#enfance

part_of_you@diaspora.psyco.fr

L’École, en anesthésiant le moi-pensant de l’enfant, le rend sujet au #conformisme intellectuel, à la soumission intellectuelle et donc au déni de tyrannie. Elle enseigne beaucoup de choses aux élèves, à l’exception de la plus importante de toutes : la capacité de les remettre en question. Pire, elle profite de cette période sensible de l’enfant où le moi-pensant ne demande qu’à grandir et donc à être fortifié, pour l’avorter. Elle en fait donc des adultes non souverains intellectuellement, des adultes qui ont besoin de guides qui leur disent ce qu’ils doivent penser, ce qu’ils doivent croire qui est vrai ou faux, qui sont les gentils, qui sont les méchants etc. Des adultes ayant besoin de s’accrocher à des pensées prémachées et qui finissent par être biberonnés à la doxa malgré eux.

Discours de la servitude intellectuelle

https://nitter.fdn.fr/AlexisPhilo/status/1682535693497532417
#Haupt
#école #enseignement #éducation #soumission #enfants #enfance #adultes

loran@diaspora-fr.org

English below

...Il est temps:
temps de renaître, temps de se souvenir.
Et tout est là pour ça, ici, maintenant, comme jamais auparavant.
Et tout est là, pour celui qui s’ouvrira sans peur,
curieux comme un enfant...
L.V
Image : inconnue
...It is time, time to be reborn, time to remember. And everything is here for it, here, now,
as never before.
And everything is there, for the one who will open up without fear, curious as a child...
L.V
Picture : unknow

#poesie #poetry #enfance #eveil #conscience #innocence #reve #creativite #presence

part_of_you@diaspora.psyco.fr

" Un homme adulte se tient derrière ma fille de trois ans. De temps en temps, il la titille ou la chatouille et elle réagit en se ratatinant. Elle devient de plus en plus petite à chaque tentative non désirée. Je l'imagine en train d'essayer de devenir assez mince pour quitter son siège d'appoint et se glisser sous la table.
Lorsque ma mère regarde cette scène, elle voit les taquineries amusantes d'un grand-père avec sa petite-fille.
« Mae ! »
Mon ton tranche avec le brouhaha d'une réunion de famille familière. Elle ne me regarde pas.
Je recommence : « Mae, tu peux lui dire non. Si cela ne te convient pas, tu peux dire quelque chose comme : Grand-papa, s'il te plaît, recule, j'aimerais avoir un peu d'espace pour mon corps ».
Au moment où je prononce ces mots, mon beau-père, le bouledogue, se penche un peu plus près, rôdant juste au-dessus de la tête de ma fille. Son petit sourire narquois me provoque tandis que ma fille se replie sur elle-même, espérant échapper à ses chatouilles et à son haleine brûlante.
Je répète ma phrase avec un peu plus de force.
Elle finit par lever les yeux vers moi. « Maman... tu peux le dire ? »
Surprise. Une fillette de trois ans ne se sent pas à l'aise pour se défendre contre un homme adulte. Un homme qui a déclaré qu'il l'aimait et qui s'occupait d'elle à maintes reprises, et qui pourtant se tient là, ne se souciant aucunement de ce qu'elle souhaite à propos de son propre corps. Je me prépare au combat.
« Papa ! S'il te plaît, recule ! Mae aimerait avoir un peu d'espace pour son corps ».
Ma voix est ferme mais enjouée. Il ne bouge pas.
« Papa. Je ne devrais pas avoir à te le demander deux fois. Recule, s'il te plaît. Mae est mal à l'aise ».
« Oh, détends-toi », dit-il en ébouriffant les cheveux blonds de Mae.
Le patriarche se dresse, me traitant avec condescendance dans ma propre cuisine. « On ne fait que jouer ». Sa voix traînante du sud ne me touche pas.
« Non. Toi tu jouais. Pas elle. Elle a clairement fait comprendre qu'elle aimerait avoir un peu d'espace, alors recule, s'il te plaît ».
« Je peux jouer comme je veux avec elle », dit-il en se redressant.
Ma poitrine se serre. Les poils de mes bras blanchis par le soleil se mettent au garde-à-vous lorsque cet homme, qui a été ma figure paternelle pendant plus de trois décennies, se met en position de force.
« Non. Non, tu ne peux pas jouer comme tu veux avec elle. Ce n'est pas bien de s'amuser avec quelqu'un qui ne veut pas jouer ».
Il ouvre la bouche pour répondre, mais ma rage est palpable à travers ma réponse mesurée. Je me demande si ma fille le ressent. J'espère que oui.
Il se retire dans le salon et ma fille me regarde fixement. Ses yeux bleu et noisette, brillent d'admiration pour sa maman. Le dragon a été terrassé (pour l'instant). Ma propre mère est silencieuse. Elle refuse de me regarder dans les yeux.
C'est cette même femme qui m'a fait taire lorsque je lui ai parlé d'une agression sexuelle dont j'avais récemment pris conscience.
C'est cette même femme qui a été enlevée par une voiture pleine d'inconnus alors qu'elle rentrait chez elle un soir. Elle s'est débattue et a crié jusqu'à ce qu'ils la relâchent. En s'enfuyant à toute vitesse, ils lui ont écrasé la cheville et l'ont affligée d'une douleur physique et émotionnelle qui durera toute sa vie.
C'est cette même femme qui n'a rien dit, qui ne pouvait rien dire lorsque son patron et ses amis l'ont harcelée sexuellement pendant des années.
C'est cette même femme qui a épousé l'un de ces hommes.
Lorsque ma mère regarde cette scène, elle considère que sa fille réagit de manière excessive. Elle me voit en train de « faire toute une histoire pour rien ». Elle se préoccupe davantage de maintenir le statu quo et de bercer l'ego toxique de mon beau-père que de protéger la petite fille de trois ans qui se ratatine sous ses yeux.
Lorsque je contemple cette scène, je suis à la fois confortée et consternée. Ma propre force et mon refus de me taire sont le résultat de centaines, voire de milliers d'années pendant lesquelles les femmes ont été maltraitées et leurs protestations ignorées. C'est le résultat d'avoir vu ma propre mère souffrir en silence aux mains de trop d'hommes. C'est le résultat de ma propre maltraitance et de mon vœu solennel de contribuer à mettre fin à ce cycle.
Il serait si facile de dire à une petite fille que ses souhaits n'ont pas d'importance. Que son corps ne lui appartient pas. Que même les personnes qu'elle aime la maltraitent et l'ignorent. Et que tout cela est « acceptable » au nom d'autres personnes, des hommes, qui veulent s'amuser.
Mais... ce que je vois à la place, c'est une petite fille qui observe sa maman. Je vois une petite fille qui comprend que sa voix compte. Que ses souhaits sont importants. Je vois une petite fille qui apprend qu'elle a le droit de dire non et qu'on attend d'elle qu'elle le fasse. Je la vois apprendre que ce n'est pas acceptable.
J'espère que ma mère a aussi appris quelque chose.
Combattre le système patriarcal, un grand-père à la fois."
~ Par Lisa Norgren

#histoire #enfance #maltraitance #éducation
(traduction Sandrine Fanes - FB)

bliter@diaspora-fr.org

#ENTRETIEN AVEC JEFF, #SDF #FRANÇAIS

Jeff a un #parcours chaotique qui l'a conduit inexorablement à la rue où il vit actuellement : rue des Martyrs à #Paris. Vincent Lapierre s'assoit avec lui pour en savoir plus sur lui et connaître son #PointDeVue sur la #vie et le #monde qui nous entoure. #Entretien !

👉 LES CHAPITRES

0:00 : Jeff, qui es-tu ?
2:07: Une #enfance compliquée
4:09 : Le #piège se referme
5:35 : Un #État absent
7:28 : La #faim, le #froid
10:54 : Une #réadaptation difficile
12:33 : Une #société en déclin
14:06 : La #question de la #violence dans la rue
16:11 : Comment est perçu un #sdf
17:33 : La #drogue
21:00 : La #lecture
23:35 : Le #cinéma, les #jeux-vidéos !
24:37 : Les #rêves de Jeff
26:36 : L' #avenir de la #France
29:20 : Les #GiletsJaunes
31:30 : #Message aux #dirigeants
34:47 : Une #pauvreté cachée
37:40 : Entre #mépris et #indifférence
39:46 : #Tisser des #liens

https://www.youtube.com/watch?v=4BCa_JlDuUQ
#pauvreté #entretien #vincentlapierre #politique

nairo@diasp.org

Hyper intéressant #OMS #sexualité #enfance #éducation #totalitarisme #anesthésie #émotions

Globalement, depuis 2017, on éduque les enfants à la sexualité... la porte ouverte aux #pédophiles

Dans un 2e temps, le #totalitarisme et la #banalisation de la #violence.

Ça rejoint ce que j'ai étudié en #parentalité : les #autoroutes neuronales : montrer la violence depuis l'enfance provoque une habituation de la violence et donc elle devient normale.
Pire, lorsqu'on montre la violence en disant "c'est pas bien" de faire ça, on renforce cette habituation, cette tendance à la violence. À voir les spots de StopVEO, je leur ai reproché ce côté où, finalement, ils ne montrent encore que ce qu'il ne faut pas faire en renforçant les autoroutes neuronales déjà trop grandes. Je me suis fait "lyncher" d'avoir osé penser et dire ça. Sauf que c'est vrai... Le cerveau voit les images, ça renforce la violence. Il n'entend pas vraiment que "c'est pas bien".

Bref, et ça amène à accepter l'inacceptable.

#Attention au règne de l' #image.

https://app.videas.fr/embed/901f8abf-b4da-48fb-8038-2c5591c150d3/

bliter@diaspora-fr.org

#ENTRETIEN AVEC PASCAL, #SDF #FRANÇAIS

Dégouté par la #société, Pascal s'est un jour assis et depuis, il est heureux. C'est cette #histoire peu commune que nous raconte ce SDF que vous avez sûrement rencontré dans un de mes #micro-trottoir. Je suis cette fois allé m'asseoir avec lui pour en savoir davantage sur lui.

Si vous voulez aider ou simplement échanger avec Pascal, il est assis place de #Clichy à #Paris.

👉 LES CHAPITRES

0:00 : Introduction
0:24 : D'où viens-tu, Pascal ?
0:46 : Quelle #enfance ?
2:33 : Pascal à Paris
2:53 : Le #basculement
3:22 : #Travailleur #pauvre
4:30 : "On m'a rit au nez"
5:55 : "En #France, quand tu es pauvre, on t'enfonce"
7:10 : Le moment où Pascal s'est assis par terre
10:40 : Es-tu heureux, Pascal ?
12:53 : Les gens sont généreux !
14:18 : Que voulais-tu faire quand tu étais enfant ?
15:52 : La vie à la #rue
16:30 : Combien "gagne" Pascal ?
18:50 : L'amour de la #lecture
20:54 : Les gens viennent s'assoire avec Pascal
21:29 : Pascal, Diogène 2.0 ?
22:48 : La situation en France vue par Pascal
24:29 : La coupe du monde au Qatar
26:00 : Les transports en commun à Paris
29:40 : Les commérages
32:34 : La société idéale de Pascal
35:39 : Une #société de #surveillance

https://www.youtube.com/watch?v=g4MJUF7svuk

loran@diaspora-fr.org

https://laurentvitureau.blogspot.com/2022/12/croire-au-pere-noel.html

Un tout nouvel article, propice à la période !
J’en profites pour vous souhaiter bien chaleureusement à toutes et tous les plus Joyeuses fêtes de fin d’année possibles !
L.V

Image : Ed Wheeler inspiré par Le Caravage

A brand new article, appropriate for the period!
I would like to take this opportunity to wish you all the very best for the New Year!
L.V

Picture : Ed Wheeler inspired by Le Caravage

#Noël, #Christmas, #Santa, #PèreNoël, #Créativité, #Jeux, #enfance, #Mywork, #Words

redj18@diaspora.psyco.fr

Tiens, je vous partage un "Montage d'archives, émissions jeunesse, 1954 à 1995":
Mes émissions jeunesse, de mon époque à moi sont: "La ribouldingue", "Sol et Gobelet", "Grujot et Délicat", et "Le Major Plum Pouding"...
Ce sont mes Héros et Héroïnes, mes Idoles de mon enfance; des moments où s'impriment en soit des trucs... vous savez...
Radio-Canada était alors passé maîtres dans ce type de productions!
C'était bien de chez-nous, mais en même temps c'était de culture internationale! Je trouve qu'au début des 80' ils en ont perdu, progressivement. La câblo-diffusion devenait prioritaire. Mais dans les 50-60's surtout, ces productions; c'était de l'Art!

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-7815005/montage-archives-emissions-jeunesse-1954-a-1995

Si vous me le permettez, je vous partagerai quelques épisodes de mon enfance à moi (à la télé, quand ça existait)!

#archive, #histoire, #télé, #tv, #enfance, #childhood

vietnam_aujourdhui@diaspora.psyco.fr

Tuerie dans une crèche en Thaïlande : « Ce n’étaient que des enfants », les familles endeuillées encore sous le choc

Jeudi 6 octobre, un ancien policier a tué 37 personnes, dont 24 enfants dans ce qui est considéré comme l’une des pires tueries de Thaïlande

En Thaïlande, les familles endeuillées se réunissaient mardi 11 octobre dans un temple du nord du pays, où les corps des victimes d’un massacre dans une crèche la semaine dernière – 24 enfants et 12 adultes – doivent être incinérés dans une rare cérémonie collective. Des moines ont entamé les rituels tôt le matin au temple Wat Rat Samakee, alors que la communauté rurale très unie du nord-est de la province de Na Klang, épuisée et en deuil, se préparait à dire un dernier adieu à 19 des victimes de l’une des pires tueries de l’histoire du royaume. D’autres victimes de l’attentat, perpétré par un ancien policier qui a aussi tué sa femme et son enfant avant de se suicider, seront incinérées dans d’autres petits temples de la région.

La Thaïlande a été profondément choquée par cette tragédie, mettant les drapeaux en berne dans tout le pays, tandis que des officiels et le roi Maha Vajiralongkorn rendaient personnellement visite aux familles. Il s’était aussi rendu au chevet des blessés, dans un hôpital de Nong Bua Lamphu. « Un incident comme celui-ci n’aurait pas dû se produire », a déclaré Thanakorn Nueangmatcha, 39 ans, avant d’assister aux funérailles. « Ce n’étaient que des enfants », a-t-il ajouté. Autour de lui, de l’encens et le parfum de centaines de bouquets de fleurs flottait dans l’air, tandis que des bénévoles continuaient à préparer la zone adjacente pour les crémations.

Les funérailles sont financées par la maison royale. Elles mettront fin à trois jours de rites funéraires qui ont débuté samedi, deux jours après la tuerie. La cérémonie de masse de mardi est très inhabituelle. Les corps sont d’ordinaires incinérés seuls mais les petits temples locaux de la région ont été submergés par le nombre de victimes.

Des funérailles traditionnelles

Des fourneaux temporaires ont également été installés dans d’autres temples voisins, ont rapporté les médias locaux. Lundi 10 octobre, des bénévoles, des soldats et des fonctionnaires ont mélangé du ciment et répandu du gravier pour préparer un champ à l’intérieur du complexe du temple pour les crémations en extérieur. Ils s’efforçaient de construire les bûchers dans le style du nord-est de la Thaïlande, a déclaré Maemon Meeyuan, grand-mère d’une des victimes. « Nous le faisons à la manière traditionnelle », s’est-elle confiée lundi avant la cérémonie.

Le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha a ordonné l’ouverture d’une enquête, la police précisant qu’elle avait l’intention d’interroger quelque 180 témoins. L’agresseur est un ancien sergent, Panya Khramrab. Plus tôt dans l’année, il avait été exclu de la police en raison d’une accusation de trafic de drogue. Toutefois, des tests préliminaires ont révélé qu’il n’avait pas de drogue dans son organisme au moment de l’agression. Au temple, avant les funérailles, Komma Charoenchai, 75 ans, s’est déclaré « toujours choqué » par l’attaque de la crèche. Mais il faut « laisser les autorités s’occuper de l’affaire ».

Par SudOuest.fr avec Agence France Presse – 11 octobre 2022

#bouddhisme #enfance #religion #thailande

Originally posted at: https://vietnam-aujourdhui.info/2022/10/12/tuerie-dans-une-creche-en-thailande-ce-netaient-que-des-enfants-les-familles-endeuillees-encore-sous-le-choc/