#éducation

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La nouvelle école de la forêt

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La nouvelle école de la #forêt

Alors que les confinements successifs contraignent les enfants à rester enfermés, un groupe de parents se met à rêver d'une école de la forêt dans le parc naturel régional du Morvan. Léa Minod retrace près de trois ans de bataille pour que cet établissement hors norme et hors contrat voie le jour : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/la-nouvelle-ecole-de-la-foret-8312840

#école #éducation #apprentissage #podcast

bliter@diaspora-fr.org

10 #Réflexions de #FranckLepage - #Ordalie du #Voyageur

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Franck #Lepage, né à Paris le 17 novembre 1954, est un #militant de l' #éducation #populaire, notamment connu pour avoir créé le #concept de « #conférences #gesticulées ».

Il a été jusqu'en 2000 directeur des programmes à la Fédération française des Maisons des jeunes et de la #culture et chargé de recherche associé à l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire1. En 2007, il a été l'un des fondateurs de la coopérative d'éducation populaire Le Pavé (dissoute en 2014)2. Il crée une première « conférence gesticulée » en 2006, un spectacle mêlant des éléments autobiographiques de son expérience professionnelle et des références académiques (en sociologie notamment), lui permettant de développer une vision critique du rôle de la culture institutionnelle3. Il réitère le principe en 2010 avec un nouveau spectacle de « conférence gesticulée » ayant pour thème l'enseignement et l'éducation4,5. Par la suite, il accompagne d'autres personnes au sein de coopératives d'éducation populaires, traitant de divers thèmes liant expérience personnelle et analyse critique dans des « conférences gesticulées ».
Source - Wikipedia

https://www.youtube.com/watch?v=YmdK4jhUSTM
#politique

sofianoctua@diaspora.psyco.fr

"Le voyageur qui fait le tour de la Terre constate à quel point extraordinaire la nature humaine est identique à elle-même, aux Indes, en Amérique, en Europe, en Australie, partout.
Et cela est surtout vrai dans les collèges et les universités.
Nous sommes entrain de produire, comme au moyen d’un moule, un type d’être humain dont l’intérêt principal est de trouver une sécurité ou de devenir quelqu’un d’important ou de passer agréablement son temps en pensant le moins possible.
L’ #éducation conventionnelle ne nous permet d’atteindre que très difficilement à une pensée indépendante.
La conformité mène à la médiocrité.
Etre différent du groupe ou résister au milieu n’est pas facile et est souvent dangereux dans la mesure ou nous rendons un culte au succès.
L’aspiration au succès, cette poursuite d’une récompense dans le monde matériel ou dans le monde soit disant spirituel, qui est une recherche de sécurité intérieure ou extérieure ; le désir d’un confort ou d’un réconfort, tout ce processus, étouffe le mécontentement, met fin à la spontanéité et engendre la peur.
Et la peur bloque la compréhension intelligente de la vie."
#Krishnamurti 1953

https://youtu.be/MOtXzbCHwhg?si=h8g4Y9QL67H8p-vh

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Nedjib Sidi Moussa : "Je suis frappé par la nocivité de l'usage des smartphones et des réseaux sur mes élèves"

#politique #enseignement #éducation #lobotomie

Kévin Boucaud-Victoire
8–10 minutes

Marianne : Depuis des années, vous êtes professeur contractuel, un statut précaire. Pouvez-vous revenir dessus ?

Nedjib Sidi Moussa : Après avoir enseigné plusieurs années dans le supérieur, essentiellement en tant que vacataire, je suis devenu professeur contractuel d’histoire-géographie dans le secondaire. De source ministérielle, la part des enseignants non titulaires au sein de l’Éducation nationale s’élève à 7,5 % (soit 65 000 personnes). Mais ce chiffre, en hausse depuis 2010, masque de fortes disparités spatiales. En effet, dans certains établissements jugés « difficiles », les contractuels peuvent représenter jusqu’à un tiers du corps enseignant. Sans même parler d’autres catégories comme les assistants d’éducation (AED) ou les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).

Ce statut semble peu défendu par les syndicats et vous notez que les titulaires vous prennent souvent de haut…

Face à ce phénomène, les directions syndicales peuvent donner le sentiment de ne pas en faire assez. Néanmoins, j’aimerais rappeler que le taux de syndicalisation des enseignants est passé de 45 % au début des années 1990 à 30 %. Ensuite, les syndicats regroupent surtout des titulaires qui ont passé un concours après leurs études et sont attachés au statut de fonctionnaire dont ils craignent la remise en cause. Enfin, si les syndicats revendiquent la titularisation des contractuels, les modalités varient selon les organisations.

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Mais cette question ne saurait être réglée sans la participation des premiers intéressés considérés comme des variables d’ajustement ou des menaces pour la fonction publique. C’est à cette aune qu’il faut comprendre l’attitude méfiante, voire méprisante, de certains titulaires à l’égard des contractuels. Je tiens toutefois à souligner le comportement exemplaire de nombreux autres collègues attachés au service public, sans esprit corporatiste.

Vous soulignez que vos élèves sont le fruit « des mutations profondes qui ont transformé des décennies durant les classes populaires ». Qu’entendez-vous par-là ?

Mes élèves, des préadolescents au collège ou des adolescents au lycée, sont avant toute chose des enfants de la société française et du XXIe siècle. Dans leur grande majorité, ils partagent les goûts musicaux, le style vestimentaire ou encore la façon de parler des jeunes de leur génération. Mais ils présentent aussi d’autres caractéristiques propres à leur milieu. En effet, j’ai été systématiquement affecté dans des établissements classés en Réseau d’éducation prioritaire (REP), dans des quartiers défavorisés de la banlieue parisienne que l’on désigne pudiquement par l’expression « quartiers populaires ».

« Les mutations qui m’ont le plus frappé concernent le rapport à la technologie, à commencer par l’usage tout à fait nocif des smartphones, d’internet et autres réseaux sociaux. »

Par conséquent, mes élèves sont aussi, pour la plupart, des enfants des segments les plus fragilisés du prolétariat de ce pays, dont les parents ou grands-parents sont souvent nés au Maghreb ou en Afrique subsaharienne, tout en affirmant une sensibilité religieuse, surtout musulmane, et plus rarement chrétienne. De mémoire, un seul de mes collégiens s’est présenté comme athée en réaction à la religiosité ambiante. Au regard de mon expérience – puisque je viens, à peu de chose près, du même milieu et que j’ai aussi travaillé, durant mes études, comme animateur et AED auprès de publics modestes –, les mutations qui m’ont le plus frappé concernent le rapport à la technologie, à commencer par l’usage tout à fait nocif des smartphones, d’internet et autres réseaux sociaux.

Ensuite, j’ai constaté l’ampleur de la dépolitisation, ou du caractère « exotique » de la vie politique, chez l’écrasante majorité de mes élèves qui n’ont jamais vu de militant ou de syndicaliste. Enfin, j’ai remarqué l’influence déplorable de la criminalité, en particulier chez les garçons, qui véhicule un mode de vie basé sur l’argent, le pouvoir et la violence, aux antipodes des valeurs promues par le vieux mouvement socialiste.

Vos élèves semblent très préoccupés par vos origines…

Si mes élèves ont statistiquement plus de chances d’avoir en face d’eux une enseignante plutôt qu’un enseignant – puisque le métier est surtout exercé par des femmes – il est moins probable, en particulier dans ma discipline, de tomber sur un professeur qui porte un patronyme similaire au mien et qui recèle donc quelque chose de « familier » chez certains d’entre eux, voire de « mystérieux » puisque je m’amusais à ne pas répondre à leurs questions sur mes origines.

« La question identitaire s’exprime chez eux avec une plus grande intensité à l’occasion des compétitions sportives, des conflits internationaux ou des échéances électorales. »

Mais le plus important réside à mon avis dans le fait que ces jeunes se trouvent à une période cruciale de leur vie, entre l’enfance et l’âge adulte, ce que semblent oublier les personnes promptes à les stigmatiser en raison de leurs agissements. En réalité, quand ils m’interrogent sur mes origines, c’est un moyen de parler des leurs ou de celles de leurs camarades, et par extension de leur place dans cette société. Rien que de plus normal quand son histoire familiale est marquée par l’immigration.

Vous notez que durant la présidentielle, ils évaluent tous les candidats selon une grille de lecture binaire : « raciste/antiraciste ». Enfin, on vous rapporte des incidents durant le ramadan. Comment expliquez-vous que la question identitaire prenne autant de poids ?

Il y a des effets de contexte. La question identitaire – qui a envahi l’espace public sur des modalités qui ressemblent aux chamailleries de cour de récréation – s’exprime chez eux avec une plus grande intensité à l’occasion des compétitions sportives, des conflits internationaux ou des échéances électorales. C’était le cas des présidentielles de 2022 avec les provocations haineuses d’Éric Zemmour qui rendaient Marine Le Pen moins « dangereuse » aux yeux de mes élèves…

À LIRE AUSSI : "Le discours de Zemmour reprend les obsessions de l’extrême droite autour de la question algérienne"

À leur niveau et avec leurs mots, ils cherchaient à comprendre qui, parmi les candidats (dont ils ignoraient tout), ne remettait pas en question la légitimité de leur présence ou celle de leurs proches en France. C’est sans doute simpliste mais c’est fondamental. Il faut partir de cette réalité.

Votre histoire raconte plus largement la précarisation d’une partie des diplômés, notamment des titulaires d'un doctorat. Pouvez-vous revenir dessus ?

Après avoir soutenu une thèse en science politique, il y a maintenant dix ans, je me suis heurté à l’impossibilité de trouver un emploi stable dans l’enseignement supérieur et la recherche – voire dans d’autres secteurs. C’est là aussi une problématique qui a été récemment mise en lumière à travers plusieurs mobilisations de travailleurs précaires ou de docteurs sans poste, en particulier dans les sciences humaines et sociales.

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Le nombre de postes offerts au concours a chuté au cours des dernières années, aggravant des logiques malsaines de concurrence, de clientélisme et de conformisme. Tout cela au détriment des personnels, toutes catégories confondues, des étudiants – sans lesquels l’université n’aurait pas lieu d’être – et de la connaissance. Dans le secondaire comme dans le supérieur, le service public est mis à mal depuis trop longtemps, au détriment de ses usagers.

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  • Nedjib Sidi Moussa, Le remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue, L'échappée, 224 p., 18 €

https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/nedjib-sidi-moussa-jai-constate-la-depolitisation-et-linfluence-de-la-criminalite-sur-les-eleves

frenchhope@diaspora-fr.org

Patrick Barrabé sur X : "Oui, ce type d'enseignant existe. Dommage qu'il faille le rappeler. Ce qui devrait être la norme est en fait l'exception en France. J'en ignore la cause, mais c'est un fait. Bravo à Emilie Hanrot 🤗 Elle a un compte Instagram et une chaîne Youtube : KifferLécole . https://t.co/ dvhLH72BNq" / X

#école #éducation #instruction

magdoz@diaspora.psyco.fr

SPY
https://spy.lip6.fr/
Sur #Framalibre : https://framalibre.org/content/spy

SPY est un #jeu sérieux conçu à destination d' #élèves de cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) pour s'initier aux bases de la #programmation #informatique. Tu devras programmer un #robot pour l'aider à explorer une base secrète et s'en échapper sans être détecté. Tu apprendras à utiliser des actions, des #structures de contrôle, des opérateurs et des capteurs. Sauras-tu les utiliser au moment opportun ? A toi de #joueur...

#SPY ! trop fort ! Je viens de le découvrir aujourd'hui, sur #Frama !

C'est le genre de jeu qui accroche, ... et si c'est ludique, ça fait surtout travailler la réflexion et la #logique !
Il existe déjà Le chevalier de la programmation, mais SPY a le mérite d'être #LogicielLibre, + aucun besoin de s'inscrire, le site donne un code pour poursuivre les niveaux, et le jeu est même mieux que le jeu propriétaire du chevalier, je trouve ! :)

C'est TOP ! :)
Disponible pour tous : PC MAC Android Apple
#École #Collège #Éducation #B2I

++ pdf : https://hal.science/hal-04144205 #TICE #CNRS #LIP6 #SORBONNE-UNIVERSITE

magdoz@diaspora.psyco.fr

Dictionnaire Collectif de la Langue de Bois et des concepts opérationnels

Lien direct vers le dico : http://www.ardeur.net/wp-content/uploads/2015/04/dictionnaire_collectif_de_la_langue_de_bois-2.pdf (téléchargement en #pdf)
#Dictionnaire #Collectif de la #LangueDeBois et des #ConceptsOpérationnels

(voir au bas de cette page du site l'ardeur https://www.ardeur.net/liens/liens-ressources/ à Franck #Lepage et son équipe)

Dictionnaire collectif de la langue de bois…En 1968, un #philosophe aujourd’hui oublié, Herbert #Marcuse, nous mettait en garde: nous ne pourrions bientôt plus critiquer efficacement le #capitalisme, parce que nous n’aurions bientôt plus de #mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle #développement, la #domination s’appelle #partenariat, l’ #exploitation s’appelle gestion des ressources humaines #RH, et l’ #aliénation s’appelle #projet. Des mots qui ne permettent plus de #penser la #réalité, mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’infini. Des «concepts opérationnels» qui nous font désirer le nouvel esprit du capitalisme, même quand nous pensons naïvement le combattre. Notre #langage est doucement fasciste, si l’on veut bien comprendre le #fascisme comme l’élimination de la contradiction. #GeorgesOrwell ne s’était pas trompé de date: nous avons failli avoir en #1984 un «ministères de l’ #intelligence». Assignés à la positivités, désormais, comme le prévoyait Guy Debord: Tout ce qui est bon apparaît, tout ce qui apparaît est bon…

Ainsi, par exemple, nous sommes tous plus ou moins conscient de l’impérieuse nécessité de nous opposer à la «démarche #qualité», s’agissant de l’intervention sociale, culturelle, éducative, ou médico-sociale. Mais à moins d’avoir sérieusement approfondi la question, cette nécessité reste pour le moment au niveau d’une intuition. Il nous semble que quelque chose ne va pas dans cette démarche. Mais comment s’opposer à la «qualité» à moins de passer pour un fou ou un saboteur? Nous ne le pouvons pas! A moins de dévoiler le mensonge du langage, nous sommes désormais condamnés à accepter TOUT ce qui se présente sous cette démarche. La question stratégique qui se pose à nous est donc: «comment nous réapproprier un langage critique» qu’on nous a interdit, volé, maquillé, dont on nous a dépossédé? De quelle manière? cela est-il simplement possible, et à quel prix? Nous appelons " #éducation populaire", ce travail de réappropriation, d’interrogation des évidences, et de reconquête d’une pensée critique.

#Ardeur #Lardeur #Novlangue #Politique #Totalitarisme #Néolibéralisme #UE #OCDE #Macron #Économie #Libéralisme