#emplois

schreibhexemonalisa@pod.geraspora.de

#Erinnerungen

đŸ‡©đŸ‡Ș Vor genau vier Jahren. Mein erster Monat im Taxi-Unternehmen:

ZurĂŒck an der Dialyse:
_Ich
: "Ich habe mit Frau J. noch eine kleine Sightseeing-Tour durch ihren Ort unternommen. Weihnachtslichter gucken und so."
Chef (mit angetan fragenden Blick): "Oh?!"
Ich: "Nun ja, beinahe hÀtte ich sie im falschen Pflegeheim abgeliefert..."
Chef: đŸ€ŠđŸ€·_

đŸ‡«đŸ‡· Il y a exactement quatre ans. Mon premier mois dans l'entreprise de taxis :

de retour Ă  la dialyse :
_moi
: "J'ai encore fait un petit tour touristique avec Madame J. dans sa ville. Regarder les lumiÚres de Noël et tout ça".
Le chef (avec un regard interrogateur et séduit) : "Oh ?!"
Moi : "Eh bien, j'ai failli la déposer dans la mauvaise maison de retraite...".
Le chef: đŸ€ŠđŸ€·_

🇬🇧 Exactly four years ago. My first month at the taxi company:

Back at the dialysis unit:
_Me
: "I took Mrs J on a little sightseeing tour of her town. Looking at Christmas lights and all that."
Boss (with an enamoured, questioning look): "Oh?"
Me: "Well, I almost dropped her off at the wrong care home..."
Boss: đŸ€ŠđŸ€·_

#Erinnerungen #Krankenfahrten #Patienten #Jobs #Taxi #lustigeMomente #Weihnachtszeit
#memories #driving #patients #funnymoments #Christmastime
#Souvenirs #Transportsmédicaux #Patients #Emplois #Momentsamusants #PériodedeNoël

tina@diaspora.psyco.fr

Un chantier-Ă©cole Ă  Plouigneau (FinistĂšre).

La commune de Plouigneau avait fait l’acquisition de la maison et d’un terrain de prĂšs de 5 000 m2. Sept mĂ©nages pourront y installer un habitat lĂ©ger, rĂ©versible, comme tiny house, yourte, maison cabane ou maison conteneur par exemple. Ils seront propriĂ©taires de leur habitat, mais pas du foncier.
L’ancienne maison, d’une superficie d’environ de 150 m2, offrira à terme des espaces collectifs entre cuisine, buanderie, salle commune, bureau ou encore chambre d’ami.
Les travaux [de rĂ©novation, d'amĂ©nagement] seront menĂ©s par des stagiaires (douze stagiaires diffĂ©rents Ă  chaque session, demandeurs d’emploi ou en reconversion) ; ce chantier sera un terrain de formation.

C'est le type mĂȘme de projet que j'avais prĂ©sentĂ© dans la DrĂŽme il y a vingt ans de ça, et encore plus avant Ă  Marseille... Associer la rĂ©novation de bĂątiments vides, inoccupĂ©s, ou de lieux en friches, et la formation de jeunes par des anciens de divers corps de mĂ©tier.
Bon, on s'en fout ; ce qui est formidable est que ça se concrétise, et que dans cet exemple de Plouigneau, une commune soit partenaire d'une association, ce qui optimise le succÚs du projet.
J'espÚre que ça va faire boule de neige. :)

#initiatives #projets #communes #habitat #rénovation #formation #emplois #collectifs

dudababel@diaspora-fr.org

Dossier sur la #méga-bassine pour élevage de #saumon dans le #Verdon

(28/04/2023)


Pure Salmon, une multinationale basée aux Emirats et financée par un fonds d'investissement singapourien, à pour projet l'implantation d'une ferme-usine à saumon dans le #Verdon (rive gauche de l'estuaire de la #Gironde). Avec une surface de 14 hectares, le projet à pour but de couvrir 5% de la consommation française en sortant 10 000 tonnes de saumon par an. Pour atteindre cet objectif, elle veut atteindre une densité de 70kg de saumon par m3 d'eau (soit la surface d'une feuille A4 par individu, quatre fois supérieur à la moyenne de l'élevage en mer).
PrĂšs de 6 000 m3 d’eau seront nĂ©cessaires pour remplir les plus gros bassins parmi les trente-deux que comptera la #ferme #aquacole. PrĂ©voyant initialement de prĂ©lever l' #eau douce dans les nappes phrĂ©atiques (80m3/h), le projet est plusieurs fois retoquĂ© et prĂ©voit dĂ©sormais de prĂ©lever dans une nappe d'eau saumĂątre Ă  raison de 10m3/h.
C'est 6500 m3 de #rejet d'eau traitĂ©e par jour dans le plus vaste estuaire sauvage d'Europe : Cinq sites Natura 2000, dix-sept zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (Znieff), un parc naturel marin et deux cours d’eaux classĂ©s dans le code de l’environnement.

Pure Salmon affirme pourtant re-dynamiser un territoire en offrant 250 #emplois directs au Haut-MĂ©doc ... sans jamais chercher Ă  chiffrer quels seront les pertes d'emploi occasionnĂ©es par le projet, des deux cotĂ©s de l'estuaire. « Pour l’instant, on ne veut voir que le bon cĂŽtĂ© des choses. Nous sommes bien obligĂ©s d’adhĂ©rer au projet, sinon il n’y aura rien au village. On ne peut plus laisser partir nos jeunes. En 2022, il y a eu 25 dĂ©cĂšs sur la commune pour 5 naissances. MĂȘme si la ferme ne crĂ©e que 100 emplois, je serais satisfait ! », argue Jacques Bidalun, maire (DVD) du Verdon-sur-Mer.


Dans cette vidéo, Blast va à la rencontre des dirigeants de Pure Salmon, et des citoyens pour et contre le projet. (31/08/2023)

On a deux mondes qui s'opposent ; l'ancien monde, qui croit que la solution c'est toujours #produire plus [...] qui a toujours à nous proposer des solutions technicistes, scientistes, qui reste sur des logiques de concentrations d'animaux, d'élevage #industriel trÚs intensif, et puis il y a le nouveau monde, qui consiste à dire qu'on a emmener le balancier un peu trop loin sur les solutions scientistes, alors qu'il faut qu'on traite le sujet à la base, qu'il faut qu'on traite les causes [...] C'est l'opposition de deux mondes, il faut juste vérifier que dans le clair-obscur entre ces deux mondes, ne surgissent pas des monstres ... et Pure Salmon fait parti des monstres.


La france est le deuxiĂšme consommateur europĂ©en de saumon, derriĂšre l'allemagne, avec ses 125 000 tonnes importĂ©es par an ; la consommation mondiale approchait les 30 000 000 de tonnes en 2021 : Aucune solution techniciste ne peut palier Ă  ce gigantisme, les mĂ©ga-fermes dĂ©mesurĂ©es qui doivent rĂ©pondre Ă  cette consommation produiront inĂ©vitablement des catastrophes Ă©cologiques, comme au chili en 2016. La seule solution Ă©cologique Ă  cette question est l'arrĂȘt de la #consommation qu'il faut compenser par des protĂ©ines locales, c'est Ă  dire issues de produits originaires du #terroir #local.

Si vous ĂȘtes encore ici pour lire ces lignes, je vous invite Ă  soutenir l'association Eau Secours Agissons, constituĂ©e d'acteurs locaux opposĂ©s au projet.
Je vous invite Ă©galement Ă  partager ce dossier qui m'a pris quelques heures Ă  produire <3


source payante : Échanges tendus Ă  Royan au sujet du projet de ferme aquacole d’élevage de saumons au Verdon (26/02/2023)

Le prĂ©sident du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, est venu Ă  la rencontre des habitants du Pays royannais, samedi 25 fĂ©vrier, Ă  l’invitation de l’association Estuaire pour tous
Pendant de longues minutes le prĂ©sident du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, a tentĂ© de dĂ©samorcer les craintes. Qu’elles soient d’ordre Ă©cologique, sonore, visuel ou du bien-ĂȘtre animal, il a anticipĂ© les questions dĂ©rangeantes. Le discours est bien rodĂ© et convaincant. L’intĂ©ressĂ© parle d’élevage Ă©cologique. Sans oublier les bienfaits Ă©conomiques avec la crĂ©ation de 250 emplois.

Sur la critique du fonds singapourien, Xavier Govare souligne « qu’il faut de l’argent pour tout projet industriel. Ce fonds est effectivement basĂ© Ă  Singapour, mais les gens qui lui ont confiĂ© de l’argent sont issus de toute la planĂšte avec pour seule prĂ©occupation de donner les moyens Ă  des technologies du futur de changer des modĂšles ni satisfaisants pour le bien-ĂȘtre des poissons ni pour celui de la planĂšte. »

Les maires et Ă©lus des stations balnĂ©aires, encore traumatisĂ©s par la dĂ©gradation inexpliquĂ©e de la qualitĂ© des eaux de baignade du littoral royannais en 2018, Ă©taient prĂ©sents en nombre. Julien Duressay, conseiller municipal de Royan, a rappelĂ© que la bonne qualitĂ© des eaux rejetĂ©es dans l’estuaire dans le cadre de ce projet est primordiale pour les stations touristiques de la cĂŽte royannaise. « Ces rejets, qui reprĂ©senteront sept secondes du dĂ©bit journalier de l’estuaire, seront cantonnĂ©s le long du quai oĂč ils auront lieu. Il y a plus de six kilomĂštres entre les deux rives avec des courants trĂšs importants », a fait remarquer FrĂ©dĂ©ric Carlier, responsable des travaux chez Pure Salmon. L’ambiance est montĂ©e d’un cran lorsque le premier adjoint au maire de Meschers-sur-Gironde, Pascal Banette, a pris la parole. « Sur un plan plus philosophique, je trouve que le modĂšle de dĂ©veloppement Ă©conomique industriel agricole nous conduit vers une catastrophe Ă©cologique. Le gigantisme de cette ferme aquacole va se situer dans le plus vaste estuaire sauvage d’Europe. Pour moi, il y a incompatibilitĂ©. J’ai bien compris que le souci de Pure Salmon Ă©tait avant tout l’écologie et que les saumons seront heureux comme des poissons dans l’eau, mais les dividendes distribuĂ©s vont l’ĂȘtre Ă  un fonds d’investissement singapourien. Je suis aussi extrĂȘmement surpris qu’une association comme Estuaire pour tous serve la soupe Ă  Pure Salmon Ă  travers cette rĂ©union que je trouve plus de communication que d’information. »

Pas besoin de dire qu’avec cette derniĂšre sortie Pascal Banette ne s’est pas fait que des copains dans l’assistance. « Nous ne sommes pas non plus contre tout et ne sommes pas des vendus. On fait attention Ă  ce qu’on fait. Si on se positionne pour accompagner ce projet, c’est que nous aurons des billes, l’inverse Ă©tant vrai. On ne prendra pas position tant que nous n’aurons pas de certitudes », a rĂ©agi la prĂ©sidente de l’association Monique Cherruette. Un adhĂ©rent michelais de l’association, Alain Ayraut, a fait retomber la pression en demandant des contrĂŽles frĂ©quents de l’eau rejetĂ©e par un organisme indĂ©pendant. « Banco », lui a rĂ©pondu le PDG de Pure Salmon France. « Estuaire pour tous » s’appuie aussi sur les services d’un hydrogĂ©ologue indĂ©pendant, Francis Bichot, pour analyser notamment les consĂ©quences des forages de l’entreprise sur l’environnement. Ce dernier a soumis des recommandations mais sans se montrer alarmiste. Les donnĂ©es relevĂ©es n’étant encore que partielles.

Le dossier d’ICPE (Installation classĂ©e pour la protection de l’environnement) du projet Pure Salmon est en cours d’instruction par les services de l’État avant une enquĂȘte publique. La demande de permis de construire est Ă©galement lancĂ©e. Si tout se passe bien, les travaux pourraient dĂ©marrer dĂ©but 2024 et la commercialisation des premiers poissons avoir lieu entre 2026 et 2027.


source payante : Les dates clĂ©s du projet de l’installation de la sociĂ©tĂ© Pure Salmon au Verdon-sur-Mer, dans le MĂ©doc (01/04/2024)

  • 1er octobre 2022 : le collectif Non au projet Pure Salmon, crĂ©Ă© un mois auparavant Ă  Bordeaux, se mobilise et organise une opĂ©ration de sensibilisation auprĂšs des clients du marchĂ© de Soulac-sur-Mer.
  • Novembre 2022 : le maire de Talais en Gironde, vice-prĂ©sident de la CdC MĂ©doc Atlantique, responsable de la commission #aquaculture et #ostrĂ©iculture, Franck Laporte, rĂ©agit vivement aux critiques du collectif Non au projet Pure Salmon, dĂ©nonçant les gesticulations des Verts et leur mĂ©connaissance du projet.
  • Janvier 2023 : le collectif Non au projet Pure Salmon se mue en association pour devenir Eaux secours agissons.
  • 27 janvier 2023 : une dĂ©lĂ©gation composĂ©e de huit Ă©lus du groupe Écologiste Solidaire et Citoyen vient au Verdon-sur-Mer pour dĂ©noncer le dossier d’implantation de la ferme aquacole gĂ©ante portĂ©e par Pure Salmon. Le message portĂ© par cette dĂ©lĂ©gation est rĂ©sumĂ© par la conseillĂšre rĂ©gionale Christine Seguinau : « Dans ce projet, il y a l’utilisation de l’eau qui pose problĂšme. AprĂšs la sĂ©cheresse de cet Ă©tĂ©, la nappe phrĂ©atique n’a pas retrouvĂ© un niveau satisfaisant. [
] Nous considĂ©rons aussi que faire une grosse ferme usine n’est plus un modĂšle Ă©conomique appropriĂ©. Il y a d’autres formes de projets Ă  dĂ©velopper permettant d’ĂȘtre plus Ă  l’écoute d’un territoire. »
  • 27 janvier 2023 : Conseillers rĂ©gionaux, dĂ©putĂ© de la Gironde et dĂ©putĂ©s europĂ©ens du groupe Écologiste, Solidaire et Citoyen ont dĂ©noncĂ© le modĂšle de la ferme usine, au Verdon-sur-Mer.
  • Fin janvier 2023 : le PDG de Pure Salmon France et porteur du projet du Verdon-sur-Mer, Xavier Govare, rĂ©pond aux critiques des Ă©lus Ă©cologistes, en mettant en avant un modĂšle respectueux de l’environnement : « il n’est pas question de pomper de l’eau douce dans la nappe phrĂ©atique, de la fragiliser. 100 % de l’eau que nous utiliserons provient d’eau de mer et d’eau de l’estuaire de la Gironde. ». Il se veut aussi rassurant sur le bien-ĂȘtre animal : « Avec notre modĂšle de ferme aquacole en milieu fermĂ©, nous garantissons un espace biosĂ©curisĂ© rĂ©glant les problĂšmes sanitaires [
] Les Ă©tudes vĂ©tĂ©rinaires parlent de souffrance animale lorsqu’il y a plus de 15 % de masse de poissons par rapport Ă  85 % de masse d’eau. Nous serons Ă  7 %. ».
  • 25 fĂ©vrier 2023 : le prĂ©sident du conseil d’administration de Pure Salmon France, Xavier Govare, rencontre des habitants du Pays royannais, Ă  l’invitation de l’association Estuaire pour tous, Ă  Royan en Charente-Maritime. L’inquiĂ©tude d’un futur rejet quotidien de 3 500 mĂštres cubes d’eau traitĂ©e dans l’estuaire entraĂźne des Ă©changes tendus entre les protagonistes de cette rĂ©union.
  • 12 avril 2023 : Esther Dufaure et Alice SouliĂ©, Ă  la tĂȘte de l’association Eaux secours agissons, se voient assignĂ©es en justice par Pure Salmon, pour diffamation publique.
  • Juillet 2023 : sur la pĂ©tition lancĂ©e le 13 janvier par l’association, qui comptabilise plus de 47 000 signatures et le discours prononcĂ© Ă  la Commission des pĂ©titions du Parlement europĂ©en (PETI), l’entreprise agroalimentaire, Pure Salmon a retenu « 13 imputations diffamatoires ». Cette derniĂšre demande Ă  Eaux secours agissons le retrait de sa pĂ©tition et celui de la vidĂ©o de son audition Ă  la PETI, et leur rĂ©clame 32 000 euros au titre du prĂ©judice. L’association, elle, veut poursuivre ses « investigations sur la rĂ©alitĂ© des mĂ©gas #Ă©levages intensifs de saumons et les risques spĂ©cifiques de celui-ci au Verdon-sur-Mer ».
  • Septembre 2023 : Ă  la demande de l’État, Pure Salmon a dĂ» et doit retravailler sa demande d’autorisation environnementale concernant les Ă©tudes sur le prĂ©lĂšvement d’eau.
  • 29 septembre 2023 : le collectif Estuaire 2050 dit non. CrĂ©Ă© avant l’étĂ© 2023, en Charente-Maritime, il organise une rĂ©union d’informations Ă  l’Eguille-sur-Seudre. « Nous constatons que le grand public mĂ©connaĂźt ce projet. Notre intention est de communiquer sur son existence et d’en souligner les dangers », indique Eric Bentz, l’un des reprĂ©sentants du collectif. La commune et celle de Meschers-sur-Gironde ont quant Ă  elles adoptĂ©, prĂ©cĂ©demment, une motion contre l’unitĂ© de production de saumons.
  • 13 octobre 2023 : l’entreprise Pure Salmon, aprĂšs avoir retravaillĂ© sa demande d’autorisation environnementale, dĂ©pose son dossier aux services de l’État. Ce document ICPE (Installations classĂ©es protection de l’environnement) doit montrer que la ferme aquacole gĂ©ante respectera bien toutes les exigences environnementales.
  • 2 novembre 2023 : le procĂšs pour diffamation qui oppose la sociĂ©tĂ© Pure Salmon Ă  l’association Eaux secours agissons se tient au tribunal correctionnel de Bordeaux. Selon Me Lanty, avocate d’Esther Dufaure et Alice Soulier, la bonne foi et les bases factuelles sont suffisantes pour l’arrĂȘt des poursuites. Le jugement est mis en dĂ©libĂ©rĂ© et le tribunal rendra sa dĂ©cision le 7 dĂ©cembre.
  • 20 novembre 2023 : la Commission locale de l’eau (CLE) du SchĂ©ma d’amĂ©nagement et de gestion des eaux (Sage) des nappes profondes de Gironde donne un avis nĂ©gatif Ă  Pure Salmon. L’entreprise doit dĂ©montrer que ses forages dans la nappe de surface pour alimenter son usine ne viendront pas fragiliser la nappe souterraine, oĂč se trouve l’eau potable. Les Ă©tudes apportĂ©es sont jugĂ©es incomplĂštes.
  • 7 dĂ©cembre 2023 : poursuivie pour diffamation publique envers la sociĂ©tĂ© Pure Salmon l’association, Eaux secours agissons, est relaxĂ©e par le tribunal correctionnel de Bordeaux.
  • 22 mars 2024 : au Verdon-sur-Mer, se tient l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale d’Estuaire pour tous (EPT). Pour se prononcer sur l’installation de Pure Salmon, le collectif attend les rĂ©sultats de l’enquĂȘte publique qui se tiendra dans les prochains mois.

sources :

articles supplémentaires :


#eau #nappe #production #surproduction #capitalisme #communisme #anarchisme #commune #anarchie #scientisme #technique #technicisme #méga-ferme #industrie #industriel #catastrophe #écologie #pollution #élevage #ferme #france #allemagne #emirat #emirats #singapour #agir #action #soutien

tina@diaspora.psyco.fr

Maßtre-composteur, un métier qui a le vent en poupe...

Virginie Drouet a d’abord connu une premiĂšre carriĂšre dans le marketing commercial et scientifique au sein d’une entreprise d’électronique. Isabelle Gaton Moreteau a un diplĂŽme universitaire en mathĂ©matiques appliquĂ©es aux sciences sociales.
Elles se sont toutes deux reconverties en passant le diplĂŽme professionnalisant pour devenir maĂźtres-composteures.
«— Aujourd’hui, il y a une pĂ©nurie de maĂźtres-composteurs. C’est un mĂ©tier d’avenir, car les collectivitĂ©s s’aperçoivent que la collecte coĂ»te trop cher par rapport au compostage partagĂ©. Pourtant, la diversitĂ© des profils et la richesse des compĂ©tences apportĂ©es par les habitant·es, font des sites de compostages de vraies pĂ©piniĂšres Ă  changement vers une transition Ă©cologique et citoyenne.
Le compostage va bien au-delĂ  d’une simple pratique Ă©cologique : c’est une contribution significative Ă  la prĂ©servation du lien social ».

#écologie #compostage #déchets #bio-déchets #emplois

tina@diaspora.psyco.fr

Le SĂ©nat invente le « contrat derniĂšre embauche » pour les plus de 60 ans.

Non content d’avoir adoptĂ© « l’index senior », rejetĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale, la majoritĂ© sĂ©natoriale de droite a inventĂ© un nouveau type de contrat rĂ©servĂ© aux plus de 60 ans, avec de nouvelles exonĂ©rations Ă  la clĂ© pour les entreprises.

"Pourtant rien n’empĂȘcherait une entreprise de licencier Ă  59 ans pour recruter un autre senior de 60 ans", a-t-on objectĂ© Ă  gauche, laquelle gauche a, de son cĂŽtĂ©, longuement ferraillĂ© contre cet index, qu’elle juge ĂȘtre « un gadget » ​​​​​​​et un « leurre » ​​​​​​​alors que le taux d’emploi des plus de 55 ans est – avant mĂȘme le report de l’ñge lĂ©gal de la retraite – de 56 % seulement.

#retraites #réformes #emplois #séniors #entreprises #gadgets

tina@diaspora.psyco.fr
tina@diaspora.psyco.fr

Treize hectares de zone humide épargnés, Amazon le bec dans l'eau.

Pendant plus de deux ans, des associations telles que France Nature Environnement 25-90 ou les Amis de La Terre se sont battus aux cĂŽtĂ©s des municipalitĂ©s et d’habitants pour empĂȘcher la construction d’une plateforme logistique de 76 000 mÂČ dans l’aĂ©roparc de Belfort.
Le dĂ©lai pour faire appel est dĂ©sormais passĂ©. Amazon n’étendra ainsi pas ses activitĂ©s Ă  Belfort (Bourgogne-Franche-ComtĂ©). C’est une victoire pour toutes les personnes qui se sont battues pour prĂ©server la zone humide et les diffĂ©rents commerces locaux de la rĂ©gion.

D’aprĂšs un rapport des Amis de La Terre, entre 2009 et 2019, l’expansion de la vente en ligne a provoquĂ© la destruction de 85 000 emplois nets en France.

#justice #Ă©cologie #environnement #emplois#Ă©conomie #consommation

fiel@diaspora-fr.org

Nantes Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

SAUVONS LIFFRÉ, TERRE MENACÉE PAR L’EXPLOITATION INDUSTRIELLE

📣 Ce week-end du 4 et 5 juin plusieurs Ă©vĂ©nements sont organisĂ©s contre l’implantation d’une #USINE GÉANTE Ă  la pĂ©riphĂ©rie de #Rennes.

👉 Une usine #Bridor pour PRODUIRE QUOI ?
Des viennoiseries #industrielles et surgelĂ©es produites exclusivement POUR L’ #EXPORT.

🙈 Et alors quel est LE PROBLÈME ?
CE PROJET INDUSTRIEL C’EST :

âžĄïž 21 hectares de destruction de #bocages et de #zones-humides. L’essentiel de ces hectares seront impermĂ©abilisĂ©s.

âžĄïž une consommation de 200 000 mĂštres cubes d’ #eau par an (l’équivalent d’une ville de plus de 5000 habitants) alors que le dĂ©partement est placĂ© en Ă©tat de vigilance sĂ©cheresse jusqu’à l’automne


âžĄïž la rotation de 160 #camions par jour, le projet ne comprenant pas de voie ferrĂ©e.
La production est destinĂ©e pour plus de 70% Ă  l’exportation internationale !

C’est donc un projet #hors-sol et dĂ©sastreux pour l’ #Ă©cologie, Ă  contre-courant des engagements nĂ©cessaires pour limiter notre consommation et rĂ©duire nos Ă©missions de #CO2. Construit en bordure de deux forĂȘts ce projet menace Ă©galement la #biodiversitĂ© locale.

⛔ Symbole fort : le vice-prĂ©sident de la communautĂ© de #LiffrĂ© en charge de l’ #environnement a #dĂ©missionnĂ© aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© l’impact #Ă©cologique et l’absence de #dĂ©bat #dĂ©mocratique sur cette implantation.

👉 L’enquĂȘte publique a rĂ©vĂ©lĂ© que sur les 260 observations, 88% Ă©taient dĂ©favorables au projet !
MalgrĂ© l’opposition, l’implantation de l’usine du #multi-milliardaire #Le-Duff – soutenu par les #notables locaux – est toujours prĂ©vu. Les travaux devraient dĂ©buter en fin d’annĂ©e.

“Pourtant, quelles contributions ou services ces nouveaux emplois sont-ils censĂ©s apporter Ă  la qualitĂ© de vie des habitant.es de LiffrĂ© ? Existe-t-il une demande #locale et combien de #profils correspondent Ă  ce type d’ #emplois ? La #prĂ©caritĂ©, l’ #intĂ©rim et les petits salaires permettront-ils aux futurs salariĂ©.es de vivre et d’accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© locale ? En travaillant nuit et jour en sur une chaĂźne de production Ă  tempĂ©rature de 4° pendant combien d’annĂ©es ? Ou bien ne s’agit-il que de dĂ©panner les #Ă©tudiants rennais Ă  boucler leurs fins de mois comme l’écrivent les partisans du projet [
] Avec celles et ceux qui soutiennent un changement de cap, rassemblons-nous les 4 et 5 juin sur le site du projet pour dire non Ă  la #mal-bouffe, aux petits boulots sans avenir, aux #multinationales qui saccagent nos territoires et nos vies
 non au projet d’implantation d’une usine Bridor Ă  LiffrĂ© !
Il n’y aura pas d’emploi sur une planĂšte morte.” (CommuniquĂ© du week-end de lutte)

🌍 Au programme de ce week-end Ă  LiffrĂ© des dĂ©bats, une marche jusqu’au site menacĂ©, des animations et des rencontres
etc

📣 Plus d’infos sur ce week-end : https://facebook.com/events/s/weekend-de-rencontres-contre-b/1174317133393906/

[Liffré se situe à moins de 25km de Rennes, sur la route de FougÚres.]

fiel@diaspora-fr.org
#Nantes-Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

#INSOLITE #TĂȘteDeVeau #intoxiquĂ© #Addiction

Un candidat propose de casser vos #retraites, de #prĂ©cariser toujours plus vos #emplois, de rĂ©instaurer le "travail forcĂ© pour les #pauvres, d’achever de "dĂ©truire les #libertĂ©s, de #privatiser la #santĂ© et l’ #Ă©ducation,et de donner toujours plus aux ultra #riches. Il refuse tout dĂ©bat, et pourtant, il est annoncĂ© gagnant aux #Ă©lections.

Quelle est donc cette diablerie ? Qui sont ses #électeurs ? Aiment-ils souffrir ? En avez vous déjà vu en vrai ? Quelle est leur vie ?

#elections #présidentielles #2022 #au-pas-de-course #sinon #crÚve

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #humeur #salaire #emplois #qualifications #C-dans-l’air #changement #rĂ©flexion #Ă©tude #foutage-de-gueule #mywork

N’importe quoi
Pour gagner plus d’argent
 il faut que les salariĂ©s Ă  faibles salaires et faibles qualifications
.. changent d’emplois
. dixit Nicolas Bouzou Directeur du cabinet de conseil AsterĂšs ..
traverser la rue.. peut-ĂȘtre ? On voit tout de suite qu’il a fait des Ă©tudes secondaires et surtout qu’il a beaucoup rĂ©flĂ©chi !!!! Ah oui ! alors non seulement ils sont mal payĂ©s mais ils font en plus des travaux inutiles. Si non, s’ils changent de mĂ©tier leurs anciens jobs seront occupĂ©s encore par des gens qui Ă  leur tour gagneront moins, « mais c’est pas grave pour un an ou deux » 


Mais bien sĂ»r !!!! Et pourquoi ne pas payer directement et correctement ces salariĂ©s « non qualifiĂ©s » mais aux travaux indispensables Ă  la vie de tous les jours ?
.
 (C dans l’air 8 janvier 2022) Mireille MOUTTE

bliter@diaspora-fr.org

PÔLE #EMPLOI : LA #MACHINE À #FLIQUER LES #CHÔMEURS

Un mois aprĂšs la mise en place de la #rĂ©forme de l’ #assurance #chĂŽmage, quid de son organisme destinĂ© Ă  « aider » les demandeurs d’emploi Ă  en retrouver un : #PĂŽleEmploi ?

MalgrĂ© un #personnel et un #budget consĂ©quent, mĂȘme s’il n’est pas Ă©pargnĂ© par les cures d’ #austĂ©ritĂ©, PĂŽle Emploi peine Ă  se montrer efficace. C’est en tout cas ce qui ressort d’un #rapport de la #CourDesComptes paru le 16 juillet 2020.

NĂ© d’une rĂ©forme visant Ă  fusionner l’ #ANPE et les #AssĂ©dic, Ă  l’heure du #chĂŽmage de masse et des #destructions d’ #emplois par une #Ă©conomie #dĂ©rĂ©gulĂ©e, on peut se demander, Ă  juste titre, Ă  quoi sert PĂŽle Emploi ?

À retrouver un emploi correspondant Ă  notre profil de #candidat, Ă  nos #formations et #expĂ©riences #professionnelles ? Ou tout simplement Ă  #fliquer ? A #pĂ©naliser ? A #culpabiliser ?

Demandeur d’emploi pendant trois ans et ayant eu affaire Ă  la « machine » PĂŽle Emploi, Jean-Pierre Reymond, #journaliste, auteur de « PĂŽle emploi : machine Ă  asservir », paru aux Ă©ditions Max Milon a tentĂ© de nous donner des Ă©lĂ©ments de #rĂ©ponse.

https://www.youtube.com/watch?v=AwoPDkhr_m4
#politique #analyse

jaune_lola@diaspora-fr.org

#bonne-nouvelle : #victoire pour la Chapelle Darblay !

Il s'agit du seul site produisant du #papier 100% recyclé en France...

Mercredi 28 avril, sous l’impulsion d #Attac, de la #CGT et de #Greenpeace, les membres du collectif Plus jamais ça et les salariĂ©s en lutte ont occupĂ© pendant 8 heures le quai du ministĂšre de l’Économie, des Finances et de la Relance afin que le gouvernement garantisse le redĂ©marrage de l’intĂ©gralitĂ© des activitĂ©s de la Chapelle Darblay, derniĂšre usine française de papier 100 % recyclĂ©.
Toute la matinĂ©e, animations et interventions des salariĂ©s de la Chapelle Darblay et des porte-parole des diffĂ©rentes organisations de Plus jamais ça, se sont succĂ©dĂ©es pour dĂ©fendre les prĂšs de 1000 #emplois directs et indirects et l’excellence Ă©cologique du site.
AprĂšs avoir fait la sourde oreille et devant la dĂ©termination collective des occupants, AgnĂšs Pannier-Runacher, ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l’Industrie a acceptĂ© de recevoir une dĂ©lĂ©gation des salariĂ©s et du collectif Plus Jamais Ça. A la sortie de cette discussion, la ministre s’est engagĂ©e Ă  ce que la Chapelle Darblay reste un site papetier et qu’aucune offre de reprise ne soit acceptĂ©e sans l’aval des salariĂ©s.
Un peu plus d’un an aprĂšs sa crĂ©ation, le collectif #PlusJamaisCa dĂ©montre que l’industrie française a un avenir si elle rime avec Ă©cologie. C’est une victoire concrĂšte pour cette alliance inĂ©dite, qui conjugue justice sociale et justice environnementale et au sein de laquelle Attac s’investit pleinement.
#recyclage #luttes

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

3 mn hebdomadaires pour comprendre l' #Ă©conomie

J'adore #LaBulleéconomique de #MarieViennot

https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique

Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?
RĂ©Ă©couter Aides publiques aux entreprises : conditions peu claires, rares remboursements et demain ?

Quand une entreprise ferme ou licencie, se pose la question du remboursement des aides qu'elle a pu toucher au préalable. Un rapport parlementaire prÎne plus de clarté dans les contrats. Mais les pouvoirs publics peuvent-ils imposer leurs conditions aux entreprises ? Question de volonté politique.

Bridgestone a dĂ©cidĂ© de fermer son usine de BĂ©thune aprĂšs avoir touchĂ© des aides de l'Etat, la RĂ©gion, l'agglomĂ©ration. Seule l'agglo a lancĂ© une procĂ©dure pour ĂȘtre remboursĂ©e, Bridgestone conteste, c'est entre les mains de la justice.

Nous sommes Ă  BĂ©thune, fin novembre, lors d’une journĂ©e d’action, devant l’usine qui fermera dĂ©finitivement ses portes le 2 mai. Le dĂ©lĂ©guĂ© CGT qui accuse, n’est pas le seul Ă  pointer les aides publiques dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© la multinationale japonaise.

MĂȘme dans le camp des RĂ©publicains, un dĂ©putĂ© de l'Aisne propose de durcir les lois pour que les aides nationales comme le CrĂ©dit Impot Recherche ou le CrĂ©dit Impot CompĂ©titivitĂ© Emploi soit remboursable.

Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Un rapport parlementaire rendu la semaine derniùre le dit ainsi.

Il est immoral que l’usine de Bridgestone ferme aprĂšs avoir reçu un million 800 000 euros du #CICE, le CrĂ©dit Impot CompĂ©titivitĂ© Emploi, et 620 000 euros d’aides rĂ©gionales, mais aucune lĂ©gislation ne lui impose de rembourser ces aides. Rapport de la mission parlementaire sur la conditionnalitĂ© des aides publiques aux #entreprises.

#Bridgestone, et avant #Whirlpool, #Ford, #Goodyear, #Continental
 toutes ces entreprises avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aides publiques avant d’ĂȘtre fermĂ©. Immoral donc mais lĂ©gal.

" En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les aides publiques ne sont ni conditionnĂ©es Ă  l’interdiction de licencier, ni Ă  l’obligation de rembourser des #aides en cas de licenciement explique la mission parlementaires sur la conditionnalitĂ© des aides publiques dans son rapport".

Quand la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© liquidĂ©, comme le fut il y a deux ans WN, le repreneur de Whirlpool, l'espoir de rĂ©cupĂ©rer les fonds devient mĂȘme nul.

Des aides non conditionnées à l'interdiction de licencier

L’un des rares cas oĂč un remboursement d’aide publique est prĂ©vu dans la loi, c’est dans la loi Florange, depuis 2014, mais c’est limitĂ© Ă  certaines aides et Ă  deux ans. Et il y a deux conditions : que l’entreprise compte plus de 1000 salariĂ©s, et qu’elle n’ait pas accompli les efforts nĂ©cessaires pour trouver un repreneur.

Les dĂ©putĂ©s de la mission qui a rendu ce rapport - essentiellement des dĂ©putĂ©s En Marche proposent d’abaisser ce seuil Ă  500, mais cela n’empĂȘcherait pas les contentieux juridiques autour de la notion d’effort nĂ©cessaire.

Pour Bridgestone, ni l’Etat, ni la RĂ©gion n’ont demandĂ© de remboursement, seule l’agglomĂ©ration de #BĂ©thune-Bruay poursuit ce combat.

On rĂ©clame le remboursement d’un million 250 000 euros. Aujourd’hui ils ont dĂ©posĂ© un recours, c’est donc entre les mains de nos services juridiques. On va rĂ©clamer cette somme parce que c’est de l’argent public, le contrat n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©, on lachera pas l’affaire. Steve Bossard en charge du dĂ©veloppement Ă©conomique de l'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay rencontrĂ© lors du tournage d'un Grand Reportage de la rĂ©daction sur Bridgestone.

" C'est entre les mains des juridictions administratives qui pourront statuer sur le bien fondé des prétentions des parties en présence " confirme Bridgestone.

Mais ces prétentions, ou conditions étaient-elles clairement définies ? Souvent non. La mission parlementaire propose que les contrats passés entre les pouvoirs publics, et les entreprises soient plus clairs. Bien, mais est-ce possible ?

Là encore #Béthune est un cas d'école. A quelques kilomÚtres de l'usine de Bridgestone, va ouvrir prochainement, à Douvrin, la premiÚre usine de batterie électrique de France. Un projet européen.

L’Etat met 690 millions d’euros, la RĂ©gion 80 ; et l’agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay 13 millions. Pourtant, elle n’a obtenu aucune garantie sur l' #emploi. Idem pour la RĂ©gion, et l’Etat.

Quand on lit les documents de présentation de ce projet, on lit d'ailleurs : en 2023, 200 à 300 emplois, 2024, 350 à 500 #emplois, 2025, 600 à 1000 emplois, 2030, 1400 à 2000 emplois, puis à la ligne suivante " Il s'agit à ce stade d'estimations, le nombre d'employés dépendra de la #compétitivité réelle d'ACC et du niveau du marché automobile européen, impactant directement la demande en batterie et le volume de production ".

La seule condition, c'est de réaliser l' #investissement sur le territoire, " les emplois suivront forcément " m'a répondu AgnÚs #Pannier-Runacher lors d'une interview le 23 mars 2021, mais c'est une conséquence espérée, pas une condition préalable.

Si l'on exige des garantie rigides sur l'emploi, cela limite la capacité du chef d' #entreprise à licencier en cas de difficultés économiques et donc sa liberté d'entreprendre. Mais les obstacles à l'édiction de conditionnalités exigeantes pour les entreprises sont davantage politiques que juridiques. Anémone Cartier-Bresson, professeur de droit public auditionnée par la mission parlementaire

Collectivités locales, régions, Etats sont en concurrence pour attirer les investissements. Plus de conditionnalités, c'est clairement moins d'attractivité, trouver cet équilibre entre exigences et confiance est un choix politique.

Vers plus de conditions et de remboursements grĂące Ă  l'UE ?

A l’heure oĂč la France, et l’Europe s’apprĂȘtent Ă  verser des milliards d’euros aux entreprises pour leur plan de relance, ces fonds seront-ils versĂ©s sans conditions ?

Non, rassure la juriste Anémone Cartier-Bresson, " car aucune #aidepublique n'est donnée sans condition. Il faut toujours énoncer un objectif". L'Union Européenne veille au grain, et si elle a accepté toutes les aides covid au nom de l'urgence économique, pour les plans de relance, elle ne déboursera l'argent (40 milliards d'euros pour la France) que si les projets financés respectent ses critÚres : dont la transition verte, numérique, et des créations d'emplois.

Les rĂ©formes et les investissements proposĂ©s s'attaquent Ă  un ou plusieurs des dĂ©fis dĂ©crits dans les recommandations par pays de l’État membre. 2)
Les réformes et investissements proposés contribuent aux transitions numériques ou vertes, aller au-delà des questions abordées dans les recommandations par pays. 3)
Les réformes et #investissements proposés contribuent à renforcer efficacement la potentiel de #croissance durable, création d'emplois et résilience économique et sociale, et atténuer l'impact économique et social de la crise tout en favorisant la cohésion et convergence.

Un contrÎle sera mené a postériori, et si des irrégularités sont constatées, les Etats devront récupérer l'argent versé. S'ils ne le font pas, c'est la commission qui les poursuivra.

En théorie, c'est donc possible que le plan de relance européen oblige les Etats, dont la France, a améliorer leur suivi des milliards qu'ils distribuent aux entreprises.

En pratique, cela va nécessiter un couteux bataillon de fonctionnaires (ou consultants extérieurs) vérificateurs.

Nous donnerons nous les moyens de contrĂŽler demain le bon usage des milliards versĂ©s aujourd'hui ? Excellente question Ă  garder en tĂȘte, quand reviendra l'idĂ©e de rĂ©duire les #dĂ©pensespubliques, une fois la crise sanitaire passĂ©e.

#franceculture #france-culture #podcast #baladodiffusion #délocalisation #capitalisme #fondsdinvestissement #fondsdepension #bourse #actionnariat #crédit #dettepublique #investissement #banque #actionnaires #labulleeconomique #bulleéconomique #viennot