#procès

bliter@diaspora-fr.org

SA #GIFLE À #MACRON SCANDALISE LES BOOMERS : il s'explique - #LMPT

#DamienTarel, le #gifleur de Macron, raconte son #procès en appel, les répercussions de son geste, son passage mouvementé chez #TPMP présenté par #CyrilHanouna et commente des images exclusives de la fameuse #baffe. Un #entretien tout en détente.

👉 LES CHAPITRES

00:00 : Quelle peine pour une #claque #présidentielle ?
1:18 : Le #président, un #fonctionnaire pas comme les autres
3:15 : Une petite claque improvisée
5:01 : #Justice à deux vitesses : l' #exemple de #Morandini
6:43 : Une claque #populaire
8:18 : Lynchage à TPMP
9:31 : #Réponse à #Hanouna et ses #chroniqueurs
13:03 : Qu'aurait fait #DeGaulle ?
13:57 : Macron : un #vote #conservateur
15:48 : #Gifleur des #champs VS #bobo des #villes
18:50 : Une claque chez TPMP ?
20:44 : #JuanBranco entre dans la danse
22:28 : Des regrets ?
23:19 : Le parallèle avec #Dettinger
25:52 : Le moment déterminant
28:26 : Dans l'ancien temps...
29:54 : La rude journée de Damiens
32:13 : Le best moove de Macron
34:46 : #Commentaire d'images exclusives de la claque
42:54 : L'impact de la gifle
43:41 : Le #réveil du #peuple

https://www.youtube.com/watch?v=hzuO5xsJt9U
#politique #analyse #vincentlapierre

fiel@diaspora-fr.org

⚖️ Chronique judiciaire : un militaire armé jusqu’aux dents à Nantes

Septembre 2022, audience correctionnelle au Palais de justice de #Nantes. Un jeune #militaire jugé pour avoir acheté sur le #darkweb, détenu et importé illégalement un vrai arsenal de #guerre (semi-automatiques, carabines, grenades, chargeurs, cartouches…). Il défend être un collectionneur… Son avocate, quant à elle, plaide l’inconstitutionnalité des textes législatifs réprimant les infractions poursuivies et soumet au tribunal trois questions prioritaires de constitutionnalité*. Elle réclame également que le tribunal correctionnel se déclare incompétent, et défend que seul un tribunal militaire puisse juger des faits, alors même qu’elle reconnaît sans difficulté que les faits ont été commis dans le cadre privé du prévenu, en dehors de ces missions militaires…

Autre élément notable de cette audience : aucune interrogation n’a été portée sur la potentielle dangerosité du prévenu, ou à une potentielle appartenance ou participation à une groupe armé ; son statut de militaire semblant l’exempter de tout doute sur une quelconque malveillance ou association criminelle.

Autre question restée en suspens : la manière dont le prévenu a pu, financièrement, se fournir un tel arsenal de guerre avec un revenu mensuel s’élevant à 1400 euros… L’inquiétude principale qui occupait les magistrates semblait être le potentiel risque de cambriolage dont il aurait pu faire l’objet, et de voir retrouver ses armes utilisées pour des règlements de compte…

Le délibéré sera rendu en décembre 2022… en attendant le jeune militaire détient toujours des #armes à son domicile (mais déclarées cette fois), mais n’est soumis à aucun contrôle judiciaire ou interdictions en attendant le rendu de la décision… Pour infiniment moins que cela, on a vu le même tribunal de Nantes imposer des contraintes très lourdes pendant des mois à des #manifestants. Sur cette affaire, pourtant inquiétante, la presse est étonnamment discrète. Imaginez qu’un #militant #anticapitaliste ait été arrêté avec un tel arsenal !

Affaire à suivre…

QPC : «La question prioritaire de constitutionnalité est le droit reconnu à toute personne qui est partie à un #procès ou une instance de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Si les conditions de recevabilité de la question sont réunies, il appartient au Conseil constitutionnel, saisi sur renvoi par le Conseil d’État ou la Cour de cassation, de se prononcer et, le cas échéant, d’abroger la disposition législative» (conseil constitutionnel).

citoyen_candide@diaspora-fr.org

Un policier pariait en ligne avec les cartes bleues de gardés à vue, le #parquet veut un #procès

L’enquête, ouverte après la #plainte d’une jeune femme délestée de 500 euros, a permis d’identifier six #victimes au sein du #commissariat du Xe arrondissement de #Paris. Un adjoint de sécurité, licencié depuis, a reconnu les faits. Le parquet requiert son renvoi devant le #tribunal correctionnel pour « escroqueries ».

https://www.mediapart.fr/journal/france/210522/un-policier-pariait-en-ligne-avec-les-cartes-bleues-de-gardes-vue-le-parquet-veut-un-proces

#police #impunité

fiel@diaspora-fr.org

#Nantes-Révoltée

Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde

BONNE NOUVELLE DU JOUR : LIBRE FLOT VA ENFIN SORTIR DE CELLULE

Après 37 jours de grève de la faim, le militant a perdu 18 kilos

Comment faire pour #résister quand on est privé de toute #liberté ? C’est le terrible dilemme qu’a dû affronter Florian, alias #Libre-Flot, ces derniers mois. Le #militant vient d’obtenir une sortie de #prison, après plus d’un mois de grève de la faim, mettant sa vie en grave danger. Rappel des faits.

Le 8 décembre 2020, la #police-politique lance un coup de filet : sept personnes présentées comme «membres de mouvance d’ #ultragauche» sont arrêtées pour «association de malfaiteur en lien avec une entreprise #terroriste». #Répression #politique : le dossier est vide et ne repose que sur des présomption des services de renseignement, remplies de conditionnels : un groupe envisagerait de, peut-être, éventuellement, imaginer des actions violentes.

En guise de preuve de « #terrorisme» : de l’eau oxygénée et autres produits courants retrouvés sous l’évier de certaines personnes. Pour la #police, ils pourraient, peut-être, servir à fabriquer des produits dangereux. C’est mince. Le seul élément réel retenu par la #justice est que les inculpés ont des liens avec des réseaux #kurdes. Un an plus tard, un seul était encore en détention préventive : Libre Flot qui a combattu #Daesh sur le terrain, et mis sa vie en jeu au #Rojava. Non seulement il n’a jamais été félicité pour son #courage, mais il a subi une justice d’exception.

Derrière les barreaux, Libre Flot subit une torture carcérale : #isolement total. La solitude 24h/24. Aucun contact humain. Les rares sorties dans une minuscule cour isolée du monde. Alors que l’enquête n’avance pas, la justice le maintient en détention.

Se sentant basculer, Libre Flot lance ses forces dans un combat ultime : une grève de la faim. Il tient bon, mais perd énormément de poids et de force. Le 24 mars dernier, face à la dégradation de son état de #santé, son isolement est levé pour un transfert vers l’hôpital pénitentiaire de Fresnes. Mais il continue sa grève, le militant réclame sa «mise en liberté en attendant de démontrer le côté calomnieux de cette honteuse accusation». Le 27 février, Libre Flot pesait 63 kilos. Ces derniers jours, il n’en faisait pas plus de 45 et devait se déplacer en fauteuil roulant. Son avocate explique alors : «Je l’ai vu, c’était bouleversant. Il est extrêmement faible. Son état de santé se dégrade cruellement. Il gardera sans doute des séquelles toute sa vie».

Face à son état de santé qui se détériore de jour en jour, le #juge d’instruction accepte finalement sa demande de mise en liberté pour raisons médicales. Mardi soir, Libre Flot a mis un terme à sa grève de la faim. Il est à présent dans un service de renutrition, à l’hôpital. «Nous sommes heureux» disent les avocats de Libre Flot, Coline Bouillon et Raphaël Kempf. Il était moins une. #Florian doit désormais rester sous #bracelet-électronique avec un #contrôle-judiciaire strict, dans l’attente de son #procès. Loin d’être le rêve, mais bien moins pire que le régime spécial de torture carcérale qu’il subissait.

Cette affaire démontre l’arbitraire du système judiciaire et l’acharnement – jusqu’aux limites de la mort ! – dont fait preuve l’ #État français pour briser les #opposants politiques. La détermination et le courage de Libre Flot lui ont permis de desserrer les griffes de la #répression qui cherchaient à le broyer. Du courage, il en faudra encore pour la suite de cette lamentable procédure judiciaire.

📷 Tirée du site de l’Envolée, illustrant une lettre de prison de Libre Flot : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/post/2021/06/03/lettre-de-libre-flot/

bliter@diaspora-fr.org

Christophe #Alévêque : Les Démons Du Bien [Les Clochards Célestes #91] - #SimonCollin

Christophe Alévêque en "vieux con" nous livre son regard sur le #diktat de la #PenséeUnique et présente son #nouveau #spectacle. Son #procès avec #ZinédineZidane, ses diners avec #ChristianeTaubira, les #RéseauxSociaux, Le Fouquets, #Sarkozy, #Macron.

https://www.youtube.com/watch?v=dZkVvBL0xmA
#ChristopheAleveque #VieuxCon #politique #humour

nadloriot@diaspora.psyco.fr

11 Septembre : pour les Etats-Unis, vingt ans de fuite en avant

En vingt ans, les Etats-Unis n’ont jamais réussi à juger les cerveaux des attentats, qu’ils détiennent pour certains depuis 2003. Par une étrange coïncidence, l’ouverture mercredi à Paris du procès du 13 Novembre (...) a rappelé qu’une autre voie était possible.
In twenty years, the United States has never succeeded in suing the masterminds of the attacks, some of whom it has held since 2003. By a strange coincidence, the opening of the 2015 November 13 trial in Paris on Wednesday (...) reminded us that another way was possible.

#usa #september11 #11septembre2001 #13novembre2015 #france #procès #terrorisme #démocratie #justice #droitshumains #humanrights

https://www.liberation.fr/international/amerique/11-septembre-pour-les-etats-unis-vingt-ans-de-fuite-en-avant-20210910_LX4M4DDGYRDM5H4UOC2HMRPBDI/

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://charliehebdo.fr/2021/07/sciences/les-medecins-anthroposophes-experts-en-acharnement-judiciaire/

Les médecins anthroposophes, experts en acharnement judiciaire

#AntonioFischetti

C'est un procès fondamental pour la liberté d'expression qui s'est tenu jeudi dernier à Strasbourg. Il était intenté par les médecins anthroposophes contre Grégoire Perra, principal pourfendeur de cette doctrine. L'enjeu nous concerne tous : c'est le droit à critiquer des médecines ésotériques sans être traîné en justice.

Ce n’est pas un procès très médiatisé. À part ­#Charlie, aucun média national présent pour en témoigner, et dans la salle, pas plus d’une dizaine de personnes. À droite, les accusateurs : le Conseil natio­nal professionnel des médecins à expertise particulière – section #médecine #anthroposophique. Un nom ultrapompeux qui ne représente – comme le soulignera l’avocat de la défense – qu’une simple association et non un organisme officiel, comme on pourrait le croire. Au premier rang, en guise de soutien, trois de ses membres ayant dépassé le cap de la retraite, dont le Dr Robert Kempenich, qui enseigne la médecine anthroposophique à l’université de Strasbourg.

Celui qu’on va juger s’appelle #GrégoirePerra. Ce quinquagénaire est aujourd’hui prof de philo en lycée. Il est attaqué en diffamation pour avoir publié sur son blog, le 7 octobre 2018, un texte intitulé « Mon expérience de la médecine anthroposophique ». Et il sait de quoi il parle, puisqu’il a été placé par ses parents dans une #écoleSteiner étant gosse, et qu’il a lui-même enseigné l’anthroposophie, avant de prendre ses distances avec cette doctrine, dont il est, depuis, l’un des plus ardents pourfendeurs. Une poignée de sympathisants sont venus le soutenir, dont des membres de l’Association pour la science et la transmission de l’esprit critique.

Il n’est pas exagéré de dire que Grégoire Perra est victime d’un acharnement judiciaire : ce simple texte publié sur son blog lui a valu pas moins de trois #procès, intentés par différentes associations anthroposophiques. Il a gagné les deux premiers, et attend le verdict en appel pour le troisième. Aujourd’hui, donc, va pour le quatrième. L’enjeu n’est pas de dire si la médecine anthroposophique est efficace ou pas, car les magistrats ne sont ni scientifiques ni médecins, mais si les critiques de Grégoire Perra relèvent ou non de la diffamation. En fait, la manœuvre est très subtile, car bien qu’il ne s’agisse pas d’un procès à proprement parler scientifique, les enjeux scientifiques sont partout en filigrane.

En pratique, ce procès se limitera à une joute d’avocats. Les hostilités sont déclenchées par l’accusation, avec Me Grégory Thuan dit Dieudonné. Il commence par dénoncer le manque de mesure de Grégoire Perra, dont le « texte truffé d’injures publiques » qualifie la médecine anthroposophique de « tromperie » et d’« aliénation mentale », et ses « praticiens » d’« êtres immoraux » qui « pratiquent le vampirisme spirituel ». Même si ce ne sont pas forcément les mots exacts de l’ex-anthroposophe, il faut admettre que l’esprit n’en est pas très éloigné. L’avocat est donc catégorique : les « propos méprisants et dégradants » de Grégoire Perra sont exempts de bonne foi et seulement animés par la « haine tenace qu’il a contre l’anthroposophie ».

La seconde partie de la plaidoirie vise à démontrer que la médecine anthroposophique est « un courant médical particulièrement sérieux ». Mais sur quoi s’appuie l’avocat ? Eh bien, uniquement des arguments d’autorité. À savoir que « cette #médecine fait l’objet d’une recherche médicale extrêmement poussée en milieu hospitalier et universitaire, à Berne, Berlin ou Fribourg », et que « c’est uniquement en France que la médecine anthroposophique est critiquée, et à chaque fois, il y a un certain Grégoire Perra ». D’où l’urgence de condamner ce dernier « pour faire respecter la réputation » de ses clients.

Mais ce que Me Grégory Thuan dit Dieudonné passe consciencieusement sous silence, ce sont les fondements de la #médecineanthroposophique. Petite parenthèse, donc, pour combler ce manque. L’ #Anthroposophie est une doctrine ésotérique élaborée par l’Autrichien Rudolf Steiner au début du XXe siècle. Dans ce cadre, la maladie serait le fruit d’un #karma destiné à améliorer votre « être spirituel », et il ne faut surtout pas l’empêcher de s’exprimer, car vous risqueriez des problèmes encore plus graves dans une vie future. La théorie se fonde sur tout un bazar de notions ésotériques, comme « état éthérique », « état astral », « forces formatrices »… La médecine anthroposophique s’acharne à être perçue comme une discipline « scientifique », mais ses concepts sont bien plus proches de la pensée magique, voire de la #sorcellerie. Le site de l’université de Strasbourg se contente de la présenter comme « un élargissement de la médecine #universitaire sur laquelle elle se fonde, en intégrant dans sa démarche les niveaux biologiques, psychologiques et spirituels de l’homme ». Séduisante définition pour le grand public… mais dont la seule référence à la #spiritualité signe l’exclusion du champ scientifique.

Concrètement, les médecins anthroposophes utilisent toutes sortes de remèdes : massage des pieds à l’huile #Weleda (entreprise anthroposophe) pour supprimer les grincements de dents nocturnes, oignons frits dans l’oreille pour guérir l’otite, décoctions de gui contre le cancer… Élisa, jeune femme spécialement venue du sud de l’Alsace pour soutenir Grégoire Perra, nous confie son expérience : « Quand j’étais enfant, mes parents me faisaient soigner par des médecins anthroposophes. À l’âge de 5 ans, je me suis blessée et le médecin m’a recousue à vif car l’anesthésie est fortement déconseillée en anthro­posophie. Il faisait aussi des certificats de contre-­indication à la #vaccination qui n’étaient basés sur rien, de sorte que je n’ai jamais été vaccinée. »

Cette parenthèse étant refermée, venons-en à la plaidoirie de Me Marc François, défenseur de Grégoire Perra. Il ­commence par rappeler cette donnée essentielle : « De quoi parle-t-on ? D’une des déclinaisons de la pensée de Rudolf #Steiner – qui n’était pas médecin –, appliquée à la médecine […]. Je ne sais pas si l’anthroposophie, c’est bien ou pas, mais je peux vous dire que ce n’est pas scientifique. »

L’avocat parvient même à faire sourire les magistrats (et vu les têtes moroses des médecins anthroposophes, c’était loin d’être gagné) en faisant le parallèle avec Michel Onfray, auteur d’un ouvrage particulièrement violent contre Freud : « Il y a eu des livres et des articles contre lui, notamment d’Élisabeth Roudinesco, mais il n’y a pas eu de procès des socié­tés de psychanalyse contre Onfray, et on n’est pas venu encombrer les tribunaux avec ça : vous imaginez un procès Onfray-­Roudinesco ? » Le défenseur rappelle aussi que « les laboratoires Boiron n’ont pas fait un procès aux journalistes qui ont critiqué l’homéo­pathie ». On pourrait ajouter que le conseil de l’ordre des médecins ne porte pas plainte contre les gourous en toge qui écrivent que les médicaments rendent malade et qu’il faut se soigner au yaourt, au jus de navet ou aux granules de tripes de canard. Pour Me Marc François, il est donc évident que les écrits de Grégoire Perra relèvent d’un « débat d’utilité publique » (c’est d’ailleurs la raison invoquée par les précédents tribunaux pour le relaxer), et « que ça plaise ou non, ce garçon a le droit de dire ce qu’il dit ».

Fin de la partie du jour. Reste à attendre le délibéré, qui sera rendu le 23 septembre. À la sortie du tribunal, je ne peux pas m’empêcher de penser aux nombreux procès intentés contre Charlie par toutes sortes de mouvements religieux, des cathos aux islamistes. À chaque fois, les débats n’ont jamais porté sur l’existence ou non de Dieu, mais sur le droit de dire qu’il n’existe pas et de se moquer des #croyances qui vont avec. Il en va de même pour ce procès, dont on peut affirmer qu’il s’inscrit dans un combat pour une « laïcité scientifique ». La médecine anthroposophique est une #pseudoscience qu’il est salutaire d’avoir le droit de #blasphémer pour préserver la médecine des pollutions religieuses. •

#charliehebdo

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.bfmtv.com/police-justice/proces-troadec-le-recit-glacant-d-hubert-caouissin-sur-la-nuit-du-quadruple-meurtre_AV-202106280473.html

Hubert Caouissin a décrit méticuleusement et de manière hallucinée les meurtres, mais s'est emmêlé les pinceaux dans la chronologie.
La journée a été extrêmement éprouvante devant la cour d'assises de Loire-Atlantique. Ce lundi, #HubertCaouissin, principal suspect dans le quadruple #meurtre de la famille Troadec, a raconté la nuit du drame. "Je ne voulais tuer personne", a-t-il répété à plusieurs reprises.

Alors que le #procès est entré dans sa deuxième semaine, la présidente a longuement interrogé sur le fond l'accusé de 50 ans, s'intéressant à ses déplacements au pavillon d'Orvault en juin et novembre 2016, février 2017. Ces déplacements ont précédé les meurtres de son beau-frère et de sa belle-soeur, Pascal et Brigitte Troadec, 49 ans tous les deux, et de leurs enfants, Charlotte, 18 ans, et Sébastien, 21 ans, que Caouissin a tués à coups de pied de biche, la nuit des 16 et 17 février.

Sachant la #famille absente et convaincu de l'existence d'un "magot", le quinquagénaire a expliqué s'être rendu à leur domicile en juin, avec sa compagne Lydie Troadec, "pour voir si quelque chose bougeait" dans la maison.

Quand, le 11 février, en pleine nuit, l'accusé effectue un trajet de 600 km aller-retour pour "espionner", il sait, dit-il, que "la manne (doit) être à l'étranger depuis longtemps".

"Je suis excité"
Cinq jours plus tard, Hubert Caouissin revient à Orvault, vêtu d'une veste de jardinage, d'un bonnet et de gants. Il apporte avec lui un stétoscope, acheté pour les problèmes cardiaques de son fils, né de son union avec Lydie Troadec, afin, affirme-t-il, d"écouter aux portes".

"Je suis excité, je ne tiens pas en place, je vois de la lumière à l'étage, alors j'attends. J'ai plein de pensées, j'ai des tremblements, je prends la boucle de ma veste dans ma mâchoire pour l'empêcher de faire du bruit", se rappelle-t-il.
"Je voulais rentrer pour trouver quelque chose d'exploitable. Je voulais prendre un dessin de la clé (de la maison) et revenir plus tard pour inspecter les papiers, regarder leurs comptes, prendre des photos", soutient Caouissin.

Arrivé à Orvault à 1h, l'accusé dit avoir coupé le compteur électrique "à 3H00", empêchant le couple Troadec d'appeler à l'aide avec leur téléphone. Le couple, qui dort à l'étage, est réveillé par Caouissin qui, le visage dissimulé, s'est introduit par le garage. S'ensuit un "déchaînement" de violences, selon la présidente.

"Je voulais tuer personne"
Armé d'un pied de biche, trouvé, affirme-t-il, dans la maison, #HubertCaouissin décrit méticuleusement et de manière hallucinée les #meurtres, mais s'emmêle les pinceaux dans la chronologie. Selon son récit, il assène des coups sur le crâne de Pascal puis de Brigitte, qui venaient d'alerter leurs enfants, avant de frapper mortellement ces derniers.

À la demande de la cour, il mime depuis le box, l'un des coups portés sur le crâne de Pascal. "Je voulais tuer personne", répète l'accusé sans dévier de sa ligne de défense.

Caouissin transportera ensuite les corps dans sa ferme de #Pont-de-Buis ( #Finistère ) où il procède à leur éviscération, avant de les brûler. Aux alentours de cette grande propriété, les enquêteurs ont indiqué avoir retrouvé parmi les ronces "379 morceaux de #chair humaine", dispersés dans l'espoir "que les animaux sauvages les feraient disparaître".

"À aucun moment, vous ne pensiez que vous pourriez les tuer?", lui demande la présidente. "Non", répond #Caouissin. "Pourquoi ne vouliez vous pas laisser les corps dans la maison?", l'interroge-t-elle. "C'était une énorme erreur. Ce qui s'est passé à #Orvault ne peut pas exister", glisse l'accusé.

Distorsion de la réalité?
Selon Me Olivier Pacheu, avocat de la famille de Pascal Troadec, il est "hautement improbable" que les faits se soient déroulés tels que Caouissin les relate. "Je pense qu'il a tué tout d'abord l'un des enfants, Sébastien", affirme l'avocat, dubitatif sur la sincérité d'un accusé qui "peut raconter ce qu'il veut".

Les débats se poursuivront mardi avec l'audition des experts, qui donneront leur éclairage sur les faits décrits par l'accusé. On attend aussi prochainement l'interrogatoire de Lydie Troadec, 52 ans, l'ex-compagne du principal accusé et soeur de Brigitte #Troadec. Elle comparaît pour recel de #cadavres et modification des preuves du crime.

#faitdivers #folie #bfm

gad@diaspora-fr.org

France-Culture · Le trour du monde des idées
#société #liberté #expression #boomers #millenials #culture #génération #procès #censeur #

Les Millenials contre-attaquent : le procès des boomers

https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/les-boomers-en-proces-les-millenials-contre-attaquent

Nous parvient des Etats-Unis la rumeur d'une guerre entre les générations. Les Millenials s'étaient déjà opposés violemment à leurs aînés sur la question de la liberté d'expression mais le fossé idéologique entre les baby-boomers et la génération Y semble désormais bien plus profond. Analyse.