#mytext

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #invitation #écriture #jeux #roman #personnages #imagination #illustration #tableau #histoire #mytext #mywork

Fantaisie sur « La plage de Heyst » par Félicien Rops 1886,

La femme de la plage,

C’est sûr pour la plage du Nord. Rien à reprocher non plus à la description du tableau (je vous y renvoie), mais pour le reste j’ai une toute autre idée sur l’histoire de la dame…. « Que fait-elle là cette femme ? Sur cette plage, ainsi habillée….? On aimerait la connaître, savoir son histoire ».

Mélanie est ravie, ses cousins de Bruxelles sont venus la voir, ça faisait bien 4 / 5 ans qu’elle ne les avait pas vus. Ils l’ont surprise ce matin. Après de joyeuses retrouvailles et un copieux repas, Ils ont insisté pour qu’elle vienne avec eux sur la plage comme autrefois. Elle a regimbé prétextant du travail en retard. Mais finalement elle s’est laisser convaincre. Il faut dire que le repas à été bien arrosé et qu’elle n’a pas trop l’habitude de ces fantaisies là.

Ses cousins ont toujours été gentils et prévenants avec elle. C’est sa seule famille. Elle reçoit quelquefois de leurs nouvelles, une carte postale de Paris, de Berlin ou de plus loin. Ils ont une bonne situation dans le commerce des céréales et se proposent toujours à l’aider. Mais Mélanie aime bien son travail, sa vie au grand air avec les bêtes, la nature et surtout son indépendance. Deux vaches, trois cochons, quelques brebis, le poulailler et le jardin potager suffisent amplement à l’occuper du matin au soir. Elle ne pourrait de toute façon pas travailler plus de terre. Trouver d’honnêtes travailleurs pour l’aider n’est pas si facile, surtout pour une femme seule. Elle les a laissé sur la plage en tenue de bain, barbotant à moitié nus. Quelle époque ! Jamais de son temps on aurait toléré une telle désinvolture. Mais ils sont jeunes, joyeux, modernes, ils profitent de la vie, ils ont bien raison. Elle a décidé de longer la plage, d’aller jusqu’à la jetée, de profiter de cette belle journée pour promener, une distraction rare à la ferme. Bien sûr elle se rend compte de sa tenue insolite de paysanne sur cette plage. Personne ne peut la reconnaître, Ce n’est pas demain la veille qu’elle pourra recommencer l’expérience. Il faut qu’elle prépare la chambre et un bon repas pour ce soir. Peut être un civet de lapin, elle en a un qui est prêt. Elle comptait le vendre samedi au marché mais elle préfère en profiter avec ses invités, c’est fête. Il reste du vin de midi, une tomme de ses vaches, ils vont se régaler et en plus ils ne sont pas trop difficiles à satisfaire. Ici tout leur plaît, ils retrouvent leur enfance, les vacances avec mes parents. Ils passaient toujours une quinzaine de jours avec nous. Puis je remontais avec eux sur Bruxelles où j’étais placée comme bonne à tout faire chez les bourgeois. Quelquefois on se retrouvait pour mes jours de repos, les fêtes. J’étais un peu leur grande sœur. C’était finalement une belle époque, même si le travail n’était pas toujours facile.
Je ne suis pas vraiment jolie et pourtant, j’en ai eu moi aussi des amourettes à la grande ville, mais je ne suis jamais tombée vraiment amoureuse, sauf une fois, mais il était marié. Je suis restée vieille fille aux grands dam de mes parents qui auraient bien voulu avoir des petits enfants. Je n’ai pas trop de regrets, un ou deux gars du coin aurait bien voulu me marier, mais c’étaient surtout une travailleuse à moindre coût et les terres qu’ils lorgnaient. J’ai refusé… Ça ne s’est pas fait. Le temps est passé, c’est comme ça. Le plus dur c’est les longues soirées d’hiver avec personne à qui se confier. Et puis un ou deux bambins qui courent dans les jambes ça m’aurait bien plu aussi, c’est trop tard. J’ai quarante ans tout n’est peut être pas fini ?… Un jour…. pourquoi pas ? Rencontrer quelqu’un, un compagnon, un amoureux qui sait …. Mais voilà que tu rêves ma pauvre fille ! …..tout ce charivari ne te réussit pas. Allons, allons il est temps de retourner à tes moutons. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #texte #poésie #absence #cosmos #retirer #monde #arbre #vie #myphoto #mytext #mywork #photo #foto

Se retirer de ce monde
Par incompatibilité
Par faiblesse lassitude
Se retirer de la course
Une ultime espérance
Une dernière utopie
Se retirer, mettre à distance
Comme un instant oublié
Comme une courte absence
Se retirer et s’éveiller
Même isolée et perdue
Même sans plus aucun espoir
Se retrouver sous les arbres
Voir s’imposer le cosmos
Voir se renouveler la vie

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #texte #manque #désir #vie #souffrance #horizon #mywork #mytext

Aujourd’hui il fait gris. le soleil s’est carapaté avec la rentrée. A la radio les infos sont toujours aussi tragiques. Pourquoi faudrait-il être informé sans cesse ? Traditionnellement je vais descendre au marché et aller boire un coup avec la compagnie. Un rituel comme un autre qui occupe agréablement la matinée. Mais pourquoi faut-il toujours être occupé ? Je vois au mouvement de mon corps que le cœur remplit son rôle. Une bonne journée en perspective. Les platanes de la place balancent eux aussi légers au vent. Aucun missile ne viendra perturber ce bel arrangement. Le frigo est plein, les livres sur l’étagère s’étalent, mille distractions sont à ma disposition. Cela devrait-il suffire ? Seul mes doigts de pieds nus et froids perturbent l’instant. La plénitude est presque là. Et pourtant …. L’insatisfaction ne serait-elle pas finalement le propre de l’homme. Ce qui le fait aussi avancer, aller voir ce qui se cache derrière l’horizon. Mais pourquoi faudrait-il toujours avancer ? Les sens stimulés en permanence nous entraînent imperturbables hors de notre vivier primal. Vivre c’est aussi et principalement souffrir, pas que, bien sûr. Les nuances de la souffrance sont aussi innombrables que les étoiles du cosmos. Mais celle immédiate n’est-elle pas la plus tenue ? N’est-ce pas en fin de compte le désir et le manque qui essentiellement nous guident. Cette souffrance de l’âme indissociable de notre existence. Plus de désir, plus de manque……l’extase suprême ou….la mort. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #texte #réflexion #errance #rentrée #manque #désir #vie #mywork #mytext

Aujourd’hui il fait gris. le soleil s’est carapaté avec la rentrée. A la radio les infos sont toujours aussi tragiques. Pourquoi faudrait-il être informé sans cesse ? Traditionnellement je vais descendre au marché et aller boire un coup avec la compagnie. Un rituel comme un autre qui occupe agréablement la matinée. Mais pourquoi faut-il toujours être occupé ? Je vois au mouvement de mon corps que le cœur remplit son rôle. Une bonne journée en perspective. Les platanes de la place balancent eux aussi légers au vent. Aucun missile ne viendra perturber ce bel arrangement. Le frigo est plein, les livres sur l’étagère s’étalent, mille distractions sont à ma disposition. Cela devrait-il suffire ? Seul mes doigts de pieds nus et froids perturbent l’instant. La plénitude est presque là. Et pourtant …. L’insatisfaction ne serait-elle pas finalement le propre de l’homme. Ce qui le fait aussi avancer, aller voir ce qui se cache derrière l’horizon. Mais pourquoi faudrait-il toujours avancer ? Les sens stimulés en permanence nous entraînent imperturbables hors de notre vivier primal. Vivre c’est aussi et principalement souffrir, pas que, bien sûr. Les nuances de la souffrance sont aussi innombrables que les étoiles du cosmos. Mais celle immédiate n’est-elle pas la plus tenue ? N’est-ce pas en fin de compte le désir et le manque qui essentiellement nous guident. Cette souffrance de l’âme indissociable de notre existence. Plus de désir, plus de manque…..l’extase suprême ou….la mort. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #énergie #économie #question #fondamentale #armement #bombardier #industrie #bobinettes #bombes #capitaux #humour-noir #humeur #pecnots #mywork #mytext #myquestion

Dés potron minet une question fondamentale m’assaille de nouveau je la soumet donc à votre sagacité :
Pourquoi faut-il ici et maintenant se geler les miches et ne plus prendre sa chère bagnole pour économiser l’énergie SI on développe par ailleurs, parallèlement, vaillamment et industriellement de jolis bombardiers style Mirage IV, Northrop ou autres Tupolev qui balanceront immanquablement ou malencontreusement leurs bombinettes sur nos bobinettes ?

Certes construire des autos, des frigos, des entrepôts ou des zoziaux c’est toujours des capitaux pour gonfler vos biscotos mais réfléchissons quelques instants ! Il faudra bien qu’il reste quelques pecnots pour les construire et les acheter tous vos beaux matos ! NO ?

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #poésie #existentielle #écriture #vie #passion #blue #mywork #mytext

J’étais leur boute-en-train elle était la diva,

Je voulais moi aussi de belles ailes blondes,

Je n’ai eu que mes poings et mon rire en mêlés,

Dans le silence noir mes hurlements m’engoncent,

Regardez regardez le papillon devenir chrysalide,

Rien ne va résister de tout cela ni le sublime au pire aller
,
Ni la prometteuse jeunesse à corps perdus éparpillée,

Alors à quoi bon exécrer, regimber en vain s’indigner,

Étincelez en éclat de cristal, brûlez tout le reste
,
Quand le tonneau est percé il faut jusqu’à la lie le boire,

La tête en carafe, l’impatience aux pieds, les corps émancipés,

Camarade tirons tirons sur ces derniers bouchons infâmes,

Qu’un gouleyant élixir d’extase coule et nous submerge,

Et par l’espace immergé nous plongerons dans le néant.
Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #humeur #EHPAD #vieillesse #exploitation #rentabilité #capitalisme #économie #exploitation #riches #pauvres #concentration #mywork #mytext

RUÉE SUR L.OR BLANC
Orpéa, les dérives d’un système ? Vraiment ! La seule dérive surprenante que je vois ici, c’est que se sont les ultras-riches (6000 à 10000 € de loyers en EHPAD) qui se sont faits « escroquer » par d’autres riches et ultras-riches, les dirigeants d’un groupe mondial leader des maisons de retraite et leurs actionnaires par ruissellement. C’est nouveau, d’habitude ce sont les salariés, smicards, chômeurs et autres traînes-savates qui sont les dindons de la farce. Quoique ceci n’empêche pas cela. Mais pas de fausse hypocrisie : L’Etat seul ne pourra pas prendre en charge les «retraités premiers de cordée », habitués au luxe et à la dépense. Les EHPAD publics qui tournent autour de 2000 à 3000€ ne pourront satisfaire les exigences de l’élite, qui ne peut en plus se mélanger à la plèbe. L’Etat seul ne pourra pas, « éthique » oblige, proposer aux retraités deux options : d’un côté les riches, de l’autre les pauvres, le tout financé par l’Etat. Il faut être raisonnable. Les riches iront donc dans le privé qui économisera, rentabilisera, optimisera, spéculera, les « pauvres » iront au public, où ils continueront de coûter un pognon de ouf à l’Etat. On peut exploiter son petit monde jusqu’à la vieillesse et même au-delà, système capitaliste oblige, mais de manière discrète, loin des yeux candides d’un public facilement effarouché.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #humeur #humour #communisme #socialiste #capitalisme #libéraux #prolétaires #ruches #pauvres #travail #richesse #immigrés #explication #définitive #mywork #mytext

Prolétariat.
Je crois que j’ai enfin une piste sur l’explication de l’effondrement du parti socialiste et communiste. Je la soumets à votre sagacité :

Le parti socialiste et surtout le parti communiste en défendant la classe ouvrière et la lutte des classes nous assignent à notre condition de prolétaire, qu’il faut en quelque sorte défendre. Les « libéraux » eux nous promettent ( en traversant simplement la rue) un enrichissement rapide et personnel suivant « nos mérites ». On voit tout de suite le blème…non ? Qui ne s’estime pas méritant ? Qui a envie de rester pauvre ? Qui veut revendiquer sa seule force de travail comme produit à vendre…?
Après bien sûr, au bout d’un long moment on comprend le subterfuge. À savoir que pour qu’il y ait quelques riches, il faut beaucoup de pauvres… Là où le bât blesse c’est qu’il n’y a pas grand monde désireux de prendre la place des pauvres pour qu’ils deviennent riches, (vous me suivez) …Sinon les immigrés et là… incompréhension suprême, on se retourne contre eux en leur reprochant de vouloir « prendre notre place » C’est un mystère que je me propose d’étudier incessamment sous peu pour vous livrer mes cogitations distinguées dans une prochaine session de rattrapage. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #TAUBIRA #élection #présidentielle #missive #courrier #adresse #supplique #candidature #mywork #mytext

Madame Christiane TAUBIRA,

J’ai écouté votre colère ce matin sur France-Inter. Elle est juste, puissante et nécessaire, mais s’adresse j’en ai peur à des sourds. Une majorité de citoyens se contente de leurs biens êtres matériels et physiques sans se soucier au-delà d’une éphémère sensibilité de bonne conscience, des difficultés de tous les autres : chômeurs, smicards, érémistes, pénibilité, flexibilité, temps-partiels, minima-sociaux, jeunes, retraités, migrants, précaires, intermittents, handicapés….

Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La simple prise de conscience des difficultés d’autrui et la remise en cause que cela implique sur leur confort intellectuel les ennuient et gâchent leurs plaisirs. La situation actuelle si elle n’est pas idéale « pour tout le monde » pourrait être pire « pour tout le monde » est leur mantra incantatoire.

Certes, s’il faut savoir s’engager pour faire changer les lignes, il n’est pas question non plus de s’épuiser dans des combats perdus d’avance. Essayons de contourner les obstacles pour trouver un autre angle d’attaque au plus près des territoires, par exemple. L’élection d’un Président de la République, comme vous l’avez précisé ne peut être un Homme providentiel. Il sera attendu aux détours de ses multiples engagements de campagne et de leurs abandons successifs.

D’autre part, il faut bien reconnaître que les pouvoirs du Président de la République sont de plus en plus restreints. Les financiers tiennent les cordons des bourses qui régissent nos vies. Dans ces conditions comment mettre en place les changements indispensables qui s’imposent, sur le travail, l’écologie, l’éducation, le logement, l’agriculture, l’industrie, la primauté de l’Homme et de la nature sur la finance. L’internationalisme des finances qui contrôle aujourd’hui le monde permettrait-il une autre gouvernance ?

Je suis complètement d’accord avec vous, votre candidature dans ces conditions serait non seulement inutile mais irresponsable vis à vis de l’attente et de l’espérance que vous pourriez incarner.

                                                      Salut et fraternité 

                                                       Mireille MOUTTE
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #courriers #missives #lettres #adresse #TAUBIRA #présidentielle #élection #mytext

Madame Christiane TAUBURA,

J’ai écouté votre colère ce matin sur France-Inter. Elle est juste, puissante et nécessaire, mais s’adresse j’en ai peur à des sourds. Une majorité de citoyens se contente de leurs biens êtres matériels et physiques sans se soucier au-delà d’une éphémère sensibilité de bonne conscience, des difficultés de tous les autres : chômeurs, smicards, érémistes, pénibilité, flexibilité, temps-partiels, minima-sociaux, jeunes, retraités, migrants, précaires, intermittents, handicapés….
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La simple prise de conscience des difficultés d’autrui et la remise en cause que cela implique sur leur confort intellectuel les ennuient et gâchent leurs plaisirs. La situation actuelle si elle n’est pas idéale « pour tout le monde » pourrait être pire « pour tout le monde » est leur mantra incantatoire.
Certes, s’il faut savoir s’engager pour faire changer les lignes, il n’est pas question non plus de s’épuiser dans des combats perdus d’avance. Essayons de contourner les obstacles pour trouver un autre angle d’attaque au plus près des territoires, par exemple. L’élection d’un Président de la République, comme vous l’avez précisé ne peut être un Homme providentiel. Il sera attendu aux détours de ses multiples engagements de campagne et de leurs abandons successifs.
D’autre part, il faut bien reconnaître que les pouvoirs du Président de la République sont de plus en plus restreints. Les financiers tiennent les cordons des bourses qui régissent nos vies. Dans ces conditions comment mettre en place les changements indispensables qui s’imposent, sur le travail, l’écologie, l’éducation, le logement, l’agriculture, l’industrie, la primauté de l’Homme et de la nature sur la finance. L’internationalisme des finances qui contrôle aujourd’hui le monde permettrait-il une autre gouvernance ?
Je suis complètement d’accord avec vous, votre candidature dans ces conditions serait non seulement inutile mais irresponsable vis à vis de l’attente et de l’espérance que vous pourriez incarner.
Salut et fraternité

                                                                     Mireille MOUTTE
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #vacances #vieux #jeunesse #plage #été #océan #farniente #bronzés #mywork #mytext #myphoto
Les vieux
Aujourd’hui 5 septembre, ceci expliquant peut-être cela, j’ai eu une vision d’enfer sur la plage. Une brochette principalement de grands-mères, pas piquées des hannetons. Fauteuils pliants, parasols multicolores, maillots intégraux, bobs enfoncés jusqu’aux oreilles, jambes variqueuses, ventres en avant, bras flagadas, seins à la ceinture, visages ravagés et le tout à l’avenant. Je ne pensais pas que j’en étais à ce point de débandade !! Mais si, mais si, un brusque face à face avec le miroir est parfois nécessaire pour vous remettre sur les rails de la réalité. Sans les petits-enfants, qui sont rentrés à l’école, plus de seaux, de pelles, de cerfs-volants, de choco BN au goûter, de surveillance, d’invectives, de rappels à l’ordre. Les grands-mères libérées s’en donnent à cœur joie. Enfin tranquilles, elles peuvent jacasser à l’envi des derniers potins de la ville.
La mélancolie soudain m’étreint. La plage c’est encore un peu la jeunesse, l’absence de contrainte, l’insouciance, les copains, les copines, les premiers émois, les flirts, la liberté des corps et des esprits. Enfin c’est ma version des choses de la vie. Pourtant les vagues ne seront plus surfées, les paddles et planches à voile sont remisés, les maîtres-nageurs et les volleyeurs athlétiques et bronzés aussi. La jeunesse telle les oiseaux migrateurs s’est envolée. Les mouettes peuvent revenir sur leur territoire. Fermée la parenthèse. Finis les rêves de ciel toujours bleu, de sable toujours chaud, de temps suspendu, de farniente, d’oisiveté, de vacuité active…..C’est la fin des vacances. Heureusement pour les commerces de bouche nous sommes toujours fidèles au poste, avec un sacré bon coup de fourchette, le mantra des cinq fruits et légumes par jour ne nous concerne plus. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait tout de même envisager rapidement une régénération de l’espèce. Heureusement il y a l’immigration pour apporter un sang neuf. Parce que la concentration excessive d’une même tranche d’âge « dans la dernière période de la vie normale », comme le dit si bien le Larousse, avec une possible consanguinité sous-jacente, c’est pas la joie ! Mireille MOUTTE

Ce matin j’enlève le haut, demain j’ enlèverai le bas !!!!

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #nouvelle #vacances #plage #vieux #jeunes #liberté #mywork #mytext #myphoto

Les vieux,
Aujourd’hui 5 septembre, ceci expliquant peut-être cela, j’ai eu une vision d’enfer sur la plage. Une brochette principalement de grands-mères, pas piquées des hannetons. Fauteuils pliants, parasols multicolores, maillots intégraux, bobs enfoncés jusqu’aux oreilles, jambes variqueuses, ventres en avant, bras flagadas, seins à la ceinture, visages ravagés et le tout à l’avenant. Je ne pensais pas que j’en étais à ce point de débandade !! Mais si, mais si, un brusque face à face avec le miroir est parfois nécessaire pour vous remettre sur les rails de la réalité. Sans les petits-enfants, qui sont rentrés à l’école, plus de seaux, de pelles, de cerfs-volants, de choco BN au goûter, de surveillance, d’invectives, de rappels à l’ordre. Les grands-mères libérées s’en donnent à cœur joie. Enfin tranquilles, elles peuvent jacasser à l’envi des derniers potins de la ville.
La mélancolie soudain m’étreint. La plage c’est encore un peu la jeunesse, l’absence de contrainte, l’insouciance, les copains, les copines, les premiers émois, les flirts, la liberté des corps et des esprits. Enfin c’est ma version des choses de la vie. Pourtant les vagues ne seront plus surfées, les paddles et planches à voile sont remisés, les maîtres-nageurs et les volleyeurs athlétiques et bronzés aussi. La jeunesse telle les oiseaux migrateurs s’est envolée. Les mouettes peuvent revenir sur leur territoire. Fermée la parenthèse. Finis les rêves de ciel toujours bleu, de sable toujours chaud, de temps suspendu, de farniente, d’oisiveté, de vacuité active…..C’est la fin des vacances. Heureusement pour les commerces de bouche nous sommes toujours fidèles au poste, avec un sacré bon coup de fourchette, le mantra des cinq fruits et légumes par jour ne nous concerne plus. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait tout de même envisager rapidement une régénération de l’espèce. Heureusement il y a l’immigration pour apporter un sang neuf. Parce que la concentration excessive d’une même tranche d’âge « dans la dernière période de la vie normale », comme le dit si bien le Larousse, avec une possible consanguinité sous-jacente, c’est pas la joie ! Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #fable #conte #voyage #amoureux #bateaux #tortue #orchidée #marigot #mywork #mytext

Pour suivre @Tina dans son idée d’écrire en s’inspirant d’une photo

Une orchidée prétentieuse se plaignait sans cesse du bruit occasionné par les plongeons incessants des tortues et des grenouilles dans le lac. Il lui fallait aussi acheter des lunettes noires pour ne pas être éblouie par le soleil de plus en plus agressif à son égard. L’arbre imbécile où elle avait daigné s’installer avait maintenant des branches rabougries qui ne faisaient plus assez d’ombre pour protéger ses pétales fragiles aux douces couleurs pastels. Le voisinage était souvent malodorant et patati et patata. Bref c’était une emmerdeuse caractéristique comme on en croise souvent partout. Tous ses voisins aquatiques ou non se seraient bien passés de cette voisine acariâtre. Ils s’étaient d’ailleurs réunis en AG pour régler le sort de cette excitée du bocage qui gâchait leur vie quotidienne par ses jérémiades incessantes, ses commentaires désobligeants, ses manières de star capricieuse, bêcheuse et asociale. Chacun y allait d’une solution extrême à l’autre, jusqu’à demander aux castors de venir abréger les souffrances de l’arbre qui abritait l’importune. Mais bien sûr, l’arbre bien que malade ne voulait pas en entendre parler, il estimait n’être pour rien dans le dilemme et n’avoir en rien mérité un tel sort. Tous réfléchissaient intensément à une solution rapide et peu couteuse, sans dégrader l’atmosphère ni augmenter les gaz à effet de serre. Mais leurs cogitations s’avéraient toujours être préjudiciables à autrui ou ne recueillaient pas la majorité relative des voix exigée en l’espèce. Certains se lançaient même dans des discours interminables pour exposer leur programme, hors sol, à côté de leurs pompes, à côté de la plaque, hétéronomes complets (ça y est je l’ai placé). Le soleil se couchait et Ils s’apprêtaient à en faire autant, fatigués par tant d’idées saugrenues, de brouhahas ingérables, de manifestations intempestives. Quand une grenouille qui avait sûrement de l’expérience vu son embonpoint eut une idée de génie : proposer à la nuisible une croisière artistique sur le fleuve voisin qui après quelques kilomètres se jetait dans l’océan. Tous furent enchantés par la trouvaille et ils décidèrent illico presto de mettre au point le stratagème pour mener la belle en bateau.

Rien n’était moins facile. En effet, l’orchidée était accrochée à l’arbre dont elle tirait sa subsistance vitale. Elle n’avait donc jamais voyagé sinon à l’état de graine et il fallait de plus trouver un hypothétique bateau. Toutes ces difficultés furent balayées par une tortue astucieuse qui se proposa volontairement et surtout gratuitement de transporter la perturbatrice vers d’autres cieux. Elle était en fait secrètement amoureuse de la demoiselle, de sa prestance, de sa délicatesse, de son teint de lys et de rose, de son port altier, de sa beauté fatale … etc (vous savez sans doute comment sont les amoureux transis et surtout secrets) et elle n’aurait pas voulu que l’on tirebouchonne ses tenues élégantes et encore moins qu’il lui arrive le moindre malheur. Il fallait encore que l’orchidée acceptasse la proposition et qu’elle abandonne ses habitudes de princesse inaccessible. C’était loin d’être joué. La proposition recueillit l’approbation générale, d’autant plus facilement qu’il n’y en avait pas d’autre. Un papillon qui l’avait butinée dans son jeune temps était chargé de l’indispensable et délicate approche pour lui présenter sous les meilleurs auspices les avantages d’un voyage organisé. Il était bien placé, lui qui voletait en tous sens, volage et sans attache. Ainsi fut dit et chacun retourna à ses pénates, soulagé du dénouement providentiel de l’affaire. Demain est un autre jour dit un chêne philosophe.

Le lendemain, curieux du déroulement final de l’action. Ils épiaient sournoisement l’orchidée vaquer à ses multiples occupations matinales : déplier lentement sa tige, nettoyer ses racines, dérouler et lisser ses feuilles, maquiller ses multiples pétales encore froissés par une nuit chafouine : des cauchemars, des rêves, une digestion difficile, des mauvais placements ? La belle avait ses humeurs, ce n’était apparemment pas le moment de lui conter fleurette.

Pour s’occuper intelligemment, une fois n’est pas coutume, en attendant l’instant fatidique, la stratégie fut peaufinée, améliorée, les acteurs entraînés, briefés, le parcours du voyage exploré dans toutes ses possibilités. Les trois coups pouvaient être frappés, le rideau se levait et la scène s’éclairait. L’attente était vous vous en doutez insoutenable, le suspens à son comble. Tous ceux qui le pouvaient, vu leurs morphologies aléatoires, trépignaient d’impatience, mais comme l’a dit le sage : « La stratégie est longue, l’action délicate et l’issue incertaine ». Il fallait que chacun vaque à ses occupations habituelles et ne fasse si possible ni plongeon acrobatique, ni vague intempestive, pour ne pas déranger la donzelle. Le grand chêne proposa même d’étendre au-delà du raisonnable ses branches pour lui faire un peu d’ombre. Bref tout était au point dans le marigot.

En attente, sans un bruit, sans la moindre perturbation atmosphérique, figé, extatique, chacun retenait son souffle. Soudain, venant de nulle part, dans un bruissement assourdissant d’ailes, un perroquet multicolore vint troubler ce bel agencement et se poser lourdement et surtout inopinément près de la belle. On s’était arrêté de respirer dans l’air, sous l’eau et dans les roseaux. Que venait faire cet hurluberlu inconnu dans le paysage à contrarier leur plan d’attaque si minutieusement mis au point ? Il commença à caqueter de plus en plus fort, à donner des nouvelles de celui-ci, de celui-là. On voyait bien qu’il agaçait la fleur qui ne lui avait pas demandé de faire l’oiseau de mauvaise augure. Et ça durait et ça durait. Tout y passait, les tremblements de terre, les hausses de l’électricité, la baisse des actions, l’augmentation du chômage….il en était maintenant à la météo après lui avoir vanté les machines à laver Vedette. Non mais je vous jure n’importe quoi !! Un malotru vraiment ! Soudain la tortue ingénue, préposée au transport eut une idée de génie, elle coupa quelques brins d’herbes et de roseaux qui entravaient malencontreusement sa route, les installa agréablement sur sa carapace pour en faire un coussin moelleux et alla se promener comme par inadvertance et par le plus pur des hasards sous l’arbre où la fleur était en proie aux diatribes volubiles de l’emplumée. Bien lui en pris, car celui-ci excédé par le mépris, l’arrogance et l’indifférence hautaine que faisait montre à son égard son auditrice qu’il estimait avoir privilégiée de ses connaissances étendues, ébouriffa soudainement et bruyamment ses plumes et lui lança quelques jurons pas piqués des hannetons : bachi - bouzouk…cercopithèque…analphabète….bayadère de carnaval….bidule…ectoplasme….chloroquine…. (Il avait lu tintin en français dans le texte et écouté le Professeur Raoult sur BFMTV). L’orchidée outrée par tant de grossièretés, d’impudence et d’insolence prit ses cliques et ses claques et dut perdre un peu de sa superbe pour sauter élégamment, tout de même, sur le coussin offert opportunément par la tortue. Après les excuses et civilités d’usage, celle-ci lui confia qu’elle voulait prendre le large, voir du pays, car la vie ici lui était devenue intolérable, ses voisins étaient des braillards, malotrus et sans gêne, que tout serait meilleur ailleurs plutôt que de supporter plus longtemps tant de désagréments. La tortue enchantée la rassura du mieux possible, lui demanda si elle était bien installée, si le coussin était assez souple, si ses racines avaient assez de place, si elle n’avait pas trop chaud, si le vent ne la décoiffait pas, si elle n’avait pas mal au coeur. Elle comprit enfin qu’il fallait se taire, apprécier l’instant et attendre que ses tendres sentiments soient enfin partagés. Ils s’éloignèrent enfin seuls, imperturbables et heureux vers des cieux plus cléments. Personne ne les revit jamais. On ignore leur destinée, certains prétendent qu’ils vécurent heureux, mais n’eurent pas d’enfants.
Ce conte n’a ni queue ni tête. Il n’a donc pas comme à l’accoutumée de morale. Chacun se fera la sienne. Mais pour ma part je crois que le changement d’air est bénéfique aux amoureux.
Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #humeur #humour #fatigue #matin #bucolique #banalités #billevesées #soleil #persiennes #info #diaspora #etc #mywork #mytext
Pis-aller,
Bon, ce matin je me suis réveillée de parfaite humeur et en forme olympique, cela va sans rire, avec mes poules sur le coup des 6 heures du matin, je précise, on ne sait jamais avec vous. Un timide soleil s’immisçait tendrement au travers des persiennes et j’entendais bruisser les platanes sous la caresse du zéphyr……,,. Quoi de plus bucolique pour bien commencer une journée qui s’annonce riche en perturbations de toutes sortes ? Vous vous doutez bien que je ne vous le demande pas, la question est de pure forme (olympique, j’ai pas résisté). Je traîne au lit avec Diaspora, un bon gars, un peu feignasse, comme moi. Une question tout de même, commence à me tarauder : Je ne sais pas si je vais continuer avec lui encore longtemps, je fatigue ….. En ce moment il m’épuise même un peu (non…non)…avec ses discours conventionnels sur la crise/ le Covid/ les méchants/les gentils/ le bien/ le mal / les marchands/ les canons/ les guerres/ les révolutions/ les bourgeois (de Calais)/ les ouvriers (en grève)/ les programmes/ communs/ les élections /poil au fion/ les talibans/ les terroristes/ la sécurité/ la santé/ la vie /la mort, j’en passe et des meilleures. J’ai le sentiment fugace, mais juste le sentiment et très fugace, hein, que je perds mon temps, précieux, il va sans dire. Que nous ne nous convaincrons pas, que nous ne serons jamais con…vaincue. Que tout ça n’est qu’un pis-aller, un remède à frustration, une illusion d’utilité, une participation fictive au grand tout, des circonvolutions stériles, un suppositoire à la glycérine pour se sentir mieux quelques instants,… enfin bref un plaisir très très fugace (lui aussi)……..à ce sujet justement……j’y retourne. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #article #société #destruction #terre #Hommes #perspectives #économie #croissance #progrès #exploitation #mywork #mytext

Qu’est-ce qui est le plus grave, le plus urgent, le plus inquiétant, le plus, plus, plus …..Les pollutions atmosphériques et terrestres ? Les pillages et l’exploitation sans réserve des ressources naturelles, forêts, eau, terre, des matières premières, des Hommes ? Les milliers de morts des guerres impérialistes, colonialistes, hégémoniques et/ou suprémacistes ? La faim qui sévit toujours dans le monde malgré les richesses amassées ? Les déchets imputrescibles accumulés par nos sociétés productivistes ? Le capitalisme mondial qui tel moloch dévore la planète et ses habitants ? ….. le coronavirus ?…. La liste est malheureusement non exhaustive. J’ai le tournis devant un tel déferlement de destruction, de désastre et de saccage qu’il nous faudrait éradiquer pour le bien être des «futures générations» à qui nous laisserons, avec la «fameuse dette », une planète dévastée et invivable. Il faut en permanence résister aux chants des sirènes pour ne pas tomber de Charybde en Scylla. Éviter les pièges d’un « progrès »  à tout prix jumelé à l’exigence d’une croissance économique infinie qui nous enlisent. Arrêter la prépondérance de la finance sur la vie. Freiner notre addiction excessive à la technologie. Résister aux provocations incessantes du pouvoir pour nous distraire de l’essentiel. Notre société n’est plus basée sur les bienfaits d’une communauté d’intérêts, de solidarité, de partage, de protection des plus faibles, d’échanges de savoir-faire, de connaissances, d’informations pour le bien-être et l’épanouissement de tous. (Il faut croire à l’histoire ancienne), mais une mise en compétition et une concurrence acharnées de tous les individus de la naissance à la mort, avec en primauté l’intérêt personnel sur celui du groupe. Nous ne courrons pas à la catastrophe nous y sommes.

D’un côté les bataillons de « citoyens » lambdas, avec leur seule force de travail à disposition, que l’on peut exploiter à satiété, épuiser, sacrifier ad nauseam, de l’autre côté les donneurs d’ordre, les premiers de cordée, les financiers, les Grands Patrons, les vendeurs de canons, les capitaines d’industries, les capitalistes qui tuent, pillent et saccagent le bien commun pour leur profit immédiat et nous rendent complices de leurs atrocités par lâcheté, aliénation, persuasion et assimilation bon gré, mal gré de leurs valeurs essentielles : l’argent roi et la consommation à outrance, sans l’embarras des préoccupations environnementales. On peut appeler cette confrontation comme l’on veut. On peut déplorer cette sempiternelle opposition. On peut vouloir la nier où s’en accommoder, mais c’est un fait avéré de notre l’histoire, avec aujourd’hui en point de non-retour, notre survie sur la terre. Il nous restera comme dernière ressource, le recyclage des bouteilles en plastique et pour les plus fortunés, la migration sur Mars…..

Nature/Hommes, nous sommes irrémédiablement mêlés dans le tambour de la centrifugeuse et le bouton d’arrêt semble hors de portée. Nous assistons Impuissants bien que révoltés à la transformation de notre monde en une bouillie informe, un fatras dévitalisé, en décomposition, insalubre. Mireille MOUTTE
Psaume 139:17
«… Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand…. » la Sainte Bible

mimoutte@framasphere.org

#news #société #Hommes #échange #communauté #urgence #monde #dette #compétition #confrontation #mywork #mytext

Qu’est-ce qui est le plus grave, le plus urgent, le plus inquiétant, le plus, plus, plus …..Les pollutions atmosphériques et terrestres ? Les pillages et l’exploitation sans réserve des ressources naturelles, forêts, eau, terre, des matières premières, des Hommes ? Les milliers de morts des guerres impérialistes, colonialistes, hégémoniques et/ou suprémacistes ? La faim qui sévit toujours dans le monde malgré les richesses amassées ? Les déchets imputrescibles accumulés par nos sociétés productivistes ? Le capitalisme mondial qui tel moloch dévore la planète et ses habitants ? ….. le coronavirus ?…. La liste est malheureusement non exhaustive. J’ai le tournis devant un tel déferlement de destruction, de désastre et de saccage qu’il nous faudrait éradiquer pour le bien être des «futures générations» à qui nous laisserons, avec la «fameuse dette », une planète dévastée et invivable. Il faut en permanence résister aux chants des sirènes pour ne pas tomber de Charybde en Scylla. Éviter les pièges d’un « progrès »  à tout prix jumelé à l’exigence d’une croissance économique infinie qui nous enlisent. Arrêter la prépondérance de la finance sur la vie. Freiner notre addiction excessive à la technologie. Résister aux provocations incessantes du pouvoir pour nous distraire de l’essentiel. Notre société n’est plus basée sur les bienfaits d’une communauté d’intérêts, de solidarité, de partage, de protection des plus faibles, d’échanges de savoir-faire, de connaissances, d’informations pour le bien-être et l’épanouissement de tous. (Il faut croire à l’histoire ancienne), mais une mise en compétition et une concurrence acharnées de tous les individus de la naissance à la mort, avec en primauté l’intérêt personnel sur celui du groupe. Nous ne courrons pas à la catastrophe nous y sommes.

D’un côté les bataillons de « citoyens » lambdas, avec leur seule force de travail à disposition, que l’on peut exploiter à satiété, épuiser, sacrifier ad nauseam, de l’autre côté les donneurs d’ordre, les premiers de cordée, les financiers, les Grands Patrons, les vendeurs de canons, les capitaines d’industries, les capitalistes qui tuent, pillent et saccagent le bien commun pour leur profit immédiat et nous rendent complices de leurs atrocités par lâcheté, aliénation, persuasion et assimilation bon gré, mal gré de leurs valeurs essentielles : l’argent roi et la consommation à outrance, sans l’embarras des préoccupations environnementales. On peut appeler cette confrontation comme l’on veut. On peut déplorer cette sempiternelle opposition. On peut vouloir la nier où s’en accommoder, mais c’est un fait avéré de notre l’histoire, avec aujourd’hui en point de non-retour, notre survie sur la terre. Il nous restera comme dernière ressource, le recyclage des bouteilles en plastique et pour les plus fortunés, la migration sur Mars…..

Nature/Hommes, nous sommes irrémédiablement mêlés dans le tambour de la centrifugeuse et le bouton d’arrêt semble hors de portée. Nous assistons Impuissants bien que révoltés à la transformation de notre monde en une bouillie informe, un fatras dévitalisé, en décomposition, insalubre. Mireille MOUTTE
Psaume 139:17
«… Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand…. » la Sainte Bible

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #réflexion #société #capitalistes #Hommes #vie #mort #monde #interêts #communauté #compétition #mywork #mytext

Qu’est-ce qui est le plus grave, le plus urgent, le plus inquiétant, le plus, plus, plus …..Les pollutions atmosphériques et terrestres ? Les pillages et l’exploitation sans réserve des ressources naturelles, forêts, eau, terre, des matières premières, des Hommes ? Les milliers de morts des guerres impérialistes, colonialistes, hégémoniques et/ou suprémacistes ? La faim qui sévit toujours dans le monde malgré les richesses amassées ? Les déchets imputrescibles accumulés par nos sociétés productivistes ? Le capitalisme mondial qui tel moloch dévore la planète et ses habitants ? ….. le coronavirus ?…. La liste est malheureusement non exhaustive. J’ai le tournis devant un tel déferlement de destruction, de désastre et de saccage qu’il nous faudrait éradiquer pour le bien être des «futures générations» à qui nous laisserons, avec la «fameuse dette », une planète dévastée et invivable. Il faut en permanence résister aux chants des sirènes pour ne pas tomber de Charybde en Scylla. Éviter les pièges d’un « progrès »  à tout prix jumelé à l’exigence d’une croissance économique infinie qui nous enlisent. Arrêter la prépondérance de la finance sur la vie. Freiner notre addiction excessive à la technologie. Résister aux provocations incessantes du pouvoir pour nous distraire de l’essentiel. Notre société n’est plus basée sur les bienfaits d’une communauté d’intérêts, de solidarité, de partage, de protection des plus faibles, d’échanges de savoir-faire, de connaissances, d’informations pour le bien-être et l’épanouissement de tous. (Il faut croire à l’histoire ancienne), mais une mise en compétition et une concurrence acharnées de tous les individus de la naissance à la mort, avec en primauté l’intérêt personnel sur celui du groupe. Nous ne courrons pas à la catastrophe nous y sommes.

D’un côté les bataillons de « citoyens » lambdas, avec leur seule force de travail à disposition, que l’on peut exploiter à satiété, épuiser, sacrifier ad nauseam, de l’autre côté les donneurs d’ordre, les premiers de cordée, les financiers, les Grands Patrons, les vendeurs de canons, les capitaines d’industries, les capitalistes qui tuent, pillent et saccagent le bien commun pour leur profit immédiat et nous rendent complices de leurs atrocités par lâcheté, aliénation, persuasion et assimilation bon gré, mal gré de leurs valeurs essentielles : l’argent roi et la consommation à outrance, sans l’embarras des préoccupations environnementales. On peut appeler cette confrontation comme l’on veut. On peut déplorer cette sempiternelle opposition. On peut vouloir la nier où s’en accommoder, mais c’est un fait avéré de notre l’histoire, avec aujourd’hui en point de non-retour, notre survie sur la terre. Il nous restera comme dernière ressource, le recyclage des bouteilles en plastique et pour les plus fortunés, la migration sur Mars…..

Nature/Hommes, nous sommes irrémédiablement mêlés dans le tambour de la centrifugeuse et le bouton d’arrêt semble hors de portée. Nous assistons Impuissants bien que révoltés à la transformation de notre monde en une bouillie informe, un fatras dévitalisé, en décomposition, insalubre. Mireille MOUTTE
Psaume 139:17
«… Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand…. » la Sainte Bible

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #chanson #niuvelle #écriture #vie #amour #amitié #chaîne #usé #abusé #mywork #mytext #myphoto

🎼J’ai usé mes pieds sur la terre
🎼J’ai usé mes yeux en plein au soleil
🎼Au-delà de là, ici ou là et puis voila

🎼J’ai usé ma bouche aux fruits des merveilles
🎼J’ai usé ma carcasse par vents et marées
🎼Au-delà de là, ici ou là et puis voila

🎼J’ai usé l’amitié et l’amour quelquefois aussi
🎼J’ai usé le temps à chercher, perdre et espérer
🎼Au-delà de là, ici ou là et puis voila

🎼J’ai usé toutes les chaînes pour aller un peu plus loin
🎼J’ai tout usé sans aucun remord et ça valait le coup.
🎼Au-delà de là, ici ou là et puis voila 🎶🎶🎶

La prochaine fois je vous le chanterai !!!!