités s’aperçoivent que la collecte coûte trop cher par rapport au compostage partagé. Pourtant, la diversité des profils et la richesse des compétences apportées par les habitant·es, font des sites de compostages de vraies pépinières à changement vers une transition écologique et citoyenne.
Le compostage va bien au-delà d’une simple pratique écologique : c’est une contribution significative à la préservation du lien social ».

#écologie #compostage #déchets #bio-déchets #emplois

tina@diaspora.psyco.fr

Le Sénat invente le « contrat dernière embauche » pour les plus de 60 ans.

Non content d’avoir adopté « l’index senior », rejeté à l’Assemblée nationale, la majorité sénatoriale de droite a inventé un nouveau type de contrat réservé aux plus de 60 ans, avec de nouvelles exonérations à la clé pour les entreprises.

"Pourtant rien n’empêcherait une entreprise de licencier à 59 ans pour recruter un autre senior de 60 ans", a-t-on objecté à gauche, laquelle gauche a, de son côté, longuement ferraillé contre cet index, qu’elle juge être « un gadget » ​​​​​​​et un « leurre » ​​​​​​​alors que le taux d’emploi des plus de 55 ans est – avant même le report de l’âge légal de la retraite – de 56 % seulement.

#retraites #réformes #emplois #séniors #entreprises #gadgets

tina@diaspora.psyco.fr

Treize hectares de zone humide épargnés, Amazon le bec dans l'eau.

Pendant plus de deux ans, des associations telles que France Nature Environnement 25-90 ou les Amis de La Terre se sont battus aux côtés des municipalités et d’habitants pour empêcher la construction d’une plateforme logistique de 76 000 m² dans l’aéroparc de Belfort.
Le délai pour faire appel est désormais passé. Amazon n’étendra ainsi pas ses activités à Belfort (Bourgogne-Franche-Comté). C’est une victoire pour toutes les personnes qui se sont battues pour préserver la zone humide et les différents commerces locaux de la région.

D’après un rapport des Amis de La Terre, entre 2009 et 2019, l’expansion de la vente en ligne a provoqué la destruction de 85 000 emplois nets en France.

#justice #écologie #environnement #emplois#économie #consommation

fiel@diaspora-fr.org

Nantes Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

SAUVONS LIFFRÉ, TERRE MENACÉE PAR L’EXPLOITATION INDUSTRIELLE

📣 Ce week-end du 4 et 5 juin plusieurs événements sont organisés contre l’implantation d’une #USINE GÉANTE à la périphérie de #Rennes.

👉 Une usine #Bridor pour PRODUIRE QUOI ?
Des viennoiseries #industrielles et surgelées produites exclusivement POUR L’ #EXPORT.

🙈 Et alors quel est LE PROBLÈME ?
CE PROJET INDUSTRIEL C’EST :

➡️ 21 hectares de destruction de #bocages et de #zones-humides. L’essentiel de ces hectares seront imperméabilisés.

➡️ une consommation de 200 000 mètres cubes d’ #eau par an (l’équivalent d’une ville de plus de 5000 habitants) alors que le département est placé en état de vigilance sécheresse jusqu’à l’automne…

➡️ la rotation de 160 #camions par jour, le projet ne comprenant pas de voie ferrée.
La production est destinée pour plus de 70% à l’exportation internationale !

C’est donc un projet #hors-sol et désastreux pour l’ #écologie, à contre-courant des engagements nécessaires pour limiter notre consommation et réduire nos émissions de #CO2. Construit en bordure de deux forêts ce projet menace également la #biodiversité locale.

⛔ Symbole fort : le vice-président de la communauté de #Liffré en charge de l’ #environnement a #démissionné après avoir dénoncé l’impact #écologique et l’absence de #débat #démocratique sur cette implantation.

👉 L’enquête publique a révélé que sur les 260 observations, 88% étaient défavorables au projet !
Malgré l’opposition, l’implantation de l’usine du #multi-milliardaire #Le-Duff – soutenu par les #notables locaux – est toujours prévu. Les travaux devraient débuter en fin d’année.

“Pourtant, quelles contributions ou services ces nouveaux emplois sont-ils censés apporter à la qualité de vie des habitant.es de Liffré ? Existe-t-il une demande #locale et combien de #profils correspondent à ce type d’ #emplois ? La #précarité, l’ #intérim et les petits salaires permettront-ils aux futurs salarié.es de vivre et d’accéder à la propriété locale ? En travaillant nuit et jour en sur une chaîne de production à température de 4° pendant combien d’années ? Ou bien ne s’agit-il que de dépanner les #étudiants rennais à boucler leurs fins de mois comme l’écrivent les partisans du projet […] Avec celles et ceux qui soutiennent un changement de cap, rassemblons-nous les 4 et 5 juin sur le site du projet pour dire non à la #mal-bouffe, aux petits boulots sans avenir, aux #multinationales qui saccagent nos territoires et nos vies… non au projet d’implantation d’une usine Bridor à Liffré !
Il n’y aura pas d’emploi sur une planète morte.” (Communiqué du week-end de lutte)

🌍 Au programme de ce week-end à Liffré des débats, une marche jusqu’au site menacé, des animations et des rencontres…etc

📣 Plus d’infos sur ce week-end : https://facebook.com/events/s/weekend-de-rencontres-contre-b/1174317133393906/

[Liffré se situe à moins de 25km de Rennes, sur la route de Fougères.]

fiel@diaspora-fr.org
#Nantes-Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

#INSOLITE #TêteDeVeau #intoxiqué #Addiction

Un candidat propose de casser vos #retraites, de #précariser toujours plus vos #emplois, de réinstaurer le "travail forcé pour les #pauvres, d’achever de "détruire les #libertés, de #privatiser la #santé et l’ #éducation,et de donner toujours plus aux ultra #riches. Il refuse tout débat, et pourtant, il est annoncé gagnant aux #élections.

Quelle est donc cette diablerie ? Qui sont ses #électeurs ? Aiment-ils souffrir ? En avez vous déjà vu en vrai ? Quelle est leur vie ?

#elections #présidentielles #2022 #au-pas-de-course #sinon #crève

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #humeur #salaire #emplois #qualifications #C-dans-l’air #changement #réflexion #étude #foutage-de-gueule #mywork

N’importe quoi
Pour gagner plus d’argent… il faut que les salariés à faibles salaires et faibles qualifications….. changent d’emplois…. dixit Nicolas Bouzou Directeur du cabinet de conseil Asterès ..…traverser la rue.. peut-être ? On voit tout de suite qu’il a fait des études secondaires et surtout qu’il a beaucoup réfléchi !!!! Ah oui ! alors non seulement ils sont mal payés mais ils font en plus des travaux inutiles. Si non, s’ils changent de métier leurs anciens jobs seront occupés encore par des gens qui à leur tour gagneront moins, « mais c’est pas grave pour un an ou deux » ……
Mais bien sûr !!!! Et pourquoi ne pas payer directement et correctement ces salariés « non qualifiés » mais aux travaux indispensables à la vie de tous les jours ?….… (C dans l’air 8 janvier 2022) Mireille MOUTTE

bliter@diaspora-fr.org

PÔLE #EMPLOI : LA #MACHINE À #FLIQUER LES #CHÔMEURS

Un mois après la mise en place de la #réforme de l’ #assurance #chômage, quid de son organisme destiné à « aider » les demandeurs d’emploi à en retrouver un : #PôleEmploi ?

Malgré un #personnel et un #budget conséquent, même s’il n’est pas épargné par les cures d’ #austérité, Pôle Emploi peine à se montrer efficace. C’est en tout cas ce qui ressort d’un #rapport de la #CourDesComptes paru le 16 juillet 2020.

Né d’une réforme visant à fusionner l’ #ANPE et les #Assédic, à l’heure du #chômage de masse et des #destructions d’ #emplois par une #économie #dérégulée, on peut se demander, à juste titre, à quoi sert Pôle Emploi ?

À retrouver un emploi correspondant à notre profil de #candidat, à nos #formations et #expériences #professionnelles ? Ou tout simplement à #fliquer ? A #pénaliser ? A #culpabiliser ?

Demandeur d’emploi pendant trois ans et ayant eu affaire à la « machine » Pôle Emploi, Jean-Pierre Reymond, #journaliste, auteur de « Pôle emploi : machine à asservir », paru aux éditions Max Milon a tenté de nous donner des éléments de #réponse.

https://www.youtube.com/watch?v=AwoPDkhr_m4
#politique #analyse

jaune_lola@diaspora-fr.org

#bonne-nouvelle : #victoire pour la Chapelle Darblay !

Il s'agit du seul site produisant du #papier 100% recyclé en France...

Mercredi 28 avril, sous l’impulsion d #Attac, de la #CGT et de #Greenpeace, les membres du collectif Plus jamais ça et les salariés en lutte ont occupé pendant 8 heures le quai du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance afin que le gouvernement garantisse le redémarrage de l’intégralité des activités de la Chapelle Darblay, dernière usine française de papier 100 % recyclé.
Toute la matinée, animations et interventions des salariés de la Chapelle Darblay et des porte-parole des différentes organisations de Plus jamais ça, se sont succédées pour défendre les près de 1000 #emplois directs et indirects et l’excellence écologique du site.
Après avoir fait la sourde oreille et devant la détermination collective des occupants, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie a accepté de recevoir une délégation des salariés et du collectif Plus Jamais Ça. A la sortie de cette discussion, la ministre s’est engagée à ce que la Chapelle Darblay reste un site papetier et qu’aucune offre de reprise ne soit acceptée sans l’aval des salariés.
Un peu plus d’un an après sa création, le collectif #PlusJamaisCa démontre que l’industrie française a un avenir si elle rime avec écologie. C’est une victoire concrète pour cette alliance inédite, qui conjugue justice sociale et justice environnementale et au sein de laquelle Attac s’investit pleinement.
#recyclage #luttes

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

3 mn hebdomadaires pour comprendre l' #économie

J'adore #LaBulleéconomique de #MarieViennot

https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique

Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?
Réécouter Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?

Quand une entreprise ferme ou licencie, se pose la question du remboursement des aides qu'elle a pu toucher au préalable. Un rapport parlementaire prône plus de clarté dans les contrats. Mais les pouvoirs publics peuvent-ils imposer leurs conditions aux entreprises ? Question de volonté politique.

Bridgestone a décidé de fermer son usine de Béthune après avoir touché des aides de l'Etat, la Région, l'agglomération. Seule l'agglo a lancé une procédure pour être remboursée, Bridgestone conteste, c'est entre les mains de la justice.

Nous sommes à Béthune, fin novembre, lors d’une journée d’action, devant l’usine qui fermera définitivement ses portes le 2 mai. Le délégué CGT qui accuse, n’est pas le seul à pointer les aides publiques dont a bénéficié la multinationale japonaise.

Même dans le camp des Républicains, un député de l'Aisne propose de durcir les lois pour que les aides nationales comme le Crédit Impot Recherche ou le Crédit Impot Compétitivité Emploi soit remboursable.

Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Un rapport parlementaire rendu la semaine dernière le dit ainsi.

Il est immoral que l’usine de Bridgestone ferme après avoir reçu un million 800 000 euros du #CICE, le Crédit Impot Compétitivité Emploi, et 620 000 euros d’aides régionales, mais aucune législation ne lui impose de rembourser ces aides. Rapport de la mission parlementaire sur la conditionnalité des aides publiques aux #entreprises.

#Bridgestone, et avant #Whirlpool, #Ford, #Goodyear, #Continental… toutes ces entreprises avaient bénéficié d’aides publiques avant d’être fermé. Immoral donc mais légal.

" En règle générale, les aides publiques ne sont ni conditionnées à l’interdiction de licencier, ni à l’obligation de rembourser des #aides en cas de licenciement explique la mission parlementaires sur la conditionnalité des aides publiques dans son rapport".

Quand la société a été liquidé, comme le fut il y a deux ans WN, le repreneur de Whirlpool, l'espoir de récupérer les fonds devient même nul.

Des aides non conditionnées à l'interdiction de licencier

L’un des rares cas où un remboursement d’aide publique est prévu dans la loi, c’est dans la loi Florange, depuis 2014, mais c’est limité à certaines aides et à deux ans. Et il y a deux conditions : que l’entreprise compte plus de 1000 salariés, et qu’elle n’ait pas accompli les efforts nécessaires pour trouver un repreneur.

Les députés de la mission qui a rendu ce rapport - essentiellement des députés En Marche proposent d’abaisser ce seuil à 500, mais cela n’empêcherait pas les contentieux juridiques autour de la notion d’effort nécessaire.

Pour Bridgestone, ni l’Etat, ni la Région n’ont demandé de remboursement, seule l’agglomération de #Béthune-Bruay poursuit ce combat.

On réclame le remboursement d’un million 250 000 euros. Aujourd’hui ils ont déposé un recours, c’est donc entre les mains de nos services juridiques. On va réclamer cette somme parce que c’est de l’argent public, le contrat n’a pas été respecté, on lachera pas l’affaire. Steve Bossard en charge du développement économique de l'agglomération de Béthune-Bruay rencontré lors du tournage d'un Grand Reportage de la rédaction sur Bridgestone.

" C'est entre les mains des juridictions administratives qui pourront statuer sur le bien fondé des prétentions des parties en présence " confirme Bridgestone.

Mais ces prétentions, ou conditions étaient-elles clairement définies ? Souvent non. La mission parlementaire propose que les contrats passés entre les pouvoirs publics, et les entreprises soient plus clairs. Bien, mais est-ce possible ?

Là encore #Béthune est un cas d'école. A quelques kilomètres de l'usine de Bridgestone, va ouvrir prochainement, à Douvrin, la première usine de batterie électrique de France. Un projet européen.

L’Etat met 690 millions d’euros, la Région 80 ; et l’agglomération de Béthune-Bruay 13 millions. Pourtant, elle n’a obtenu aucune garantie sur l' #emploi. Idem pour la Région, et l’Etat.

Quand on lit les documents de présentation de ce projet, on lit d'ailleurs : en 2023, 200 à 300 emplois, 2024, 350 à 500 #emplois, 2025, 600 à 1000 emplois, 2030, 1400 à 2000 emplois, puis à la ligne suivante " Il s'agit à ce stade d'estimations, le nombre d'employés dépendra de la #compétitivité réelle d'ACC et du niveau du marché automobile européen, impactant directement la demande en batterie et le volume de production ".

La seule condition, c'est de réaliser l' #investissement sur le territoire, " les emplois suivront forcément " m'a répondu Agnès #Pannier-Runacher lors d'une interview le 23 mars 2021, mais c'est une conséquence espérée, pas une condition préalable.

Si l'on exige des garantie rigides sur l'emploi, cela limite la capacité du chef d' #entreprise à licencier en cas de difficultés économiques et donc sa liberté d'entreprendre. Mais les obstacles à l'édiction de conditionnalités exigeantes pour les entreprises sont davantage politiques que juridiques. Anémone Cartier-Bresson, professeur de droit public auditionnée par la mission parlementaire

Collectivités locales, régions, Etats sont en concurrence pour attirer les investissements. Plus de conditionnalités, c'est clairement moins d'attractivité, trouver cet équilibre entre exigences et confiance est un choix politique.

Vers plus de conditions et de remboursements grâce à l'UE ?

A l’heure où la France, et l’Europe s’apprêtent à verser des milliards d’euros aux entreprises pour leur plan de relance, ces fonds seront-ils versés sans conditions ?

Non, rassure la juriste Anémone Cartier-Bresson, " car aucune #aidepublique n'est donnée sans condition. Il faut toujours énoncer un objectif". L'Union Européenne veille au grain, et si elle a accepté toutes les aides covid au nom de l'urgence économique, pour les plans de relance, elle ne déboursera l'argent (40 milliards d'euros pour la France) que si les projets financés respectent ses critères : dont la transition verte, numérique, et des créations d'emplois.

Les réformes et les investissements proposés s'attaquent à un ou plusieurs des défis décrits dans les recommandations par pays de l’État membre. 2)
Les réformes et investissements proposés contribuent aux transitions numériques ou vertes, aller au-delà des questions abordées dans les recommandations par pays. 3)
Les réformes et #investissements proposés contribuent à renforcer efficacement la potentiel de #croissance durable, création d'emplois et résilience économique et sociale, et atténuer l'impact économique et social de la crise tout en favorisant la cohésion et convergence.

Un contrôle sera mené a postériori, et si des irrégularités sont constatées, les Etats devront récupérer l'argent versé. S'ils ne le font pas, c'est la commission qui les poursuivra.

En théorie, c'est donc possible que le plan de relance européen oblige les Etats, dont la France, a améliorer leur suivi des milliards qu'ils distribuent aux entreprises.

En pratique, cela va nécessiter un couteux bataillon de fonctionnaires (ou consultants extérieurs) vérificateurs.

Nous donnerons nous les moyens de contrôler demain le bon usage des milliards versés aujourd'hui ? Excellente question à garder en tête, quand reviendra l'idée de réduire les #dépensespubliques, une fois la crise sanitaire passée.

#franceculture #france-culture #podcast #baladodiffusion #délocalisation #capitalisme #fondsdinvestissement #fondsdepension #bourse #actionnariat #crédit #dettepublique #investissement #banque #actionnaires #labulleeconomique #bulleéconomique #viennot