#choix

dunoir@diaspora-fr.org

#A69 #Écologie #environnement #ActionDirect #Sabotage

Lacroisille/Appelle (Tarn) : La série d’attaques contre l’A69 continue

Quand le monde du béton s’enflamme encore et encore
IAATA / samedi 25 mai 2024

Dans la nuit du 23 au 24 Mai, un nouveau feu de joie a étincelé sur cet horizon grisonnant

Le GIEC à pour but de montrer sa présence sur le terrain national fRançais afin de contrer le manque de justice écologique par la destruction d’engins de chantier.

Les concessionnaires et maître d’œuvre sentent leur projet menacé que se soit sur les plans juridique, de l’opinion publique ou de l’opposition citoyenne. Ils tentent de l’imposer par la force pour ne pas perdre une miette de juteux profits que leur promet l’accaparement des terres.

Il est encore temps de faire machine arrière !
Les voies légales sont désespérément lentes ce qui pourrait permettre de voir surgir le béton avant même le résultat juridique des recours sur le fond. Nous n’avons d’autres choix que d’intervenir malgré la surveillance et la lourde répression, pour avoir une chance que la population ait son mot à dire sur la question des ressources communes, nous ne voulons pas un nouveau passage en force de l’état.

Ce n’est pas par plaisir que nous risquons des années de #prison, mais l’état actuel de la " #démocratie" ne nous laisse pas le #choix ! Nous invitons les autorités « in » compétentes à faire face à leurs responsabilités au sujet de #projets ènutiles et destructeurs de la #nature avant le point de non retour.

Nous demandons l’abandon du projet, l’amnistie pour toutes celleux qui sont poursuivi.e.s pour leurs oppositions à des décisions écocidaires. Celleux qui sont enfermé.e.s et restreint.e.s de leur liberté. Nous n’avons pas d’autre choix que de continuer tant que ce projet ainsi que les autres projets #écocidaires ne soient pas abandonnés.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #vieillesse #DMD #suicide #assisté #choix #vie #mort #lois #droit #photographie #photo-amateur #myphoto

Rien ne passe après tout si ce n‘est le passant

Cet article est le dernier publié par Jacqueline Jencquel, 78 ans, qui défendait la fin de vie choisie, et s’est donnée la mort comme elle l’avait souhaitée en fin de semaine dernière. L’information a été confirmée par son fils à Nathalie Rouiller, journaliste de Libération. «Le Temps», 2 avril 2022.

C‘est une chose au fond que je ne puis comprendre, cette peur de mourir que les gens ont en eux. Comme si ce n‘était pas assez merveilleux que le ciel nous ait paru un moment si tendre (Aragon).

Et pourtant , au moment de passer à l’acte, j’ai peur. Je ne peux pas écrire un texte, que je voudrais militant, alors qu’en réalité je ne suis qu’une vieille égoïste qui ne se résigne pas à changer son style de vie dont elle n’a plus les moyens. Je regarde autour de moi, je vois bien la souffrance de la majorité de la population mondiale Quelle importance a ma vie ou ma mort? C’est un privilège de pouvoir écrire et d’être publié, même si on n’écrit que des conneries. Je ne suis un exemple pour personne. Une hédoniste qui peut choisir le moment de sa mort. Quel luxe! J’ai vécu la vie que j’ai voulu vivre. J’ai fait du mieux que j’ai pu et maintenant je suis au bout du rouleau. Et alors? Je ne cherche pas la compassion car je ne suis pas une victime.

J’aurais aimé pouvoir mettre mes talents au service de la communauté mais je ne sais pas comment m’y prendre ni à qui m’adresser.

Je réfléchis sans trouver de réponse ni de solution, alors je suis résignée et en même temps, je n’aime pas ce mot car -au risque de me répéter – je ne suis pas une victime.

Je veux mourir chez moi, entourée de mes livres de mes photos et de mes objets familiers. Personne ne pourra m‘accompagner. Pourquoi pas? Car il y a une loi idiote: non- assistance à personne en danger. En danger de quoi? De mourir? Mais j‘ai l‘âge de mourir. Le danger est de vieillir encore plus. La dépendance et la décrépitude me font bien plus peur que la mort. Je ne veux pas devenir plus vieille. C‘est mon choix. Mon droit aussi. Il est inscrit dans la Constitution, ce droit. Et pourtant , on ne me permet pas de festoyer, entourée de mes proches. Et pire encore, si je n‘avais pas le pentobarbital, interdit pour les humains , mais autorisé pour les chiens – il faudrait que je me jette sous un train, traumatisant ainsi le conducteur et les passagers. Ou bien que je fasse comme mon voisin , Romain Gary, me tirer une balle dans la bouche, offrant le spectacle de ma cervelle éclatée pendant que je baignerais dans une mare de sang. Est-ce plus légitime que de prendre le bon barbiturique pour m‘endormir tranquillement?

Par contre, on fait de la pub pour des cercueils, des tombes, des couronnes mortuaires. Et ces pubs vous affirment qu‘il faut préparer sa mort. Ce n‘est pas préparer sa mort que se soucier de son cercueil, puisqu‘une fois dedans, on sera déjà mort. Je ne veux ni de cercueil ni de tombe. Je veux être incinérée et me transformer en plante dans le jardin de mon fils à Bali. Si ce n‘est pas possible, ce n‘est pas grave.

Rien n‘est grave, sauf le locked- in syndrome (Frédéric Beigbeder).

Je n‘ai pas eu envie de m‘exiler pour mourir et j‘ai la chance de pouvoir choisir car j‘ai le bon produit. Pourquoi? J‘y ai pensé en amont. C‘est tout.

Législateurs français, quand allez-vous comprendre que cette liberté n‘enlève rien à personne? Et que cette interdiction me prive, moi, de ceux que j‘aime lorsque le moment est venu pour moi de mourir? Ce moment est très important et je veux le vivre en pleine conscience. J‘ai 78 ans , pas 48, ni 58 ni même 68. C‘est assez, non?

Je ne veux pas assister à ma propre déchéance. Je ne veux pas être déjà mourante pour avoir le droit de mourir. Je suis vieille mais encore lucide et capable de discernement.

Le monde ne me plaît plus. Il n‘y a plus de sages ni de philosophes qui le dirigent. Plus que des idéologues fanatiques et des imbéciles qui les suivent. Paris est sale. La Seine est devenue une poubelle, tout comme les lacs et les océans de toute la planète.

Et maintenant, la guerre! On s’y attendait et on ne s’y est pas préparé. Et pourtant, c’était tellement prévisible.

Je suis trop vieille pour protéger mes enfants. Autant ne pas être une charge additionnelle. Le moment est venu.

Je me suis battue pour des libertés encore fragiles, même si elles semblent acquises: les vrais droits des femmes: droit de vote et de planifier nos familles en utilisant la contraception et- dans le pire des cas – l‘ IVG.

Aujourd‘hui je revendique mon droit à l‘ IVV (interruption volontaire de vieillesse).

Je regrette de ne pas pouvoir être entourée de ceux que j‘aime.

Je n‘ai pas envie de mourir dans un autre lit que le mien.

Je ne veux être à la charge de personne et je ne peux pas attendre de mon mari – qui ne m‘aime plus – de continuer éternellement à m‘entretenir. J‘ai accompli ma tâche: lui donner une belle descendance dont je me suis bien occupée et à laquelle j‘ai transmis mon amour des mots, de la réflexion et de la beauté. Grâce à lui, j‘ai pu passer mes dernières années dans de beaux endroits, accompagnée de personnes que j‘ai eu envie de voir et sans obligations autres que celles que je me suis imposées à moi-même.

En fait , je pars au bon moment. Un peu triste de ne pas pouvoir le partager, ce moment. En même temps, pourquoi obliger les enfants à voyager en cette époque de Covid et de guerre?

Ils ont assez de soucis et voir sa mère mourir n’est probablement pas tellement marrant. Alors festoyer? Je n’en ai même plus envie. Le malheur des autres est omniprésent. Je veux juste m’endormir, ne plus avoir mal à la tête, mal au bide, tous ces maux qui accompagnent la vieillesse et dont on n’a pas envie de parler car cela n’intéresse personne.

Difficile à réaliser, ce planning d’une mort choisie et organisée, comme un mariage ou un baptême. J’aurais pu le faire il y a deux ans, comme prévu. Mais la naissance de mon petit-fils le jour de mon anniversaire a été comme un moment volé au destin.

On ne refuse pas ces moments- là. Et puis , la vie a repris son cours malgré le Covid et tout le reste. Je n’ osais plus fixer de dates et en même temps , je savais qu’il fallait y aller car je ne rajeunissais pas. Maintenant , je prends cette décision seule et en pleine conscience. Personne ne me pousse à la prendre. Pourtant, j’aurais aimé revoir mes enfants et leurs petits, passer du temps sur une île avec eux ou en haut d’ une montagne, n’ importe où … mais j’ai la tête qui explose et je ne peux plus attendre.

J‘ espère que la loi va changer et que d‘autres, après moi, auront la possibilité de partir, entourés de leurs proches, lorsqu‘ils l‘auront décidé et qu‘ils auront atteint l‘hiver de leurs vies.

Devoir se cacher pour mourir, voilà ce à quoi nous sommes réduits si nous refusons de vieillir au-delà du seuil qui nous paraît acceptable. Et si nous sommes malades, il faut s‘exiler si nous ne voulons pas finir dans une chambre d‘hôpital, perfusés et ventilés. Infantilisés dans le meilleur des cas et maltraités dans le pire. On l‘a bien vu pendant le premier confinement: il fallait nous protéger sous prétexte que nous étions vulnérables, donc nous enfermer sans plus revoir personne, puis mourir étouffés.

Est-ce que quelqu‘un nous a demandé notre avis? Peut-être que certains d‘entre nous auraient préféré être écoutés et respectés plutôt que protégés.

Tellement absurde d‘interdire un passage doux de la vie à la mort. Tellement absurde de criminaliser les médecins qui accompagnent leurs patients jusqu‘au bout lorsque les patients le leur demandent. Absurde d‘utiliser des verbes comme tuer dans ce contexte. Le verbe euthanasier ne veut rien dire non plus. L‘euthanasie (en grec la bonne mort) ne se conjugue pas. On aide, on accompagne, on embrasse, on sourit en pleurant. C‘est la fin de la vie. A la fois triste et normal.

Je meurs seule. C‘est vrai. Mais je suis chez moi. Je regarderai intensément le visage de mes enfants avant de fermer les yeux pour toujours. Je penserai à tout l‘amour qu‘ils m‘ont donné et que je leur ai bien rendu.

Il ne me reste qu‘à remercier Le Temps pour avoir hébergé mon blog, ainsi que ma fidèle amie, le docteur Erika Preisig, qui n‘aurait pas hésité à m‘aider si j‘étais allée à Bâle pour mourir.

Merci à mes lecteurs, avec lesquels j‘ai aimé débattre et aux militants de l‘ADMD – France, qui m‘ont accordé leur confiance pendant tellement d‘années. Je vous souhaite à tous de bien profiter des moments, en sachant que si des problèmes se présentent, vous saurez les surmonter. Et que s‘ils deviennent insurmontables et que votre vie n‘ est plus la Vie, que vous puissiez descendre du train au moment de votre choix, sans devoir vous cacher comme des criminels.

Un vieillard qui meurt , c’est dans l’ordre des choses, tout comme un bébé qui naît. Pourtant, personne ne nous serre dans ses bras pour nous dire au-revoir. Pas le droit. C’est illégal en France. Un pays qui est fier de fabriquer et d’exporter des armes qui servent à tuer, mais ne laisse pas les vieux mourir accompagnés, s’ ils en font le choix lucide et éclairé! Le pays de Voltaire et de Montesquieu nous interdit un droit garanti par notre Constitution.

Celui de disposer de nos corps. Le suicide n’est pas un crime et ne peut donc pas être puni. Mais quid de l’accompagnement? Non assistance à personne en danger? Vous rendez- vous compte de l’absurdité de cette phrase dans le contexte d’un suicide voulu et consenti d’une personne arrivée au terme de sa vie? Plutôt que de vouloir me protéger écoutez-moi et respectez-moi, au lieu de m’obliger à me cacher et à me taire.

Jacqueline Jencquel le 29 mars 2022 dernier article sur le blog du Temos

bliter@diaspora-fr.org

Mon #avis sur la " #réforme" des #retraites | #IdrissAberkane

Soyons clairs: ceux qui vous disent que la "réforme" des retraites est nécessaire, pratiquent une fois encore le " #TINA" (There Is No Alternative) utilisé avec la plus grande #brutalité pour le #Covid et le #catastrophisme #environnemental, en vous faisant croire que le #vieillissement de la #population ne laisse aucun autre #choix #politique #possible.

C'est entièrement faux. D'une part la #productivité des #français a été multipliée par 7 (oui SEPT et même dans la #vidéo je ne m'y attendais pas) depuis 1950, cependant que l' #emploi des #femmes rejoint celui des #hommes, d'autre part le #déficit MAXIMAL des retraites est de 20 milliards, soit 20 mois de #dépenses en #tests #PCR pendant la " #crise" covid.

Ce que cache cette n-ième "réforme" des retraites, c'est en #réalité une lente et #sournoise #progression de l' #esclavage.

https://www.youtube.com/watch?v=qtsF8d1foIE
#analyse #retraite #manifestation #histoire #économie

fiel@diaspora-fr.org

*photo guerre 14/18 a Couderke )

Tu est de gauche (comme moi) ? et que va tu voter le dimanche 10 avril 2022 pour le premier tour ?

Si vraiment tu est de gauche, écologiste, anti capitaliste, contre la souffrance animal, pour l'IVG, la santé, l'éducation sortir de l' #OTAN et faire plier l’Europe ou en sortir etc etc ....

et bien camarade fait comme moi, vote Mélenchon ou Abstention active

sinon voir image ! (et comme on ma souvent dit car je ne votais pas : tu vote pas ferme ta gueule, après je répondrais ta jamais fait grève ou manifesté ferme là ! mais nous en somme plus là

Car si pas de guerre d'ici 50 ans (par miracle) ?

ou avec le déréglemente climatique plus bcp de vie possible sur notre belle bleu !!!

faites vote choix camarades / compagnons !

je sais bien ce que vont me répondre mes "compagnons" (compagnons anarchistes) au mieux que je suis un vendu au pire un traite ...
mais réfléchissez ?
qu'on fait nos compagnons en 36 en Espagne ? ....

ensuite soyons fort et, nombreux dans la rue, pour imposer nos idéaux OK, et la on avancera
car comme a dit un "Sos" (socialo) de l'époque (V-Hugo) :
l'Utopie d'aujourd'hui est la Réalité de demain !

sinon sans nous et nos idées (de fou ^^) (voir plus haut guerre, climat ....) !!! au choix .....

#élection #présidentielle #présidentielle2022 #FranceInsoumise #FI #unionPopulaire #Mélenchon #choix #libertaire #anarchiste #anarchisme

guillemette@diasp.org

La magie pour moi c'est quand on accepte de lâcher nos jugements, notre masque social, notre rôle dans le théâtre de la vie, qu'on accepte d'être vulnérable, qu'on ouvre nos coeurs et nos sens, qu'on écoute notre corps, la nature qui fait miroir, nos evidences car nous savons déjà, et que nous suivons ce qui est présent là en nous pour nous transformer, faire de nouveaux choix et créer une autre réalité pour nous.

C'est pour ça que j'aime tant mon boulot et tous les merveilleux outils que j'ai à ma disposition, parce qu'ils créent les conditions pour que la magie opèrent.

Et pour toi, c'est quoi la magie?

#magie #sens #ecoute #corps #nature #jugement #masque #role #jeu #evidence #savoir #etre #percevoir #realite #choix #creation

guillemette@diasp.org

Je trouve qu'être en relation est un excellent moyen de se connaître soi même. Alors en polyamour, c'est la fête!!!

Observer ce qui se passe en moi, démêler ce qui est de l'ordre du schéma de fonctionnement automatique sur lequel prendre du recul de ce qui est mon désir profond, ce que je souhaite vraiment vivre. Dans un contexte où tout doit être ultra clair pour tout le monde parce que pour moi c'est la base du respect, dans un contexte de totale nouveauté et découverte où je n'ai aucun repères, où tout est sujet à questionnement, où je suis obligée d'être ultra connectée à mon essence, ma joie et mon corps pour choisir, décider, créer ma vie. Et toujours être en mouvement, toujours vigilante et consciente, toujours prête à ajuster.

Ça peut paraître épuisant et je comprends tout à fait qu'on n'ait pas envie de vivre cela, mais moi j'adore ça. C'est une expérience tellement pleine de vie et de surprises! Ok, la conscience ce n'est pas confortable, mais quel cadeau pour mon évolution !

Je fais depuis peu un parallèle entre mon besoin d'avoir toujours plusieurs projets, plusieurs activités, plusieurs centres d'intérêt pour me sentir bien, et mon envie d'avoir plusieurs relations avec chacune leurs spécificités, plusieurs univers à découvrir... C'est plutôt cohérent d'être pluripotentielle et polyamoureuse. Je dis depuis un moment que j'ai beaucoup de centres d'intérêts et d'explorations parce que sinon je m'ennuie, j'ai besoin d'apprendre et découvrir pour me "nourrir". Et si c'était pareil pour mes relations affectives? Ça expliquerait tellement de mes difficultés passées dans ce domaine.

Aujourd'hui j'ai réalisé cette carte pour me rappeler d'être pleinement moi dans mes relations.

Envie de témoigner? Envie de me poser des questions? Commente! Ça te parle, partage, liké, enregistre! Ça gratouille un peu ou méchamment, vas voir ce que ça dit de toi 😉

#polyamour #polyamorie #nonmonogamie #nonexclusivite #amour #relation #multipotentialite #atypique #liberte #conscience #choix #evolution #epanouissement #connaissancedesoi #developpementpersonnel #carte #mantra #ateliercreatif #atelier #creation #creativite #dessin #collage #ecriture

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

ILS EN SONT REVENUS ENCHANTÉS

C'était quand j'étais au CE1. Un soir, autour de la table familiale, Papa me proposa de m'inscrire en colonies pour les grandes vacances, genre :
« Tu peux y aller une fois voir si ça t'plaît. Pis si ça t'plaît pas, on t'obligera pas à y retourner.
- Vous m'aviez dit la même chose pour l'école et vous m'obligez à y retourner tout l'temps »

répondis-je en éclatant en sanglots.
Maman répliqua :
« On t'avait jamais dit ça. C'est un malentendu. L'école est obligatoire pour tous les enfants. On t'a jamais fait croire le contraire.
- Si, Nani m'avait dit : "l'école maternelle, c'est pas obligatoire. Tu verras si ça t'plaît. Si ça t'plaît pas, tu s'ras pas obligée d'y r'tourner".
- Ben oui, j'croyais qu'l'école maternelle était pas obligatoire,
se défendit Nani. C'est c'que j'avais dit à Doudoune. »
Maman rectifia :
« Nan. L'école maternelle n'est pas obligatoire, c'est vrai, et c'est pour ça qu'on avait préféré qu'vous la fréquentiez un an ou deux avant votre entrée à la grande école, afin que vous puissiez vous y adapter dans une ambiance plus détendue. Mais une fois qu'on y est, faut y rester.
- Alors, c'est d'ma faute. C'est moi qu'avais pas compris et qu'ai induit Doudoune en erreur,
se lamenta Nani.
- Oh non, Miron ! c'est pas d'ta faute, s'exclama maman. T'avais drôlement bien préparé ta p'tite sœur pour qu'èe s'plaise à l'école. Elle aurait dû s'y plaire… si elle était pas tombée sur une maîtresse aussi méchante. C'est cette idiote qu'a tout gâché.
- Ben alors, quand vous avez vu qu'elle avait pas une bonne maîtresse, ç'aurait pas été possible de lui faire sauter la maternelle et d'attendre l'année d'après pour la mettre directement à la grande école ?
insista timidement Nani.
- Roh, non ! c'est pas évident. Si on l'avait retirée de l'école dès qu'ça allait pas, ça l'aurait conditionnée à l'échec.
- Quel échec ?
protestai-je. Tous les matins, quand j'me r'trouve à devoir aller à l'école, c'est un échec et tout le monde s'en fiche. Tous les pas que j'fais sur l'chemin de l'école, c'est : échec - échec - échec - échec… Mais faudrait surtout pas que j'réussisse à vous faire comprendre qu'j'ai rien à faire à l'école parce que ça risquerait d'être un échec ?! Pour qui ?
- Mais qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?! C'est pas nous qui t'obligeons à aller à l'école, c'est l'éducation nationale. Moi non plus, quand j'étais p'tite, j'aimais pas l'école. Moi, ma vocation, c'est d'élever mes enfants ; c'est pas l'école qui m'l'a appris. J'ai quand même été obligée d'y aller et maintenant, chuis encore obligée d'revivre ça au travers de mes propres enfants en les poussant à aller à l'école à leur tour. Tu crois qu'ça m'fait plaisir ? Tu vois : j'te mens pas, j'te raconte pas d'histoires, j'te dis les choses telles qu'èes sont. Si j'pouvais t'garder à la maison, j'le f'rais. Chuis pas d'ces mères qui collent leurs enfants en collectivité pour s'débarrasser d'eux. T'es chez toi, ici. Si tu veux pas aller en colonies, t'iras pas. Personne te forcera. »

À ce moment-là, Papa sortit de son silence et parla à son tour :
« Au bureau, mes collègues m'ont pas mal vanté les mérites des colonies de vacances du comité du Crédit Lyonnais. Leurs enfants y sont allés, ys sont tous revenus enchantés et réclament à y retourner. C'est pour ça qu'j'me suis dit qu'ça pourrait t'plaire à toi aussi.
- Et leurs enfants, quand ys vont à l'école, ys en r'viennent enchantés et réclament à y retourner ?
- Justement, non. »

me répondit Papa en secouant la tête d'un air entendu, signe que c'était précisément ce qu'il voulait dire.
« Alors, reprit-il, si tu veux bien y aller une fois voir c'que ça donne, tu s'ras libre de pas y retourner par la suite, si tu veux pas ; par contre, là, j'te préviens qu'tu s'ras obligée d'y rester jour et nuit jusqu'à la fin d'la session. Les colonies de vacances, ça coûte cher. J'vais pas donner un chèque au comité du Crédit Lyonnais pour te voir passer l'mois d'juillet dans ta chambre. Quand on s'engage à quelque chose, faut s'y tenir jusqu'au bout. »
Là, Caki et Nani dirent ensemble que ça devait être bien, les colonies, pour les enfants, qu'on devait drôlement bien s'y amuser. Eux-même n'y étaient jamais allés parce qu'ils étaient nés dans les années 50 et que ça se faisait moins, en ce temps-là. À leur époque, les vacances, ça se passait traditionnellement en famille. La généralisation des colonies de vacances était liée au mouvement féministe qui poussait les femmes à quitter leurs maisons et prendre un travail ; ce qui était contemporain de mon enfance.
Bref, Caki et Nani ne connaissaient pas les colonies de vacances mais ils supposaient que ça devait être drôlement plus chouette que l'école, qu'on devait bien s'y amuser, dans une bonne ambiance, que je pourrais sûrement m'y faire des copines plus facilement qu'à l'école…
Nani, ne voulant pas, toutefois, que je fusse déçue et me sentisse trahie, s'évertua à peser honnêtement le pour et le contre.
« Par contre, c'est mixte, les colonies de vacances, souligna-t-elle. Y a des garçons. Moi, quand j'étais petite, j'chais pas si j'aurais voulu y aller, en colonies, à cause des garçons. J'aurais eu peur qu'ys m'embêtent.
- J'ch'rai avec des garçons ?!
- Ben… y en aura… mais tu s'ras pas forcément avec eux.
- J'veux aller en colonie de vacances !!! »

Dès lors que le comité du Crédit Lyonnais eut confirmé à Papa que j'étais inscrite pour la session de juillet à la colonie de vacances de Champlitte, Nani m'en reparla souvent, pour m'y préparer psychologiquement, avant de dormir, les soirs où je couchais dans sa chambre.
Allais-je réussir à me faire une copine en un mois de colonies, alors que je n'y étais jamais parvenue en trois ans d'école ? La solitude me faisait tant souffrir à chaque instant passé à l'école !
Et puis, un soir, avant de dormir, Nani me reparla de mon amoureux de maternelle.
« Tu penses encore à lui, des fois ? La ville de Courbevoie a pour projet de mettre la mixité dans les écoles à partir de la sixième. Ça t'laisse pus beaucoup d'années à attendre pour être avec les garçons, puisque c'est c'que tu souhaites. Peut-être que tu retrouveras Camille, en sixième. Seulement, il aura sans doute changé. Tu sais, après tant d'années, c'est rare de s'retrouver comme avant. Faut pas qu'tu t'fasses de faux espoirs pis qu'tu sois déçue. Il était petit, en maternelle. Peut-être qu'y t'a oubliée. Peut-être pas mais…
- Je sais qu'y m'a oubliée. J'l'avais vu dans ses yeux le jour où j'l'avais croisé sur les marches de la poste. Il avait pas oublié qui chuis, y m'a r'connue mais j'ai vu qu'ça r'présentait pus rien dans son cœur.
- Ben tu vois. Alors, de ton côté, faut pas qu'tu restes trop attachée à lui.
- D'façon, lui aussi, j'sens qu'il est parti d'mon cœur, surtout depuis qu'j'ai vu qu'c'est pas d'lui dont j'rêve.
- Oui, c'est bien de faire des beaux rêves d'amour mais après, c'est dans la réalité qu'il faut chercher à concrétiser ses rêves. »

C'est ainsi que Nani en arriva là où elle voulait en venir depuis le début :
« P'têt que tu vas avoir un amoureux, en colonies. »


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 12 : C'est mes potes
section 17 sur 20


#famille #colonies #projet #liberté #choix

domyoga49@pod.jamidisi-edu.de

J’espère que ce petit texte sur le lâcher prise vous apportera la paix du coeur en cette période qui est peut etre difficile pour vous. Vous avez peut être un choix à faire, vous vous sentez peut etre obligés de trahir vos convictions… Ne restez pas sous l’émotion, lâcher prise. Sortez, prenez l’air…. méditez, faites du yoga pour vous recentrez car** toute prise de décision importante doit se faire en accord avec son esprit, son coeur et son corps.**

#lméditation #yoga #émotion #peur #choix

https://associationbienetre.wordpress.com/2021/07/18/lacher-prise/]