#corruption

wazoox@diasp.eu

L'influence de la mafia sur la Maison Blanche, de Roosevelt à Trump - JEAN-FRANÇOIS GAYRAUD - SISMIQUE

#politique #corruption #USA

Aux USA la plupart des présidents ont été en relation avec la mafia, en particulier les démocrates. De plus, il ne fait aucun doute que le récit officiel de l'assassinat de Kennedy est faux, c'est même écrit dans le rapport final...

https://invidious.fdn.fr/watch?v=wCWvq3bMrvM

mlansbury@despora.de

End Private Healthcare Deaths: Invest in the NHS

BBC Panorama has revealed NHS patients have died following operations at private hospitals.

Over the past few years, the government has sent NHS patients to get operations in private hospitals, funded by taxpayers. Labour backs this policy.

The vast majority of private hospitals do not have intensive care units, meaning that if patients develop complications there, their lives are in danger.

Dear Wes Streeting and Victoria Atkins, stop putting NHS patients at risk. Instead of outsourcing operations to private hospitals, invest in the NHS so that it can treat all patients.

https://weownit.org.uk/act-now/end-private-healthcare-deaths-invest-nhs

#SaveOurNHS #Labour #Cronyism #LabourCronyism #OurNHS #deaths #privatisation #corruption #hospitals #ICU

wazoox@diasp.eu

David Djaïz, ex-conseiller à l’Élysée : « Ça va très mal se finir »

#politique #corruption #effondrement

avid Djaïz est toujours allé très vite. À 8 ans, il interrogeait le maire de sa ville sur sa politique en matière de pistes cyclables. À 34 ans, le voilà déjà major de Normale sup, énarque, inspecteur des Finances, enseignant à Sciences Po, coprésident d'une agence de conseil… et ancien conseiller du président de la République.
Sa mission à l'Élysée, où Emmanuel Macron le charge en septembre 2022 de suivre les travaux du Conseil national de la refondation (CNR), dont il est nommé rapporteur national, aura été brève. Dès août 2023, l'intellectuel quitte l'instance, censée « bâtir des consensus » entre forces politiques, partenaires sociaux, représentants des entreprises et associations, pour se consacrer à ses projets entrepreneuriaux et éditoriaux.

Devant l’impasse, j’ai préféré arrêter, car je suis incapable de faire “semblant”
David Djaïz

Une déconvenue qu'il évoque avec un humour teinté d'amertume. Dans ses moments de solitude, n'a-t-il pas eu l'impression d'être un capitaine de pédalo ? « La promesse initiale était de conduire une révolution copernicienne du service public à partir du premier kilomètre et de l'usager, mais l'investissement politique, humain et financier du gouvernement et de la technostructure dans cette démarche était tellement famélique qu'il était difficile d'en faire plus qu'un gadget, explique-t-il. Devant l'impasse, j'ai préféré arrêter, car je suis incapable de faire “semblant”. » Philippe Grangeon, membre fondateur d'En marche et autre conseiller déçu d'Emmanuel Macron, analyse : « Il s'est frotté aux contradictions de l'exécutif entre une méthode collaborative et une pratique parfois trop verticale du pouvoir. »
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Alternance entre « la purge et le chèque »

La désillusion nourrit le pessimisme de ce grand angoissé, insomniaque jovial aux sourcils broussailleux, qui garde dans ses tiroirs un manuscrit sur l'extermination des chiens errants dans les rues d'Istanbul, en 1910. « J'ai l'impression que la classe politique se contente de gérer le déclin, en alternant entre la purge et le chèque. Ça va très mal se finir. La France peut connaître une énorme crise des finances publiques, ou une révolte sociale à côté de laquelle les Gilets jaunes et les agriculteurs sont des gâteaux apéritifs. »
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Le haut fonctionnaire, ancien directeur de la stratégie et de la formation de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (2020-2021), a observé les dysfonctionnements français, le « déficit de pensée stratégique », la paperasse qui décourage les meilleures volontés dans les hôpitaux et les écoles : « J'ai vu de l'intérieur à quel point l'État était épuisé intellectuellement et opérationnellement. »
Un partage des tâches entre l'Europe, la nation et le local

Il juge urgent « un partage des tâches beaucoup plus simple entre une Europe qui assure notre avenir – en investissant massivement sur les sujets climatiques, militaires et technologiques –, une nation qui nous protège et fasse vivre la démocratie, et des bassins de vie à hauteur d'homme pour les services publics et la cohésion sociale ».

Je crains un peu l’occasion manquée, et c’est dommage car Macron a des fulgurances et de bons diagnostics.
David Djaïz

Son argumentaire pour une « société de la responsabilité » rappelle parfois les accents du Emmanuel Macron de 2017… « Je crains un peu l'occasion manquée, et c'est dommage car il a des fulgurances et de bons diagnostics, confie-t-il au sujet du chef de l'État. Depuis l'introduction du quinquennat, les présidents cherchent à être sur tous les ballons, alors qu'ils devraient peut-être se concentrer sur les deux ou trois sujets essentiels à l'avenir du pays. »
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L'ancien chevènementiste, petite main de la campagne à la primaire de la gauche d'Arnaud Montebourg en 2011, est aujourd'hui plus libéral. « Laissons les soignants s'organiser comme ils le souhaitent dans un centre de santé sans avoir à justifier chaque fait et geste du coordinateur. Laissons enseignants et personnels de direction s'organiser plus librement dans un établissement scolaire en fonction d'un diagnostic qu'ils construisent avec la communauté éducative élargie », écrit-il dans un article paru dans l'hebdomadaire Le 1.
Souci du consensus

Autant d'idées exposées dans ses essais. Dans Le Nouveau Modèle français (2021), il suggère de rebâtir la France autour de trois piliers : désir d'ancrage territorial, prise de conscience de l'urgence écologique, attachement à la République. Son souci de consensus le conduit parfois, selon ses détracteurs, à enfoncer des portes ouvertes.

La social-démocratie, le solidarisme, l’art du compromis : c’est tout le contraire d’un truc de chiffe molle.
David Djaïz

Le natif d'Agen, terre radicale-socialiste, se défend de tout irénisme : « La social-démocratie, le solidarisme, l'art du compromis, c'est tout le contraire d'un truc de chiffe molle. Dans la société ultra-polarisée où nous vivons, ça nécessite même une sacrée dose de courage et de fermeté de faire travailler des gens si dissemblables à une œuvre commune. »

Inlassable, il publie La Révolution obligée (coécrit avec Xavier Desjardins, professeur d'urbanisme à la Sorbonne), plaidoyer pour une transition écologique à l'échelle européenne. Face aux modèles chinois et américain, les auteurs appellent le continent à mener une «  révolution politique et industrielle en moins de trente ans  », à travers un «  nouveau pacte de production et de consommation  ».
Une place dans une gauche de gouvernement ?

Au fond, ce trentenaire qui se déplace à vélo et ne rechigne pas aux anglicismes reste assez classique. Au point d'évoquer un personnage d'un autre temps, égaré à l'ère du dérèglement climatique et des deep fakes. Un Jerphanion, héros du roman Les Hommes de bonne volonté, de Jules Romains, un normalien idéaliste et provincial qui a le cœur à gauche et deviendra ministre des Affaires étrangères.

Des parents professeurs, un père kabyle, une enfance passée entre Agen et le Maroc, où il découvre le terrorisme lors de l'attentat de Casablanca (2003) et le gouffre des contrastes sociaux. « Mes parents m'ont donné le culte du mérite, du diplôme. Mon père m'a toujours répété que dans la famille, on n'avait que l'école. Cette expression de “patrimoine de ceux qui n'en ont pas” résonne vraiment à mes oreilles. »

Sa densité tranche avec les automatismes des clones du macronisme, rigidifiés par les écoles de commerce. « David Djaïz, c'est une très vaste culture, une intelligence conceptuelle aiguë. Il condense le meilleur d'une certaine France dont on ne sait pas si elle existe encore », s'enthousiasme son premier éditeur, Jean-François Colosimo, directeur du Cerf. Continue-t-il d'échanger avec Emmanuel Macron, ce président dont il fut le stagiaire lorsqu'il était secrétaire général adjoint de l'Élysée et qui a l'âge d'être son grand frère ? « On ne se parle pas souvent, mais nos rapports sont francs », élude-t-il.

Si le bloc central se fissure, David Djaïz pourrait contribuer à la réémergence d’une gauche de gouvernement
Jérôme Fourquet

Contribuera-t-il à dessiner les contours de l'après-Macron ? « Si le bloc central se fissure, David Djaïz pourrait contribuer à la réémergence d'une gauche de gouvernement, réformiste, qui aurait fait son aggiornamento idéologique et intellectuel », anticipe l'essayiste Jérôme Fourquet. L'intéressé confie : « Il y a de la place pour un grand courant démocrate, républicain, écologiste pragmatique, et surtout soucieux de retrouver un esprit de conquête collectif dans un pays. Mais je n'ai pas encore trouvé l'organisation dans laquelle je pourrais m'épanouir. »
À LIRE AUSSI Jérôme Fourquet : plongée au cœur de la France de la débrouille

Au-delà des formations politiques, Djaïz cherche l'homme qui pourra appliquer ses grands desseins. « Je pense que j'ai les idées claires, mais je n'ai pas toujours misé sur les bons chevaux. Une fois, Jacques Attali m'a dit : “Là où j'ai eu de la chance par rapport à vous, c'est qu'à 30 ans j'avais déjà rencontré Mitterrand.” Je n'ai pas trouvé mon Mitterrand. »
Passer à l'action

Peut-être en viendra-t-il à défendre lui-même ses projets… Faire de la politique, n'en rêve-t-il pas depuis l'enfance ? Jérôme Fourquet : « David Djaïz a pas mal produit intellectuellement, mais on croit sentir son envie de passer à l'action. La difficulté, c'est de se faire une place, d'arriver à exister dans les appareils politiques, les rapports de force. » « Est-ce que c'est un homme à se satisfaire de l'influence ou est-ce qu'il veut le pouvoir ? » se demande Jean-François Colosimo.
À LIRE AUSSI Jean-François Colosimo : « Les nouveaux despotismes nous désignent comme l'ennemi du genre humain »

Reste à savoir si ce jeune homme sympathique et réservé serait capable d'accomplir une telle mue. La frénésie d'action exprimée par cet amoureux des concepts semble un brin naïve. Pour un François-Xavier Bellamy qui a réussi à se frayer un chemin dans les instances des Républicains et au Parlement européen, combien d'intellos se sont-ils égarés dans des aventures politiques hasardeuses ? « J'ai la patience des arbres. C'est bien d'être un peu buriné par les épreuves de la vie, de se préparer intellectuellement, d'avoir des expériences professionnelles différentes, veut-il croire. Ça viendra peut-être ou peut-être pas. »

Sa carrière politique pourrait commencer à Agen, où il organise chaque année des rencontres philosophiques – la prochaine, qui aura lieu en novembre, portera sur le thème de la paix. « Il a la puissance intellectuelle pour peser dans le débat national, et en même temps, il est bien de chez nous, loue Jean Dionis du Séjour, le maire de la ville, qui le connaît depuis l'enfance. C'est sans doute au niveau local qu'il aurait l'apprentissage le plus important à faire. »

Cette conquête serait-elle une première étape, en attendant de viser plus haut ? À moins qu'une victoire du RN en 2027 ne le condamne à de longues années d'attente… Dans ses moments de doute, David Djaïz se demande-t-il parfois si, avec ses déboires à l'Élysée, il a déjà laissé passer sa chance ? Il connaît la fragilité des destins, lui dont les parents se sont rencontrés lors d'un autostop sur l'autoroute de Bordeaux. « Je ne suis pas pressé », assure-t-il.

https://www.lepoint.fr/politique/david-djaiz-ex-conseiller-a-l-elysee-ca-va-tres-mal-se-finir-01-04-2024-2556434_20.php

wazoox@diasp.eu

Edward Snowden sur X : ""Warren Buffett, the billionaire head of Berkshire Hathaway, will probably go down as the greatest investor in history... Berkshire shares have seen an average annual return of 20.0%..." Meanwhile: https://t.co/7PGgpZta63" / X

#politics #USA #corruption #guillotine2024

https://twitter.com/Snowden/status/1774577333820629449

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Pillage de données, guerre juridique : l'alerte de la DGSI face aux ingérences économiques américaines

#géopolitique #souveraineté #impérialisme #corruption

Ce sont des conflits à bas bruit que se livrent les États. Des guerres de l’ombre sans éclats ni fracas où tous les coups sont permis tant que l’apparence de légalité est sauvegardée. Un terrain de conflictualité, hautement stratégique pour les nations, dans lequel les réglementations remplacent les armes. Et dans ce domaine, les États-Unis sont particulièrement agressifs à en croire la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Dans une communication publiée courant janvier, intitulée « Ingérence économiques ; Lois extraterritoriales : risques associés au recours à des cabinets d’audit étranger », le contre-espionnage français alerte sur les dangers pour les entreprises françaises d’être l'objet de tentatives de « captations d’informations » confidentielles, visant des secrets aussi bien industriels que financiers. Une manière polie de parler d’espionnage pur et simple.

Dans ce « flash ingérence » dans lequel ni l’État incriminé ni le nom de la société concernée ne sont nommés, la DGSI décrit « le cas d’une entreprise française ayant fait l’objet d’un audit intrusif par un prestataire étranger dans le cadre d’une vérification de sa conformité à des lois extraterritoriales étrangères. La société française a ainsi transmis des documents stratégiques à des autorités étrangères sous la menace de poursuites judiciaires ». Un cas d’espèce anonymisé qui cache mal le pays visé. « La DGSI pointe assurément les USA », s’amuse l’avocat Pierre Desmarais, spécialisé en droit de la santé et des nouvelles technologies, notamment à l’internationale. Et pour une raison simple : « Les Américains sont très forts en matière de « lawfare », qu’on pourrait traduire par guerre juridique. Notamment en s’appuyant sur son arsenal extraterritorial pour condamner des entreprises étrangères qui pourraient gêner un fleuron américain ou récupérer des données sensibles par le biais de ces audits de conformité. » L'extraterritorialité, le concept-clé de cette guerre en sourdine : soit le principe utilisé par un État pour faire appliquer leurs normes en dehors de leurs frontières territoriales.
L'arme de l'extraterritorialité du droit US

Fin 2023, lors d’un colloque organisé par le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE), un représentant de la DGSI avait indiqué que les États-Unis représentaient la moitié des 92 cas d'ingérence dans des entreprises françaises par extraterritorialité du droit identifiés entre 2020 et 2022. « Les Américains ne sont pas les seuls à s’appuyer sur l’extraterritorialité pour pratiquer des ingérences, les Russes ou les Chinois s’y adonnent aussi. L’Union européenne, également, ne fait pas mieux avec par exemple le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) ou le règlement e-Evidence », développe notre avocat… soulignant de surcroît que le nombre d'ingérences est certainement bien supérieur à celui consigné, la DGSI ne parlant que des cas détectés.

Les Américains sont devenus les champions de l'extraterritorialité, dont ils ont une vision extensive. « Les États-Unis estiment que leur droit s’applique à partir du moment où l’un des trois critères suivants est réuni. Un critère personnel : tous les Américains ou organisations américaines, peu importe où ils vivent, sont soumis à la loi américaine. Géographique : la loi s’applique à toute structure ou résident installé aux États-Unis, quelle que soit sa nationalité. Et enfin un critère matériel : à partir du moment où une pièce d’un objet est fabriquée aux USA, l’objet dans son entièreté doit être conforme aux réglementations américaines », précise Pierre Desmarais. Ce critère s'applique aussi lorsque le dollar est utilisé comme monnaie d’échange. D’après les données SWIFT, fin décembre, 47.5 % des paiements internationaux s’effectuaient en dollar, une part qui grimpe à 60 % si on exclut l’Euro zone…

C’est sur cette base que la banque française BNP Paribas avait été condamnée en 2014, après d’âpres négociations avec l’administration américaine, à payer une amende record de 8,9 milliards de dollars après avoir plaidé coupable devant un tribunal de New York pour avoir contourné des sanctions américaines contre Cuba, l’Iran et le Soudan. « C’est François Mitterrand qui avait l’habitude de dire que l’Amérique est un adversaire qui n’arrête jamais de nous attaquer ! Et ils utilisent toute la puissance de leur arsenal sans se poser de questions », rappelle Alain Juillet, ancien directeur du renseignement au sein de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).
Un éventail réglementaire très vaste

En matière de vente d’armes, par exemple, les Américains disposent « d’une arme redoutable », souligne l’ancien espion : « Ils s’appuient sur la Réglementation américaine sur le trafic d'armes au niveau international [Itar pour International Traffic in Arms Regulations] qui leur permet, lorsque dans un système d'armement il y a du matériel américain, d'en interdire la vente. Ce qui est pratique lorsqu’une entreprise française vient concurrencer une société américaine. Les Français l’ont expérimenté lors de la vente de Rafale aux Égyptiens ».

En 2018, l’administration américaine avait tenté de bloquer la vente de 12 rafales à l’Égypte au prétexte que les missiles de croisière SCALP, produit par le missilier MBDA et dont est équipé l’avion de chasse français, étaient équipés d’une puce électronique américaine. « C’est surtout que pour les Américains, chaque Rafale français acheté, c'est une vente de F-35 en moins », décrypte Alain Juillet.

Et les Américains disposent d’un éventail réglementaire très vaste, comme « la loi Sarbanes Oxley (SOX) pour lutter contre la corruption en imposant un certain degré de transparence ou bien la loi HIPAA sur la protection des données de santé des citoyens américains ont cette portée extraterritoriale. Une entreprise française, basée en dehors du territoire américain, peut ainsi être amenée à prouver qu’elle est bien en conformité avec ces lois », souligne Pierre Desmarais. Et ainsi solliciter le renfort d’un cabinet d’audit pour s’assurer d’être en conformité avec les réglementations en cours, « la liste des cabinets habilités à réaliser ces audits étant le plus souvent délivrée par l’administration elle-même », poursuit notre avocat.

Et d’ajouter : « La question posée par ce Flash de la DGSI est : sommes-nous en présence d’un cabinet d’audit un peu trop zélé, ce qui peut arriver. En France par exemple, il peut arriver que des commissaires aux comptes dépassent leurs prérogatives en poussant leurs investigations. Ou sommes-nous face à un cas où cet excès de zèle a été commandité par un tiers ? Un concurrent ou même l’administration américaine… ». Comme le rappelle Alain Juillet, les agences de renseignement américain peuvent s’appuyer sur la loi FISA [Foreign Intelligence Surveillance Act], voté en 1978 et renouvelé par le Congrès récemment, pour accéder en masse aux données personnelles des étrangers. « À tout moment, l’État américain peut demander à une société américaine, comme un cabinet d’audit par exemple, de lui fournir toutes les informations nécessaires chez un client étranger, comme une société française… Et le cabinet d’audit sera tenu en plus à garder le secret », pointe l’ex-directeur du renseignement de la DGSE.
Des espions au cœur de l'intelligence économique

L’hypothèse de la DGSI est d’autant plus crédible selon l’ancien espion qu’en matière de guerre économique, les États-Unis assument pleinement tout faire pour aider leurs sociétés sur la scène internationale : « Chaque année, l’« Advocacy Center », qui dépend directement du département du Commerce, sélectionne une centaine de contrats particulièrement stratégique pour l’industrie américaine et va centraliser les informations de tous les services qui pourraient aider à la victoire américaine dans ces contrats. »

En face, la France tente peu à peu de se battre à armes égales avec ses concurrents. Ou en tout cas à réduire la portée des réglementations étrangères. La loi Sapin II, qui a instauré en France des procédures anticorruption conformes aux normes américaines, a pour but d’éviter que des entreprises françaises soient soumises à des sanctions prononcées outre-Atlantique.

Photo de profil de Denis Albors

Qui peut encore en douter, à présent que de nombreuses sources indiquent que les États-Unis ont sommé Zelensky de refuser tout accord avec la Russie l...

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Le gouvernement a également dépoussiéré une vieille loi de 1968, modifiée en 1980, dites « loi de blocage » ou « loi Preuves », relative à la communication des documents et renseignements d'ordre économique, commercial, industriel, financier ou technique à des personnes physiques ou morales étrangères. Par un décret de 2022, la France oblige dorénavant les entreprises confrontées à des demandes de « discovery » ou de « pre-trial », une procédure américaine qui permet, lors d’un procès, à une partie plaignante de demander à la partie adverse ou à des tiers de communiquer tous les documents, qui pourraient faire office de preuve, de saisir le SISSE (le service de l’information stratégique et de la sécurité économique au sein du ministère de l’Économie et des Finances), pour s’assurer que ces demandes ne contreviennent pas à la loi Preuves. « Ce sont des avancées, mais contrairement aux Américains, nous sommes dans une position défensive, puisque l’effet d’extraterritorialité se limite aux entreprises françaises », regrette Alain Juillet.

https://www.marianne.net/societe/defense/pillage-de-donnees-guerre-juridique-l-alerte-de-la-dgsi-face-aux-ingerences-economiques-americaines

wazoox@diasp.eu

Duval Philippe sur X : "On peut aimer ou pas Manon Aubry mais c'est la seule qui dénonce la corruption dont les politiques bénéficient sur les chaines du groupe Bouygues. Et le faire sur le plateau de #Quotidien, plutôt favorable à la gauche et dont le patron est ce même Bouygues, c'est fort. https://t.co/EAvqw89Nkt" / X

#politique #corruption

https://twitter.com/p_duval/status/1772731613962539265

bliter@diaspora-fr.org

🎙️ #CORRUPTION DES #ELUS : LE #COMBAT D' #ANTICOR ! (avec #ÉliseVanBeneden) [ #PCAT #S03E16] - #JSPC

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https://www.youtube.com/watch?v=4IXGhDW5XHk

▇ LE SITE D'ANTICOR : https://www.anticor.org/

▇ SOMMAIRE :
00:00:00 - Dans cet épisode
00:01:56 - Présentation de l'invitée
00:02:57 - Définition : la #corruption
00:03:48 - Définition : le #trafic d' #influence
00:04:32 - Définition : le #détournement de #fonds #publics
00:06:15 - Définition : la prise #illégale d' #intérêt
00:09:00 - Définition : l' #infraction de #favoritisme
00:10:06 - Pourquoi ce #combat est important
00:10:54 - Les débuts d' #Anticor
00:11:52 - Pourquoi l' #agrément est important
00:16:46 - Les critères pour avoir l'agrément
00:18:28 - Pourquoi l'agrément a été refusé
00:24:20 - Combien coûte la corruption ?
00:26:45 - Aider les #gens a #lutter contre la #corruption
00:28:21 - Quand deviens-t-on #lanceur d' #alerte ? / #CélineBoussié / La #Loi Sapin II
00:40:40 - Comment se passe le #travail d'Anticor ?
00:42:19 - La Cour de #Justice de la #République / #Dupont-Moretti
00:46:37 - L'affaire des sondages de l' #Elysée... et le " #procès" de #Sarkozy
00:57:50 - Le procès de #Castelain
00:58:43 - Nous sommes très vulnérables à la corruption
01:00:35 - Dix idées pour améliorer la situation (début)
01:12:17 - Dix idées pour améliorer la situation : Le #lobbying
01:19:00 - Dix idées pour améliorer la situation : Le #Pantouflage / Les cabinets de conseil
01:20:10 - Dix idées pour améliorer la situation : Contrôler les #aides #publiques au secteur #privé
01:23:48 - Dix idées pour améliorer la situation : Les #médias
01:30:27 - L' #égalité devant l' #impôt / comment des #entreprises esquivent l' #impôt / le verrou de #Bercy
01:34:52 - La "faute d'orthographe" de Jean Castex : l'affaire de l'agrément
01:42:16 - Les procédures baillons
01:45:35 - De nouveaux #projets !
01:52:34 - Que peuvent faire les gens pour vous aider ?
01:56:27 - Conclusion

#politique #interview

magdoz@diaspora.psyco.fr

RÉVÉLATIONS : " #Bolloré a tenté d'acheter mon silence, comme celui de centaines de #journalistes."
https://piped.adminforge.de/watch?v=od6KY9TUjDc ou https://invidious.12a.app/watch?v=od6KY9TUjDc (sur peertube aussi, mais malheureusement avec problèmes de son).

...
Également :
#Documentaire : Le Système B - L' #information selon Vincent Bolloré
https://piped.adminforge.de/watch?v=NiLrN7QBnDE ou https://invidious.12a.app/watch?v=NiLrN7QBnDE

Dans ce court documentaire produit par #Reporters sans frontières ( #RSF), 11 #journalistes témoignent des méthodes utilisées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré lorsqu’il prend le contrôle d’un #média...

#Politique #France #Macron #Sarkozy #Extrême-droite #CanalPlus #Cnews #Morandini #TPMP #Hanouna #Télé #TV #Journalisme #OffInvestigation #Off-Investigation #Dénigrement #Censure #CréditMutuel #Vivendi #Togo #Dictateur #Corruption

tom_s@friendica.ambag.es

The Spider's Web: Britain's Second Empire | Finance Documentary | History

Finance Documentary in Full Length: The Spider's Web: Britain's Second Empire - How Britain transformed from an imperial power to a financial power.

Storyline:
The Spider's Web: Britain's Second Empire, is a documentary film that shows how Britain transformed from a colonial power into a global financial power. At the demise of #empire, City of #London financial interests created a web of offshore secrecy jurisdictions that captured wealth from across the globe and hid it behind obscure financial structures in a web of offshore islands. Today, up to half of global #offshore wealth may be hidden in British offshore jurisdictions and Britain and its offshore jurisdictions are the largest global players in the world of international finance. How did this come about, and what impact does it have on the world today? This is what the Spider's Web sets out to investigate. With contributions from leading experts, academics, former insiders and campaigners for social justice, the use of stylized b-roll and archive footage, the Spider's Web reveals how in the world of international #finance, #corruption and #secrecy have prevailed over regulation and transparency, and the #UK is right at the heart of this.

https://youtu.be/OYfnkLurLA8

paco146@diaspora.psyco.fr

## La France équipe en secret des mitrailleuses utilisées par l’armée israélienne »
: Les révélations de #Disclose sont d’une gravité extrême. Si elles sont confirmées, cela signifie que la #France participe à faire couler le sang des #palestiniens, dans le silence -le mensonge à la représentation nationale ?- et l’impunité la plus totale.
Mobilisons nous pour mettre fin à l’exportation d’armes vers #Israël !
#corruption

dunoir@diaspora-fr.org
#Corruption, #Éducation, #Inégalités, #Public / #Privé

Subventions pour Stanislas, factures non payées et insalubrité pour les lycées publics

Comment les néolibéraux organisent le transfert de fonds de l’éducation publique vers le privé.

Stanislas est un établissement scolaire d’extrême droite, de la maternelle au bac, réservé à la grande bourgeoisie parisienne. C’est le lycée catholique intégriste (...)

.... "Si les gosses de riches veulent rester entre eux, qu’ils paient de leur poche, et qu’on rende ses moyens à l’école publique"...
wazoox@diasp.eu

ÉLUCID sur X : "« On prétend avoir eu tel résultat en le prouvant avec des tests statistiques qui sont truqués pour valoriser le résultat lui-même. » 📍 L'interview de Jacques Testart est disponible en intégralité sur notre chaine Youtube Élucid https://t.co/7S6WQgdyCq" / X

#science #recherche #corruption

https://twitter.com/elucid/status/1770480427150585874

mlansbury@despora.de

Who Is Konstantin Nikolaev? Putin Ally Behind Mike Johnson Campaign Donation

News of money previously given to House Speaker Mike Johnson's congressional campaign by Russian nationals has re-emerged after the Republican rejected a $95 billion foreign aid bill passed in the Senate.

In 2018, a group of Russians were able to donate to Johnson's bid for the Louisiana seat he eventually won as the money was funneled through the Texas-based American #Ethane company.

While American Ethane was co-founded by American John Houghtaling, at the time it was 88 percent owned by three Russian nationals—Konstantin Nikolaev, Mikhail Yuriev, and Andrey Kunatbaev. #Nikolaev is known to be a top ally of Russian President Vladimir #Putin.

https://www.newsweek.com/who-konstantin-nikolaev-money-mike-johnson-1870600

#corruption #bribes #Johnson #America #RussianAggression #StandWithUkraine

dunoir@diaspora-fr.org

#Corruption, #Gouvernement #Macronie #Bruno-Le-Maire

Comment le Ministre de l’Économie tente de nous escroquer.

Les #macronistes veulent nous faire payer deux fois parce que «la gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable !»
Bruno Le Maire est content, car il va récupérer l'argent des services publics en supprimant leur gratuité

Burno Le Maire continue de nous prendre pour des cons. Le ministre de l’Économie de Macron, celui qui offre des centaines de milliards de cadeaux aux patrons sous forme «d’aides aux entreprises» – oui, vous avez bien lu, ça représente plusieurs dizaines de fois le prétendu déficit des retraites ou des allocations chômage – celui qui permet aux ultra-riches de pratiquer l’évasion fiscale de masse comme si c’était un loisir, ce ministre-là continue de fanfaronner.

Il affirme que notre «système social» coûterait «trop cher». Dans le JDD, le journal d’extrême droite racheté par Bolloré, Bruno Le Maire plaide pour «en finir avec l’État-providence» et prétend «reprendre la maîtrise» d’un système devenu «incontrôlable».

Dans cette interview, il prononce une phrase extrêmement grave et totalement fausse, surtout pour un Ministre de l’Économie : «la gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable !»

Un lycéen qui fait ses premiers cours d’économie sait déjà que RIEN N’EST GRATUIT. Le système de protection sociale, c’est-à-dire le fait de bénéficier des retraites, du chômage, d’avoir accès à la santé, n’est pas gratuit : il est payé par les travailleurs et travailleuses qui cotisent. L’argent vient de nous, de la population. Tous les jours, en travaillant, en payant des taxes lorsqu’on fait nos courses, c’est nous qui payons. L’État nous prend notre argent en échange de ces services publics.

Si vous pouvez obtenir des médicaments dans votre pharmacie, c’est parce qu’auparavant, vous avez cotisé. Ce n’est pas un «cadeau» que ferait généreusement le gouvernement aux gueux, comme le prétend Burno.

Qu’est-ce que ça signifie ? Que Macron et son gouvernement veulent nous faire payer les médicaments et les services publics, alors nous les finançons déjà. Ils veulent donc nous faire payer DEUX FOIS. Oui, en français, on appelle ça du vol, de l’escroquerie en bande organisée.

De deux choses l’une : si Bruno Le Maire veut arrêter la «gratuité» des services publics, alors arrêtons de payer. Arrêtons de travailler. Arrêtons de faire vivre les parasites qui, eux, se goinfrent avec leurs salaires de ministres et leurs retraites dorées gagnées grâce à la force de travail des prolétaires.

Payer des impôts et des taxes en échange de services publics de qualité, c’était le contrat. Continuer à raquer pour mourir dans des couloirs, payer les médicaments, avoir des écoles en lambeaux et se faire frapper par la police quand on commence à demander des comptes, ce n’est pas dans le contrat. Et si le contrat n’est pas respecté, on démissionne. Et Burno sera foutu au chômage, sans allocations.

Source : https://www.capital.fr/economie-politique/il-est-temps-de-sortir-du-mirage-de-la-gratuite-universelle-bruno-le-maire-souhaite-en-finir-avec-letat-providence-1493911

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