L’hebdomadaire Le Point est possédé par la famille multimilliardaire #Pinault. Situé très à droite, et soutien du gouvernement, ce journal survit grâce aux subventions d’argent public : près de 4,5 millions d’euros de subventions chaque année.
Ces derniers jours, on a beaucoup entendu parler du Point. Le journal a publié des fausses «révélations» sur le couple de députés insoumis Raquel Garrido et Alexis Corbière. Le Point a affirmé qu’ils auraient exploité et menacé une femme de ménage sans-papier. Avant de retirer l’article. Leur reporter Aziz Zemouri, faux journaliste et vrai attaché de préfecture, a tout simplement inventé l’affaire et produit de faux SMS grossièrement montés pour diffamer les deux élus.
Mais Aziz Zemouri n’en est pas à son coup d’essai… Loin de là. Début 2019, terrible répression des Gilets Jaunes. Psychose du pouvoir contre “l’ultra-gauche”. Une opération particulièrement abjecte est organisée. Cédric, qui travaille sur les armes de la police au sein du collectif “Désarmons-les” est attendu à la sortie d’un train par des policiers en civil et arrêté.
“Désarmons-les” travaille depuis 10 ans sur le maintien de l’ordre. C’est un collectif référence, de vrais experts indépendants. Dans ce cadre, le collectif présente les restes de munitions policières pour expliquer de quoi il s’agit, quels sont les risques de chaque grenade, par exemple.
Il s’agit évidemment de cartouches vides, ramassées par terre après des manifestations, ne présentant plus aucun danger. Puisque l’État organise l’opacité sur ses propres armes, il s’agit d’auto-formation avec les moyens du bord. Bref. Cédric est arrêté.
Le petit chien de garde du Point écrit alors avec ses copains policiers : «Un fiché S d’ultragauche qui transportait des grenades». Le gros titre est terrifiant. Cédric est en cellule. Il faut le charger au maximum dans les médias. Faire peur. Justifier la répression politique.
Le membre de Désarmons-les sera finalement libéré après 24h de garde à vue avec un simple rappel à la loi. Il n’y a rien contre lui. Mais cette histoire est emblématique. Une certaine presse anticipe et légitime toutes les opérations répressives. Ces gens veulent rendre “normales” les violences d’État.
Enlèvement d’un spécialiste de la répression. Tir dans la tête d’une passagère. Asphyxie d’un homme lors d’une arrestation. Aziz Zemmouri et Le Point font partie des gens qui travaillent à faire croire que tout cela est acceptable. Depuis longtemps.
À Nantes nous en avons fait les frais. Régulièrement, Le Point publie des articles diffamatoires délirants sur «la capitale de l’ultra-gauche». Invente des policiers «agressés». Parle de «guérilla». Attribue à Nantes Révoltée des centaines de membres «ultra-violents» qui feraient la loi… Et n’évoque évidemment jamais les violences policières récurrentes dans notre ville.
Le Point avait accusé Nantes Révoltée de «populariser la violence», « industrialisé les vidéos de manifs». Le journal décrivait une violence «pré-terroriste» et balançait même des noms de militants, les exposant donc directement à la vengeance de l’État et de l’extrême droite. Tout est bon pour effrayer le lecteur. Plus récemment l’hebdomadaire a multiplié les couvertures islamophobes, diffamé la CGT ou encore qualifié Mélenchon de “nouveau Le Pen”.
Tout cela s’inscrit dans toute une logique de propagande et de contre-insurrection. Désigner des cibles. Préparer les esprits. À l’arrivée, il y a des blessés, des peines de prison, des dissolutions. Et parfois des morts.
Malgré les innombrables mensonges avérés du Point, ses «éditorialistes» restent invités régulièrement sur les plateaux télés. Ces “journalistes” ne rendent aucun compte. Et infusent leur venin toxique dans les esprits.
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